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Chapitre 38 : Mousson et expérience orgasmique

Peter me sourit calmement, je plonge dans ses yeux bleus envoûtants pétillants de tant de promesses.

Il se penche vers moi, je sens son souffle chaud atteindre ma joue. La température monte d'un cran et me déclenche une série de picotements le long de la colonne vertébrale.

Il prend son temps pour approcher son visage du mien lentement comme pour savourer l'instant. À quelques centimètres de mes lèvres, il lâche un soupir sexy avant de les saisir pleinement.

Son baiser est doux et empreint de beaucoup de tendresse, je pose mes mains sur son torse. Le terrain me semble ferme et également bien appétissant. Je n'ose pas les bouger pour l'explorer de peur d'aller trop vite, mais je sens que mon corps le réclame. Une envie, un désir muet s'insinue sous ma peau calmement, lentement, engendrant un début de climat tropical dans ma zone secrète en silence.

Au même moment, notre baiser devient plus profond, plus intense, je m'accroche à sa chemise pour ne pas tomber alors que nos lèvres s'entrouvrent pour parfaire leurs unions.

Peter embrasse terriblement bien, je suis en train de me liquéfier de plaisir alors qu'il s'appuie sur le mur d'une main et serre l'une des miennes, restée prudemment sur son torse, avec passion.

Lorsque sa langue caresse tendrement la mienne, une surprise des plus inédite me fait perdre pied : un piercing. Je sens cette petite boule dure me titiller, m'effleurer et intensifier le moment ; signe que Peter n'est pas aussi sage que son « code anglais » pourrait le laisser penser.

Mon climat tropical est en vraie période de mousson, les images de lui me dévorant littéralement défilent devant moi. J'échappe un soupir de plaisir entre nos lèvres mêlées alors que j'imagine cette minuscule sphère parcourir mon corps.

Je commence à le sentir tremblotant contre moi alors qu'il met fin à notre baiser me faisant brutalement revenir à la réalité : je suis une boule de désir sur un trottoir parisien.

— Je suis désolé, Charline, me dit-il en se redressant.

— Comment ? m'étonné-je.

— C'est juste que je...

— Ne t'excuse pas de me causer autant de bien, lui demandé-je spontanément avant de m'en rendre compte.

La chaleur qui émane de mon visage est tellement intense que je pense avoir fait fondre mon léger maquillage ainsi que mon ruban dans les cheveux.

Peter, les oreilles couleur vermeilles et les joues roses, semble apprécier le compliment.

On reste à se dévorer des yeux calmement en silence quelques instants avant de se remettre en marche.

De mon côté, je suis bien heureuse d'avoir choisi une robe coupe patineuse, ainsi ma zone secrète peut respirer et tenter de refroidir plus rapidement.

Je prie juste pour que Peter ne se rende compte de rien.

C'est avec regret que nous nous séparons devant mon immeuble dans un dernier baiser qui m'émoustille de plus belle. J'en ai presque le tournis, ma région intime, déçue par cette séparation m'envoie aussitôt une image du phallus bleu turquoise qui m'attend à l'appartement.

Cette image me donne la force de me contenir du mieux possible, pour éviter de sauter sur mon partenaire et de consommer notre amour sur place.

— On se voit demain ? tenté-je.

— Et comment ! Ne crois pas que je vais te lâcher maintenant que je t'ai... goûtée, finit-il d'une voix sensuelle.

Si on était dans un cartoon : il y aurait un nuage de vapeur qui s'échapperait du dessous de ma jupe. Au lieu de cela, je me contente d'entrer en surchauffe en regardant furtivement le sol.

— Charline... me supplie-t-il, ne fais pas ça... Tu... J'adore quand tu fais ça...

Je retrouve mon état de combustion ultime et la moisson intense dans ma zone privée.

On s'embrasse une dernière fois avant que je regagne mon appartement.

Cette petite boule sur sa langue, ayant rendu les choses bien plus intéressantes et agréables que d'ordinaire, j'ai hâte de l'essayer ailleurs.

C'est sur cette idée très lubrique que je rentre chez moi.

Je suis tellement en feu que je n'arrive à penser à rien d'autre aussi il est grand temps de tester mon jouet bleu-turquoise à paillettes. Je fais bien attention à ne pas enclencher le mode 1 et l'objet me fait décoller en quelques minutes, deux fois.

Le sourire aux lèvres, je reste étalée sur le lit un moment heureuse de cette expérience.

Cependant, il va falloir que je trouve une solution, je ne peux me permettre d'être inondée comme ça à chaque fois que Peter me touche.

Alors que je me demande si Peter était dans le même état que moi, je nettoie mon actuel amant de silicone avant de le ranger.

Je passe le reste de la soirée tranquille à papoter avec Caleb en visio. On esquive soigneusement le sujet de sa rupture ainsi que de son nouveau célibat. J'évite également de paraître trop heureuse ou de lui discourir de ce que me fait Peter.

On parle de sortie cinéma, de vacances, de mon succès professionnel, de ses patients préférés... Le tout en mangeant un porridge pour lui et une glace caramel/ nougatine pour moi.

Le lendemain, je décide de commencer ma journée en galopant, histoire de m'aérer un peu la tête.

C'est avec joie que je tombe sur mon coureur silencieux. Il me sourit, visiblement ravi de me voir, avant de me faire le regard « hé hé nice job girl » (* hé hé bien joué toi).

— Oh ça va, fis-je avec fausse modestie. Et toi ? Je ne sais rien de toi.

Il pose un doigt sur son torse étonné.

— Ben ouais. Par exemple, moi c'est Charline, et toi ?

Il s'arrête, ouvre sa veste et me montre un mot collé à l'intérieur :

Je m'appelle Simon, je suis muet, mais pas sourd alors merci de ne pas crier.

Et un autre Simon, pensé-je, nos mères n'étaient vraiment pas inspirées à l'époque.

— Oh, je ne savais pas. Je suis désolée...

Il me fait signe de ne pas l'être, en tout cas lui ne l'est pas. Il communique par geste, avec ses expressions faciales et quelques photos choisies sur son téléphone, nous arrivons à nous comprendre. J'apprends que Simon s'entraîne pour le grand marathon de New York. Il est marathonien semi-professionnel, il n'a jamais parlé dû à une malformation, épicurien, et apprécie les belles choses ; comme le fessier de mon Peter.

On se remet à galoper un peu avant que je lui paye un café à emporter. Là, il me raconte ses voyages souvent liés aux courses qu'il a pu faire. Il m'explique que son compagnon doté d'une patience à toute épreuve, le suit partout. Ce dernier a appris le langage des signes rien que pour pouvoir le draguer parce qu'il le croyait sourd. Je ris de cette anecdote alors qu'il me le conte en souriant, les yeux remplis de tendresse.

En tant que petite romantique, je suis friande de ce genre d'histoire. Je le soupçonne de l'être également, aussi je prends donc l'initiative de lui raconter à quel point je trouve mon gentleman charmant et désirable.

On passe un bon moment, on se retrouve sur pas mal de points. On échange nos numéros pour pouvoir se rejoindre plus facilement pour aller courir. Puis on se sépare.

De retour à l'appartement, je me fais une petite beauté sommaire, j'avale quelques pâtes avant mon rendez-vous.

Un peu avant l'heure, mon téléphone sonne :

— Oui, allô ?

— Charline, vilaine fille, me répondit la voix faussement outrée de Joy.

— Salut ! Ça va ?

— Que... non, ça ne va pas !? Où est mon compte-rendu !?

— Tu bossais hier soir, je ne voulais pas te...

— Même pas un message, rien !? me coupe-t-elle, j'étais inquiète ! Je...

— C'est bon, c'est bon ! Je vais tout te dire.

— Ah tout de même ! ricane-t-elle.

Je lui raconte tout avec beaucoup plus de détails que ce que je n'ai pu en donner jusqu'à présent.

— Waouh ! Pas si sage que ça l'anglais pour avoir un piercing là ! Je t'envie, dit-elle en soupirant.

— Ah ouais ?

— Ouais et puis même le reste du rendez-vous ! C'était chaud ! Je sais comment tu as fait pour tenir ! Ça m'aurait mis dans tous mes états ! Tu ne lui as pas proposé de monter !?

— Non, répondis-je mollement.

— Charline ?

— Oui ?

— Qu'est-ce que tu ne me dis pas ? me questionne-t-elle suspicieuse.

— Rien.

— Tu mens très mal, raconte tout à tata et inutile de compter dans ta tête.

Je soupire avant de lui avouer :

— J'étais dans tous mes états et non je ne l'ai pas fait monter.

— Et ?

— Parce que je savais que j'avais ce qu'il fallait à l'appartement...

— Nooooooooooooooooon ! Tu t'es acheté un jouet !?

— Oui... répondis-je timidement.

— Waouh, ça doit être quelque chose ce Peter en action. Est-ce qu'il a un frère?

— Joy ! m'indigné-je.

— Ça va, ça va, je plaisante. Roh un jouet, toi, je n'en reviens pas... Ma petite fille a tellement grandi !

— Ça y est ? Tu as fini ? Je dois aller retrouver Peter.

— Oh deux rencards en moins de 24h... Oui, oui, vas-y, je t'en prie.

— Merci, trop aimable.

— Mouais, je trouve aussi... Bon tu vérifieras s'il a le buisson vert !?

— Arrête avec ça !

On part en fou rire alors que je ferme la porte de l'appartement.

On parvient à se dire au revoir dans la cage d'escalier et c'est toute sourire que j'arrive devant l'immeuble.

J'y découvre Peter les fesses appuyées contre sa moto dans une pause séduisante de magazine.

Je sens déjà mon visage s'exprimer alors que je ne suis même pas encore à sa hauteur.

— Bonjour, Charline, me dit-il de sa voix grave, saupoudré de son accent anglais sexy.

— Salut, répondis-je mollement.

Dans un mouvement naturel, il se penche vers moi, passe une main dans mon dos pour me ramener vers lui et m'embrasse doucement.

Il prend son temps sans trop s'attarder non plus, au passage il me respire à pleins poumons et caresse l'os de ma mâchoire avec son pouce. Je m'agrippe à son avant-bras pour ne pas défaillir et je lève une jambe en position pin-up.

Ce baiser à lui seul a fini de m'achever : je suis fébrile de luxure et de désir.

Alors que nos corps se détachent et le mien réclamant déjà le sien, on part en balade à moto.

Pour l'occasion et pour plus de praticité, j'ai mis un pantalon, chose que je regrette en cet instant.

Le tissu colle à ma peau et je suis quasiment sûre d'avoir une auréole témoignant de mes pensées lubriques.

Lorsque nous arrivons à la base de loisir où nous avons prévu de passer la journée, je constate avec joie que rien n'est visible.

Main dans la main, on se promène dans ce petit coin de verdure comme des centaines d'autres Parisiens venus chercher ce que la ville ne peut leur offrir.

On donne à manger au canard, on fait des selfies, on parle beaucoup, de tout, de rien.

Alors que l'après-midi est bien avancé, Peter s'agite quelque peu :

— Charline ?

— Mm ?

— Tu... Euh... Tu dirais que... Tu es bien avec moi ? me demande-t-il timidement.

Je ne l'ai jamais vu autant affecté, aussi je comprends que c'est du sérieux. La tête légèrement rentrée dans les épaules, le dos un peu voûté. Il se passe nerveusement une main dans le cou dans l'attente de ma réponse.

— Oui, pourquoi ça ?

— Ben... Je pensais... Enfin si c'est OK pour toi... Qu'on pourrait... Supprimer nos comptes du site de rencontre ?

Je n'en crois pas mes oreilles, alors que les siennes sont écarlates :

— Serais-tu en train de me dire que tu te projettes avec moi !?

— Possible, affirme-t-il en se redressant et en me défiant du regard. Je ne vois pas ce qu'il y a de mal à ça.

Pour toute réponse, je sors mon téléphone et supprime mon compte ainsi que l'application sous ses yeux brillants.

Une fois que j'ai terminé, je lui fais comprendre d'un signe de tête que c'est son tour. Il s'exécute ses billes bleues, rieuses, remplies de joie.

— Voilà une bonne chose de faite, commente-t-il.

Je lui souris sincèrement, deux minuscules tâches roses apparaissent sur ses joues puis il change de sujet :

— Si on allait se chercher un café, j'ai apporté de quoi grignoter.

— Cool.

On se trouve des boissons à emporter, puis on s'installe dans l'herbe. Je m'appuie sur un bras, les jambes repliées sur le côté alors que Peter opte pour un bon vieux tailleur.

Il sort une petite boite de son blouson, comme une gosse, je trépigne d'impatience devant cette promesse gourmande.

Ce que l'emballage contient est au-delà de mes espérances : des macarons caramel beurre salé.

— C'est toi qui les as faits ? demandé-je, impressionnée.

— Oui... C'est assez facile quand on a compris le truc.

— Ouais genre ?

— Mais oui, je pourrais t'apprendre quand tu viendras chez moi.

— C'est une proposition, fis-je en prenant une posture aguicheuse.

— Non... répondit-il en se penchant vers moi.

À quelques centimètres de mon oreille, alors que je sens son souffle chaud dans mon cou, il lâche dans un soupir sexy :

— J'ai des frites à la maison.

Instantanément, chaque centimètre carré de mon corps se tend, dans l'attente, je déglutis difficilement. Il caresse ma peau de son nez en murmurant :

— Ça, c'est une proposition...

Je pousse un faible couinement au bord du supplice devant cette image des plus alléchante.

— Tu te moques de moi... glapis-je le visage en feu.

— Non, pas du tout, me répondit-il en se redressant, j'ai juste pensé que ça pourrait être notre truc à nous... Notre code secret pour se dire qu'on se... désire, avoue-t-il en se grattant sa petite barbe.

— Tu me veux, vraiment ?

Il toussote en avalant son café de travers :

— Tu en doutes encore ?! Charline, je me noie un peu plus chaque minute dans ton odeur et dans ton décolleté depuis que tu es assisse dans cette position.

— Ah bon !? m'étonné-je, je n'ai rien remarqué !?

— C'est parce que je suis un gentleman : je sais être discret, affirme-t-il sérieusement.

J'explose d'hilarité et il ne tarde pas à me rejoindre de son petit rire timide.

Je reprends tout juste contenance alors qu'il m'achève :

— Comprends bien que ton corps n'ait pas la seule chose qui me plaît chez toi. Tu es si pleine de vie, marrante et brillante.

Un bruit inintelligible sort de ma bouche, mon apollon ne semble pas en faire grand cas, il me regarde calmement.

Ne sachant comment exprimer ce que je ressens, je pose mes doigts sur sa joue, je me redresse sur les genoux pour être à sa hauteur avant de l'embrasser fougueusement.

Mes émotions débordent tellement en cet instant que si elles étaient liquides, elles dégoulineraient de chaque pore de ma peau pour former une petite mare.

Peter m'enserre d'un bras alors qu'il se sert de l'autre pour stabiliser sa posture. J'y appuie une main et je sens ses muscles bandés par l'effort sous le tissu. Tout ça me semble si appétissant que la mousson me rattrape en moins de deux. Comme pour finir de m'achever, son piercing vient caresser tendrement ma langue. J'ai chaud, très chaud même, ma tête tourne, je suis enivré par tant de sensation, de bien-être et de désir qui affluent en moi que je serai incapable de les décrire. Mon cœur tambourine si fort que j'ai l'impression que tout le monde peut l'entendre et pourtant tout me semble si parfait.

Tout ce que je peux dire, avec certitude, en cet instant c'est que je me sens bien et que je ne veux pas que ça s'arrête.

Bien que nous nous dévorions, nous faisons de notre mieux pour que cette séance reste un programme tout public.

Aussi, nous nous séparons malgré le feu qui nous anime.

On reprend notre souffle en se jetant des petits regards timidement chargés de luxures par-dessus le reliquat de nos cafés devenus froids.

En début de soirée, lorsqu'il me raccompagne, je profite allégrement de la proximité qu'offre sa moto pour me coller le plus possible à lui. De temps à autre, il pose une main gantée sur la mienne comme pour me rendre mon étreinte.

Devant mon immeuble, on se fixe intensément un moment comme pour faire durer l'instant.

— On se voit bientôt, lâché-je l'air de rien.

— Avec plaisir, affirme-t-il les yeux rieurs. Tu pourrais peut-être venir à la maison, on fera des macarons.

— Euh...

Devant mon air hésitant, il ajoute :

— En tout bien, tout honneur : je ne sortirais pas les frites.

Je souris à cette pique avant d'accepter. On se fixe un rendez-vous chez monsieur le weekend prochain pour « faire » de la pâtisserie.

Après une dernière danse enfiévrée de nos langues, je rentre à l'appartement pleine de pensées lubriques.

Pour la deuxième fois en 24h, je fais chauffer les piles de mon nouveau jouet bleu-turquoise à paillette.

Trois orgasmes plus tard, c'est détendu que je tire les goodies du carton du festival et que je mène à bien mes tâches ménagères.

Ce weekend se finit en douceur sans aucun événement marquant.

C'est donc reposée que je me rends au bureau lundi matin, ce qui n'est pas le cas de mon assistant.

Les cheveux en bataille, deux belles cernes bien noires sous les yeux et le regard vide. Visiblement, il n'a pas son quota de sommeil, j'espère néanmoins qu'il ne s'agit pas là d'une mauvaise nouvelle.

Je le laisse tranquillement arriver et trier ses mails avant notre pause. À 10h, je ne tiens plus :

— Ça va Amir ? Tu n'as pas pipé mot depuis ce matin.

— Ouais, j'ai eu une fin de semaine mouvementée et je ne me suis pas beaucoup reposé hier. Mais tout va bien, ajoute-t-il, alors que je commence à m'inquiéter.

— Tu... Euh... Tu...

— Ça va, je n'ai quasiment pas dormi, mais c'est pour la bonne cause, affirme-t-il en appuyant ses propos avec un clin d'œil. Et toi ? Bon weekend ? Tu as vu Peter ?

— Mm... Si je te raconte, tu me dis tout ? demandé-je, consciente de mon pouvoir.

Son regard brille de curiosités et je devine le dilemme qui s'opère en dessous de ses belles boucles sombres.

— Arf ! OK, OK ! Tu me connais si bien, dit-il en rendant les armes.

***

Coucou tout le monde !

J'espère que vous allez bien.

J'ai voulu me rattraper du court chapitre de la semaine dernière. Du coup, je l'ai fait plus long et... plus... intense... (⁠。⁠•̀⁠ᴗ⁠-⁠)⁠✧

ça vous a plu ? 

Des pronostics sur le manque de sommeil d'Amir ? (⁠ʘ⁠ᴗ⁠ʘ⁠✿⁠)

A la semaine prochaine pour en savoir et plus... entre autre ... ಡ⁠ ͜⁠ ⁠ʖ⁠ ⁠ಡ

Xoxoxoxo

Cam

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