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Chapitre 45 : Un fessier sur du cuir

Après le moment passionné que nous avons partagé, nus sur le lit, nous nous observons sans plus aucune gêne.

Je passe ma main dans la fine barbe extrêmement douce de Peter pendant que celui-ci m'enlace de ses bras puissants.

Le regard brillant de malice, il me vole quelques baisers puis me lâche tout de go :

— Je t'aime, Charline.

Mon cœur monte très haut dans ma cage thoracique avant de redescendre brusquement. Le français n'étant pas sa langue maternelle, ne faisons pas de conclusion hâtive :

You mean : I like you (* tu veux dire : je t'aime bien)

No, dit-il calmement, more like : I love (* non, plus : je suis amoureux de toi)

No way !? (* ce n'est pas possible)

Yes, it's, s'amuse-t-il (* si ça l'est)

Oh boy... (*oh bonne mère)

Il me sourit avec tendresse.

— Je ne sais pas quoi dire...

— Tu n'as rien à dire cupcake. C'est un cadeau que je te fais...

— Je suis une pin-up, corrigé-je machinalement.

Il plante son regard dans le mien et me répond très sérieusement :

— Les pinups sont les cupcakes de l'amour.

Puis il m'embrasse. Je fonds totalement entre ses bras. Si l'on ne venait pas de partager une activité passionnelle, j'en ferais mon casse-croûte direct.

La température monte progressivement sur le duvet, finalement Peter semble être suffisamment d'attaque alors hop !

Après une folle nuit de luxure et de plaisir, j'ouvre un œil difficilement. Je sens Peter en cuillère dans mon dos, une main posée sur ma cuisse. Alors que je tente de savourer cette sensation, la lumière de mon portable m'éblouit et je vois sur l'écran un message de Joy, clair et concis :

Ça y est !? Vous avez baisé ?

Le visage brûlant de bon matin, je ramasse mon téléphone et fonce dans la salle de bain pour un débrief.

— Donc ? me demande-t-elle aussitôt après avoir décroché.

— C'était génial ! dis-je en faisant couler l'eau pour étouffer mes sons.

— Oh oh !? Alors ce piercing ?

— Roh la la... Quand il a parcouru mes monts charnus, c'était... très intéressant, dis-je en soupirant en y repensant.

— Et plus bas ? questionne-t-elle curieuse.

— Très, très, très intéressant !

— Waouh ! Trop bien. Vous l'avez fait combien de fois ? Est-ce qu'il a des tatouages ? D'autres piercings ? Et...

Je subis un interrogatoire en bonne et due forme, en lui contant ma nuit, je revis certaines scènes et j'en ai des frissons.

Sa bouche sur ma peau, sa peau sous mes doigts, nos corps dansants éclairés seulement par ma petite lampe de chevet. Ces explosions d'émotions, toutes ses sensations...

— Bon et toi ? demandé-je, une fois mon rapport non exhaustif terminé.

— Quoi, moi ?

— Tu as revu le monsieur ?

— Depuis qu'on s'est parlé hier soir ? Euh... Non, il est en déplacement, mais on s'écrit ou on s'appelle tous les jours.

— Joy !?

— Quoi ? Non, il n'est pas marié ou autre truc chelou.

— Mm...

— Je te le présenterai dès que possible, promis.

— Bien. Mais il m'en faut plus en attendant.

— OK, OK... Sexuellement on est hyper compatible, ce qui m'a beaucoup surprise d'ailleurs. Il a un tatouage de hibou destroy derrière la cuisse, pas de piercing. Il est plus grand que toi.

— Sans déconner !

Joy éclate de rire avant de m'apprendre qu'il n'a jamais été marié, ni eu d'enfant. Il est autoentrepreneur comme nous, un peu casse-cou, gentil, attentionné et il est au courant que je lui botterai le cul s'il fait du mal à ma copine. Bref son CV m'a l'air nickel.

Une fois la conversation terminée, je prends enfin ma douche.

Lorsque je pousse la porte de la salle de bain, vêtu seulement d'une serviette, j'ai un plan coquin en tête.

Malheureusement, je trouve la chambre vide et même déserte : le duvet a disparu.

Je me précipite vers l'entrée et passe devant le baluchon de Peter sans le voir. J'ouvre la porte à la volée et me retrouve nez à nez avec mon compagnon :

— Toujours aussi spontanée, commente-t-il calmement un sac de la supérette à la main. C'est ce que j'adore chez toi.

Je réajuste ma serviette et lance d'un ton qui se veut dégagé :

— Bonjour...

— Bonjour, me répondit-il en me souriant franchement.

Depuis ce jour, nous ne nous sommes plus quittés, alternant les nuits chez l'un et l'autre.

Lorsque j'ai parlé de Peter à Jean-Hub', un soir après le cours de cuisine, ça a fait un flop total. Il s'est mis à rire avant de m'affirmer :

— Aucun problème, je ne suis pas jaloux.

— Euh... Mais... Tu réalises que...

— Ouais, ça sera un ménage à trois. Du moment qu'il n'est pas là quand on baise...

— Euh, mais... mais... Jean-Hubert !

— Quoi ?

— Tu fais exprès, ou tu ne comprends vraiment jamais rien !?

— Eh éh ! Je ne suis pas débile si c'est ce que tu veux dire. Je peux être tolérant, mais il y a des limites.

Je rassemble toute ma patience avant de poursuivre calmement :

— Tu ne m'intéresses pas et je suis monogame.

— Genre !? s'amuse-t-il. Je suis le type de toutes les filles.

— Ça va les chevilles ? demande Amir en chuchotant dans notre direction alors qu'il range les chaises.

— Jean-Hubert...

— Jean-Hub' !

— Comme tu veux Francis !? m'agacé-je.

— Non, Jean-Hub'.

Un son inintelligible sort de ma bouche sous les yeux médusés de Jean-Hub'.

— Laisse-moi tranquille avec ta drague à deux balles et va te trouver quelqu'un qui est intéressé ; la fille de la dernière fois peut-être.

— Charline, je ne te croyais pas jalouse, des autres femmes avec qui je peux...

Il se stoppe net en regardant à travers la vitrine de la devanture.

— C'est qui, ce canon ? demande-t-il alors que je découvre Peter qui me fait de grands gestes.

— C'est mon mec, annoncé-je fièrement alors que Joy court lui déverrouiller la porte.

— Waouh, classe, dit-il impressionné, il est bi ?

— Non !! réponds-je fermement, bien qu'un peu surprise par sa question.

— Dommage, commente-t-il. Bon, ben Charline, je crois que ça ne va pas être possible entre nous.

Médusé, j'ouvre la bouche sans qu'aucun son n'en sorte.

— Ouais, je sais bébé, reprend Jean-Hubert, mais je suis sûre que tu t'en remettras...

Il disparaît dans l'arrière-boutique pour chercher la serpillière.

— Tout va bien ? me demande mon homme. Tu fais une tête bizarre.

— Mm, oui... C'est juste que... Je n'ai rien compris à ce qui vient de se produire...

— Ah... Ça arrive des fois...

Amir ricane en passant un chiffon sur les tables aidé par Joy qui sourit jusqu'aux oreilles.

Peter m'embrasse puis m'enlace sous les coups d'œil discrets de Jean-Hubert. Si j'avais su qu'il suffisait de lui présenter mon petit copain pour avoir la paix, j'en aurai trouvé un plus tôt.

Le lendemain après un vendredi fort productif, Amir nous amène à l'aéroport, Joy et moi pour notre week-end en Corse.

Bien que ma valise soit prête depuis deux jours, je suis à la bourre.

— Je ne comprends pas comment tu te débrouilles à chaque fois, s'agace mon assistant au volant.

— Bof, c'est plus une sorte de don en fait, commente Joy sur le siège passager.

— C'est ça, allez-y moquez-vous de moi, les autorisé-je en fouillant dans mon sac.

— Mais avec plaisir alors tu.... Charline ? me demande Amir en jetant un coup d'œil dans le rétroviseur. Qu'est-ce que tu fabriques ?

— Regarde ailleurs, voyeur ! m'exclamé-je en commençant à retirer mon pantalon.

La voiture fait un bel écart alors que Joy pousse un petit cri :

— Amir le camion !

Amir se focalise aussitôt sur la route en grognant.

Joy scrute alors dans ma direction avant d'expliquer :

— Charline doit mettre des bas de contention avant de prendre l'avion. Elle est juste en train de se changer.

— Ouais, genre normal, ricane Amir, ma patronne est cul nu sur mon siège en cuir.

Puis les deux explosent de rire. Je me défends comme je peux :

— Hé, premièrement c'est du simili et pas du vrai cuir. Deuxièmement, j'ai une culotte. Il n'y a donc pas contact direct.

— Oh, oh, s'amuse Amir. Veuillez m'excuser, madame.

L'hilarité de Joy augmente d'intensité alors que l'on file à travers le périphérique parisien.

Finalement, on parvient à passer les contrôles, plie à l'heure pour l'embarquement.

Arrivées à Ajaccio et une fois rejointes par les garçons, Joy se fait un malin plaisir de tout leur raconter.

J'observe à leurs rictus, surtout celui de Georges, que je vais en souper.

D'ailleurs quand on récupère la voiture de prêt, à l'évocation de l'intérieur cuir de la part du loueur, je vois mes deux gamins préférés sourire largement.

Le trajet jusqu'à la villa de notre amie se passe, étrangement, sans encombre. Aussi j'en profite pour écrire à Peter qui me manque déjà sous l'œil attendri de Joy.

— Peter ? me chuchote-t-elle discrètement.

— Oui... Et toi ? lui demandé-je sur le même ton.

Pour toute réponse, elle hoche la tête.

— C'est quoi, ces messes basses à l'arrière ? questionne Caleb.

— Rien, riposte-t-on à l'unisson.

— Charline, parle avec son mec et Joy je sais pas, réplique mon frère en conduisant.

— Oh ton homme !? Le Peter est officiel ?

— Je crois bien...

— Bien, il faudra que tu nous le présentes pour voir s'il passe le test, affirme Caleb.

— Votre test est nul, contre-attaque Joy.

— N'importe quoi !? s'indigne Georges. Trouve-toi un gars et après tu seras bien contente qu'on le vérifie pour toi.

— Mais j'ai un mec ! s'énerve Joy.

S'ensuit un long silence dans la voiture, visiblement à part moi personne n'était au courant.

— Ah oui, vraiment ? lance courageusement Caleb d'une drôle de voix alors que Georges se ferme.

— Oui, monsieur ! Je ne suis plus sur le marché, alors !? On fait moins les malins, les gars ?

Je vois les mains de Georges se crisper sur le volant jusqu'à pâlir au niveau des jointures.

— Je ne suis pas inquiet, affirme Caleb, Charline a dit pouvoir trouver la femme de ma vie comme ça, finit-il en claquant des doigts.

— Ah ouais, encore faut-il qu'elle veuille de toi ! Ça n'est pas gagné mon coco.

— Bon, bon, on se calme, interviens-je. Georges, ça va ?

— Oui pourquoi, répond-il d'une voix neutre alors que tout son corps est tendu.

— Ben parce que ça fait deux fois que le GPS dit à gauche et que tu continues tout droit...

— C'est un raccourci.

— Mais on n'est jamais venu ici avant, commente naïvement Caleb en prenant conscience que quelque chose cloche.

— T'occupe, dit mon frère avant de prendre la prochaine à gauche.

On arrive finalement chez notre amie dans un silence de mort.

Emma nous accueille dans sa gigantesque villa californienne de plain-pied. Après le tour du propriétaire d'usage, elle nous montre nos chambres.

Bien évidemment, je vais partager la mienne avec Joy, mais je réussis à trouver le moyen d'être seule dans la salle de bain avec Georges.

— Georgy ?

— Mm...

— Ça va ?

— Oui, pourquoi ?

— Ben dans la voiture...

— Oublie ça, ce n'est rien, j'étais distrait.

— Menteur... chuchoté-je soucieuse.

— Ne t'inquiète pas Charly, me dit-il d'une voix douce en me prenant la main.

Je serre fort ses doigts dans les miens un instant avant de les relâcher. Ce geste silencieux est celui qu'il avait pour moi lorsque ma mère était trop dure.

Il sourit avant de me demander en rosissant :

— Qu'est-ce que tu penses de moi as boyfriend material ? (* son potentiel en tant que petit ami)

— Tu seras génial, affirmé-je sans aucune excitation. Qui que tu choisisses, cette personne aura beaucoup de chance.

Il me sourit largement, je ne le montre pas, mais je suis étonnée que Georges se soucie de ce genre de chose. J'ai toujours considéré mon frère comme un clown profitant de la vie, bien que très fiable et fidèle. Je ne lui ai jamais connu d'autre relation sérieuse qu'amicale et je sais même quel est son type.

On apparaît à l'apéro main dans la main comme quand on était enfant. Personne ne fait aucun commentaire alors que nous nous séparons pour prendre place.

La vue depuis la terrasse est magnifique : la vallée s'étend devant nous à perte de vue sous un soleil rasant.

Bercée par le bruit de la piscine à débordement, je profite de la soirée.

— Hunter ne va pas tarder à rentrer Georges mais si vous pouviez attendre demain pour parler d'affaire...

— Très certainement, répond mon frère en ajustant ses lunettes de soleil.

— Je suis contente que tu aies pu venir Caleb, ça fait un siècle qu'on ne s'est pas vu.

— Hé hé, je suis un homme très pris... Pour être honnête, j'ai failli ne pas...

— J'ai dû lui payer le billet, le coupe Georges. Ce gros bêta n'avait pas osé me dire qu'il ne pouvait pas financièrement.

— C'est ça, vas-y, raconte tout, grogne Caleb comme un enfant.

Emma explose de rire :

— Vous êtes si frais, j'adore.

Je croise le regard de Joy et on se demande d'où peut bien lui venir cette expression très ampoulée.

Le fameux Hunter arrive peu avant de dîner, un bel homme chauve bien bâti et très soigné. Il gère plusieurs hôtels sur l'île avec lesquels Georges espère pouvoir faire affaire.

Avec Emma on rattrape le temps perdu : bien sûr je parle de ma boutique et de Peter. Joy de sa cuisine et son copain qu'elle décide d'appeler « Mister G ».

— Ah ! « G » comme Georges, interprète Emma en glissant un œil à mon frère.

— Les meilleurs, se moque Caleb.

— Non, répond Joy calmement, « G » comme point G.

Caleb avale de travers alors que les deux autres hommes éclatent de rire.

— Un individu talentueux, commente Hunter.

— Il semblerait, renforce la nazgûl.

J'observe ce dernier : il est détendu, son verre à la main, sans aucune trace de tension visible.

Durant le reste du séjour, je ne remarque rien de particulier. Georges, égal à lui-même, recommence à faire des blagues douteuses dont il a le secret dès que Hunter regarde ailleurs.

Par exemple, lorsque l'on s'installe au restaurant, il s'écrie :

— Attention, Charly !

Alors que je recule ma chaise matelassée blanc. Il contourne la table, tâte mon siège avant d'affirmer d'un ton d'expert :

— C'est bien ce qu'il me semblait : c'est du simili cuir

— Pff, n'importe quoi, commente Caleb.

— Ça va aller ? Tu sais que l'on ne peut se dévêtir dans un lieu public ?

— Je te remercie pour ta sollicitude, Georges, dis-je les dents serrées. Oh Hunter !

Georges se retourne vivement, mais il n'y a personne. Joy explose de rire.

— Ah, ah ! Très drôle ! s'agace mon frère.

— Ben quoi ? fis-je innocemment.

— Il y en a qui essaye de faire affaire ici !

— Mm, quel homme responsable...

Caleb retient un rictus alors que Georges le foudroie du regard.

À la fin du week-end, alors qu'il me semble que l'entente est conclue, avec Joy nous reprenons la direction de Paris. Les garçons n'ayant pas fait tout ce chemin pour rester seulement deux jours.

Avant l'embarquement, en bonne humaines 2.0 que nous sommes, nous ne lâchons pas notre téléphone. J'écris à Peter et je soupçonne Joy de faire de même avec le fameux Mister G. 

***

Coucou tout le monde !

comment ça va ?

J'espère que ce chapitre humoristique vous a plu. Pensez-vous que Joy ait enfin trouvé le bon ? Georges a-t-il envie de se ranger ? Et Caleb ? ♡⁠(⁠>⁠ ⁠ਊ⁠ ⁠<⁠)⁠♡

Il me reste encore quelques aventures à raconter. Hihi mais la fin est proche... (⁠◔⁠‿⁠◔⁠)

A la semaine prochaine pour les premières réponses. (⁠*⁠˘⁠︶⁠˘⁠*⁠)⁠.⁠。⁠*⁠♡

Xoxoxoxo

Cam

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