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Chapitre 5 : Naïveté et virilité

Tony paye et me raccompagne jusqu'à la bouche de métro la plus proche.

— Merci, Charline, me dit-il les mains dans les poches, c'était sympa de se voir comme ça...

— Merci à toi, les pâtisseries étaient délicieuses et j'ai passé un bon moment. Tu devrais être plus souvent comme ça avec les femmes qui te plaisent, tu aurais plus de succès.

— Ouais, ouais, fait-il en regardant timidement le sol, je vais essayer...

— Tu y es bien arrivé aujourd'hui ! À moins que je ne t'attire pas...

Je fais mine d'être déçue, il relève vivement la tête surpris et légèrement rosé avant d'admettre :

— Tu plaisantes, j'ai dû me soulager deux fois hier soir en pensant à aujourd'hui pour me calmer.

Rouge de honte face à son aveu, il fait la grimace de celui qui a avalé un citron avec la peau.

Je réussis à me retenir quelques secondes avant d'exploser de rire.

Tony ne sait plus où se mettre et émet un petit son gêné :

— Désolé c'est sorti tout seul.

À ces mots, mon hilarité redouble d'intensité et je me tiens le ventre devant le regard intrigué des passants. Tony les rassure et m'offre son bras pour que je puisse m'asseoir sur un banc près d'un abri bus voisin.

Le bruit de la circulation nous enveloppe et nous rend anonymes en quelques secondes, le temps pour moi de me calmer ; une idée folle faisant son chemin dans ma tête.

— Je crois que je vais y aller maintenant et me cacher sous une plaque d'égout...

Je réprime un ricanement :

— Oh Tony... C'était drôle !

— Non pas vraiment...

— Ben moi j'ai ri, dis-je le sourire aux lèvres.

— Tant mieux... Je sais qu'on dit femme qui rit femme à moitié dans ton lit et ben je peux t'assurer que c'est des foutaises de vieux pervers !

— Mm... En parlant de ça...

Il me jette un regard suspicieux alors que je rassemble mon courage pour continuer d'une voix aguicheuse :

— On pourrait se revoir de temps en temps... Enfin tu vois... Pour voir si on s'entend bien... Rien de très formel... Plus charnel... Tant qu'on a personne de sérieux...

Il arque les sourcils avant que sa bouche ne forme un O de surprise :

— Tu veux dire ? me demande-t-il en faisant un mouvement de va-et-vient entre nous deux.

— Oui...

— Avec moi ?

— Oui, enfin je ne veux pas que tu te sentes mal... Désolée tout bien réfléchi c'était irrespectueux de ma part...

— OK ! s'exclame-t-il bruyamment.

— Euh...

— OK, pour qu'on voit... Ça...

Un nouveau concours du plus mal à l'aise empourpré commence dans l'anonymat de la capitale grouillante de vie.

De retour à la maison, j'appelle Joy et lui raconte tout ce qui vient de se passer.

— QUOI !? s'égosille-t-elle dans l'appareil.

— Tu viens de me niquer l'oreille, dis-je d'un ton neutre.

— Non, mais !? Tu as vraiment proposé un plan Q à Tony !?!!!!

— Euh... J'en ai bien peur...

— Mais, mais tu es Charline : tu ne fais pas ça !

— Ben je me suis laissée emporter par le moment et c'est quelqu'un de très agréable en fait...

— Non, mais ça d'accord : il est sympa, j'ai compris. Mais Charly... Un plan Q quoi ?! Est-ce que tu sais ce que c'est ?

— Oui, répondis-je agacée. On s'est mis d'accord sur les règles de bases et puis ce n'est pas vraiment un inconnu...

— Ben si en fait !?

Elle a raison, mais je ne lui avouerais pas... Devant mon silence, elle continue :

— Tu fais quoi cet après-midi, Charly ?

— Je ne sais pas... Bosser, je pense... Ah et il faut que j'appelle Georges ce soir...

— J'arrive, me coupe-t-elle avant de raccrocher.

Je lève les yeux au ciel et commence à me changer pour descendre à l'atelier.

Vêtue comme Adam, je passe une gaine devant le miroir. Aussitôt j'imagine Tony se tenant derrière moi, les mains sur mes hanches en train de me dévorer le cou.

Mon reflet devient écarlate et je détourne le regard. Je vais peut-être devoir envoyer un message à Cassie pour avoir son catalogue finalement...

Je revêts la robe de ma grand-mère à fine bretelle bleue et descends à l'atelier. Je passe par-derrière pour ne pas avoir à ouvrir la devanture.

Je remarque de suite la lumière allumée, le matelas gonflable au sol ainsi que les paquets de chips dans mon temple de la création.

— Il y a quelqu'un ? appelé-je. Amir, c'est toi ?

— Charline ? s'étonne celui-ci vêtu de gants pour faire la vaisselle, on est en semaine paire pourtant...

— Oui, je sais. On ne travaille pas normalement aujourd'hui, mais je voulais coudre ma nouvelle robe que j'ai dessiné hier...

— Oh, dit-il en repartant vers la kitchenette.

— Oh !? C'est tout ce que tu trouves à dire ?! Mais qu'est-ce que tu fais là d'abord ? m'énervé-je en le suivant dans l'autre pièce.

— Je me cache.

— Oui, ça c'est assez évident, commenté-je exaspérée. Tu as dormi ici ?

— Oui... Ça m'arrive de temps en temps... Pour faire une pause...

Je lève les yeux au ciel et lui jette les clés de mon appartement. Étonné, il les attrape au vol alors que je lui explique :

— Va prendre une douche à minima. Joy arrive dans peu de temps...

— Merci... Je...

— Je ne veux pas savoir, le coupé-je, tu peux rester « cacher » à la maison si tu veux, mais je dois appeler mon frère vers dix-neuf / vingt heures...

— OK, merci.

Il enlève ses gants avant de se diriger vers la porte.

— Euh, Amir ?

— Oui ?

— La vaisselle est finie ?

— Ouais, répondit-il, amusé en commençant à sortir.

— Et Amir ?

— Oui ?

— Ne touche pas à mes sucreries vintages et à mes cornichons. J'en ai besoin !

— OK ça marche, dit-il avec un large sourire avant de disparaître.

Je planque dans le bureau le matelas et les chips avant l'arrivée de mon amie.

Après une bonne demi-heure de sermon sur mon absence de bon sens quant à ma proposition faite à Tony. Mon téléphone émet un bruit court pour me notifier d'un nouveau message :

Bonjour Charline,

Je crois savoir que Joy vous a parlé de mon projet. Nous serait-il possible de nous rencontrer afin de voir si nous pouvons faire affaire.

Bien cordialement,

Simon

Simon ?!

— Hé Joy ?

— Mm...

— Ça te dit quelque chose ? lui demandé-je en lui montrant mon téléphone, Simon ?

— Ouais, c'est mon client à la jupe avec braguette dont je t'ai parlé l'autre jour !

Ah oui ! C'est vrai.

Pendant un moment j'ai cru que c'était celui du site de rencontre, avant de me rappeler que je ne lui ai pas encore donné mon numéro. Il va falloir que je fasse attention.

— Et sinon, toi ?

— Quoi, moi ? s'étonne-t-elle.

— Comment ça va avec Monsieur X ?

— Oh... Euh... Ça va...

— Ce type m'intrigue ! Tu ne veux pas me dire qui sait !? Tu ne veux pas me parler de lui !?

— Je n'ai jamais dit que je ne voulais pas parler de lui...

— OK, il fait quoi dans la vie ?

— Il travaille.

— Mm. Il a des loisirs ?

— Comme tout le monde.

— Mm. Il a quelque âge ?

— Le sien.

— Mm. Il ressemble à quoi ?

— Il me plaît.

— Tu vois !? Tu évites toutes mes questions !

— Non, mais... bon OK d'accord... C'est juste qu'on n'est pas prêt encore... On n'en est pas là !

— Oh non, Joy !

— Quoi ?

— Ne me dis pas qu'il est marié !?

— Hein ? Quoi ? Non...

— Tu devrais être la première à le savoir pourtant...

— Mais je te dis que ce n'est pas ça, dit-elle entre ses dents.

— Tu n'as qu'à me le présenter alors ? Tu n'avais qu'à pas me chercher avec Tony, fis-je d'un air sournois.

— Je... OK, OK, admet-elle en rendant les armes, mais promets-moi d'être prudente et de ne pas faire n'importe quoi ?

— T'inquiète Maman, au moindre truc suspect, je me jette sur lui et je l'écrase de tout mon poids ! Affirmé-je en plaisantant.

Elle sourit avant d'ajouter :

— Tu ne m'en veux pas, hein ? Promis, je te dirais tout dès que je serai sûre qu'il en vaut le coup... C'est juste que je n'ai jamais vraiment eu de chance de ce côté-là...

— Je sais, c'est pour ça que je veux m'assurer que tu es avec un type bien !

— Oh Charly... fait-elle en m'enfermant dans une étreinte solide.

Je me laisse faire quelques secondes avant de lui tapoter le bras :

— Trop, trop, trop, tu me fais mal....

— Ah pardon, dit-elle, émue avant de me relâcher. Tu as bientôt fini ?

Pendant notre conversation, j'ai eu le temps de repasser mon tissu et de le couper. J'entends d'ici ma prof d'école me scander : fais une toile avant ! Ne te crois pas plus maligne que les autres !

Je ne me crois pas plus ingénieuse... Mais, je n'en ferais pas...

— Je vais passer à l'assemblage, ça va faire un peu de bruit...

— Je n'en reviens pas que tu fasses ça aujourd'hui alors que tu ne bosses pas.

— Ça me détend, je suis un peu en stress pour la nouvelle collection...

— Elle sort mardi c'est ça ?

— Ouais...

— Tout est prêt, non ?

— Oui, mais...

— Alors il n'y a pas de raison, m'assure mon amie.

— Ben et toi le mariage des Courteaux ?

— Roh ne m'en parle pas ! C'est demain ! s'exclame-t-elle horrifiée.

— Et la mariée ne t'a pas appelé !? Waouh ! Elle est sous Xanax® ?

— Non, Imodium®...

— Ah !

— Non en fait, j'en sais rien : j'ai mis mon téléphone en mode avion.

— Joy ! m'étonné-je avant de rire.

Elle me suit de bon cœur avant d'ouvrir son sac à la recherche de son téléphone. Elle le remet en mode standard et il émet une suite de bip et autres bruits de mécontentement faisant vaguement penser à des insultes.

— Bon je crois que la récréation est finie, je vais devoir te laisser poulette !

— Ouais...

— Ah ! Attends, c'est une seconde, je le prends, me coupe-t-elle avant de décrocher. Oui ? Allô ?... Ah... vraiment...

Elle fait une drôle de grimace comique en me regardant et je dois réprimer un fou rire.

— Mm... je comprends... Quoi !? Elle est où là ? s'écrit-elle en me faisant signe qu'on reste en contact.

Je lui rends en l'entendant catastrophée :

— Ne la laissez toucher à rien ! J'arrive de suite ! Je suis chez Charlie ! Je ne comprends pas, je...

Elle claque la porte et je me retrouve seule. Il me faut quelques heures de plus pour assembler la robe à la surjeteuse avant l'heure de vérité...

Elle me va ! Ravie, je joue les mannequins devant le miroir plein de pieds quand Amir revient.

— Joli, commente-t-il.

— Merci !

— Euh, je vais y aller. Merci pour le refuge. dit-il en posant les clés de mon appartement sur la table de découpe.

— De rien, A lundi !

— À lundi...

Il disparut de mon champ de vision. Je reviens vers la table, range immédiatement mes clés pour ne pas les oublier et regarde mon téléphone.

Il me reste pile le temps de faire les finitions avant de devoir appeler mon frère.

De retour à la maison, je découvre le lieu impeccable : les vêtements qui traînaient en désordre ont été lavés, ceux qui étaient secs, ont été repassés et reposent en une pile bien nette sur le lit fait. Ça sent bon de partout, la vaisselle a été faite et rangée. Il n'y a plus une miette sur le canapé et même une cocotte au fumé prometteur attend sur les plaques de cuisson qu'on la réchauffe.

Ce type est génial !

J'allume la télévision et tombe directement sur une chaîne de « chasse & pêche ».

Bon OK, pas si génial que ça...

Après une courte discussion logistique avec Georges sur le week-end des anciens élèves, la conversation se fait plus légère et je lui parle du site de rencontre :

— Et sur le site, Tony m'a trouvé !

— Mm... C'est qui déjà ça Tony ? Le gars du traiteur chinois ?

— Non ! C'est le maquilleur relou... Enfin, il n'est pas vraiment maquilleur, ni vraiment relou...

— OK, s'amuse-t-il. Et donc ?

— Ben comme il a vu que j'étais sur le site, il m'a proposé un rencard.

— Ah et c'était horrible ? Tu as dû crier à l'agresseur et maintenant tu te demandes comment tu vas faire la prochaine fois que tu le verras !?

— Non !

— Ah ! commente-t-il surpris.

— Je lui ai proposé d'être mon plan Q.

— Ah ah ! fit-il d'une voix triomphante.

— Ben quoi « ah ah » ?

— Tu te dévergondes ! J'aime bien !

— Mais Georges !? Tu écoutes ce que je te dis !?

— Oui et je trouve que c'est une bonne idée... Mais je doute que tu ailles vraiment au bout...

— Pourquoi tu dis ça ?

— Tu as toujours été très naïve : licornes, guimauves et tout donc tu ne le feras pas.

— Si, je vais le faire !

— Non.

— Si

— Nan !

— Tu m'énerves !

— Naïve !

— Ouais peut-être, mais moi je tente des trucs.

— Ça veut dire quoi ça ?

— Tu vois quelqu'un en ce moment ?

— Non, mais...

— Ah donc tu as toujours ce problème de virilité...

— Je n'ai aucun problème de virilité !! commence-t-il à s'énerver.

— Mm...

— Et je n'en ai jamais eu ! dit-il fermement.

*

J'ai toujours été d'un naturel très naïve, aussi une nuit, lorsque j'avais quatre ans, je ne me suis pas étonnée de trouver un homme dans le noir, habillé de noir dans le hall d'entrée.

— Monsieur, pourquoi tu te colles contre le mur ? Tu joues à cache-cache ?

— Euh... Non... Oui, tu m'as surpris... chuchota-t-il.

— Un point pour moi !

— Oui, oui, c'est ça, retourne te coucher maintenant. fit-il agacé.

— Nan !

— Pourquoi ?

— Je dois faire pipi.

— Ah... Euh... Ben vas-y... hésita-t-il.

— Je suis trop petite, il faut que tu m'aides ! m'énervai-je.

— Hein, quoi !? Non, je...

— Je vais crier sinon, répondis-je sérieusement. À trois : un...

— OK, OK ! s'exclama-t-il nerveux, ne crie pas, c'est où les toilettes ?

— Par là...

Résigné, il me suivit aux toilettes. Alors que je venais d'allumer, il éteignit aussitôt.

— Mais comment je vais faire maintenant si tu m'éteins la lumière ? dis-je en me demandant d'où il sortait celui-là.

— OK, OK, dit-il dans un long soupir.

Il ralluma et regarda ailleurs alors que je baissai mon pantalon.

— Voilà ! Tu me poses dessus maintenant.

— OK...

Il s'exécuta et nous nous fîmes face. Il était vraiment bizarre ce monsieur, ce que je ne manquai pas de lui faire remarquer :

— Pourquoi tu as mis ton bonnet sur le visage comme ça ?

— Euh... Pour pas qu'on me reconnaisse... dit-il visiblement mal à l'aise.

— Et là, sur tes yeux c'est quoi ?

— Du cirage.

— Beurk... Ça va être difficile à enlever !

— Bon tu as fini ? demanda-t-il agacé.

— Oui, tu me donnes du papier ?

Il émit un drôle de son d'animal blessé avant de me tendre une feuille. Je pris le temps de m'essuyer correctement avant de lui faire signe de me descendre.

Abdiquant, il acheva sa mission avant d'éteindre la lumière.

C'est en sortant main dans la main des cabinets que nous tombâmes sur Georges une lampe torche à la main.

Ce dernier, ayant bien mieux compris la situation que moi, se mit à hurler à pleins poumons un cri perçant et strident entre : un animal blessé, une demoiselle en détresse ultime et un bruit de parpaing que l'on fait glisser l'un contre l'autre.

Je remerciais l'homme alors que celui-ci détalait comme un lapin.

*

Des années plus tard, lors de la sortie de la célèbre « trilogie de l'anneau », toute la famille reconnut le cri de la nazgûl comme celui de Georges cette nuit-là.

Manque de bol pour lui, le réalisateur explique dans les bonus que ce son a été créé à partir de la plainte de sa femme souffrante d'une inflammation de la gorge.

Bien qu'ayant atteint le record de naïveté cette nuit-là, cette anecdote reste le crépuscule de la nazgûl dans les archives familiales et le rugissement de créature mythologique créé par une femme, un blâme sur la virilité de mon frère.

— J'avais 6 ans bordel Charly ! finit-il de s'énerver, quoi ? Oh sorry dear... (Oh désolé ma chère/ mon cher) Charline, je suis au bureau là, dit-il entre les dents.

— C'est toi qui t'énerves...

Il pousse un long soupir et je peux aisément l'imaginer en train de se passer une main sur le visage.

— Je ne vois personne parce que je ne veux voir personne, se justifie-t-il.

— OK.

— OK ?

— Ouais, ouais... fis-je de mauvaise grâce.

— Bon, on a fini ?

— Oui je crois qu'on est bon pour la semaine prochaine ! Ça va être trop bien ! dis-je en sautillant sur place.

— Mm... Tu ne le feras jamais, dit-il rapidement avant de raccrocher.

Je pousse un cri de frustration contre mon appareil prête à le jeter sur le lit avant de le déverrouiller de nouveau.

Joy pense que c'est de l'inconscience, Georges que je n'irai jamais au bout de la démarche... Ils parlent de moi comme d'une enfant !

Mais je n'en suis pas une et je peux très bien me débrouiller toute seule !


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Xanax® est un anxiolitique (communément antidrepresseur)

Imodium® est un antidiarrhéique

Movicol® est un laxatif osmotique (anticonstipation)

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Coucou tout le monde !

J'espère que vous allez bien !

Alors, alors ?! Qu'est-ce que vous en pensez ? Sacré Georges non ? Je sais qu'il a déjà quelques fans ^^. Il arrive bientôt !!! hihi !! Reste à voir si c'est une bonne nouvelle pour Charline ... D'ailleurs, Charline, va-t-elle sauter le pas du plan Q avec Tony ou non ? ^^

La réponse la semaine prochaine ^o^

Xoxoxoxo

Cam

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