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Chapitre 3 : Ébats et saucisses de Strasbourg

Après quelques secondes de flottement, je m'énerve :

— Je croyais qu'on avait convenu de ne plus parler de ça !

— Oui, oui... miaule-t-elle alors que ses énormes créoles se balancent de chaque côté de son joli minois.


Mes dix-huit ans... Quand on habite aux États-Unis, ça ne veut pas dire grand-chose d'avoir dix-huit ans, mais cette date restera à jamais gravée dans ma mémoire.

*

Ce jour-là, j'allais au lycée et la journée avait commencé de façon tout à fait banale. Ce n'est qu'à la fin des cours que les choses se sont compliquées.

Candice, cheftaine des enquiquineuses devant l'Eternel, était venue me parler :

— Alors Chacha !? Il paraît que c'est ton anniversaire aujourd'hui ?

— Qu'est-ce que ça peut te faire Cancan ! répondu aussitôt Caleb pour prendre ma défense.

— Cal, c'est bon je m'en occupe... Que puis-je faire pour toi Candice ?

— C'est vrai ce qu'on raconte ?

— Quoi donc ? dis-je en soupirant.

— Ben tu sais... Que tu n'as jamais embrassé personne ? Ils disent que tu préfères les femmes et que c'est pour ça que tu pars en internat après le lycée...

— Je pars en école de couture, c'est loin donc oui, je serai en internat...

— Donc c'est vrai ! Même pas un petit bisou de rien du tout avec les lèvres bien fermées comme une frigide !?

Je sentis les garçons se raidir à côté de moi et Joy bouillonner. Aussi je fis tout mon possible pour rester calme :

— Pense ce que tu veux, mais je pourrais te retourner la remarque.

— Plaît-il ?

— Ben moi, au moins, je ne me gratte pas la zone intime...

— Je ne me grattais pas ! Ma culotte était mal mise, réagit immédiatement mon interlocutrice.

— Mesdemoiselles ! nous interpella un surveillant, il y a de chastes oreilles ici !

Je regardai autour de moi et constatai que les élémentaires avaient également fini leurs journées.

Dans le bus, bien qu'affichant une expression neutre, j'étais perturbée par les propos de la mégère. Pourquoi personne n'avait jamais fait un pas vers moi ? J'avais pourtant vu quelques regards intéressés, surtout les jours sans uniforme... On me parlait facilement aussi...

Arrivée à la maison, je me précipitai sur ma bannette près de la porte. Nous en avions chacun une, elles faisaient office de boite aux lettres, une fois le courrier trié.

J'y trouvai : un mot de mes parents disant qu'ils étaient désolés de ne pas être là pour mon anniversaire ainsi qu'un chèque de mille dollars, que je ne pris même pas la peine de toucher. Puis une carte de Papy ! Je l'ouvris en tremblant d'excitation.

Sur la carte, on pouvait voir un clown banal avec une bulle où il était écrit « joyeux anniversaire ». En bas du dessin, il y avait une tirette que je m'empressai d'actionner. Le clown changea d'aspect le rendant plus inquiétant, et dans la bulle on pouvait lire de nouveaux mots « ce n'est pas celui-ci de ta mère ».

Je souris, les cartes de Papy étaient les meilleures ! À l'intérieur, il y avait un gentil mot rempli d'amour et un billet de cinq euros que je remis précieusement dans l'enveloppe.

J'allais monter me changer quand un bruit suspect attira mon attention. On aura dit le bruit d'un enfant qui saute dans une flaque d'eau...

Le bruit venait de la cuisine, aussi je m'y rendis.

À peine avais-je passé le pas de la porte que je découvris le carnage ! Mon petit frère était passé sous la table avec eux un amas de génoises et de crème, qui semblait être les vestiges de mon gâteau d'anniversaire. Il avait trouvé des spatules en bois et tapait joyeusement dans la crème fouettée, l'envoyant valser aux quatre coins de la cuisine.

Je serrai les dents en voyant les fleurs de sucres de mon pâtissier préféré par terre.

Georges arriva à ma suite et prit les choses en main. De mon côté, je préférai aller oublier et partir me changer.

Dans l'imposant double escalier de l'entrée, je me demandai vaguement où était passé notre cousin Louis. Il était venu de Strasbourg en année Erasmus et devait s'occuper des petits en l'absence de Rosa ; qui était devenue notre gouvernante.

L'esprit ailleurs, je n'entendis pas le couinement suspect venir de ma chambre. J'ouvris la porte sur une scène des plus douteuses : mon cousin « enfourchait » le voisin Mr Drown, âgé de cinquante ans, dans mon lit à baldaquin de princesse, en le tenant par les cheveux.

Je refermai vivement la porte, tout en restant choquée et écarlate de l'autre côté, immobile.

J'avais l'impression que l'image était encore devant mes yeux quand j'entendis mon cousin s'exclamer :

— Tu as été très vilain, tu le sais !? C'est pour ça que je suis obligé de te punir...

Suivi d'un bruit de fessée et d'un gémissement appréciateur de Mr Drown.

Je plaquai mes mains sur mes oreilles et descendis les marches quatre par quatre vers le salon.

Je m'assis prudemment dans le fauteuil devant la télé, méfiante de ce qui pourrait encore bien m'arriver.

Après de longues minutes à regarder l'écran vide, Georges arriva. Ses yeux firent des allers-retours entre moi et le téléviseur pendant que j'essayais d'oublier ce que je venais de voir...

— Charline, commença-t-il prudemment, ce n'est pas si grave... Ce n'est qu'un gâteau...

— Mm...

— Rosa ne devrait plus tarder... Elle est partie chercher les médicaments pour le petit, il a la varicelle...

— Mm...

Mon absence de réaction commença à inquiéter Georges, pensant me faire plaisir, il reprit :

— Tu veux que je te fasse des saucisses de Strasbourg. Louis en a ramené en douce...

Je pris un air affolé et me refermai comme une huître pendant plusieurs heures.

*

Ceci explique pourquoi j'ai eu une sexualité tardive et pourquoi je ne mange plus de saucisses. Bien évidemment, mon cousin et Mr Drown, ayant plus tard compris la situation, étaient très gênés.

Ils se sont répandus en excuse : ils ne m'avaient pas vue et ne se doutaient pas que nous rentrerions aussi tôt.

Ils m'ont également appris, par la même occasion, qu'en matière de sexe, chacun avait son style.

Le reste de cet été là, ils ont vécu un amour passionnel et charnel plus discrètement.

Ayant la chair de poule à l'évocation de ce souvenir, Joy me ramène à la réalité :

— C'est qui le tailleur chic pique-assiette ?

— Oh... Euh, c'est la journaliste qui fait un article sur les jeunes autoentrepreneurs à succès de moins de trente ans.

— Et moi ! s'offusque-t-elle.

— Tu ne dois pas être si talentueuse que ça...

Elle fait la moue et j'éclate de rire pendant que les desserts arrivent.

— Comme d'habitude, tu nous régales Joy !

— Ah bon... Je croyais que je n'étais pas aussi talentueuse que ça...

— Tu boudes ?

— Nan...

On entend Amir lâcher un ricanement et on rit de bon cœur : la hache de guerre est enterrée !

— Sinon quoi de neuf ? demandé-je.

— Bof rien...

— On se fait un apéro dînatoire demain soir !? J'ai un nouveau film d'horreur !!

— Mm... Je passe... dit-elle visiblement ailleurs.

— Quoi !? Mais c'est le nouveau film qui...

Je m'interromps brutalement en voyant mon amie rougir.

— Attends un peu !

— Quoi ? fit-elle innocemment.

— Tu n'aurais rien à me dire ?

— Je ne vois pas...

— Ouais, ouais c'est ça !? À d'autres ! Tu vois quelqu'un ?

— Non.

— C'est qui ?

— Mais je...

— Je le connais ?

— Mais...

— Allez crache le morceau !? s'exclame Amir à la manière d'une ménagère de cinquante ans devant son feuilleton.

J'échange un regard avec Joy puis on fait fi de sa présence.

— J'attends ton rapport détaillé, dis-je fermement.

— Ça tombe bien moi aussi, dit-elle entre ses dents parfaitement blanches. Au fait, autre sujet...

— Mm...

— Tu prends toujours quelques commandes sur mesure ?

— Mm, ça m'arrive oui.

— J'ai un client, Simon, qui est dans un groupe de métal et qui voudrait une jupe en simili cuir pourvu d'une braguette.

— Je prends !

— Pourquoi veut-il une braguette ? s'étonne Amir.

— Je n'en sais rien, mais c'est suffisamment orignal pour que je veuille le faire !

Amir lève les yeux au ciel alors que Joy jubile :

— Je savais que tu serais d'accord, je lui envoie ton numéro de suite. Il t'appellera de lui-même, il est très sympa. finit-elle en pianotant sur son téléphone.

Je ne l'écoute plus, je suis déjà en train d'imaginer le patron et de réfléchir où me procurer le tissu.

On passe le reste de l'après-midi à ranger et nettoyer tout notre bazar. Amir passe à l'atelier rapporter la collection pendant que je vais au bureau pour répondre aux mails et poster quelques teasers des nouveaux produits sur les réseaux sociaux.

En fin de journée, en attendant que le dîner soit livré, je me rends sur l'application de rencontre.

Je croule sous les messages, mais le plus ancien attire mon attention. Il est de « faucondetesrevesXO » :

Chère Charline,

Eh oui, je t'ai reconnue direct (rire). Je suis actuellement dans la même démarche que toi. Je ne suis pas très à l'aise à l'écrit aussi je te propose de discuter IRL où tu voudras.

Tu trouveras ci-joint mes disponibilités, ainsi que mon numéro...

Bien à toi

Tony

Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais, mais pas à ça : son message est si posé et doux... Je regarde le fichier joint et découvre qu'il me propose aussi bien des déjeuners que des dîners, en passant par des cafés le week-end.

Je commence à réfléchir plus sérieusement à sa proposition lorsque Djamila, la femme d'Amir arrive avec le dîner.

Elle brandit les sacs du traiteur chinois et j'applaudis de bon cœur. Amir et elle échangent un baiser sur la joue de façon neutre, puis elle enlève son voile pour se mettre à l'aise.

Bien que très complice, leur relation m'a toujours paru un peu bizarre.

À la fin du repas, je laisse Amir montrer les dernières pièces de la collection à sa femme.

J'accepte finalement de prendre un café avec Tony et lui envoie un message. Je me dis qu'un café ça peut être vite fait et puis ça n'a jamais tué personne... Un café et je serai débarrassée. Il ne pourra rien me dire.

En attendant, je ne me prive pas pour jeter un coup d'œil à mes autres propositions.

Je rejette les nouvelles candidatures qui ne me conviennent pas. Je jette un œil aux conversations que j'ai engagées.

J'ai reçu une foule de « ça va, qu'est-ce que tu fais ? » au « Salut ça va ? » auquel j'avais répondu...

J'ai eu quelques images mignonnes avec des nounours en mal d'amour et d'autres beaucoup moins mignonnes et qui ne laissent aucune place à l'interprétation... Franchement, je ne comprendrais jamais cette tendance d'envoyer des photos de ses parties à une inconnue.

— Par Allah ! s'exclame Djamila par-dessus mon épaule.

Je ne l'avais pas vue arriver aussi je sursaute comme un petit faon de quelques jours à peine.

— Next le celui-là, continue-t-elle. Ça ne rentrera jamais !? panique-t-elle.

Amir devient écarlate en comprenant de quoi il s'agit et j'explose de rire.

— Charline !

— Désolée Djamila, dis-je entre deux fous rires, ne t'inquiète pas. Je ne compte pas donner suite...

— Pourquoi tu ris comme ça ? Tu ris de moi ? fit-elle.

— Oui... Non... dis-je les larmes aux yeux, c'est juste que ta réaction est si... enfin ça sortait du cœur, c'était si frais !

Je me tourne vers Amir et je découvre mon assistant gêné qui regarde le mur, les mains dans les poches. Djamila poursuit en remettant le voile qu'elle porte sur ses cheveux.

— Tu sais Charline, quand on a le choix en la matière, il faut en profiter. Tu dois bien réfléchir parce qu'après tu te le coltines toute ta vie...

— Je t'attends dehors ! s'exclame Amir en fuyant la pièce.

On se retrouve seule et je me sens mal pour Amir :

— Djamila...

— Ça ne te regarde pas ! me coupe-t-elle d'une voix de marâtre autoritaire. Amir et moi...

— C'est vrai, mais tu sais, je passe beaucoup de temps avec lui. C'est mon ami...

À ses mots, je vois son regard s'adoucir, je poursuis :

— Je ne sais pas ce qu'il t'a fait, mais pour moi c'est quelqu'un de très gentil...

— Je sais... chuchote-t-elle la voix légèrement tremblotante.

Un silence s'installe, Djamila nettoie les derniers restes du dîner pendant que je ferme boutique.

Une fois dehors, je prends mes distances avec Djamila qui part rejoindre son mari, adossé au mur, le regard perdu dans le vague. Avec sa chemise blanche entrouverte qui contraste avec son teint basané et ses boucles noires, je lui trouve un air de West side story trop craquant.

Arrivée à sa hauteur, je la vois glisser sa main dans celle de mon assistant qui n'est visiblement pas habitué à ce genre de geste venant de sa part. Il la regarde calmement, j'entends sa femme chuchoter sans que je puisse comprendre ce qu'elle lui dit et les yeux de mon ami s'agrandissent sous l'effet de la surprise.

Djamila se retourne vers moi et me fait un signe de la main toute souriante. Je lui réponds, constatant que l'étonnement n'a pas quitté le visage d'Amir alors qu'on se sépare.

Sans avoir rien compris, je pense que je viens d'assister à quelque chose d'important.

Le sourire aux lèvres, je traverse la rue pour retrouver mon chez-moi douillet et ma combinaison licorne !

Démaquillée et transformée en animal légendaire, je regarde de nouveau mes messages en me concentrant, cette fois, sur ceux qui sont un peu plus originaux.

Quelques personnes se présentent en me donnant ainsi des pistes de conversations un peu plus élaborées. Certains me posent des questions, me donnant l'impression d'être autre chose qu'un morceau de viande exposé dans une vitrine.

Il y a même deux candidats qui m'ont écrit des sorte de lettres. Ils se prénomment Simon et Lise. Je prends bien mon temps pour leur répondre avec autant d'attention.

Je supprime ensuite tous les messages qui me proposent une entente pour un soir, ça n'a jamais été mon truc...

Alors que je m'apprête à sombrer aux pays des licornes et des barbes à papa géantes, mon téléphone émet un bip sonore. J'ai un message de Tony :

Charline,

C'est avec plaisir que je partagerai un café avec toi samedi. Je te laisse le choix du lieu.

Bonne nuit (si tu ne dors pas déjà)

Tony

PS Désolé de te répondre si tard, mais je viens de finir de travailler.

« De travailler » !? Je regarde l'heure, il est près de deux heures du matin. Mais qu'est-ce qu'il raconte !? Soudain, une chose me frappe : je ne sais rien de lui.

Il travaille pour moi en tant que maquilleur à l'occasion. Il peut être très lourd avec ses vieilles répliques de dragues, mais à part ça... Il porte un parfum boisé et entêtant... Mais je ne sais rien d'autre de lui.

J'ai un peu honte tout à coup, j'en sais plus sur Simon et Lise qui m'ont envoyé une lettre virtuelle il y a quelques minutes que sur un homme avec qui je travaille occasionnellement depuis maintenant... Cinq ans... Cinq ans ! Bordel !?!

Je trouve difficilement le sommeil après ça, aussi je ne suis pas très fraîche quand le réveil sonne.

Dans la salle de bain, je crois assister à la mort de la licorne dans le miroir. C'est Amir qui va être content !

Je m'arrange du mieux que je peux : jean bleu taille haute moulant parfaitement mes jambes et mes fesses dodues, petit top marin assorti à mon nœud pour tenir ma chevelure blonde, rouge à lèvre bien rouge pour aller avec mes chaussures... Je sors de chez moi satisfaite, le regard appréciateur de ma voisine finit de me donner l'assurance dont j'ai besoin pour bien commencer ma journée. Je lui lance un clin d'œil aguicheur avant de me diriger vers la boutique.

Je reste devant un instant, en attendant qu'elle soit hors de vue. Puis je remonte chez moi chercher mes clés et mon portable que j'ai oubliés, sous l'œil amusé d'Amir.

Je reviens quelques minutes plus tard, alors qu'Amir a ouvert l'atelier et lance l'air de rien :

— Ah salut Amir !

— Salut, dit-il, un large sourire aux lèvres. Bien dormi ?

En entendant ses mots, je prête attention à son visage : il est légèrement pâle, les yeux gonflés et cernés.

— Mieux que toi, on dirait... Ça va ? tenté-je en me souvenant de la veille.

J'espère ne pas avoir commis d'impair avec sa femme...

— Oui, oui, pourquoi tu dis ça ?

— Ben tu as une sale tête...

— Oh... Euh... J'ai eu du mal à dormir... Mon estomac... Mon estomac a fait des siennes, mais ça va.

Je n'en crois pas un mot, mais je décide de ne pas insister, on a du pain sur la planche. Je revois la présentation pour les investisseurs que nous devons rencontrer bientôt pendant qu'Amir passe quelques coups de fil pour notre stand au festival vintage.

Je dessine quelques nouvelles idées sur un coin de feuille quand vient enfin l'heure d'aller déjeuner.

Ce midi, nous rejoignons Joy dans son laboratoire pour goûter les nouveautés qu'elle compte proposer à son répertoire.

Toute la matinée, j'ai trouvé Amir bien discret et silencieux, celui-ci se déride au contact de mon amie :

— Joy c'est vraiment trop bon ! la félicite-t-il, j'aimerais trop cuisiner comme toi...

— Je pense donner quelques cours de cuisine le week-end hors période d'événement.

— Vraiment ! Mais je m'inscris de suite !

— Cool ! Tu penses que ta femme pourrait être intéressée aussi ? Ou qu'elle pourrait en parler à ses connaissances ?

— Je lui dirai... répondit-il mécaniquement.

— Merveilleux ! Et sinon tu as vu pour la réunion, Charline !? Je suis tout excitée !!!

— La réunion ??

— Oui, la réunion des anciens élèves de l'école de cette année... T'avais dit que tu viendrais avec moi... fit-elle suspicieuse.

— Ah oui ! Bien sûr...

— C'est dans deux semaines, c'est ça ? demande Amir.

— Oui ! Et les organisateurs ont envoyé le nom du lieu qu'ils ont réservé. J'ai vu les photos, c'est sublime ! Et il y a des restaurants de grand chef connus dans le coin !

— C'est dans le Sud c'est ça ?

— Ouais, je ne te dis pas combien de crème solaire il va me falloir ! ironisé-je.

— Et n'oublie pas ton rendez-vous à l'institut pour te faire épiler avant de partir. commente naturellement Amir.

— Charline ! Ne me dis pas qu'Amir s'occupe aussi de ça pour toi ? Me demande Joy légèrement dégoûtée.

Je ne réagis pas, mais je sens mon visage répondre de lui-même : je déteste être blanche...

— Charline ! s'offusque-t-elle.

— Ben quoi ! C'est mieux que des rappels de Google agenda !

— Et je suis payé, rajoute-t-il.

Joy lève les yeux aux ciels en nous débarrassant de nos assiettes.

Les différentes variations de dessert ne tardent pas à arriver, toutes plus alléchantes les unes que les autres. Elle décide par la même occasion de changer de sujet :

— Et sinon, l'appli de rencontre ? Ça donne quoi ?

— C'est sympa, dis-je vaguement.

— Tu vas vraiment sortir avec Tony ?

— J'ai accepté de prendre un café avec lui samedi.

— Non !? T'es sûre ?

Je leur montre le message qu'il m'a envoyé pour leur faire comprendre ma décision.

— Effectivement, ça ne lui ressemble pas trop, commente Amir.

— Je l'ai trouvé touchant... Et puis j'ai réfléchi, je ne sais rien de lui en fait.

— Ben justement, c'est peut-être un sociopathe !?

— Pas plus que les autres à qui je parle sur cette appli, le défendis-je.

— Mm... D'ailleurs, c'est qui Lise ? Me questionne mon amie, le regard toujours rivé sur mon téléphone.

— Une fille avec qui je parle sur l'appli, pourquoi ?

— Parce qu'elle vient de t'envoyer un message, commente Amir par-dessus l'épaule de Joy.

— Une fille ?! s'étonne cette dernière.

— Ben ouais, faut pas mourir conne non plus.

— Oui, oui... C'est sûr...

*************************************

Bonsoir tout le monde ^^'

je me demandais, si ma correctrice n'a pas eu le temps de corriger. Vous préférez que je diffère la publication ou pas ?

Du coup...

Dans l'ensemble, vous en pensez quoi ?

Tony : bizarre ou pas ? Vous iriez en rendez-vous avec lui ou pas ?

Et Djamila et Amir ? Que cache-il ?

Merci encore pour être arrivé jusque là et pour votre soutien ^^

Xoxoxoxo

Cam

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