Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 22 : Braguette folle vs mi-anglais round 1

— Bonsoir, Peter, j'espère que je ne te dérange pas.

— Au vu de ma rapidité à répondre, il serait bien inutile de prétendre le contraire.

Mon cœur sautille d'allégresse. Je souris, ravie de voir que mon bouillon émotionnel est partagé.

— Tu as passé une bonne journée ? tenté-je, comme amorce.

— Terriblement ennuyeuse, et toi ?

— Affreusement longue... fis-je d'une voix sexy.

Il pousse un petit soupir amusé avant de commenter :

— J'espère que tu trouveras le temps plus appréciable en ma compagnie.

— Je l'espère aussi...

— Est-ce un défi ?

— Cela se pourrait, plaisanté-je.

— OK, se réjouit-il, j'adore les challenges.

— Cool, j'aime jouer, lancé-je totalement consciente du double sens de cette affirmation.

— Mm... fit-il appréciateur.

— Quoi ? demandé-je, le sourire aux lèvres.

— J'étais en train de t'imaginer en tenue décontractée, un plaid remonté jusqu'au nez avec un air timide quand tu as dit ça...

— Mm, tu y es presque je suis en combinaison pilou-pilou licorne sur mon canapé.

— Ouh ! Tu as mis le paquet ce soir. Je ne sais pas si je vais pouvoir résister encore longtemps, se moque-t-il.

J'explose de rire avant de prendre une voix un peu boudeuse :

— Tu n'aimes pas, c'est ça ?

— Si, si, mais je ne peux pas t'en dire plus pour l'instant.

— Pourquoi ? questionné-je, innocemment.

— Parce que c'est inconvenant, répond-il en toussotant.

Il est tellement adorable, sa retenue lui donne un côté si séduisant. Je ne peux m'empêcher de le comparer une seconde à Simon n°2 : beaucoup plus directe.

— Au fait, j'ai regardé ton site internet. Non pas, que j'espérais y voir plus de photos de toi, mais...

Je m'esclaffe le coupant dans sa tirade, il émet un son d'amusement entre le soupir et le rire.

— Ça drague fort ce soir, commenté-je.

— Quoi ? Qui ose te courtiser alors que je suis au téléphone avec toi ? plaisante-t-il.

Je repars en fou rire et il attend que je me calme pour poursuivre :

— Donc je disais être allé sur ton eshop et ma foi j'ai été impressionné.

— Désolée, mais c'est les vêtements qu'il fallait regarder.

— Ah c'était donc ça, fit-il faussement pensif.

Il me complimente sur mon travail, je lui parle des festivals vintage et autres concepts auxquels j'assiste tous les ans. On plaisante bien, on rigole beaucoup. Je finis par le mettre sur au-parleur pour pouvoir manger un bout et il fait de même.

J'apprends qu'il aime son café bien noir, il préfère les croissants aux pains au chocolat, amateur de musique, il a dédié une pièce de son appartement pour en profiter. En été, il fait la sieste sur l'herbe dans les parcs à défaut de mieux.

Son souhait : avoir une petite maison à la campagne avec un énorme terrain, un garage et une ou deux voitures à bricoler.

Le courant passe bien, il est charmant sans en faire trop et à la fois, il pose les bases d'un prélude de séduction sincère.

Après quelques heures au téléphone, il devient subitement sérieux :

— Bon, écoute Charline...

À ce moment-là, mille et une pensées totalement rationnelles me passent par la tête : oh ! Mon Dieu, c'est là qu'il m'annonce qu'il est transsexuel ! Non en fait ça, ça ne me dérange pas... ou non marié ? Ou non ! Divorcé avec quatre enfants à charge ? Ou veuf avec quatre enfants à charge et une belle-mère encombrante.... Oh ne me dites pas qu'il est...

— Je trouve qu'il y a un bon feeling entre nous...

Ah ! Attends, comment ? Je suis hors sujet.

— Je ne vais pas y aller par quatre chemins...

Ah ! C'est là que tu sors ton squelette du placard... Pas Jacky tuning, s'il vous plait.

— Je souhaiterais qu'on se rencontre prochainement.

— Quoi ? demandé-je, éberluée.

— Pardon, j'étais trop direct. C'est juste qu'on dit premier arrivé, premier servi et je ne veux pas passer ma chance...

Je le sens fébrile au téléphone et mon petit cœur fond comme un marshmallow dans une tasse de chocolat chaud.

— Non, non, me repris-je rapidement, j'en serais ravie.

Je l'entends pousser un soupir de soulagement suivi d'un petit rire nerveux.

— On peut se dire samedi ? propose-t-il.

— Midi ?

Avec cette proposition, je vérifie ses intentions. Un homme qui veut juste me mettre dans son lit préférera surement me voir le soir...

— OK, répondit-il sans hésiter, on va boire un verre et si ça le fait, on mange ensemble ?

— Vendu ! répliqué-je, le sourire aux lèvres.

— Bon ben, je vais te laisser...

— Déjà ?

Il rigole timidement avant de m'avouer :

— Ça fait presque une heure que j'ai besoin de faire un arrêt au stand, si tu vois ce que je veux dire ?

Je ris avant de commenter :

— Non, d'un air mutin.

On s'esclaffe doucement avant de finalement se quitter à contrecœur.

C'est le sourire aux lèvres que je rejoins mon lit à une heure un peu avancée.

Le lendemain, après ma séance de sport hebdomadaire, je regagne l'atelier à bord de mon petit nuage.

Je pose mon sac à main sur le bureau et je m'installe pour savourer mon café lorsque mon téléphone bipe :

Charline,

J'espère que tu as bien dormi, je pense à toi.

Bonne journée,

Tendrement,

Peter

Je lâche un petit « hihi » alors qu'Amir entre dans la pièce :

— Bonne soirée ?

— Pas mal, minimisé-je, et toi ?

— Ça va... dit-il vaguement.

— Amir ?

— Oui ?

— Est-ce que tout va bien ?

— Oui, oui, pourquoi ?

Sentant mon interlocuteur peu coopératif, je ne pousse pas plus l'investigation.

J'envoie un rapide message à Joy pour lui raconter ma conversation avec Peter, sa réponse est quasi instantanée :

Rendez-vous au déjeuner pour en parler. Je serai au grand hôtel. C'est ma tournée.

Je la reconnais bien là.

Un peu avant la pause repas, après une matinée très peu productive, je me prépare à la retrouver :

— Où tu vas comme ça ? me demande mon assistant.

— Rejoindre Joy au grand hôtel pour midi.

— Mm...

— On va débriefer de ma soirée...

— Je peux venir, me coupe-t-il prestement.

C'est donc accompagnée d'Amir que je rencontre mon amie au grand hôtel. Elle ne semble pas surprise de le voir.

L'endroit est magique : façade haussmannienne, plafond peint, moulure, dorure, grand chandelier et tapis rouge.

Joy nous entraine aussitôt en cuisine, un lieu très propre et au modernisme déconcertant caché derrière une simple porte.

Accoudée à une énorme table en inox, elle nous explique rapidement la raison de sa présence dans cet imposant établissement. Une société d'événementiel a loué ses services pour la gestion du buffet lors d'une conférence.

Joy chapeaute son équipe, une armée de cuistots et de serveurs s'active dans tous les sens pour lui répondre. Devant tant d'agitation, nous décidons de donner un coup de main en fonction de nos capacités.

Amir goûte les crèmes qui composeront les desserts et offre son avis. Pendant que je m'occupe de finir les bouchées apéritives qui commencent à revenir.

Bien entendu entre deux, je raconte tout à Joy et par ricochet à Amir.

— Je savais qu'il avait l'air cool ce mec, s'enthousiasme mon amie.

— Mais du coup, tu vas faire quoi pour Simon ? demande Amir.

— Comment ça ? questionne Joy.

— Ah euh j'ai déjà convenu d'un rendez-vous avec Simon vendredi.

— La braguette tendue ?

— Ouais, répond Amir en ricanant.

— Je ne sais pas trop, je vais peut-être annuler...

— Ou sinon, tu pourrais l'appeler lui aussi ? Histoire de voir si ça peut le faire, ça lui laisserait une chance... Et comme ça, ils pourront se battre sans merci pour avoir ton cœur. Enfin, pas au sens littéral bien sûr, ça serait trop sanguinolent. Sauf si l'un deux est cannibale auquel cas...

— Amir, le coupe autoritairement Joy !

— Oui ?

— Arrête de regarder la télé.

On explose de rire et la discussion dérive.

Après avoir passé une de mes meilleures pauses déjeuner, nous regagnons l'atelier. Bien qu'Amir soit allé trop loin, le début de sa tirade tourne dans ma tête : pourquoi ne pas appeler Simon ?

Je parcours le net pour m'informer des dernières tendances du monde vintage. Je regarde les nouvelles sorties de la semaine, mais je ne suis pas très concentrée.

Après avoir relu trois fois la même phrase d'un article d'une influenceuse rétro que je suis, je m'énerve contre moi-même.

Je saisis mon téléphone et j'envoie un mot à Simon en lui demandant si l'on peut s'appeler avant notre rendez-vous de vendredi.

Une fois le message parti, j'arrive, pour mon plus grand bonheur, de nouveau à me canaliser.

Je me documente une majeure partie de l'après-midi pendant qu'Amir s'occupe de nos relations publiques.

Je ne reprends mon portable qu'en fin de journée.

Pourquoi pas !?

Je suis dispo ce soir, si tu veux.

C'est bon ? J'ai passé le test ou c'est tout à l'heure (rire).

Affectueusement,

Simon

Soit il est malin soit ma demande était prévisible. J'espère juste qu'il n'a pas trop l'habitude de ce genre de chose. Les playboys ce n'est pas mon truc.

Comme avant de parler à Peter, je me prépare à avoir une nouvelle bonne discussion.

De retour dans mon antre, transformée en licorne pour la nuit, le diner sur le feu, mon téléphone sonne. Sans regarder, je décroche et demande de ma voix la plus sexy :

— Allô ?

— Euh, bonjour, me répond un timbre masculin confus. C'est le livreur, j'ai un colis pour vous.

— Ah, fis-je gênée.

— Je suis en bas si vous voulez bien le récupérer. Il ne rentre pas dans la boîte...

— J'arrive, le coupé-je sans cérémonie.

Je diminue le feu sous mon omelette champignon et je descends chercher mon bien.

Le coursier n'a pas l'air surpris par mon accoutrement contrairement au voisin du 3ème qui ne prend même pas la peine de cacher son étonnement.

Je salue le livreur et attrape mon paquet en provenance de la boutique « fête pétillante ». Puis je fais un signe de tête à monsieur stupéfait, figé avant de regagner mon appartement.

De nouveau chez moi, je pose le colis dans un coin et reprends la cuisson de mon repas.

Simon me devance en appelant le premier :

— Allô ?

— Oui, c'est Simon.

— Bonsoir Simon, dis-je avec une voix suave.

— Bonsoir, j'espère que je ne perds pas des points en téléphonant le premier, me taquine-t-il.

Je ris doucement avant de répondre, énigmatique :

— On verra. Ça dépendra de la suite...

— Oh du challenge ! J'adore... finit-il de façon sexy.

Je glousse de nouveau avant de poser la banale question :

— Tu as passé une bonne journée ?

— J'ai trouvé le temps un peu long avant ton appel : je ne bossais pas aujourd'hui.

— Ah ! Tu es à 80% ?

— Si tu essayes de savoir si j'ai des enfants, la réponse est non, s'amuse-t-il. Mon job m'offre le luxe de ne pas travailler le mercredi.

— Je dois deviner, c'est ça ?

— Ça serait marrant non ?

— Qu'est-ce qu'il y a à gagner ?

— Ce que tu veux du moment que je peux m'occuper de toi... laisse-t-il planer.

Devant son insinuation coquine, je sens mon visage me piquer. Je déglutis en silence tout en faisant mine de rien.

— Mm... Tu es maître des écoles.

— Tu aimerais bien, répondit-il d'un air mutin. Plus sérieusement, je respecte beaucoup ces gens, ils ont tellement de patience. Bien qu'il m'en faille aussi.

— Mm... Tu es serveur.

— Non madame, désolé, mais je travaille le week-end comme eux.

— Pasteur !

Il explose de rire avant de s'expliquer :

— Je ne veux même pas savoir comment on est passé de serveur à pasteur. Mais bon, il m'arrive de les côtoyer.

— Fleuriste ?

— Eux aussi, je les vois souvent.

— Ah ! Tu es dans l'événementiel !?

— Tu chauffes ma belle, je suis wedding planner ou organisateur de mariage si tu préfères.

— Oh !

— Ouais, je me suis lancé, il y a un peu plus d'un an. J'en avais marre de mon job d'avant. Ça démarre doucement, mais surement.

— D'où le pourpoint de l'autre jour.

— Ouais, je ne suis pas un fan du monde rétro comme toi, mais je trouve que ça me donne un air tout de suite plus crédible.

— Je comprends et tu faisais quoi avant ?

J'apprends doucement à le connaître : Simon travaillait au service réclamation d'une société d'assurance qu'il ne me recommande pas du tout. Ayant juste le bac, il a fait son petit bonhomme de chemin jusqu'à trouver ce qui lui plaît vraiment. Musicien, il donne quelques cours au conservatoire pour arrondir ses fins de mois. Il aime les balades en mer, la pêche, le tennis, les séries à suspense et la glace au chocolat avec pépites de chocolats.

— Enfin je crois que j'aime surtout les brisures de chocolats en y repensant, m'avoue-t-il.

— Comme je te comprends ! Brownie, muffin...

— Elles ont pile la bonne taille pour être dégustées partout : dans un gâteau, au cinéma, dans l'intimité...

Je m'amuse de sa gourmandise et je le sens sourire dans un soupir.

— Je suppose que je suis la pépite...

— Exact et je suis prêt à te savourer n'importe où, avec ta permission bien entendu.

— Oh voyez-vous ça.

— Oui, je tiens beaucoup à ce que l'instant soit partagé.

— Mm... Autre chose à m'avouer ?

— Hé bien... Puisque tu demandes... Sache que je suis un garçon très... Imaginatif.

J'explose de rire et me roule sur le canapé comme une adolescente.

Notre discussion est saupoudrée d'une séduction franche par moment et à d'autres, presque timides. Elle me caresse la peau tendrement et me donne envie de sourire.

Je ne peux m'empêcher de la comparer avec celle d'hier. Peter était plus subtil, moins direct que Simon cependant j'en rougissais de plaisir.

Deux hommes, deux méthodes, deux effets différents et pourtant les deux me tentent bien.

À la fin de l'entretien avec mon candidat n°2, je n'y vois pas plus clair. Mon cœur balance dangereusement entre les deux.

Après une longue méditation, vide de toute épiphanie, je décide d'aller me coucher. La nuit porte conseil à ce qu'on dit.

Je pose mon téléphone sur la table de chevet lorsque je reçois un message sur une conversation de groupe :

Qui dort ?

***

Coucou tout le monde !

J'espère que vous allez bien, moi je commence à m'en sortir petit à petit. (⁠^⁠~⁠^⁠;⁠)⁠ゞ

Le chapitre du jours vous a plu ? A votre avis, qui remporte la première manche ? (⁠ʘ⁠ᴗ⁠ʘ⁠✿⁠)

A la semaine prochaine pour plus de sucrerie et de cornichon ! (⁠。⁠•̀⁠ᴗ⁠-⁠)⁠✧

Xoxoxoxo

Cam

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro