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XXI: Voyage Scolaire x White day

NDA:

Hello mes choupissons, j'espère que vous allez bien parce que moi OUI. Je suis sous stress en ce moment avec les examens, les évaluations, mes deux boulots que j'alterne. Je n'ai aucun jours de repos. Je travailles 7j/7. Je suis chargée des ressources humaines en semaines en alternance master et je suis vendeuse dans le prêt à porter pour homme le week-end (de la vrai vente pur et dur), je suis très commercial et je bouge beaucoup. J'ai eu mon permis il y une semaine et je cherche une voiture en manuelle à acheter alors si vous avez des voitures intéressante à ventre mdr ça m'intéresse.


AAE est l'histoire la plus longue mais également ma préférée de toutes les fictions que j'ai pu écrire alors je prendrai le temps qu'il faut pour écrire la fin de cette histoire qui est d'ailleurs très proche. Je perds de l'inspiration et je perds de la main. Je n'arrive plus écrire.

Mais je tiens à préciser que cette histoire me tient à coeur et que je ne compte absolument pas l'abandonner. Quoi qu'il arrive, je donnerai une fin à cette histoire .

Ca prendra le temps qu'il faudra car je ne veux plus la bâcler et j'irai à mon rythme.


Bonne lecture.


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Page: 77
Mots: 12 847
Temps de lecture: 1h

LAW

Finalement je ne penses pas rejoindre les supernovae ce soir.

— Nami ?

— Law ?

— Je savais que vous fréquentiez le même lycée, mais j'ignorais que vous vous connaissiez ! s'exclame joyeusement Lamy. Law est mon aîné, et Nami est mon invitée d'honneur.

— Comment vous êtes-vous rencontrés ? demandé-je, plongeant mon regard dans le sien.

— Elle m'a apporté son aide quand des filles de l'école ont commencé à me tourmenter.

Je fronce les sourcils et me redresse brusquement du canapé.

— Quoi ?! Qui a osé t'importuner ?! Elles vont devoir rendre des comptes ! Je veux des noms !

— Law, calme-toi ! Je préférerais vraiment que tu n'interviennes pas, au contraire ! s'énerve ma petite sœur, qui continue de me cacher des choses depuis notre enfance.

J'ai toujours été très protecteur avec ma petite soeur.

( NDA: Je vous présente la vraie petite soeur de Law: TRAFALGAR D WATER LAMY

Je suis comblé d'enfin pouvoir intégrer ce personnage dans mon histoire. J'ai attendu ce moment avec impatience, deux longues années se sont écoulées depuis que cette idée a germé. Mon attachement à Law est profond, et pouvoir inclure Lamy dans le récit est un véritable plaisir, d'autant plus que son histoire dans le manga est empreinte de tragédie.)

Lamy, fragile de santé, demande mon attention en l'absence de mes parents, lorsqu'ils sont à la clinique. Cependant, c'est depuis notre entrée au collège qu'elle a commencé à prendre ses distances avec moi. Je n'ai jamais saisi pourquoi elle se comportait ainsi à l'école, mais cela me peinait de la voir dissimuler notre lien de parenté. Il semblait qu'elle éprouvait une certaine honte à avoir un frère tel que moi.

Apprendre que Nami lui a tendu la main lorsque des filles l'ont embêtées m'a profondément touché, mais ce qui me touche le plus, c'est qu'elle ne m'en ait pas parlé.

Si les élèves de son collège savaient que nous étions frère et sœur, rien ne se serait passé, et nul n'aurait osé s'en prendre à elle. Je reste perplexe quant aux raisons pour lesquelles elle s'acharne à garder ce lien secret, car ma propre réputation aurait pu la préserver.

Jusqu'à présent, mon parcours au collège n'a pas été entaché de scandales majeurs. Sans vouloir paraître prétentieux, mon nom est familier, aussi bien dans le lycée que dans le collège.

— Je ne comprends pas pourquoi tu me caches de telles choses.

Elle soupire et manifeste son agacement, révélant son caractère têtu, qui m'agace par moments.

— Je ne veux pas ! Je ne veux pas ! Et puis, tu es blessé au bras ! Je...

Nami intervient à ce moment-là :

— Lamy, tu étais occupée, ne t'en fais pas, je prends en charge.

— Mmh... Es-tu certaine ?

— Oui, ma belle, et puis Law est mon ami.

Ma sœur me jette un regard tandis que je laisse échapper un soupir exaspéré.

— Je peux très bien m'en charger moi-même.

— Contentes-toi d'accepter, me somme Lamy, visiblement contrariée, avant de retourner à la cuisine.

Nami s'approche de moi, son parfum fruité m'enveloppant délicieusement.

J'apprécie son parfum.

Elle est loin de se douter de l'effet qu'elle produit sur moi.

Elle prend délicatement la petite trousse de secours de mes mains et cherche un désinfectant, puis l'imprègne sur un coton qu'elle tapote avec précaution sur ma blessure au bras...

Je peux sentir son malaise de me voir torse nu. Elle devrait être habituée, elle est toujours entourée de beaux mecs. Je la surprends en train de jeter un regard furtif sur mes abdos avant de reprendre sa concentration sur le coton qu'elle tient grâce à une pince.

— Tu pourrais au moins essayer de cacher ton envie de me dévorer des yeux.

Elle se mord les lèvres et fronce les sourcils.

— Je n'ai pas envie de te dévorer des yeux, mais il est vrai que tu as un corps magnifique.

— Au moins, tu as de la chance que celui de Luffy soit encore plus beau que le mien.

Elle sourit fièrement.

— C'est vrai que mon petit ami est le plus sexy et le plus irrésistible des hommes.

— L'amour rend aveugle, c'est prouvé ici même.

— Les jaloux vont devoir faire des pompes.

— Arrête avec ces citations qui n'ont plus de sens. C'était ce qu'on disait en 2013.

— Je m'en moque.

Je grimace légèrement lorsque le coton imbibé de biseptine touche ma blessure. Lorsqu'elle a fini, je me rhabille et l'arrête alors qu'elle se dirige vers ma sœur pour préparer la table.

— Tu es notre invitée, alors installe-toi et attends.

Elle me regarde un instant puis finit par acquiescer.

Ma sœur m'adresse un sourire lorsque je la rejoins en cuisine. Elle a probablement entendu quelques bribes de notre conversation.

Une fois que tout est servi, nous nous mettons à manger en silence jusqu'à ce que Nami fasse une remarque à ma soeur.

— Lamy, je te revois encore avec tes couettes ! Remarque Nami en découpant son morceau de bœuf.

— Oui, je ne me sens toujours pas à l'aise avec les cheveux lâchés...

— Ah oui ? Pourtant tu es...

— Tu es très belle les cheveux lâchés, intervient-je en interrompant Nami. Je te l'ai toujours dit, mais tu ne m'écoutes pas. Elle a toujours les cheveux attaché et ça me rend fou.

Ma sœur rougit légèrement avant de m'offrir un sourire.

— Vois-tu comme mon frère est mignon, même s'il semble désintéressé de tout ?

— Évidemment qu'il est mignon ! Au début, je pensais que ce ne serait pas facile de m'entendre avec lui, mais avec le temps, il devient intéressant. C'est peut-être pour ça qu'il fait craquer la gent féminine au lycée.

— Mon frère a toujours eu du succès auprès des filles, depuis toujours.

— Hé, je suis là, rappelé-je.

— Quoi ? C'est la vérité !

— Je ne vois  pas de quoi tu parles.

— Pourquoi joues-tu les modestes devant ma nouvelle amie ?

— Ah oui ? Nami est ta nouvelle amie ?

— Bien sûr ! N'est-ce pas, Nami ?

— Évidemment.

— Tss...

— Quand mon frère était au collège, une fille avait volé sa veste de sport et l'avait mise en vente sur Le Bon Coin à 200 Berrys. Et devine quoi ?

— Ne me dis pas qu'elle a été vendue ?

— Hé ! Pas besoin de lui en parler, m'écrié-je.

— Si, je t'assure, continue Lamy en m'ignorant et en riant. Voilà à quel point les filles aiment mon frère. S'il n'a pas de photo sur son compte Instagram anonyme, c'est pour éviter d'avoir trop d'abonnés !

Je suis heureux de voir à quel point ma sœur s'entend bien avec Nami. Lamy a toujours eu du mal à se faire des amis, mais quand on fait l'effort de la connaître, on découvre qu'elle est une vraie bavarde.

— Tu n'oseras pas faire ça, n'est-ce pas ? m'écrié-je en voyant ma sœur sortir l'album photo.

— Pourquoi pas ? me demande la petite amie de Luffy.

— Je vais m'en donner à cœur joie, haha, répond ma sœur en ouvrant l'album, alors que mes joues s'empourprent rapidement.

Les filles se moquent de moi et rient, mais finalement, cela ne me dérange pas.

Je profite de cet instant pour observer le visage de Nami.

Son sourire.
Ses cheveux soyeux.
Son regard brillant.
La couleur de ses prunelles.
Son corps.
Ses jambes.

C'est en la regardant attentivement que je me rends compte qu'elle a toujours été un musée rempli d'oeuvre d'art mais j'avais les yeux fermés...

... Et je commence à le regretter.

NAMI

J'ai passé une soirée exceptionnelle en compagnie de Law et de sa petite sœur Lamy, qui cuisine incroyablement bien.

Après les salutations, je quitte leur grande maison. Les Trafalgar ne sont pas en difficulté financière, et je ne suis pas surprise de constater à quel point leur famille est aisée. Lamy est une jeune fille adorable, mais elle manque considérablement de confiance en elle. Ce soir, elle s'est ouverte à moi lorsque nous étions seules dans sa chambre.

J'entends des pas derrière moi et je remarque que Law m'a rejoint.

— Que fais-tu ici ?

— Je te raccompagne, tu n'habites pas si loin.

— C'est vraiment gentil de ta part, mais ce n'est pas nécessaire.

— J'ai aussi besoin de prendre l'air.

— Merci.

Il me regarde, un peu perplexe, mais je lui offre un simple sourire.

Je ne sais pas quand Law est devenu aussi attentionné à mon égard, mais cela me fait plaisir, et je ne m'en plains pas.

Perdue dans mes pensées, je ne remarque même pas qu'il fixe mon visage.

— Quoi ? Pourquoi me regardes-tu comme ça ? Tu n'as jamais vu de fille aussi belle que moi, c'est ça ?

Il lève les yeux au ciel en réponse à ma remarque.

— Tu as un cil sur le nez.

Quand il approche son visage du mien, je recule instinctivement.

— Que fais-tu ?

— Je vais te l'enlever.

Il se rapproche encore, et je sens son souffle sur mon visage, chaque détail de mon visage semblant sous son regard scrutateur.

Il y a quelque chose d'étrange, il ne recule pas quand nos regards se croisent. Il m'observe intensément, et je fronce les sourcils lorsque ses yeux descendent vers mes lèvres.

— Law, tu l'as retiré ?

— Hum... oui.

— Tout va bien ?

— Pourquoi Luffy ?

Le comportement de Law est très étrange, si je ne savais pas pour lui et Bonney je penserai qu'il s'intéresse à moi.

— Eh bien... Parce que j'apprécie la manière dont Luffy me traite. Il m'accepte telle que je suis, et lors de nos moments ensemble, il me transporte dans un rêve. Je ressens une liberté infinie. Il me fait rire à chaque fois que je ne me sens pas bien, prend soin de moi à sa manière maladroite. Il n'y a pas de manuel pour être le petit ami parfait, mais je ne m'en plains pas. Ce que j'apprécie particulièrement chez lui, c'est qu'il y a un temps pour tout, et lorsqu'il est à mes côtés, il se montre sous un jour différent, à mille lieues de l'image que tout le monde a. Luffy est mon remède quand la tristesse m'envahit. Sa joie contagieuse efface tout.

— Je comprends.

Après la conversation, Law m'a reconduite dans un silence empreint de réflexion et à prit ces distances avec moi depuis ce soir-là.

[...]

Une semaine plus tard

J'ai été invitée à la cérémonie du collège de Lamy, et j'ai pris le temps de faire le tour des stands avant de rejoindre le spectacle de la chorale. L'ambiance était électrique ; j'ai eu l'occasion de déguster des takoyakis, des desserts originaux, et j'ai même savouré un merveilleux bingsu offert par une classe de collégiens.

En observant attentivement l'environnement, cela a ravivé mon désir de devenir professeur un jour. Écouter et observer les élèves dans le besoin, leur assigner des devoirs, rire avec eux, parfois adopter une sévérité nécessaire, puis les voir évoluer et grandir... Je nourris sincèrement cet espoir pour l'avenir.

— Hey toi ! Crie un collégien avec une queue de cheval sur la tête et les cheveux rasés sur les côtés.

J'ai l'impression de l'avoir déjà vu...

— Oui ?

— Tu es la petite-amie de maître Zoro ?

— Ah mais oui ça me reviens tu es l'un de ses élèves, j'me trompe ?

— Je suis l'élève de maître Zoro, Kozuki Momonosuke et je souhaiterai savoir si oui ou non tu es sa petite-copine !

— Non évidemment que non ce n'est juste mon meilleur ami. Reponds-je en riant avant de boire ma bouteille d'eau.

— Très bien alors sors avec moi.

Je crache mon eau fort par terre.

— Mais tu es zinzin ! Tu es plus jeune que moi !

— Et alors ! L'amour n'a pas d'âge ! Si mon maître et toi ne sortez pas ensemble alors je peux enfin tenter un truc avec toi.

— Eeeeet c'est un Nooon !

— Je suis riche tu sais ! Je vais devenir le futur Shogun du pays de Wa !

— Et alors ? Que dois -je faire face à cette information ?

— Accepter ma demande.

— Je t'ai dit non.

— Personne ne me refuse quoi que ce soit !

— Bah si regarde moi.

— Nami ? Qu'est-ce que tu fais la ?

— Ah Law ! Je suis venue voir Lamy.

— Je ne savais pas que tu venais la voir chanter aujourd'hui. Ils t'embêtent ?

— Trafalgar ?! Tu connais ma petite-amie ?!

Je lèves les yeux aux ciel et lui administre gentiment un poings sur la tête.

— Hee ! Ça fait mal !

— Pourquoi tu dis que c'est ta petite-amie ? Demande Law.

— Si elle sort pas avec Maître Roronoa, alors j'ai décider qu'elle serait ma petite amie.

— Elle est déjà prise.

— Tu mens, tu dis cela pour me tromper !

— J'ai déjà un petit ami, tu es encore un enfant.

— Qui est ton petit-ami, si ce n'est ni Maître Zoro ni moi ? Ne me dis pas que c'est Trafalgar ! Il ne s'implique jamais dans ce genre de relations !

— Oï. Répond Law en plissant les sourcils.

— Itaï ! Gémit Momonosuke après avoir reçu un coup de pied sur les fesses, le projetant au sol.

— Pourrais-tu cesser de tourmenter les lycéens ? Demande une belle fille aux cheveux violets en croisant les bras.

— Je ne t'ai rien demandé, Tama !!! Cesse de me suivre !!

— Je suis ta meilleure amie, je te rappelle. Je me dois de veiller sur toi !

— Quel ennui !

Momonosuke se lève puis s'enfuit à toute vitesse pour l'éviter, mais en passant devant moi, il dépose un baiser sur ma joue avant de reprendre son élan.

— Je m'appelle Momonosuke Kozuki ! Souviens-t'en !!!

— Momo ! Crie Tama en le poursuivant jusqu'à lui balancer sa wabaki sur la tête.

— Lâche-moi, nom d'un Oda  !

Le baiser de ce jeune lycéen ne me touche pas tant que ça, mais ce qui m'émeut, c'est l'amitié entre ces deux jeunes adolescents. Une amitié qui me rappelle celle que j'ai avec Roronoa Zoro.

— Zoro ! Pourquoi t'es-tu laissé prendre au jeu du gendarme et du policier ?! J'aurais très bien pu m'en sortir.

Ma tête se tourne vers la vision de moi, jeune collégienne en uniforme, courant à côté de moi pour rejoindre Zoro, un collégien aux cheveux plus courts.

— En fin de compte, non, tu t'es toi aussi laissé attraper, répond-il en s'arrêtant.

— Je voulais te sauver à mon tour...

— Laisse tomber, ce n'est qu'un jeu, dit Zoro en rentrant ses mains dans les poches de manière décontractée. Pourquoi trembles-tu ? As-tu froid ?

— Oui...

— Mais qui t'a demandé de sortir sans ton gilet ?

— Mais tu ne m'as pas attendu pour parler alors je suis sortie dans la hâte en l'oubliant.

— Baka.

Il retire son gilet de sport, où est brodé son nom "Roronoa", et le jette sur la tête de la jeune Nami sans aucune délicatesse.

— Eh ! Avais-je rétorqué, prête à l'insulter pour m'avoir décoiffée.

— Tais-toi et mets-le, sinon tu vas attraper froid et je vais devoir supporter ta sale humeur.

— Oh... Merci, dis-je en l'enfilant.

— Bon, viens, on va aller goûter l'un des stands que proposent les classes, m'avait-il dit avec un visage blasé et impassible.

J'avais souri de toutes mes dents et je lui avais attrapé le bras alors qu'il le secouait pour m'inciter à le lâcher, mais je ne lui en avais pas laissé le choix.

— Les gens vont encore croire que je suis en couple avec toi.

— Comme si ton gilet posé sur mes épaules n'allait pas alimenter ces rumeurs. Depuis quand te soucies-tu de l'opinion des autres ?

— Tss, lâche-moi, je n'aime pas les pot-de-colle.

— Non, non, non, je t'aime trop pour te lâcher mon meilleur ami.

Un sourire se dessine sur mon visage tandis que la vision des deux collégiens que nous étions s'évanouit peu à peu.

— Oï Nami, à quoi penses-tu ?

— Hein ? Heu non, rien.

— On y va ? Me demande Law avec un léger sourire. Ma sœur va bientôt passer.

— Aye !

— Merci de passer la voir.

— Pardon ? Demandé-je sans entendre.

— Rien...

Je suis Law jusqu'à la salle de théâtre et nous nous installons en attendant de voir Lamy chanter. Je le vois sortir son téléphone et partir sur l'appareil photo, alors je comprends qu'il compte prendre en vidéo sa sœur chanter. Il actionne la vidéo, pas doué pour cadrer, mais je m'abstiens d'un commentaire car je trouve ça attendrissant de voir tant d'amour surtout venant de lui. Cela me rappelle mes années au collège lorsque Zoro me prenait en vidéo durant les fêtes.

— J'immortalise le moment car ma sœur est ce que j'ai de plus précieux au monde. C'est mon trésor.

Je souris et lui pose une main sur l'épaule en guise de réponse.

Lorsque les rideaux s'ouvrent, elle est au milieu de la scène avec les cheveux lâchés et une couronne de fleurs sur la tête, vêtue d'une robe blanche. Lamy ressemble à une déesse.

Je suis tétanisée et abasourdie lorsqu'elle se met à chanter, au point d'en lâcher une larme que j'essuie rapidement.

Tout se comprend maintenant, maintenant je comprends pourquoi elle se fait tant harceler. Les filles qui lui font subir ça se sentent menacées par la beauté cachée de Lamy. D'ailleurs, ces trois pimbêches sont tout au fond de la chorale, presque pas, voire pas visibles du tout.

Un tonnerre d'applaudissements envahit la salle et nous attendons un peu avant d'aller la rendre visite dans les loges.

— Mais elle chante super bien !

— Oui, elle a la même voix que notre mère. J'avais vraiment hâte de venir la rendre visite et la voir chanter. C'était la meilleure et la plus belle  parmi toutes les filles sur scène.

— Ça, je te l'accorde ! C'est de famille, je pense.

— Merci...

— Elle t'a dit quoi ?! Demande un collégien en criant auprès d'un autre aux cheveux bruns clairs, qui venait de sortir des loges où se trouvait Lamy.

— Elle m'a éconduit car elle aime déjà quelqu'un d'autre.

— Quoi ?! Tu es l'un des plus beaux mecs du collège avec Momonosuke !! Comment a-t-elle pu te dire non ?!!

— Bah, je ne sais pas ! Moi-même je ne comprends rien ! Je pensais que j'avais une chance avec Lamy !

Ainsi, c'est ce charmant collégien qui avait provoqué le harcèlement dont avait été victime Lamy la dernière fois ? Les pièces du puzzle s'assemblent. Je regarde Law, prêt à se jeter sur lui, comme je m'y attendais, mais je lui prends la main, la posant sur son cœur, secouant la tête.

— Tu ne vas pas y aller, ce pauvre collégien est déjà désespéré d'avoir été rejeté, alors n'en rajoute pas une couche. Tu ne peux pas lui en vouloir d'aimer ta petite sœur, ce sont des choses qu'on ne contrôle pas. Chuchoté-je alors qu'il commence à se détendre peu à peu.

Je le vois se détendre mais la révélation de l'ami à  "Jiro" nous interpelle.

— As-tu remarqué l'homme à la casquette qui t'a percuté ? Ne crois-tu pas qu'il l'a fait intentionnellement ? Je suis convaincu que c'était un lycéen.

— Oui, un lycéen, mais je suis sûr de l'avoir déjà vu quelque part.

— Je ne sais pas, mais il avait l'air contrarié contre toi. Peut-être est-il venu voir Lamy. Imagine le pire ! Peut-être est-il l'élu de son cœur !

— Tu as un sens de l'humour à toute épreuve ! Je me fais rejeter et c'est tout ce que tu trouves à dire ?! S'exclame Jiro, quittant les couloirs, suivi de son ami qui s'excuse.

Un lycéen en casquette ? Je regarde Law, lui me regarde. Nous échangeons un regard avant qu'il ne s'apprête à ouvrir la porte des loges où se trouve sa sœur, pour découvrir l'identité du "lycéen à casquette".

— Law, calme-toi... Attends-moi !

Mais à notre entrée, l'homme à la casquette se tient dans l'ombre, dos à nous. Sa stature imposante trahit son identité, tant pour moi que pour Law. Il porte un simple jean et un Teddy rouge assorti à sa casquette.

Law s'apprête à le rejoindre, fou de rage, mais il s'arrête net derrière lui en entendant une collégienne aux cheveux bleu vert turquoise, assise face à une coiffeuse, en train de se brosser les cheveux.

— Lamy, es-tu heureuse ? Jiro t'a confessé ses sentiments, malgré ta maladie. Je suis convaincue qu'il ne t'aurait jamais abordée s'il avait su. Hahahaha, une intoxication au plomb, n'est-ce pas ?

— Je ne suis plus malade !

— Tu oses me répondre ?! Tu penses que l'intervention de ta cousine contre mes trois amis à la gare nous empêchera de t'embêter ? Tu te trompes, Lamy. Les personnes comme toi devraient rester confinées, jamais venir au lycée.

Les filles des loges rient, alors que Lamy se mord les lèvres pour retenir ses larmes.

Je suis abasourdi par la situation, choqué par la méchanceté et le harcèlement de ces jeunes filles. Je n'aurais jamais pensé que cette situation prendrait de telles proportions. La vie de Lamy au collège est un véritable enfer. Grâce à Zoro, qui m'a toujours défendu, je n'ai jamais connu de telles persécutions. Mais Lamy est seule contre toutes les filles de sa classe. Personne n'ose s'interposer entre cette peste aux cheveux vert turquoise et elle, par peur. Mais pourquoi ?

— Arrêtez... Supplie Lamy, tremblante, assise à côté de la collégienne aux cheveux vert turquoise. Je t'en prie, Sugar....

— Tu es horrible, tu es laide,. Je ne sais même pas comment tu peux encore te regarder dans un miroir. Attache-toi les cheveux en couettes comme d'habitude. Je veux que tu comprennes que même si Jiro t'aime, tu es laide. Ce n'est pas en laissant tes cheveux détachés que cela changera quelque chose. Je t'ai ordonné dès ton arrivée dans ce lycée d'attacher tes cheveux en couettes, alors pourquoi avoir osé les détacher pendant la chorale ? Tu te prends pour qui ?

Law s'apprêtait à les rejoindre, laissant tomber le lycéen toujours dos à lui, qui n'avait toujours pas remarqué notre présence derrière lui. Et ce qui devait arriver arriva, c'est le lycéen qui devança Law.

Le lycéen s'approcha dangereusement de Lamy, effrayant toutes les filles de la loge qui reculèrent, sentant son aura menaçante envahir la pièce. Une aura que je connais trop bien. Une aura terrifiante et menaçante. Lamy, le regard fixé au sol, s'apprêtait à répondre aux ordres de Sugar, commençant à attacher ses cheveux en deux couettes . Mais en remarquant l'ombre du lycéen, elle leva la tête et le reconnut à son tour.

— Kid... Lâche Lamy, en pleurs, tenant toujours sa couette prête à l'attacher.

C'était bien Eustass Kid.

Un Eustass Kid que nul n'oserait contrarier.

— Eustass Kid ? Interroge Sugar en levant enfin les yeux pour le remarquer.

Des murmures s'élèvent dans la salle des loges, et je réalise que Kid est célèbre ici. Mais sa renommée est-elle liée à la terreur qu'il inspire au sein de notre lycée ? Les filles semblent le craindre, et leurs tremblements en témoignent.

Pourtant, Sugar semble être la seule à ne pas être au courant, car elle continue :

— Oh, tu es le basketteur du lycée Gol-D-Roger ! Qu'est-ce qui t'amène dans notre collège ?

Il ne lui répond pas et la bouscule délibérément de sa chaise pour rejoindre Lamy. À genoux devant elle, il la contemple alors qu'elle pleure et renifle, secouée par des hoquets répétitifs malgré ses efforts pour les retenir.

Il lui arrache l'élastique à cheveux des mains et le jette loin. Puis, il lui agrippe la tête, passant plusieurs fois ses doigts dans ses cheveux ( pour les brosser).

— Peux-tu nous dire qui tu es pour elle ? Demande Sugar en riant. Tu la prends en pitié ? Pourtant, il ne faut pas, c'est une égoïste qui préfère venir à l'école et nous transmettre sa maladie. Ne te rapproche pas trop d'elle, elle pourrait te la refiler.

Kid sourit et laisse échapper un petit rire, glaçant jusqu'à la moelle. C'est un rire de folie.

Il se lève brusquement, attrape le pied de la chaise de Sugar, le saisit et pousse de toutes ses forces avant de le lâcher. La chaise est violemment déplacée, manquant de la faire basculer. Sugar tremble de peur, poussant un cri de surprise tout en s'agrippant à sa chaise, les yeux écarquillés.

Et tout s'enchaîne rapidement.

Kid, aussi dément soit-il, arrache l'extincteur du mur puis le jette contre le miroir de la coiffeuse, qui tombe en arrière dans un fracas de verre brisé. Les cris des filles résonnent, et toutes reculent.

— Si tu lui parles ou la touches une seule fois, tu finiras comme ce miroir, par terre.

— Je suis la nièce de Doflamingo ! Si tu me menaces...

— Oui, ce sont des menaces ! La seule terreur de ce collège et de ce lycée, c'est moi, pas toi ! Ton oncle peut venir quand il veut ! Et cela vaut pour toutes les filles ici ! Si j'entends l'une de vous critiquer, vous êtes des femmes mortes. Si vous envisagez de rejoindre mon lycée l'année prochaine, je ferai de votre vie le pire enfer sur cette terre. C'est compris ?

Il retourne vers Lamy et lui tend la main alors qu'elle pleure à chaudes larmes.

— On se casse.

Émue par son aide, Lamy finit par lui prendre la main, et il la tire pour sortir. Cependant, Law bloque leur passage, faisant face à cette scène.

Désormais, c'est Law qui dégage cette aura menaçante.

— Regardez, c'est aussi l'un des basketteurs de Gol-D-Roger ! Mais que font-ils tous deux ici ?

— Ils connaissent tous deux Lamy ?! Crie une autre fille.

— Trafalgar Law ! C'est Trafalgar !

— Lâche ma sœur, dit Law, ignorant les commentaires incessants des filles autour.

— Heh ?! C'est sa sœur !

— C'est sa sœur ! Lamy est la sœur de Law !

— Law ?! Demande sa sœur.

— Je suis Trafalgar.D. Water Law, le grand frère de Lamy !

Cette fois, c'est Law qui perd le contrôle.

— Law !!! Crié-je avec sa sœur pour le retenir, le serrant contre moi de toutes mes forces, pour l'empêcher de saisir l'une des chaises à proximité et de la jeter vers Sugar, en pleurs.

[...]

LAW

Nous voilà hors des enceintes du collège, submergé par un maelstrom d'émotions contradictoires. Les interrogations tourbillonnent dans ma tête, me laissant un goût amer de trahison et de déception. Mon égo en prend un coup, c'est Kid qui est intervenu, pas moi, et pire encore, Nami était là.

— Pourquoi es-tu intervenu ?! Crie ma sœur en secouant mon bras.

— Aurais-je dû me taire ?! Je suis ton frère, nom de Dieu ! Pourquoi n'as-tu pas révélé notre lien de parenté ?! Kid est intervenu, ce n'est pas grave, mais pour moi, c'est comme si j'avais commis un crime. Pourquoi gardes-tu notre parenté secrète ?!

Cette fois-ci, c'est moi qui m'emporte, m'approchant d'elle.

— Ça t'aurait évité tous ces ennuis !

— Parce que...

— Parce que quoi ?!

— Parce que je préfère être seule que mal accompagnée ! Si je le dis aux filles, elles s'intéresseront à moi pour être la sœur de Trafalgar D. Water Law et non pour ce que je suis. Tu as toujours eu de la chance, toi. Que tu restes seul dans ton coin ou que tu sois passivement calme, tu réussis toujours à être entouré. Moi non. Et surtout, parce que tu as déjà perdu Corazon et je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit à cause de Doflamingo. Je ne veux pas te perdre !

Compréhensif, je la prends dans mes bras.

— Ne refais plus jamais ça. Appelle-moi si ça ne va pas, si elles recommencent, Lamy.

— Mais...

— Promets-le moi ! Il n'y aura rien qui puisse m'atteindre, et encore moins Doflamingo ! Ne vois-tu pas ? Je suis déjà bien assez entouré. Bonney, Luffy, Hawking, Apoo, Bege, Drake, Bepo et les autres, il y a même Killer et Kid même si cela ne m'enchante absolument pas.

Un sourire se dessine sur les lèvres de mon ami et ennemi d'enfance, qui m'offre un doigt d'honneur.

— Tu n'es pas juste une sœur, tu es aussi ma source de bonheur, Lamy.

Nami, à côté de Kid, retient ses larmes en tentant de les apaiser.

— Promis... Sanglote Lamy en le serrant dans ses bras. Pardon de douter de toi.

Je la serre une dernière fois avant de la libérer et de rejoindre Kid, qui allume une cigarette.

— Merci.

— Ce n'était rien, répond-il nonchalamment en tirant une bouffée.

— Pourquoi étais-tu au collège de ma sœur ?

— C'est moi qui lui ai demandé de venir ! S'interpose ma petite sœur, qui a toujours eu une grande affection pour Kid depuis notre enfance. Je voulais qu'il m'écoute chanter, mais je n'imaginais pas que la situation tournerait ainsi.

— Lamy, frappe-la la prochaine fois si elle recommence.

— Mais je ne suis pas violente, Kid !

— Tu veux que je te donne des cours ?

— Hey ! Toi ! Arrête, je ne veux pas non plus que ma sœur devienne aussi sauvage que toi ! Retourne au zoo.

— Va te faire foutre! C'est à cause de toi que ces filles l'embêtent !

— Je t'emmerde, Kid ! Je t'avais pourtant dit d'arrêter de fréquenter ma sœur !

— Je m'en fou ! Tant qu'elle voudra encore me voir, je continuerai avec ou sans ton consentement.

— Calmez-vous ! Crie Nami en prenant la main de Lamy. Le plus important, c'est que ces filles ne s'en prennent plus à elle.

— Je n'arrive pas à croire qu'on te harcèle autant ! Je ne plaisante pas, Lamy, désormais je veux que tu m'en parles. Je viendrai te chercher tous les soirs après les cours !

— Quoi ?! Tu vois ?! C'est pour ça que je ne voulais pas t'en parler ! Je t'en prie, je te promets de tout te dire si tu me promets de ne pas venir me chercher tous les soirs !

— Très bien.

— Kid, tu voudrais manger à la maison ce soir ?

— Non, j'ai des choses à faire.

Kid lui offre un doux sourire avant de lui caresser le haut de la tête.

— Mais merci, Mymy, une prochaine fois peut-être. D'ailleurs, j'allais oublier, mais je t'ai apporté un cadeau.

Je regarde attentivement l'échange entre ma sœur et Kid. Quelque chose est totalement différent chez Kid lorsqu'il regarde ma sœur. Ce n'est pas un regard de sauvage, ni un regard désintéressé comme il a l'habitude d'offrir à Bonney. D'ailleurs, c'est même la première fois que je le vois agir d'une manière aussi douce, calme voire tendre. Est-ce que la tendresse fait même partie de son vocabulaire ? Non, j'en doute.

Contempler Kid aussi intimement lié à ma sœur m'inspire un mélange de soulagement et de bonheur. Savoir qu'une autre personne prend soin d'elle, avec la même sollicitude que je lui porte, me soulage profondément. Pourtant, les échanges de regards entre eux deux m'intriguent et m'inquiètent à la fois. Les attentions particulières de Kid envers Lamy me dérangent. Je doute fortement que Kid puisse nourrir des sentiments pour elle, surtout au regard de ses liaisons tumultueuses avec d'autres filles, notamment Bonney, avec qui sa considération était loin d'être aussi prévenante que celle que j'aurais eue.

Lorsqu'il lui tend une petite pochette en papier, Lamy l'ouvre délicatement pour en extraire un strass pour téléphone, un papillon scintillant orné de perles. Son visage s'empourpre légèrement, illuminé par un sourire sincère.

« Oh, merci Kid, je l'adore. Tu sais combien j'affectionne les papillons ! »

Alors qu'elle commence à pleurer, Kid retire sa casquette et la pose négligemment sur sa tête.

« Ne te mets pas à pleurer pour si peu ! Tu es trop émue pour ce genre de petits trucs », plaisante-t-il.

« Ce n'est pas un simple cadeau, il a beaucoup de valeur à mes yeux », répond-elle avec une émotion palpable.

Face à cette scène, je me demande si Nami et moi sommes transparents à leurs yeux. Il est temps pour moi de surveiller de près les liens qui se tissent entre Kid et ma sœur. Dans le regard de Kid, je perçois une tendresse qui m'interpelle et suscite mes questions.

[...]

Deux semaines plus tard.

LUFFY

22h00

Aujourd'hui revêt une importance particulière, car c'est le jour de notre voyage scolaire. Mon excitation est telle que je suis agité, et Sabo ne tarde pas à me réprimander. C'est lui qui m'accompagne en voiture jusqu'au point de rendez-vous avec le car.

— As-tu vérifié que tu n'as rien oublié, comme ta brosse à dents ? Et as-tu bien préparé un ensemble de vêtements pour chaque jour, assortis aux caleçons ? me demande-t-il.

— Oui, maman, je souris.

— Luffy, c'est pour ton bien. Tu as tendance à être étourdi.

— Je ne le prenais pas mal, je souris.

— Et les maillots de bain ? En as-tu pris au moins trois ?

— Oui, Koala me l'a rappelé hier soir, ne t'en fais pas.

— Parfait, surtout n'oubliez pas, c'est à vous de remporter le "match des hommes-poissons."

— Évidemment !

Il me sourit avant que je ne quitte la voiture, valise à la main. Toute ma dream team est réunie, et je salue chaleureusement tout le monde avant de déposer un tendre baiser sur le front de Nami.

Je la soulève dans mes bras, fais un tour sur moi-même avec elle, puis la repose doucement sur le sol.

Elle me sourit largement, et nos fronts se collent alors que nous rions. Je suis ravi de la retrouver, et nous allons pouvoir partager de nombreuses aventures.

— Réalises-tu, Nami, que c'est notre premier voyage ensemble ? Sens-tu l'aventure qui s'annonce, tout comme moi ?

— Oui, répond-elle avec un sourire radieux.

— Après l'île des Hommes-Poissons, je t'emmènerai découvrir d'autres îles, et nous créerons ensemble de magnifiques souvenirs, je te le promets.

Elle m'embrasse passionnément.

— Tant que je suis avec toi, je ne peux pas rêver de mieux !

— Dites, vous pourriez faire ça ailleurs, sérieusement ? demande Zoro en arquant un sourcil.

— Shishishi, oups, pardon.

Nous nous installons au fond du car, et le voyage se déroule dans une ambiance bruyante. Tout le monde chante et rit, tandis que moi, Ussop et Franky faisons du bruit pour mettre de l'ambiance dans les deux classes réunies.

— Incroyable, pourquoi dois-je supporter la présence de cet "algue verte" à côté de moi ? demande Sanji en fronçant les sourcils.

— Penses-tu vraiment que devoir supporter un imbécile aux sourcils mal brossés était mon idée de vacances ?

— Répète un peu, enfoiré !

— Et si on jouait à la Switch ? s'exclame Ussop en applaudissant. Mario Kart !

Je lève la main et crie « oui » avec enthousiasme, tandis que Nami soupire à côté de moi.

— On forme des équipes ? demande Franky à Robin. Moi, je m'associe à Robin.

— Je n'ai jamais joué, mais je veux bien essayer, répond Robin.

— Je joue en solo, déclare Ussop, assis à côté de personne, parce que Luffy est mauvais.

— Comment ? Tu vas voir de quel bois je me chauffe ! Je vais être le premier, tu vas voir ! Je fais équipe avec Nami.

— Non merci, je suis fatiguée, je vais dormir, alors essaie de ne pas crier !

— Ah, euh, d'accord.

— Et en plus, on doit être dans la même équipe ? s'écrient Zoro et Sanji à l'unisson. Tu répètes tout ce que je dis ? Tu cherches les ennuis ?

Les deux se lèvent et s'empoignent par le col, c'est Nami qui les sépare, pendant que je me tords de rire.

3 min plus tard

— Dis donc, tu te débrouilles bien, Zoro, remarque en observant Sanji jouer sur l'écran de la Switch.

Juste après les paroles de Zoro, la voiture de Sanji percute trois fois le mur lors d'un virage en dérapage, alors j'en profite pour le dépasser.

— Yaaahouuuu ! crié-je.

— Luffy ! me crie Nami en enlevant sa tête de mon épaule.

— Ah, pardon. Non, ne retire pas ta tête, allez !

— Non, tu fais trop de bruit.

Quand je la vois trembler et qu'elle frotte ses mains l'une contre l'autre pour se réchauffer, je n'hésite pas et retire mon sweat pour qu'elle le mette.

— Je n'ai pas fr...

— Mets le seulement. L'ordonné-je avant de reprendre ma course.

— Je t'ai dépassé Luuuffy !! Captaaain Usssoooop ... speeeeed

Nami suit ma demande et enfile le sweat tout en le reniflant.

— Merci, mon Luffy !

Elle revient vers moi, pose sa tête sur mon épaule et enlace son bras autour du mien.

— Je comprends maintenant pourquoi tu as tant d'accidents, continue Zoro, alors que Sanji est concentré. Tu n'es même pas capable de conduire droit dans un jeu.

— J'apprécierais que tu la boucles.

— Je le ferai quand tu conduiras correctement et seras en première place. On est dans la même équipe, égoïste. Tout le monde n'aime pas perdre comme toi.

— Tais-toi !

Sanji détourne le regard de l'écran pour lui parler directement.

— Écoute, au cas où tu n'aurais pas compris, je me fiche complètement de ce que tu dis et de ce que tu penses. Alors, sois une gentille petite plante, arrose-toi avec un litre d'eau, baisse ton siège et détends-toi !

— Détends-toi ? Je te signale que tu as été nul à ce jeu. Nous perdons en ce moment même, tu n'es pas blond pour rien.

— Hé, Zoro ! Qu'as-tu contre les blondes ? soulève Ussop pour le voir par-dessus le siège. Kaya est blonde, je te signale.

— SUUUUUPPPEEERRR ! Crie Franky en dépassant tout le monde sur la piste de jeu, avec moi à ses trousses.

— Oui, Zoro, sourit Sanji d'un sourire narquois, qu'as-tu contre les blonds ?

— Kaya est loin d'être stupide, et elle est plus intelligente que toi. Je te rappelle que tu as eu un zéro à la dernière interro la semaine dernière. Alors, arrête avec les blondes !

— Pourquoi le prends-tu personnellement, abruti ? rétorque Zoro. Ça n'a rien à voir avec Kaya !

— D'ailleurs, Zero et Zoro, ça se ressemble, non ? ^^ demande Franky en éclatant de rire avec Sanji.

— aha aha aha, mort de rire, répond mon meilleur ami avec sarcasme.

— Shishishi, moi, je pense qu'il a eu zéro parce qu'il est arrivé en retard et n'a eu le temps de répondre qu'à deux questions !

— Tu veux parler ? Tu as eu un point, je te rappelle, et tu n'étais même pas en retard !

— Ne me mets pas dans le même sac que toi !

— Pardon ?! demande Nami en me lançant un regard noir. Luffy, tu ne m'avais pas dit que tu avais eu "une bonne note" ?

— Euh...

— Baka ! Crie-t-elle en me frappant le crâne.

— Ça fait mal !!! Crié-je en me massant le crâne.

— Oui Luffy ! C'est vrai que c'est très glorieux, ce "1" ! Et toi les sourcils qui tourne en rond avec cet air con si ça peut t'aider je peux te donner une si grosse patate  dans la gueule qu'elle te guidera direct sur la voix de dieu ( oda-sama) .

— Répète un peu espèce d'enflure ?!

— La ferme ! murmure Law, qui se lève de son siège.

— Oh, salut Law ! Tu veux rejoindre la partie ? propose Franky.

— Non.

— Allez, quoi ! insiste Franky.

— Et c'est un non.

— Rendez-vous dans tes rêves, alors.

— Heureusement que je suis insomniaque.

— Je vais me coucher, dit Robin en embrassant la tempe de Franky.

— Quoi, déjà ?

— Je suis fatiguée, demain nous avons une longue journée, et tu ferais bien d'en faire autant. Bonne nuit.

— À quoi bon dormir si mes nuits ne sont pas aussi bonnes que toi ?

— Arrête, Franky, je suis vraiment fatiguée.

[...]

Après un périple de neuf longues heures, empruntant l'autoroute sous-marine pour enfin atteindre l'île des Hommes-Poissons, notre fatigue était palpable à notre arrivée. Le voyage avait été éreintant, mais aussi incroyablement divertissant en découvrant le mode de vie des Hommes-Poissons, totalement différent du nôtre, tant du point de vue de la civilisation, de la culture, de la gastronomie que des coutumes locales. Nous avons visité deux sites historiques et quelques quartiers, l'occasion pour moi de trouver un cadeau pour Nami.

Le voyage est ma passion, j'adore explorer de nouvelles contrées....

J'aime l'aventure tout comme j'aime Nami et la viande, ça me fait vibrer.

En ce moment, je ne pourrais être plus heureux qu'en compagnie de mes amis, car avec eux, chaque moment est propice à la fête et à l'amusement, comme si demain était notre dernier jour sur terre.

Lorsque nous arrivons dans notre chambre pour cinq, nous nous installons.

— Je vais pouvoir dormir après cette longue nuit dans le car, bonne nuit. Dit Ussop avant de fermer les yeux sur son oreiller.

Cette fois-ci Zoro balance si fort l'oreiller sur la tronche d'Ussop qu'il tombe de son lit en le criant d'enfoiré.

— T'as pas arrêté de pioncer ! Aller debout ! Crie le vert.

— Je ne suis pas un mutant comme vous autre moi ! Je fatigue ! Se plaint le long nez en lui relançant l'oreiller sur la tronche.

— Ça tu vas le regretter. Dit Zoro après que l'oreiller ne tombe de sa tête. Prends ça.

Cette fois-ci l'oreiller part sur la tronche de Franky.

— Hey !!!!

— Et puis d'abord tu dis n'importe quoi ! C'est l'autre truffe bleu qui n'a pas arrêté de dormir ! Se justifie Ussop en pointant du doigt Zoro.

— Naaani ?! C'est pas ma faute si t'as voulu jouer toutes la nuit a ce jeu stupide sur switch ! Crie Franky à ce dernier.

— Shishishi !

Lorsque Sanji sort de salle de bain tout propre il reçoit immédiatement un oreiller lui aussi sur la tête.

— Hey toi ! Crie Ussop en le pointant du doigt. Qu'est-ce que tu foutais par hasard ?

— héhé, Rie franky à côté de lui.

— Hey mais qu'est-ce que est que ce bins ? Demande Sanji avec un air menaçant. Lequel de vous deux m'a envoyé l'oreiller dans la tronche ? Aller ayez un peu de cran !

— Hey Ussop ! Crié-je avant de lui lancer un oreiller sur le visage.

— Alors ça va être la guerre ! Crie Sanji à son tour en craquant ses doigts et en courant vers nous avec un oreiller.

— Tiens prends ça !

— Toi prends ça !

— Non toi aussi prends ça !

— shishishi yaaah haaaa ouiii

[...]

LUFFY

C'est Shanks qui réveille tous les lycéens pour le petit déjeuner. Je m'habille rapidement et me rince le visage avec une seule hâte... Rejoindre le brunch servi par l'hôtel.

Après le déjeuner, alors que je discute avec les garçons en mangeant, j'aperçois Nami au loin qui discute avec Law. Intrigué par leur discussion, je m'avance vers eux. Ils semblent si absorbés par leur échange qu'ils ne remarquent même pas ma présence.

— Depuis quand êtes-vous aussi proches tous les deux ?

Nami se retourne enfin pour me remarquer, arborant un grand sourire.

Elle saute dans mes bras tandis que je garde un œil sur Triffouilli.

— Alors ?

— Alors quoi ? demande Nami en se détachant de moi tout en me prenant la main.

— Depuis quand êtes-vous devenus si proches tous les deux ?

Nami fronce les sourcils.

— Tu es jaloux ?

Je réponds sans gêne devant Law.

— Évidemment.

— Law me demandait seulement si je voulais bien l'accompagner pour acheter un cadeau souvenir pour Lamy.

— Ta petite sœur ?

— Oui.

— Ah oui ? Mais attends, comment connais-tu la sœur de Law ?

— Tu ne lui as rien dit ? demande Law en posant son regard vers ma petite amie.

— Je me suis dit que tu ne voudrais pas que je parle de ça à d'autres personnes... Alors je n'ai rien dit.

— L'autre personne, c'est moi ? demandé-je à Nami, vexé par ses propos.

Zoro intervient en sentant une tension chez moi, Law me regarde sans aucune culpabilité, au contraire. Un sourire se dessine sur ses lèvres et comme pour me provoquer, il m'ignore et s'adresse à Nami.

— Tu es vraiment une personne de confiance, Nami. Et je t'en remercie, mais tu peux en discuter avec lui. Monkey-D n'est pas du genre à dévoiler la vie des gens à tout le monde. Je t'autorise à lui en parler afin d'éviter toute mauvaise entente et puis, il connaît bien Lamy.

Oui, je connais bien Lamy, c'est la petite sœur de Law. Au collège, Lamy venait souvent nous voir lorsqu'on jouait au basket. Lorsque j'ai su qu'elle était sa sœur, nous avons tissé des liens étroits avec elle et les Supernovas. Elle a toujours été aux petits soins avec nous et nous a toujours apporté un énorme soutien lors des matchs de basket. Elle était notre meilleure supportrice.

— Je peux savoir ce qu'il se passe ? demande Zoro en posant un bras sur mon épaule.

— Rien, ta meilleure amie me considère comme quelqu'un d'autre que son petit ami.

— Arrête, Luffy, ce n'est pas ce que je voulais dire.

Pour détendre l'atmosphère, Zoro se met à rire et dit :

— J'espère que Law ne va pas également prendre un coup dans la gueule comme tu m'as foutu la dernière fois parce que tu avais mal interprété les choses, si ?

— Law, il se passe quelque chose entre toi et Nami ?

— Mais puisque je te dis que non ! s'écrie Nami, furieuse à son tour.

— Alors pourquoi veut-il que ce soit toi qui l'accompagnes en ville chercher un cadeau pour Lamy ?

— Parce qu'il voulait un avis féminin et je...

Là, je suis en colère. Je prends Nami par la main et la tire hors de la salle à manger sans son consentement. Il y a des choses dont je ne suis pas au courant et qu'elle me cache, alors que cela ne devrait pas être le cas. Quand il s'agit d'elle, je perds mes moyens, surtout quand je la vois proche d'un autre garçon.

e n'ai pourtant jamais été aussi impulsif et jaloux, même avec Hancock, mais il n'y a qu'elle pour éveiller des émotions en moi que je ne pensais pas connaître.

— Mais où est-ce que tu m'emmènes ?!

— Dans ma chambre.

— Quoi ? Mais tu es fou ?! Je n'ai pas le droit d'aller dans le dortoir des garçons ! Si Baggy me choppe.

— Il t'arrivera rien.

— Luffy...

— Contentes-toi de me suivre.

Rien qu'au ton autoritaire, je vois que Nami se calme en prenant pleinement conscience que je suis bien en colère de cette situation alors elle me suit sans broncher. Mon geste impulsif semblait vouloir échapper à ma propre raison, poussé par l'insatiable désir de comprendre.

Nous pénétrâmes dans ma chambre, isolés du monde extérieur, enveloppés par l'écho étouffé des murmures lointains. Là, dans cet espace confiné, notre échange prit une tournure plus intime, chargée d'émotions contenues et de vérités murmurées.

— Pourquoi es-tu si proche de Law ? Lâchai-je, le cœur lourd, les mots cinglant l'air.

Ses lèvres se pincèrent, son regard vacilla entre la rébellion et la détresse, tandis que des larmes menaçaient de submerger son regard.

— Pourquoi tu pleures ?

— Je ne pleure pas ! Son déni sonnait faux, trahissant une fragilité qu'elle cherchait à dissimuler.

Pour apaiser sa détresse, je choisis le silence, ce langage de l'âme qui transcende les mots. M'éloignant d'elle, je m'assis sur le bord du lit, l'invitant à me rejoindre.

— Nami, nous sommes seuls à présent...

— Tu comptes me quitter ?

— Quoi ?! Mais d'où te viennent de telles pensées ?!

— Mais bien sûr que non !

— Alors pourquoi poser une telle question ?

— Parce que tu m'as fait peur. Au vu de ta réaction, j'avais peur de t'avoir blessé au point que tu veuilles me quitter.

Je me tiens l'arrête du nez car ce n'est à rien comprendre. Si je suis furieux et si je suis si jaloux, c'est parce que bien au contraire, je l'aime trop.

— Nami, c'est bien là le cœur du problème. Je t'aime tellement que je ne supporte pas l'idée qu'un autre mec se rapproche de toi. C'est pour cela que je t'ai prise à part, pour que nous puissions en discuter. Nous sommes assez grands pour régler cette histoire, tu ne penses pas ? Nous n'avons pas besoin de Zoro ni de Law pour le faire. Je dois avouer que cela me déplaît que tu te sois rapprochée de lui aussi rapidement. Quand quelque chose ne va pas, je t'en parle. Tu n'es pas seulement ma petite amie, tu es ma complice. Alors oui, ça me dérange de voir ce rapprochement entre toi et lui. Il y a des choses à dire et à ne pas dire, mais notre relation est impactée, alors j'aimerais connaître la source du problème. De plus, si Law t'a confirmé qu'il était d'accord pour m'en parler, je ne vois pas ce qui te retient, surtout si tu n'as rien à te reprocher.

— Oui, tu as raison, je suis vraiment désolée. C'est vrai que j'aurais voulu la même chose si les rôles avaient été inversés.

— Dis-moi tout.

Elle se lève et s'installe sur moi à califourchon, entourant ses jambes autour de ma taille, ses bras posés sur mes épaules pour caresser ma nuque.

Elle me relate tout, depuis sa rencontre avec Lamy jusqu'à l'harcèlement qu'elle a subi à la gare, en passant par son invitation chez Law sans savoir qu'il était son frère. J'étais profondément énervé intérieurement quand j'ai appris qu'elle était allée chez Law. Elle m'a également fait part de ce qui s'est passé à la fête de l'école de Lamy avec Kid et Law.

Au fond de moi, je suis soulagé que Lamy n'ait rien, car elle est maintenant bien entourée. En prenant du recul sur cette histoire, je me rends compte que Nami a aussi joué un beau rôle. Elle est intervenue lors d'un harcèlement entre collégiennes, et je trouve ça admirable.

C'est ce que j'aime chez elle.

Cependant, elle commence à prendre une place considérable parmi tous mes proches qu'elle ne connaissait pas avant que Zoro n'intègre notre équipe de basket, et cela me fait peur.

Je ne suis pas dupe, je remarque bien qu'elle a éveillé quelque chose chez Law qui laisse penser que désormais ce n'est plus Bonney dans son cœur, et ça, ça me dérange profondément.

— Luffy, c'est toi que j'aime, alors arrête de te tracasser la tête avec les autres garçons. Hier, en dormant, j'ai pensé à toi, et je me suis dit que j'aurais bien aimé visiter la ville avec toi. Rien que toi et moi. Quand je suis triste, il me suffit de penser à toi pour retrouver le sourire. Tu es mon roi soleil, celui qui réchauffe mon cœur et qui le fait fondre en même temps, me dit-elle en me serrant dans ses bras, que je savoure.

— Mais encore ? lui demandé-je en caressant sa colonne vertébrale.

— Je suis sincèrement désolée, et je te promets de tout te dire.

— En fin de compte, tu n'es pas obligée de tout m'en parler, Nami. Mais par contre, j'aimerais savoir quand tu vois un garçon en dehors de moi et Zoro, et j'aimerais savoir quand tu vas chez un autre que chez moi. Tu comprends ? Juste que tu m'expliques et non que tu me caches, car ça pourrait porter à confusion.

— D'accord, répond-elle.

[...]

Et merde...

Deux jeux entre les trois classes ont été lancés.

Le premier est celui des garçons, où chacun porte une fille de son choix. Celui qui parvient à attraper la main de la fille en premier aura le droit de la porter. En revanche, le dernier garçon qui la fera tomber de ses bras sera le perdant.

Quant au deuxième jeu, il s'agit du jeu de la balle au prisonnier. Cette fois-ci, les garçons, avec une même fille, devront protéger les filles des balles avec leur propre corps, agissant comme des gardes du corps. Pendant ce temps, les filles tenteront de se toucher entre elles avec les balles, alors que les garçons serviront de rempart pour les empêcher de se faire toucher.

Sauf que je suis très énervé car avant même que le Shanks ne finissent d'expliquer les règles Law à charger vers  la classe de ma petite-amie sous le regards surprit de toutes les autres classe et a prit sa main au moment du coup de sifflet pour donner le signale d'aller chercher la fille au choix. 

Kid a prit celle de Bonney ennuyer de la situation, Kobby en a profiter pour saisir celle de Vivi surprit pas son acte, Cavendish s'est retrouver engoufrer par toutes les filles, Zoro s'est retrouver avec Peronna, Robin avec Franky, Sanji n'a pas voulu jouer avec Ussop et je suis à deux doigt de refuser mais une main saisit la mienne, c'est celle de Silk. Le sosie de Nami.

— Cette fois-ci, tu ne m'échapperas pas ! Sourit Silk.

Nami m'adresse un regard empreint de détermination, prête à me rejoindre, mais Law la retient, ce qui fait frémir mes sourcils. Zoro me conseille de rester en retrait pour ne pas ternir l'atmosphère festive, et après mûre réflexion, j'acquiesce, réalisant qu'au fond, il ne s'agit que d'un jeu.

Un sourire complice de Law accompagne le geste royal de porter Nami comme une précieuse princesse dès le coup de sifflet. Ce tableau m'inspire à faire de même pour Silk, mais sans la délicatesse d'un prince.

Le contact avec Silk la fait rougir, et après quarante minutes d'épreuve, elle se blottit plus fort contre moi. La compétition s'intensifie alors que les garçons commencent à lâcher les filles, à l'exception de Franky, Zoro, Kid et Trafalgar. Les autres Supernovas préfèrent observer le spectacle plutôt que d'y participer. J'aurais bien rejoint leur camp si un autre n'avait pas pris ma petite amie.

— Tu es vraiment fort, Luffy. Si tu veux faire perdre Law, j'ai une idée...

Mon sourcil s'arque, détournant mon regard de Law pour plonger dans celui de Silk.

Et puis, elle m'embrasse sur la bouche.

Cette fois-ci, Nami descend de Law pour nous rejoindre, alors que je reste pétrifié par ce qui vient de se passer. Silk tombe au sol, et Nami semble sur le point de lui arracher les cheveux, mais c'est Shanks qui interrompt l'action en se plaçant entre nous.

— Law et Luffy sont éliminés.

— Je vais te tuer ! hurle Nami.

— Essaye pour voir.

Je saisis les deux bras de Silk qui se relève, et je lui lance un regard chargé de reproches.

— T'es folle ou quoi ?!!

— Pour toi, oui. :)

— Nami, Luffy ! Retirez-vous tous les deux et calmez-vous ! ordonne Shanks, tandis que Baggy arrive pour nous escorter.

Un tumulte éclate autour de nous, et je prends la main de Nami en obéissant à l'ordre de mon coach.

En la tenant, je sens Nami trembler de colère.

— Calme-toi, mon amour...

— Je viens de voir mon petit-ami se faire embrasser par une cinglée et je dois me calmer ?

— Tu n'es pas en colère contre moi quand même ?

— Si ! Ton entraînement doit être revu !

— Mon entraînement ? Mais de quoi parles-tu ?

— Tu l'as laissée t'embrasser ! Tout comme cette fois où tu dormais inconsciemment et qu'elle a failli t'embrasser ! Et ça m'énerve ! Profitons de notre présence ici pour nous entraîner.

Je m'assois sur un rocher, dans un coin éloigné du jeu de classe, près des arbres.

— S'entraîner ? demandé-je en penchant la tête sur le côté.

— Quand une fille s'approche de toi et te demande le chemin.

Elle arrive devant moi et déboutonne sa chemise pour que je puisse bien voir sa poitrine imposante.

— Salut Luffy, c'est ça ? Je suis un peu perdue. J'aimerais savoir où se trouve la classe D, peux-tu m'accompagner ?

— Euh, oui, d'accord.

Nami me frappe le crâne et je gémis de douleur.

— Mais tu es complètement folle ! Ça ne va pas ?! Nom d'un Oda, j'ai failli perdre la mémoire ?! Qu'est-ce qui t'a pris ?

— C'est une mauvaise réponse. Dans ce cas de figure, tu dois me regarder droit dans les yeux et surtout, tu ne dois pas regarder ma poitrine, et SURTOUT tu dois refuser parce que tu as une petite-amie !

Je suis choqué par cette situation et je la trouve à la fois drôle, car Nami est très sérieuse dans cet entraînement.

— Mais attends, comment veux-tu que je regarde ailleurs que ta poitrine si c'est toi, ma petite-amie, qui simule être une autre jolie fille ?

— Toutes les femmes à grosse poitrine doivent forcément être jolie ? demande-t-elle contrariée en croisant les bras.

Alors je me frappe le front en comprenant mon erreur.

— Mais non, ce n'est pas ce que je voulais dire.

— Mais tu l'as sous-entendu.

— Il n'y a que toi qui es belle !

— Tu es la seule poitrine que je regarde et que je préfère.

— Tu mens, je ne suis pas la seule poitrine que tu regardes. Mais je prends note que tu n'aimes que les grosses poitrines !!

— J'en regarde d'autres mais pas intentionnellement !

— Vu à quel point tu es débile parfois, je peux le croire ! Alors on refait ! Tu vois comme tu es nul pour faire comprendre aux filles que tu n'es pas intéressé ?

— Mais...

— On refait !

Cette fois-ci, Nami libère ses cheveux et les secoue alors que j'admire sa beauté. Elle s'approche de moi.

— Luffy, pourrais-tu m'aider à prendre le livre là-haut, s'il te plaît ?

Je déploie tous les efforts possibles pour ne pas regarder sa poitrine, car j'adore ses seins et uniquement les siens. Je plonge mon regard dans le sien et réponds simplement : « Non ».

Elle s'approche et prend mon bras. « Allez, s'il te plaît... »

— Bon, d'accord...

Et cette fois, Nami me frappe le bras.

— Aïeuh !

— Je vais te quitter si ça continue !

J'éclate de rire et la prends dans mes bras.

— C'est bon, je plaisante ! Nami ! Allez, on refait...

— Il n'y a rien de drôle ! J'en ai marre que tu ne sois pas sérieux !

— Mais c'est parce que tu me fais trop de charme. N'importe qui aurait succombé face à toi.

Je remarque un sourire qu'elle retient de toutes ses forces, et je laisse échapper un rire avant de l'embrasser.

— Est-ce que parce que Silk m'a embrassé, si je t'embrasse après, cela signifie que tu l'embrasses indirectement ?

Et je me fais frapper le bras alors que je me mets à courir et qu'elle me poursuit en lançant sa chaussure. Je ris avant de la prendre dans mes bras de force, même si elle tambourine sur mon dos.

— Je vais te tuer.

— Bah non, sinon je ne pourrais pas te demander en mariage après le lycée et te faire 5 enfants.

Elle s'arrête immédiatement et me regarde avec des yeux grands ouverts.

— Mariage après le lycée ?

— Ouais, pourquoi pas ? Je t'aime, alors autant faire les choses sérieusement d'ici là.

Ses yeux brillent et elle cache son visage.

— C'est un non ?

— C'est un OUI baka !

— Ah, autant pour moi. J'avais aussi peur que tu ne veuilles pas de 5 enfants.

Elle éclate de rire et me frappe.

— C'est un oui, seulement si tu réussis l'entraînement.

Cette fois, elle ébouriffe mes cheveux, secoue la tête, puis plonge ses yeux noisette dans les miens, et je me retrouve hypnotisé par son charme.

Nami est vraiment belle, elle éblouit les autres qui n'ont pas encore remarqué.

— Monsieur, pourrais-je utiliser votre téléphone ? J'ai égaré le mien et...

Elle tente de saisir ma main, mais j'esquive brutalement et l'ignore en faisant mine de partir. Cependant, elle insiste en criant :

— Je vous en prie, Monsieur...

— Ne me touche pas ! rétorqué-je alors qu'elle tentait à nouveau de saisir mon bras. Je suis en couple !

Je me retourne en la snobant.

Nami applaudit et court dans mes bras.

— C'est exactement ça !!!!!

Je ris alors qu'elle se sépare de moi et me caresse la tête comme un chien.

— Je suis fière de toi, mon amoureux.

— J'en conclus que c'est un Oui pour un avenir avec moi ?

Oui. Évidemment que oui.

Ce qu'elle ne sait pas, c'est que depuis cet instant, je fais la promesse de la marier et de faire d'elle la femme de ma vie pour l'éternité.

Où qu'elle soit, j'irai la chercher.

Qu'elle soit au paradis, même en enfer, j'irai la chercher pour tenir cette promesse.

[...]

NAMI

Aujourd'hui, c'était la séparation habituelle entre filles et garçons. Être ici ne m'enthousiasme guère, car chaque coin de cette île évoque douloureusement Arlong, mais c'est moi qui ai suggéré aux professeurs de choisir cet endroit.

Je refuse absolument de céder à la généralisation, ce serait injuste de ma part, car je suis loin d'être raciste. Ma colère est dirigée uniquement contre Arlong et ses complices.

D'ailleurs, il n'a pas vraiment apprécié l'idée de ce voyage scolaire, mais nous avons trouvé un compromis. Arlong effectue fréquemment des allers-retours entre Logue Town et l'île des Hommes-Poissons, et je crains de le croiser. Ce serait le pire scénario imaginable...

Cependant, j'ai pu vérifier dans son emploi du temps qu'il n'avait pas prévu de venir ici pour ses affaires de blanchiment d'argent cette semaine, donc je peux être tranquille.

Avec Robin, nous avons fait le tour de tous les magasins et goûté des desserts sucrés à base d'algues, c'était délicieux.

Le soir, Luffy m'a donné rendez-vous à minuit dans la salle de réception. J'ai réussi à échapper aux surveillants de notre lycée qui patrouillaient dans les couloirs de l'hôtel.

Je porte un sweat à capuche gris floqué du logo du lycée, un jean straight bleu, et des uggs à grosse plate-forme.

Luffy est assis sur l'un des canapés, la capuche sur la tête, absorbé par son téléphone. Quand il lève les yeux à l'ouverture de l'ascenseur qui me dévoile, un sourire radieux illumine son visage, et je m'élance vers lui pour le serrer dans mes bras.

Il m'invite à me blottir contre lui et me serre fort, m'embrassant tendrement sur la tempe.

Enfin debout, il saisit ma main et me tire hors de l'hôtel.

Sans ménagement, je le suis. Lorsque nous sommes enfin dehors, il m'embrasse passionnément.

— J'attendais ce baiser, dis-je en souriant contre ses lèvres.

— Et moi, j'attendais juste toi, sourit-il. Tu as réussi à semer Alvida sans problème ?

— Non, Vivi s'en est occupée. Elle a créé une diversion.

— Vivi ? me demande-t-il, étonné.

— C'est une longue histoire, mais disons que nous nous entendons bien maintenant.

— Je vois.

— Alors, où comptes-tu m'emmener ce soir ?

— C'est une surprise. Nous devons nous dépêcher, sinon nous allons rater notre rendez-vous.

— Rendez-vous ?

Il me sourit largement et répond :

— Ne t'en fais pas ! Shishishi.

— Heh ?

Il fait signe à un taxi qui s'arrête aussitôt, et nous montons rapidement, sans perdre de temps. Je suis toute excitée à l'idée de passer cette soirée avec lui, surtout que nous sommes partis en cachette, ce qui décuple mon excitation.

— « La baie de Noah », annonce-t-il.

— Okeeeyyyy ~ s'exclame le chauffeur avec un large sourire.

Lorsqu'il retire sa capuche, je remarque que ses pointes de cheveux sont humides, embaumant l'air d'une délicate fragrance de shampooing.

— Regarde, Nami, comme c'est magnifique ! s'écrie-t-il en me montrant du doigt le superbe paysage sous-marin à travers la fenêtre.

Un rire m'échappe et il me dévisage perplexe, sa main serrant la mienne avec plus de force.

— Pourquoi ris-tu ?

— Parce que c'est aussi beau que toi.

Je parierais volontiers que ses joues rosissent dans l'obscurité de la nuit. Le chauffeur jette un coup d'œil dans le rétroviseur, un sourire aux lèvres, et Luffy semble encore plus embarrassé qu'il ne l'était déjà.

— C'est parce que tu es amoureuse que tu dis ça.

— Peut-être bien, mais cela ne change rien au fait que tu sois aussi beau que ce paysage, Luffy.

Il passe un bras autour de mes épaules et dépose un baiser sur mon front.

— Je suis plus beau qu'Ace ?

Je lève un sourcil.

— La question ne se pose pas, tu es cent fois plus beau que n'importe qui.

— Ce n'est pas bien de mentir, rit-il tandis que je le fixe avec sérieux. Plus que Trifouillis et Zoro ?

— Mais oui, si je te le dis !

Il éclate de rire en me froissant les cheveux.

— Tu viens de me prouver ce soir que tu es réellement amoureuse de moi. Si je suis plus beau que tous les garçons que je viens de citer, cela veut dire que tu ne me quitteras jamais pour l'un d'entre eux ? Je peux te faire confiance ?

— Je vais vraiment commencer à croire que tu es sérieux quand tu me poses ce genre de questions, dis-je en fronçant les sourcils.

— Allez, réponds !

— Bien sûr que je ne te quitterai jamais pour l'un d'entre eux ! Baka ! Je suis trop entière pour t'aimer à moitié.

IIl me sourit tendrement et s'apprête à m'embrasser lorsque le chauffeur annonce que nous sommes arrivés à destination.

Main dans la main, nous descendons ensemble du véhicule, et Luffy m'entraîne doucement en direction d'un sentier étroit à travers la forêt. Je dois avouer que je ne suis pas totalement rassurée, l'obscurité environnante donne une ambiance sinistre.

— Euh, Luffy, où est-ce que tu m'emmènes ? demandai-je, un brin inquiète.

Il ne répond pas verbalement, se contentant de s'assurer que je le suis. J'ouvre la bouche pour protester, mais lorsque nous émergeons des bois, je découvre un vaste espace rempli d'une trentaine de personnes, allongées dans l'herbe, captivées par les magnifiques méduses orange illuminant le ciel marin. Je reste muette d'émerveillement et de surprise...

Luffy tourne son regard vers moi, un large sourire illuminant son visage face à ce spectacle enchanteur.

— Je voulais partager ça avec toi. Franky m'a parlé d'un endroit secret sur cette île qui pourrait nous plaire, et après quelques recherches sur internet, j'ai compris qu'il fallait absolument que je te montre ça ce soir.

— Pourquoi ce soir ?

Il me regarde un instant, puis penche la tête, visiblement perplexe.

— Parce que minuit est passé, c'est le White Day, non ?

— Tu y as pensé ?!

Il éclate de rire, puis passe un bras autour de ma taille pour me rapprocher de lui.

— Ma petite amie a mis tellement d'efforts à m'offrir des chocolats en provenance directe d'un combini, alors pourquoi oublierais-je de lui offrir quelque chose pour le White Day ? Et au fait, mention spéciale pour ta coiffure ce jour, tu étais radieuse comme toujours.

— M'offrir quelque chose ?! m'exclamai-je, les yeux brillants.

— Si j'ai bien compris, à la Saint-Valentin, les filles offrent des chocolats à ceux qu'elles aiment. Et pour le White Day, c'est l'inverse, les garçons offrent un cadeau aux filles qu'ils aiment.

— C'est vrai, mais je ne pensais pas que tu suivrais les règles à la lettre.

— Non, tu as raison, ce n'est pas vraiment mon genre. Il m'arrive, en fait assez souvent, d'oublier ce genre d'événements. Mais cette fois, j'ai anticipé, surtout que c'était notre premier White Day. Ferme les yeux, Nami, m'ordonne-t-il soudain.

Je sens quelque chose de froid se poser sur mon cou, tandis que son souffle caresse mon visage. Je mords ma lèvre, submergée par le plaisir que me procure sa chaleur, son parfum, son toucher.

— Ouvre les yeux.

Je m'exécute et découvre un collier brillant autour de mon cou, orné d'un unique diamant scintillant. Un bijou qui doit valoir une petite fortune.

— Joyeux White Day, Nami.

Je me mords les lèvres comme si cela pouvait m'aider à contenir mes larmes, mais je finis par craquer et me jette dans ses bras.

— Pourquoi m'aimes-tu ?! sanglotai-je. J'ai tellement de chance de t'avoir à mes côtés. Tu aurais pu aimer n'importe qui, Hancock, Vivi, Rebecca, Silk, Shirahoshi, et j'en passe, mais pourquoi moi ?

Il rit et me répond en me serrant contre lui :

— Je t'aime pour mille et une raisons, Nami, mais surtout pour celle que je ne comprends pas non plus.

— Tu es stupide ! ris-je entre mes larmes. Le collier est magnifique... Merci, mon amour.

Après des baisers passionnés, nous nous installons sur l'herbe et contemplons les méduses illuminant le ciel marin.

— Hé, la touffe rose ! crie soudain Luffy au couple à côté de nous.

— Mmh ? répond l'autre en tenant sa petite amie dans ses bras.

— Pourrais-tu nous prendre en photo, s'il te plaît ?

Je le regarde, stupéfaite, alors qu'il tend son téléphone à l'inconnu.

— Ok ! Mais seulement si vous nous prenez aussi en photo.

— Ça marche ! Shishishi.

La touffe rose se lève, suivie de sa petite amie, et prend le téléphone de Luffy.

Je me place à ses côtés et souris de toutes mes dents, serrant Luffy alors qu'il m'entoure d'un bras, son sourire éclatant.

— Natsu, tu ne cadreras pas bien ! Laisse-moi prendre la photo !

La blonde, sa petite amie, lui arrache le téléphone et nous prend en rafale de photos. Les clichés sont magnifiques, et Luffy exulte de joie.

— Comment t'appelles-tu ? demande-t-il à notre photographe.

— Je m'appelle Lucy, Lucy Heartfilia, et lui c'est mon petit ami, Natsu Dragneel.

— Enchanté, moi c'est Monkey D. Luffy, et elle, c'est ma magnifique petite amie, Nami. Les photos sont vraiment géniales ! Merci beaucoup !

— De rien ! sourit Lucy.

— Je vais prendre les photos pour vous, proposai-je en tendant la main pour qu'elle me passe son téléphone avec lequel elle souhaite que je les prenne. Parce que Luffy est aussi doué que Natsu en photographie.

Natsu et Lucy éclatent de rire avant de partir pour prendre la pose.

Je déclenche des rafales de photos, tandis que Luffy utilise le flash de son téléphone sous mes directives pour apporter davantage de luminosité à leurs clichés. Les images ressortent si bien que Lucy finit par regretter de ne pas avoir pensé à ajouter un flash, mais je la rassure en lui assurant que les photos qu'elle a prises de nous sont tout aussi magnifiques.

Le reste de la soirée est tout simplement magique. Luffy a loué un énorme matelas gonflable avec couvertures et boissons incluses. Je ne sais pas combien tout cela lui a coûté, et je ne veux même pas le savoir.

Il a commandé deux grandes pizzas pepperoni avec des tiramisus qui sont arrivés en à peine vingt minutes, et nous nous sommes régalés. Entre discussions joyeuses et délices culinaires, nous avons partagé ce moment sous le ciel nocturne sous-marin, illuminé par les méduses orange flottant dans l'obscurité céleste de l'océan.

— Merci pour ce soir, Luffy.

Il me sourit avant de porter sa canette à ses lèvres.

— Profite-en, car je ne serai pas souvent comme ça.

— Je le sais, et c'est pourquoi je continue de te le dire. Tout est si beau et si parfait.

— Mieux qu'un restaurant 6 étoiles ?

— Largement !

— Tu me donnes encore plus de raisons de t'aimer, Nami. Shishishi.

— Il est déjà une heure du matin, je n'ai même pas vu le temps passer !

— Trois heures passent comme dix minutes quand on est avec la bonne personne, sourit-il en levant les yeux vers le ciel.

Je lui souris à mon tour et l'enlace comme si c'était la dernière fois que nous nous voyions.

[...]

Sabo

Les grondements de l'orage résonnent à l'extérieur, le ciel gris annonçant une nuit agitée. J'essaie en vain de trouver le sommeil, mais le vent souffle si fort que toute tentative semble vaine.

Je bondis hors du lit dès que j'entends la porte de la maison claquer violemment. Mes pas me portent instinctivement vers le bruit, et là, je découvre mon grand-père Garp, trempé jusqu'aux os, essoufflé, son regard injecté de sang fixé sur moi.

— Papi ?

— Ace est en danger.

— Comment ça ?!

Sans un mot de plus, je suis mon grand-père qui me bouscule pour gravir les escaliers et atteindre la chambre d'Ace.

— Peux-tu me dire ce qui se passe ?!

Aucune réponse. Il allume brusquement la lumière et commence à fouiller frénétiquement dans les armoires et les tiroirs du bureau. Puis, relevant soudain les yeux, il fixe intensément la photo de Ace et Nami (celles qu'ils avaient prises au purikura au chapitre 2) accrochée au mur.

— C'est la jeune fille qui travaille au restaurant d'Arlong.

[...]

Nami

Le match contre les hommes-poissons s'était soldé par une victoire étriquée. Les garçons avaient réussi à l'emporter de justesse, bien que Luffy se soit légèrement blessé à la jambe, sans que cela ne revête de gravité. Les hommes-poissons n'avaient pas volé leur réputation de piètres athlètes, comme l'avait souligné Usopp. Ce match avait été l'un des plus ardues qu'ils aient jamais disputés.

Après la rencontre, j'avais prévu de rejoindre mon petit ami, mais Kobby s'était précipité vers lui, murmurant quelque chose à son oreille tout en tenant son téléphone. Luffy m'avait demandé de rentrer avec Zoro, puis s'était éclipsé avec Kobby.

— On va aller acheter des trucs à grignoter pour ce soir avec Nami. On vous rejoindra à l'auberge. Préviens Zoro et les autres, avait lancé Franky.

— Pas de souci, avait répondu Franky. Et n'oublie pas mon Coca.

— Ouais.

Sur le chemin menant au combini, c'est Zoro qui avait brisé le silence.

— Tu t'inquiètes ?

— Et toi ? avais-je riposté. Ça semblait sérieux. Je me demande si Luffy est rentré.

— Je pense qu'il n'a pas...

— ZORO !!!!!!

Zoro avait été violemment projeté contre un mur alors que nous traversions une ruelle. Une silhouette dépassant les deux mètres lui avait asséné trois coups au visage pendant que j'hurlais d'horreur, suppliant la personne que je reconnaîtrais entre mille.

— Arlong !!!! ARRÊTE !!!!!

Arlong m'avait fixée avec fureur avant de me gifler, me plongeant presque dans l'inconscience.

— C'est lui, ton petit copain, Nami ? C'est pour lui que tu sèches le travail ? Est-ce qu'il te comble au moins ?

Mes larmes coulaient à flots. J'avais dissimulé mon lien avec mon meilleur ami aux yeux d'Arlong pendant des années, me donnant corps et âme pour qu'il ne s'en prenne jamais à Zoro.

[..]

LUFFY

— Luffy ! Ace est en danger ! Il s'est fait attraper par Barbe Noire ! Ce salaud réclame une rançon !! Tu dois rentrer à tout prix !

— Quoi ?! Tu sais où il est ?!

— Pas encore. Il nous a donné une échéance pour la somme qu'il veut recevoir si on veut récupérer Ace en vie. Une vidéo le montrant en train de se faire torturer a été envoyée à Papi. Koala, Vivi et les autres sont déjà à fond dans les recherches.

— Je prends l'avion ce soir.

— Luffy, ce n'est pas tout...

— Papi m'a appris que Nami faisait partie du réseau d'Arlong.

— Arlong ?

— C'est un trafiquant d'armes et de drogue. Il blanchit de l'argent et tient un restaurant au nord de Logue Town. C'est là que Nami travaille les week-ends et c'est là aussi que Papi a rencontré Nami (chapitre 5 : Alchimie).

— Il l'a déjà rencontrée ?

— D'après ce que j'ai compris, Papi était allé manger au restaurant d'Arlong car il enquêtait sur lui et il a rencontré Nami en tant que serveuse (il lui avait demandé si elle était mineure, souvenez-vous). D'ailleurs, Arlong est sur l'île des hommes-poissons alors fais attention !

Je raccroche puis je cours vers mon groupe, en proie à la panique.

— Où est Nami ?!!!!

— Elle est partie au conbini avec Zoro, pourquoi ? demande Usopp.

— Hé, pourquoi tu es comme ça ?

Je ne réponds pas et les laisse simplement pour rejoindre en courant le conbini. Je ne sais pas qui est Arlong, mais j'ai un mauvais pressentiment. Mon cœur bat la chamade, résonnant dans tout mon être. Je cours de toutes mes forces, à la recherche de Nami et Zoro. Une peur m'envahit...

La peur de la perdre.

La peur de les perdre...

[...]

NAMI

— Je vais rentrer à la maison alors je t'en prie, laisse-le en vie. » sanglotai-je, tenant la tête presque inconsciente de Zoro dans mes bras.

— Ne me quitte pas. On avait promis qu'on serait toujours ensemble... » articula-t-il péniblement. « Ne l'écoute pas...

— Ce type si faible est vraiment ton petit ami ? Tu n'es pas le petit-fils de Garp, n'est-ce pas ? » interrogea Arlong en écrasant violemment son pied contre le torse de Zoro, alors que je criais d'une voix brisée.

— Pourquoi tu fais ça ?! Il va mourir si tu continues.

— Pourquoi ? » répliqua-t-il d'un ton cruel.

Il continua à écraser son pied sur le torse de Zoro, jusqu'à ce que je me jette sur lui pour que ce soit moi qui subisse cette douleur.

— Nami... lâche Zoro. Dégage d'ici.

— Non ! sanglotai-je.

— Tu m'as trahie, espèce de garce. Tu fréquentes le petit-fils de Garp ! Tu le fréquentes dans le seul but de me faire tomber !! Je suis venu ici pour te punir et je vais commencer par lui.

— Je ne t'ai pas trahi !!!!

— Alors comment expliques-tu que Garp ait trouvé des preuves contre moi pour m'envoyer en taule ?!!!

— Je n'ai rien à voir avec ça.

— Où est ton petit ami ?!

— C'est moi son petit ami !!!! » cria Luffy, projetant Arlong loin de nous, le faisant cracher du sang.

— Luffy !

— Je te rencontre enfin, Monkey D. Luffy ! » ricana Arlong en crachant du sang, toujours au sol.


A suivre...








Note de l'auteur:

Haha après Ichigo et Orihime, je suis heureuse d'inclure Natsu et Lucy. J'adore ces couples.

J'espère que cela vous a plu.

A plus dans le bus <3

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