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Chapitre VII: Une promesse (Réécrit)

Mots: 7146
Pages: 38
Temps de lecture: 41 minutes

Narrateur externe

— Et MERDE !! S'écria Ace en frappant le volant, réalisant que la circulation sur la route avançait à pas de tortue.

Une sensation d'impuissance l'envahit. Son petit frère et Nami étaient en danger, et bien qu'il ait une confiance totale en la force de Luffy, il ne pouvait s'empêcher de vouloir les protéger. La présence de Nami avec Luffy, combinée au fait que Robin était armée, rendait la situation encore plus préoccupante. Luffy pouvait être puissant au combat, mais face à des armes à feu, même lui n'était pas invincible.

— Je vais appeler Sanji et les autres pour les prévenir. Peut-être qu'ils arriveront avant nous, déclara Sabo en lançant l'appel, qu'il mit en haut-parleur à l'aide du tableau de bord.

— Mochi, mochi ? répondit Sanji avant de réprimander ses camarades derrière lui qui faisaient un vacarme assourdissant. "Taisez-vous, bande d'idiots, je n'entends presque rien !"

— Sanji, c'est Sabo !

— Ah, Sabo ! Oui, je t'écoute.

— Sanji, il faut absolument que toi et les autres rejoigniez Nami et Luffy ! cria Ace. Je pense qu'ils sont en danger.

— Comment ça ?!

— J'étais au téléphone avec Nami tout à l'heure, puis j'ai entendu Luffy parler d'une personne armée, et Nami criait avant de me raccrocher. Je le sens mal, et sur la route, c'est bouché, on n'arrivera pas avant au moins 30 minutes !

— Quoi ?! Notre voiture a aussi lâché, mais Franky la réparera rapidement. Ils sont où ?

— Oï, décide pas à ma place ! cria Franky, qui avait entendu Sanji.

— Tu mettras combien de temps approximativement ? demanda le blond à Franky.

— Avec Ussop, 10 à 15 minutes ! cria Franky.

— Parfait, t'as entendu, Sabo ? demanda Sanji.

— Je vois, c'est juste, mais bon, c'est déjà ça. Et pour répondre à ta question, ils sont chez Nami. Ramenez de quoi vous défendre. Quelqu'un est armé ! rappela Sabo.

— Compte sur nous ! raccrocha Sanji.

— J'espère que ça va aller pour eux. Lâcha Sabo. De plus le temps est vraiment mauvais.

— Mmh... Lâcha son frère.

Sanji raconta à toute la bande la situation, ce qui inquiéta le meilleur ami de Nami, Zoro (le vert). Il ne voulait pas attendre que la voiture soit réparée ; il était prêt à rejoindre Nami et Luffy à pieds s'il le fallait. Cependant, il réalisa rapidement que cela ne serait pas une solution pratique, car il ne connaissait pas le chemin de chez Sanji à chez Nami. En plus, marcher jusqu'à leur destination risquait de le fatiguer inutilement, alors que ses autres amis auraient probablement déjà fini de réparer la voiture et seraient arrivés avant lui. Résigné, il décida de rester à attendre.

Pendant ce temps, Ussop apporta son aide à Franky pour la réparation de la voiture, malgré la pluie battante et le vent. Zoro, quant à lui, prit une barre de fer, Sanji misait sur ses jambes et ne prit rien, Ussop opta pour des billes et un lance-pierre, tandis que Franky prit deux tuyaux cuivrés.

Sabo et Ace avaient vu juste, comme le constata la bande de Mugiwara qui roulait sur le périphérique. La route était complètement engorgée, avec toutes les voitures dont les phares étaient allumés, les conducteurs klaxonnant dans l'espoir de voir le trafic se débloquer. La pluie continuait de marteler les vitres, accompagnée des grondements forts de l'orage.

Zoro restait silencieux et pensif, Sanji râlait, Ussop soulignait que Luffy était Luffy et qu'il croyait fermement que son ami n'avait rien, tandis que Franky cherchait sur son smartphone s'il n'y avait pas des bonnes affaires en ce moment pour les pièces de voiture.

[...]

Du côté de Sabo et Ace :

Sabo se gara furtivement sur le parking en face du bâtiment. Ace, apercevant déjà des hommes en costumes noirs dissimulés un peu partout, prépara ses poings américains, son pistolet habilement dissimulé à l'arrière de son dos. Sabo fit craquer légèrement son cou, ajusta son couteau papillon dans la poche de son hoodie (au cas où il en aurait besoin) et sortit discrètement de la voiture, ouvrant le coffre pour récupérer la batte de baseball d'Ace. (Rappel : Luffy est un basketteur, Sabo un footballeur, et Ace un joueur de baseball.)

— Vas-y doucement avec mon bébé. Chuchota Ace en rejoignant Sabo derrière la voiture, faisant référence à sa batte.

— Oh, fais pas chier, ce n'est pas le moment.

Ace s'apprêtait à répliquer quand ils entendirent un bruit fort provenant de l'appartement de la rousse. Ils se regardèrent et virent quelques hommes entrant dans l'appartement, tandis que d'autres attendaient encore dans une troisième camionnette Mercedes aux vitres teintées. Six autres se positionnaient un peu partout sur le parking comme des guetteurs. Les lampadaires éclairaient suffisamment les lieux, et Ace put reconnaître le crocodile en argent ornant les poches des costumes de tous les hommes.

La première question qui traversa l'esprit du jeune homme fut : Qu'est-ce que les hommes de Crocodile fichaient ici ? La deuxième question : Pourquoi les hommes de Crocodile s'étaient rendus jusqu'ici ? Il fallait se rappeler que c'était un bâtiment étudiant, et ils prenaient tous les risques. La troisième question : Pourquoi cherchaient-ils Nami ?

Ils se trouvaient face à la mafia de Crocodile, l'ennemi juré d'Ace. Les deux lycéens entendirent les cris de Nami appelant « Luffy ».

— On y va ! cria Ace en émergeant de sa cachette, suivi de près par Sabo, et ils se précipitèrent vers l'immeuble. Cependant, les guetteurs se regroupèrent rapidement autour des deux jeunes pour bloquer leur passage.

— J'en prends sept et toi quatre, ça te va ? plaisanta Ace, malgré la situation.

— Et si on inversait les rôles pour que je te montre qui est devenu plus fort ? répondit Sabo en souriant, frappant avec sa batte de baseball l'un des hommes qui s'approchait.

Ace, avec une rapidité et une vivacité impressionnantes, projeta ses poings de fer sur les visages des hommes de deux mètres. Il esquiva habilement un assaillant surprise, attrapant son bras et le tordant, envoyant ainsi l'homme tournoyer au sol, criant de douleur.

Pendant ce temps, Sabo martelait le corps de ses adversaires, esquivant avec agilité toutes leurs attaques. Sa rapidité et son agilité agaçaient ses ennemis, les faisant paraître aussi lents qu'une tortue.

Au même moment, la voiture de Franky arriva en klaxonnant bruyamment, faisant surgir les Mugiwara prêts à en découdre. Cette apparition spectaculaire attira l'attention de tous les lycéens, qui sortirent de leurs appartements pour observer depuis le hall ou leurs fenêtres.

— On gère le reste ! Cria Sanji, allez-y.

Zoro inclina la tête vers Ace pour lui signifier qu'il comptait sur lui.

— Bon, tête de cactus, si tu veux, tu peux t'asseoir et regarder. Je m'occupe de la situation, dit le blond, provoquant l'agacement du vert.

— Non, toi, reste assis et admire ma grandeur, ricana Zoro.

— Hé, moi, je vais m'occuper de ligoter les gars. Tremblez devant tant de violence, intervint Ussop, effrayé en voyant Sabo tordre le cou d'un des hommes pour entrer dans l'immeuble de Nami.

— Suuuper, cette soirée va être déjantée !! s'écria Franky en tapant ses barres de fer, alors que les hommes sortaient des couteaux.

C'est ainsi que les garçons en arrivèrent là. Coby les rejoignit, voyant les autres lycéens sortir de plus en plus des autres bâtiments.

Il aida son ami Ussop à ligoter les malfaiteurs blessés, sans qu'aucun ne perde la vie. Une voiture de police arriva au même moment.

La police s'occupa temporairement des criminels au sol, que les Mugiwara avaient attrapés, appelant du renfort pour les escorter au poste de police. Nami, couverte d'une couverture avec le cadre d'elle, Belmer et Nojiko, qu'elle serrait fortement contre sa poitrine, était dans les bras d'Ace qui la portait comme une princesse. Luffy, tenant toujours debout avec Robin endormie sur son dos, et Sabo étaient déjà descendus du bâtiment pour répondre aux questions des policiers.

— Cette histoire n'est pas finie, avertit Luffy, le visage blessé, à Ace et Nami.

Et en effet, elle n'était pas terminée. Alors qu'ils s'apprêtaient à discuter, en sortant enfin du bâtiment, ils ne purent le faire à cause des milliers de flashs braqués sur eux par les journalistes qui les photographiaient, les aveuglant derrière la bande jaune qui les empêchait de s'approcher trop près. En voyant Zoro, Nami courut immédiatement dans ses bras, toute tremblante de frayeur et de froid. Il pleuvait toujours, l'orage grondait encore, rendant la situation très dangereuse. Elle prit le visage du vert, le secoua de gauche à droite et de bas en haut pour vérifier s'il n'avait rien de cassé. Elle souleva même son t-shirt pour chercher ne serait-ce qu'un hématome, mais ne trouva rien, soufflant de soulagement.

— C'est toi qui étais le plus en danger, et tu t'inquiètes d'abord pour moi. Remarque Zoro. Et arrête de soulever mon t-shirt, on dirait une perverse.

— Je suis tellement heureuse qu'il ne te soit rien arrivé ! Luffy... réussit à dire Nami à Zoro. Il a été extraordinaire face à tous ces hommes...

— Ça ne m'étonne pas. Sourit Zoro. Et c'est qui elle ? Demanda-t-il en apercevant Robin alors que Luffy passait le relais aux ambulanciers.

— C'est Nico Robin, celle que Luffy a sauvée.

— Je vois. Répondit Zoro. Je reviens, je vais voir comment se porte Luffy, reste avec Ace.

— D'accord.

— Nami, va te faire ausculter par les ambulanciers. Rappela Ace, qui lisait ses messages en même temps.

— Et toi ? Demanda Nami.

— Je dois y aller, j'ai une urgence.

— Tu t'en vas déjà...

Ace lui offrit un léger sourire, la blottit dans ses bras en lui chuchotant à l'oreille qu'il reviendrait vite la revoir et la protégerait à son tour. Elle s'imprégnait de l'odeur de son pull et de sa chaleur, malgré la pluie qui tombait sur eux. Non, elle ne voulait pas qu'il parte. Elle le retrouvait enfin après ne pas l'avoir vu de toute la journée, en excluant le matin. Cette soirée avait été effrayante pour la jeune fille, et tout ce qu'elle désirait pour cette nuit était son attention. Son attention à lui.

— Je ne veux pas que tu partes Ace. Répondit-elle en agrippant son hoodie.

— Nami... Dit-il en prenant sa main, qu'il porta près de son visage pour y déposer un baiser. Si je pouvais rester, je le ferais. T'entendre demander ma présence me rend heureux, même si c'est inhabituel pour toi. Je regrette de devoir partir, mais je te promets de me rattraper dès que je reviendrai.

— Je ne veux pas que tu partes, Ace. Répondit-elle, déçue.

— Allez, ne fais pas cette tête.

— Qu'est-ce que tu vas faire ? Osa-t-elle demander sans gêne.

— Régler une petite affaire.

— Quel genre d'affaire ?

— Rien de trop important.

— Alors si ce n'est pas important, tu peux rester. Blagua-t-elle.

— Oh, je vois que tu veux vraiment que je sois à tes côtés ce soir. Répondit Ace, étonné et content à la fois. Très bien, donne-moi deux heures, et je reviens !

— Promis ?

— Promis, je t'enverrai un SMS de toute façon. Ajouta Ace. Assure-toi de répondre cette fois-ci !

— Mais je n'ai plus de téléphone, il a été écrasé au sol.

— Viens dormir à la maison ce soir. Lui proposa-t-il alors que Nami observait Luffy qui la fixe depuis un moment, alors qu'il recevait des soins d'un infirmier à l'arrière de la camionnette.

— Nami, tu m'entends ? Demanda Ace, interrompant le contact visuel qu'elle entretenait avec son petit-frère.

— Quoi ? Pardon, je n'ai pas entendu.

— Viens dormir à la maison.

— Hein, quoi ?! Non ! Cria la rousse.

— Je doute que tu veuilles retourner dans ce bâtiment, même si c'est dans l'appartement de ton meilleur ami. Cette histoire t'a effrayée. Tentat-il pour la convaincre.

— Il a raison. Renchérit Zoro, qui venait de les rejoindre.

— Comment va Luffy ? Demanda Nami.

— Il souhaite te voir, et je ne serais pas contre le fait que tu passes la nuit chez lui. Tu seras plus en sécurité avec eux qu'ici.

— Mais je ne veux pas les déranger. Et puis, ton grand-père n'apprécierait peut-être pas ? S'inquiéta Nami, qui ne voulait pas aller chez eux et revoir le grand-père de ce dernier.

C'était compréhensible, elle avait croisé Garp au restaurant d'Arlong la veille, où il l'avait soupçonnée d'être mineure. Le revoir pourrait lui causer des ennuis.

— Mon grand-père ? Mais il est parti ce matin pour le Nouveau Monde, et il ne rentrera pas de sitôt.

Elle connaissait le risque qu'elle prenait en restant ici pour dormir chez Zoro, qui habitait dans le même immeuble qu'elle. Avec seulement deux personnes, ils seraient vulnérables en cas d'un nouvel assaut. Chez les trois frères, la situation était mieux surveillée. Elle n'avait plus vraiment le choix...

— D'accord, mais que va-t-il advenir de Robin ?

— Elle doit rester à l'hôpital pour se reposer. Une équipe de police surveillera l'établissement. Smoker, un professionnel aguerri, est en charge de la sécurité autour de Robin.

— Smoker ? C'est un dur à cuir. Vous n'avez pas à vous inquiéter pour la miss. Rassura Ace qui le connaissait bien.

— Qu'a dit Luffy aux policiers ?

— Rien. Il n'a rien révélé, malgré la réprimande de Smoker. Luffy lui a fait comprendre que vous vouliez vous reposer et que vous répondriez aux questions plus tard. Informa Zoro à la rousse.

— Je vois...

— Je dois y aller. Déclara Ace en embrassant le front de Nami et en serrant la main de Zoro, avant de se diriger vers une luxueuse Audi garée un peu plus loin, retenue par la police.

Elle le regarda partir, ressentant une inquiétude grandissante, comme si quelque chose n'allait pas. Pourquoi ressentait-elle cela ? Pouvait-elle se permettre de le retenir ? Et qui étaient ces personnes venues le chercher ? Pourquoi Ace semblait cacher tant de choses ? Il lui avait promis de revenir dans deux heures, mais quelque chose dans l'air laissait présager le contraire.

— Ace ! Elle le cria malgré tout.

Il se retourna et plongea dans son regard intense.

— N'oublie pas de revenir d'ici deux heures !

Un simple sourire et un pouce levé furent sa réponse avant qu'il ne s'engouffre dans la voiture. La vitre teintée du côté passager s'ouvrit pour révéler le visage impassible de Marco, qui observa Nami intensément. La voiture démarra et disparut dans la nuit.

Sanji passa un bras autour de Nami, toujours sous la couverture, tandis que la pluie continuait de tomber. Il l'emmena vers Luffy qui l'attendait dans la voiture de Sabo. Pendant ce temps, Zoro redescendit avec un gros sac de voyage contenant les vêtements de la jeune femme.

— Je reviendrai demain pour vous poser des questions sur l'incident de ce soir, avertit Smoker à toute la bande des Mugiwara qui acquiesça simplement.

Nami entra dans la voiture de Sabo avec Zoro, tandis que Sanji rejoignit celle de Franky qui l'attendait avec Ussop.

Enfin en route, Nami posa sa tête sur l'épaule de Zoro, observant la pluie ruisseler sur la vitre, toujours tremblante. Un silence pesant s'installa dans la voiture. Luffy, à côté de son grand frère qui conduisait, semblait pensif, appuyé sur la portière, observant lui aussi le paysage sous la pluie. La route était plus calme qu'auparavant.

En arrivant enfin au domaine, les deux voitures se garèrent dans le garage de Monkey-D-Garp. Tous descendirent pour se regrouper dans le salon. Sabo partit dans une pièce pour passer plusieurs appels, et Luffy raccompagna Nami à la chambre d'amis.

Narrateur Nami :

Une fois au garage, les autres garçons, y compris Zoro, me laissèrent seule avec Luffy, s'éloignant vers le salon. Luffy prit mon sac de voyage dans le coffre de la voiture à Sabo sans dire un mot. Depuis notre sortie de mon bâtiment, il n'avait pas échangé une parole avec moi, et son silence était lourd. Il m'observait, comme il le faisait lorsqu'Ace était là, mais maintenant, il m'ignorait. Bien que j'aie voulu suivre Zoro et les autres, Luffy m'avait retenu en disant qu'il m'escorterait jusqu'à ma nouvelle chambre. Il m'avait retenu par le poignet, et son toucher m'avait fait frissonner. Ce frisson, je l'avais déjà ressenti avant qu'il ne sauve Robin.

Je devais remettre mes idées en place. Les événements de la soirée avaient complètement changé mon point de vue sur Luffy. Nous nous étions promis qu'il ferait partie des vingt meilleurs élèves, il m'avait défendue contre Eustass Kidd. En sortant du CDI pour aller manger, quelque chose de fort, même plus intense que mon attirance pour Ace, s'était produit entre nous. Mon cœur battait rapidement, j'avais chaud partout, même sous la pluie battante. Je me souvenais de son souffle, de sa respiration, de ses mains sur mes hanches, que je ne pouvais pas repousser. J'avais aimé le sentir près de moi, être captivée par son regard et avoir envie de goûter à ses lèvres. Il allait s'approcher pour m'embrasser comme s'il avait lu mes pensées, mais c'était mal. Très mal. Je l'avais repoussé, pensant à Ace, pensant à Hancock, persuadée que cette connexion passagère entre nous n'était que cela. Nous étions sur le point de commettre une erreur, et pourtant, j'en avais envie.

Ensuite, il avait sauvé Robin, sans hésiter ni avoir peur. J'avais vu comment il avait sauté sur le camion, même s'il ne connaissait pas Robin. À quel point était-il bon ? Mon cœur battait fort, j'avais crié son nom jusqu'à m'en arracher les poumons. Belmer gisait en sang, mais son image s'était effacée, laissant place à celle de Luffy. J'avais ressenti un soulagement intense lorsque je l'avais vu se réveiller aux côtés de Robin. Même maintenant, en repensant à tout cela, je marchais derrière lui, l'envie de le serrer dans mes bras me revenant. Je voulais l'attraper par le dos, le sentir, mais je m'en abstenais. Il m'avait défendue contre tous ces hommes, m'avait rassurée dans une situation difficile, et il avait tenu toutes ses promesses.

Je ne pouvais plus le regarder comme celui qui m'avait volé Zoro, le sportif populaire du lycée qui me répugnait, ou celui que je jalousais. Il avait tout mon respect et mon admiration désormais, et je réalisais chaque jour la chance que j'avais d'être sa "nakama". Son chapeau était toujours sur mon dos. Je le retirai et le lui mis sur la tête. Il s'arrêta au milieu du couloir, étonné, me regardant. Je lui souris malgré tout, mais il ne fit rien, continuant simplement sa marche. Se pouvait-il qu'il me déteste ? C'était la première fois qu'il réagissait ainsi.

Arrivés devant une porte blanche, il l'ouvrit et alluma la lumière. J'entrai sans un mot. La chambre était spacieuse, toute en nuances de taupe. La fenêtre était immense, avec de grands rideaux. Un lit à deux places trônait au centre, avec une table de chevet à côté. Il y avait également une commode, et le sol était recouvert d'une moquette taupe.

— La salle de bain est...

— Je sais, en face de la chambre de toi et Sabo, j'ai vu en marchant dans les couloirs. (C'était plutôt simple, surtout avec les petites inscriptions sur chaque porte indiquant les prénoms.)

— Parfait...

Le silence pesait lourdement dans la pièce, et je m'assis sur le grand lit, ne détachant pas mes yeux de lui. Il s'approcha de moi et s'agenouilla pour se mettre à ma hauteur. J'anticipais qu'il allait dire quelque chose, mais aucun mot ne sortit. Nous restions là, dans un silence gênant. Sa main tremblante se leva et caressa mon front, me faisant gémir de douleur.

— Tu as une bosse, remarqua Luffy en m'observant de près.

— Je dois sûrement être horrible à regarder alors.

— Non, tu es toujours aussi belle, dit-il sans gêne, me faisant rougir comme une écrevisse.

— Il faut te changer, sinon tu vas attraper un rhume.

— Je pourrais te dire la même chose, tu sais ? De nous deux, celui qui a le plus de chance de tomber malade, c'est toi, pas moi, fis-je remarquer en regardant son torse musclé que j'admirais discrètement depuis tout à l'heure.

Il écarquilla les yeux et attrapa ses bras en tremblant de froid.

— Merde ! J'avais oublié que je t'avais passé le t-shirt de Zoro ! Il fait froid !

— Quel idiot, soupirais-je.

— Brrrh, tremblait-il. Je suis quand même heureux de savoir que tu dors à la maison avec n...

— Merci pour ce soir, le coupais-je.

— De ?

— De m'avoir défendue, idiot !

— Shishishi, en même temps, t'es ma nakama maintenant, dit-il joyeusement.

— Luffy, c'est bon, tout le monde est là, dit Sabo qui apparut rapidement.

— J'arrive dans 5 minutes.

— Ok, normalement tout est prêt.

— Super, dit Luffy à son grand frère qui disparut comme un ninja.

— Tout le monde est là ? Haussais-je d'un sourcil.

— C'est rien, me sourit-il gentiment. Repose-toi, tu en as besoin. Normalement, Ace rentrera d'ici une heure et demie, il a du retard.

Ah oui, Ace m'avait promis de venir me tenir compagnie, mais je changeais immédiatement d'avis, doutant de quelque chose qui se tramait derrière mon dos. Je fis mine de croire Luffy et m'installa sur le lit en mettant la couverture sur moi.

Satisfait, il me sourit et éteignit la lumière avant de sortir. Je me levai immédiatement, pris mon sac et fouillai rapidement pour trouver de quoi me changer. Je sortis un gilet noir tout simple et un jean noir. Puis, je marchai jusqu'au salon à petits pas, entendant plusieurs voix que je reconnaissais pour certaines et pour d'autres non. Je sortis ma tête pour identifier tout le monde et fus étonnée. Qu'est-ce que tout ce monde foutait ici dans le salon, autour de la table à manger ? Luffy était maintenant vêtu d'un t-shirt noir avec des mitaines noires en main et d'un cargo noir, se tenant au milieu les bras croisés, et tout le monde gardait son attention sur lui.


Narrateur Externe.

— Aujourd'hui, j'ai sauvé Robin. Annonça Luffy tandis que Sabo élaborait un plan sur une grande feuille. Elle est recherchée par Crocodile pour avoir tenté de le tuer.

L'assemblée autour de la table était sous le choc, ne comprenant toujours pas pourquoi ils étaient là.

— Mais elle a également révélé à Luffy que Crocodile projetait d'attaquer les Nefertari. Poursuivit Koala, présente elle aussi, ce qui surprit la rousse qui écoutait attentivement.

— Et moi, je compte le défoncer avant qu'il ne touche ne serait-ce qu'à un seul de ses cheveux ! S'enthousiasma Luffy.

— Oui, Luffy, on te laissera t'en occuper personnellement. Soupira Sabo.

— Hii, Cro... Crocodile ?! S'exclama Usopp. Vous voulez qu'on aille se frotter à ce mafieux ?! Hé, réalisez-vous de ce dont il s'agit ?!

— Tu connais Luffy, quand il a une idée en tête, on ne peut pas le faire changer d'avis. Soupira de nouveau le grand frère de Luffy.

— Où est Ace ? Demanda Franky.

— Il est parti avertir Vivi et sa famille. Il a envoyé des hommes pour surveiller chaque périmètre de sa maison. Il ne devrait pas tarder à venir. Répondit le blond à la cicatrice.

Nami comprenait maintenant pourquoi il avait dû la laisser et s'en voulait déjà de l'avoir forcée à revenir pour elle.

— Mais vous savez où il se trouve en ce moment, au moins, Crocodile ? Questionna Karasu.

Karasu (rappel : membre de l'armée révolutionnaire dans One Piece) était un des amis de Sabo qui jouait au foot avec ce dernier et qui n'hésitait pas à venir l'aider en cas de besoin. Il avait un profond respect pour Sabo, et c'était toujours un plaisir de pouvoir l'aider. Pour lui, les amis de Sabo étaient ses amis.

Karasu était un homme grand, musclé et chauve qui portait un masque en forme de bec de métal sur son visage et qui possédait une fonction haut-parleur. Il portait un manteau couvert de plumes sombres qui laissait sa poitrine exposée, un pantalon sombre et une ceinture autour du cou. Son apparence évoquait globalement celle d'un corbeau.

— Et puis, pas comme si on ne s'était jamais frotté à un mafieux ! Déclara Sabo en regardant Luffy.

— Ah oui, c'est vrai que vous avez déjà eu affaire à Ener ! Rappela Franky en claquant des doigts.

Nami faillit crier d'étonnement en apprenant cette nouvelle qui faillit la faire tomber de sa cachette alors qu'elle était toujours derrière le mur.

— Ouais, c'était vraiment chaud, ce jour-là. Se rappela Hack, un homme-poisson. (Hack est l'homme-poisson qui a combattu contre Bartolomeo et qui fait partie de l'armée révolutionnaire avec Sabo)

— Cobra, le père de Vivi, nous a livré des armes à feu en cas de besoin et des gilets pare-balles. Cria un autre au cheveu vert, tatoué de deux traits épais sur le côté de l'œil droit et percé au nez.

Nami reconnut instantanément Bartolomeo, un autre élève de première année, chef du fan-club de Luffy.

Prise de panique, elle voulut leur crier dessus, leur faire comprendre la gravité de la situation. Ils projetaient d'attaquer Crocodile ! Zoro se tenait là, impassible, les bras croisés et silencieux. Elle avait tout fait pour l'éloigner de ce genre d'affaires, cachant l'existence d'Arlong pendant trois ans. Et maintenant, le voilà ici à cause de ce crétin de Luffy, entraînant tous ses camarades de classe vers un danger imminent !

— Robin m'a donné l'adresse sur un bout de papier. Ce n'est pas très loin d'ici en voiture, vers les montagnes, je crois, expliqua Luffy.

— Montre, Luffy, ordonna Sabo en notant l'adresse sur son téléphone pour consulter l'itinéraire. Il a raison, c'est à environ une heure d'ici.

— Marco et Ace ne seront pas là ? interrogea Franky. Leur aide serait précieuse.

— Je ne pense pas. Il a déjà fait appel aux hommes de tu sais qui pour garder la maison des Nerfertari, rappela Koala.

Qui était le «  tu sais qui ? » se demanda Nami. ( nda: voledemort lol)

— Voici les armes ! déclara Coby, le jeune lycéen que Nami reconnut comme celui qui avait sauté une classe et aidé Ussop à ligoter les hommes de Crocodile devant chez elle.

Il fit rouler une table chargée d'armes et de sortes de gilets sur un portant.

— Je n'ai pas besoin d'arme, moi, déclara Zoro, le meilleur ami de la rousse, sortant trois katanas de chez lui avant que la police n'arrive.

— Certes, mais tu auras quand même besoin d'un gilet pare-balles. Nefertari Cobra les a achetés à prix d'or, informa le plus jeune, remettant ses lunettes en place tout en tendant l'accessoire à Zoro.

— Je peux en avoir deux ? demanda Ussop tout tremblant.

— Tu es sûr ? Ils sont assez lourds.

— Bon, passe-m'en un seul finalement.

Coby distribua à chaque membre des Mugiwara des armes à feu et des bazookas, suscitant des étoiles d'admiration dans les yeux de Franky. Pendant ce temps, Koala prenait des notes consciencieusement dans un journal. Sabo expliqua méticuleusement le plan à l'ensemble du groupe, tandis que Coby aidait tout le monde à mettre des micros dans leurs oreilles. Un certain Kohza, apparemment un ami proche de Vivi, rejoignit la réunion avec d'autres membres de sa bande. Les Mugiwara étaient prêts pour la bataille, et Zoro semblait particulièrement excité à l'idée de se battre. Ussop tremblait de peur, et Sanji échangea ses chaussures contre des plus confortables.

Kohza apporta une information cruciale : Ace avait été retenu par Vivi et pourrait ne pas arriver à temps. Nami ne put s'empêcher de ressentir une pointe de déception et de jalousie à l'idée qu'il puisse ne pas venir. Elle se rappela que Vivi était en danger, et toute rancœur envers Ace s'estompa, remplacée par l'inquiétude pour la sécurité de son amie. Pourtant, malgré sa compréhension rationnelle, une part d'elle-même se sentait jalouse de la priorité qu'Ace accordait à Vivi.

— Il se moque de nous ?! s'écria Luffy, visiblement énervé. Qui va veiller sur Nami ?!

Son inquiétude était palpable, et son cœur sauta un battement à l'entente du prénom de Nami. Pourquoi était-il si préoccupé ? Pourquoi ne pouvait-ce pas être Ace qui exprimait cela ?

— M... M... Moi, je me porte volontaire ! Pour rester avec Na... Na... Nami, dit Ussop.

— Pourquoi cela ne me surprend-il pas ? soupira Koala en se tapant le front.

— NON ! Moi, je suis volontaire pour surveiller Nami chérie ! s'écria Sanji en dansant dans toute la pièce, manquant même de découvrir Nami dans sa cachette.

Luffy arqua un sourcil en regardant Zoro, et ils soupirèrent, car ils savaient tous deux qu'il valait mieux ne pas laisser le blond seul avec Nami. En tant que deux des meilleurs éléments, Zoro n'appréciaient pas l'idée de le laisser seul avec elle.

— On va choisir Ussop, décida Luffy.

— Yeeeess !!!! cria Ussop en retirant son oreillette et son gilet pare-balles, qu'il donna à Karasu.

— Mais pourquoi ?!?!! pleura Sanji.

— Allez, love-cook, tu as peur de te battre contre la mafia ? taquina Zoro. Tu te sers de cette raison pour les éviter, comme c'est minable ! ha ha ha ha ha, rit-il en tapant sur la table.

Les yeux de Sanji s'embrasèrent instantanément, et il posa violemment son pied sur la table, émettant un bruit retentissant qui fit sursauter Nami. Mentalement, elle ne put s'empêcher de les traiter d'idiot.

— D'ACCORD, RORONOA ZORO, UNE FOIS LÀ-BAS ! commença le blond en lui tendant un feutre vert sorti de nulle part. ÇA SERA UNE CROIX AVEC CE FEUTRE SUR LE FRONT DE CHAQUE MEC QU'ON AURA BATTU !!! Le mien sera jaune, et toi, vert. Quand Coby les réunira ligotés, on comptera lequel de nous deux en aura battu le plus !

— Ça a l'air amusant. sourit Zoro en faisant frapper son épée dans le vent, l'air déterminé.

— C'est de pire en pire. soupira Koala, avec Nami toujours derrière le mur.

— Règle numéro 1 : ne tuer personne et ne tirer que sur les cuisses ou les bras. commença Sabo en montrant les endroits les moins dangereux.

— Oui, si on y arrive. rappela Franky.

— On a déjà ça. répondit Koala à la place de son petit-ami, lui montrant une petite bombe à gaz soporifique qui pourrait les endormir.

— Vous êtes des génies ! Où avez-vous eu ça ? redemanda Franky, impressionné.

— Disons que le père de Luffy a des contacts. rit Sabo.

— Quelle est la prochaine règle ? demanda Zoro.

— Règle numéro 2 : utiliser des armes à feu seulement en cas de besoin. Autrement dit, utiliser celle-ci. démontra Koala en leur montrant un pistolet avec une flèche. Cette flèche endort n'importe qui en 30 secondes, ainsi il sera plus simple pour vous aussi de ligoter les hommes.

— Vous disposez de deux armes et deux recharges. La première recharge est équipée de balles réelles, tandis que la deuxième contient des fléchettes attachées à l'intérieur de vos vestes, expliqua Coby en détaillant l'utilité et les conséquences de chaque arme.

— L'objectif n'est pas de tuer, mais de tous les attraper. Idéalement, nous devrions les neutraliser en les endormant et en les ligotant pour les remettre à la police. J'adore cette idée, déclara Zoro, approuvant l'idée qu'il trouvait plutôt géniale.

Cela rassura Nami.

— Robin m'a informé que Crocodile se couche tous les soirs en semaine à 1h30 du matin, ajouta Luffy.

— Ça devrait être simple, je pense, dit Sabo en consultant l'horloge. Il est 3h00 du matin, et il est dans une villa sécurisée. Coby n'aura qu'à pirater le système de surveillance, et Hermep se chargera ensuite de ligoter les ennemis avec vous et de les rassembler à l'extérieur.

— Tu es si doué que ça en informatique ? demanda Sanji, étonné.

— Hehe, ouais, je me débrouille plutôt bien, répondit Coby, gêné, en grattant l'arrière de sa tête.

— AÏE !!! cria Nami, gémissant de douleur alors qu'elle était ramenée au centre de la salle sous les menaces de Zoro. Lâche-moi ! Tu me fais mal !

— Il n'est pas bien d'écouter des conversations secrètes, fit la femme qui venait de saisir Nami par le cou cette fois-ci.

— Hé, ho ! s'écria Zoro en pointant son katana sous le cou de la femme aux cheveux roses.

La femme relâcha Nami, qui se releva sous les regards concentrés de tous les participants.

— Bonney, calme-toi, elle est des nôtres, intervint Sabo, alors que Koala courait vers Nami pour s'assurer que tout allait bien, visiblement heureuse de la voir.

— On est payés pour faire ça au moins ? C'est sûr ? demanda Bonney en s'exprimant bruyamment, d'une manière très garçon manqué.

— Bien sûr que tu seras récompensée ! répliqua Kohza. Ne remets pas en question les paroles de Cobra Nefertari !

— PARFAIT, alors on y va quand ?! s'exclama-t-elle impatiente.

— Cette fille est un homme, marmonna Ussop, ce qui lui valut un regard furieux de la part de Bonney, appelée par Cobra Nefertari qui lui avait proposé de l'argent en échange de son aide.

Bonney Jewelry, Bonney ? Nami se rappelait du nom que Killer avait mentionné lorsque Kidd l'avait embêtée. "Bonney nous attend." Il n'était pas surprenant de la voir associée à ce genre de types, et Nami ne l'appréciait vraiment pas.

— Règle n°3, continua Sabo. Si vous trouvez que la situation est trop dangereuse, fuyez. Et règle n°4, après cet assaut, ne divulguez cette histoire à personne !

— Oui ! crièrent tous les membres présents.

Luffy se positiona devant Nami et la regarda, attendant sa réponse.

— Je veux venir !

— Hors de question, dit-il simplement.

— S'il arrive quelque chose à Roronoa Zoro, je te le ferai payer cher, menaça Nami, tandis que Zoro grimaça en la voyant si énervée.

— Oh, c'est mignon, la petite rouquine défend son petit-ami, rigola Bonney, amusant la bande de Kohza qui attendait depuis un moment.

— Ussop, fit Luffy en hochant de la tête.

— Compris.

Sans hésiter, Luffy porta Nami sur son épaule, malgré ses injures et les coups qu'elle lui assénait dans le dos, en criant qu'elle voulait venir. Ussop et Zoro tentèrent de la calmer tandis que les autres continuaient à se préparer en silence. Une fois dans la chambre, Luffy posa Nami au sol, qu'elle repoussa violemment par le torse.

— Pourquoi je ne peux pas venir ?! s'écria Nami, visiblement furieuse contre lui. C'était la deuxième fois qu'il la confinait dans une chambre.

— Nami, c'est dangereux... commença Zoro, mais elle le coupa immédiatement.

— Je ne te parle pas à TOI, mais à LUI ! D'ailleurs, pourquoi vous ne m'avez pas mise au courant !? s'écria-t-elle, se sentant vexée. On est censé être des "nakama".

— Oï Nami, commença Ussop. T'as oublié que là c'était la mafia.

— Luffy ? demanda Nami en replongeant son regard, qu'elle trouva depuis peu magnifique.

— Sortez une minute, s'il vous plaît, dit Luffy en soupirant, alors que les deux lycéens exécutèrent immédiatement en fermant la porte.

— J'attends, dit-elle, les bras croisés, arquant un sourcil.

Luffy lâcha un petit rire et s'assit sur le lit.

— Je n'ai pas très envie de te ramener, avoua Luffy, légèrement gêné. Lorsqu'on était chez toi, tu n'as pas arrêté de dire qu'il était préférable d'appeler la police.

— Et je le pense toujours ! Mais avec toute la bande que tu comptes ramener, armée en plus de cela, je ne peux que me dire que vous êtes des idiots et que demain je ne vous reverrai peut-être plus. Crocodile n'est pas quelqu'un à prendre à la légère.

— Tu as l'air de le connaître pour savoir ça.

— Je ... C'est logique ! Crie-t-elle.

— Bien, continua le brun. Je te promets de protéger Zoro quoi qu'il arrive et de revenir demain à 10h dans ta chambre.

"Donne-moi deux heures et je reviens" avait promis Ace, mais il n'était jamais revenu.

— Je te crois pas !

— C'est une promesse, Nami.

Oui, c'était une promesse, et malgré ses doutes, elle hésita, admettant intérieurement qu'elle ne voulait pas affronter la mafia de Crocodile, qui connaissait Arlong. Elle ne voulait pas s'impliquer, car non seulement sa famille était en danger, mais aussi son village. Cependant, Zoro était également en danger.

Ace lui avait fait une promesse, mais cette fois, c'était Luffy. Est-ce que cela ferait une différence ? Elle en doutait. Cependant, Robin avait affirmé plus tôt "il n'a pas une seule fois rompu ses promesses", et c'était vrai.

— Très bien, alors je veux qu'à mon réveil, tu me ramènes une brioche au melon, tant que tu y es !

— Shishishi, promis, lui sourit Luffy en tendant sa main pour qu'elle la tape.

[...]

3h30

uffy et les autres étaient déjà partis, laissant Ussop posté devant la porte de la rousse à chaque changement de pièce.

À sa sortie de la douche, vêtue d'un short noir et d'un simple débardeur noir, une serviette enveloppant ses cheveux, elle aperçut Ussop se relevant instantanément du sol pour adopter une position plus formelle.

Un soupir échappa à Nami tandis qu'elle poursuivait son chemin en direction de la cuisine, avec Ussop qui la suivait à cinq mètres derrière, exaspérée par sa présence persistante.

Devant le réfrigérateur, elle constata que son contenu était composé principalement d'aliments gras auxquels elle n'était pas habituée. Bacon, bœuf, steak haché, galette de pomme de terre, et bien d'autres. Optant pour du jus d'orange et un steak, elle le fit cuire dans une poêle, tandis qu'Ussop, toujours affalé sur le canapé, ne pouvait s'empêcher de tousser, tentant de dissimuler le son de son estomac grondant. La rousse éclata de rire, une main devant la bouche, puis mit du riz dans une assiette. Sortant le plat du micro-ondes, elle disposa le steak à côté du riz chaud et ajouta du ketchup sur le côté de l'assiette.

S'installant à la table qui avait servi à la réunion une heure plus tôt, elle appela Ussop qui s'assit en face d'elle, manifestant son embarras d'un léger gloups. Elle lui glissa l'assiette de nourriture et lui tendit des couverts avec un sourire.

— Et toi, tu n'as pas encore mangé ?

— J'avais déjà mangé avant qu'on se fasse agresser, et puis voir Zoro et les autres courir un danger me coupe l'appétit. Dit-elle en buvant son jus d'orange.

— Merci pour ce plat, tu n'es pas si sorcière que ça. Blagua le long nez, ce qui fit rire Nami pour son toupet. Mais si tu veux être rassuré, j'ai une confiance aveugle envers Luffy.

— Pourquoi ?

— Bah, il a l'air stupide, mais c'est notre leader, c'est lui qui nous a regroupés en gagnant notre confiance. Tu ne devrais pas t'inquiéter pour Zoro, mais plutôt pour lui, car s'il devait se passer quelque chose pour ton meilleur ami, Luffy n'hésiterait pas une seule seconde à sauver son nakama, quitte à donner sa vie.

— Ah, vraiment ? Dit Nami étonnée.

— Luffy a déjà battu des adversaires bien plus coriaces, crois-moi. Continua Ussop en déchirant son steak avec la bouche. Moi, je suis certain qu'il reviendra sain et sauf, et que la mission ne se passera pas comme Sabo l'avait imaginé, car Luffy fonce toujours comme un idiot, tête baissée, et changera les plans, mais toutes les personnes avec lui sont bien préparées et l'aideront quoi qu'il arrive. Vivi tient beaucoup à ces trois-là.

— Ouais, ça ne m'étonne pas que Luffy fonce tête baissée. Marmonna Nami. Mais c'est vrai qu'il se bat bien...

— Tu vois ! Franchement, tu devrais te reposer. Crois-moi, ils reviendront sains et saufs demain. Sourit Ussop pour la rassurer.

— J'avoue que je suis fatiguée, mais je pense que je vais attendre ici. Dit-elle en s'asseyant sur le canapé, avec un Ussop qui la rejoignit après avoir fait la vaisselle, naviguant sur le web avec son téléphone.

Nami essayait tant bien que mal de ne pas s'endormir, mais la fatigue était plus forte et elle se demanda comment Luffy pouvait encore tenir debout. Ussop la couvrit d'un plaid et s'endormit à son tour sur le deuxième canapé, alors que la pluie avait cessé de tomber.

[...]

8h45

Près des montagnes de l'île de Logue Town, une brigade de police arriva en force avec plusieurs camionnettes. Smoker, le chef de la police, évalua la situation et ordonna à ses hommes de capturer les individus liés, certains arborant des croix vertes et jaunes sur le front (mention spéciale à Zoro et Sanji). Une dernière camionnette noire s'éloigna, dévoilant le visage ensanglanté mais souriant de Luffy, ce qui laissa Smoker incrédule. Était-ce réellement l'œuvre de ces lycéens ? se demandait-il sans relâche. Il voulut poursuivre la camionnette, mais un policier lui cria que Crocodile avait également été appréhendé. Hésitant un instant, Smoker réalisa que la capture de Crocodile était une priorité, bien plus que celle des hommes endormis.

Sur le chemin du retour, Luffy tenait ses côtes douloureuses, résultat des coups de Crocodile, mais son visage affichait malgré tout un sourire radieux, écoutant ses coéquipiers crier victoire.

«  reviens avec une brioche au melon. »

uffy sursauta, émettant un gémissement de douleur, momentanément oubliant la sensibilité de ses côtes endolories. Il poussa un cri, semant la panique dans la camionnette qui faillit déraper.

— TROUVE-MOI UNE BOULANGERIE ! hurla-t-il, même si le soleil naissant éclairait déjà son visage, ainsi que celui de Sabo qui était au volant.

— Heinnn ?!!!! s'exclamèrent tous les occupants de la camionnette, déconcertés par son comportement.

— Il a dû inhaler du gaz. blagua Karasu.

Une fois en ville, Luffy se précipita hors de la camionnette, sous les regards ahuris de ses coéquipiers qui ne comprenaient toujours pas la situation. Le brun courut jusqu'à une boulangerie, dépassant toute la file d'attente. Son visage était sale et écorché, ses cheveux ébouriffés, et il marchait avec difficulté. Sans que personne n'ose protester, il demanda une brioche au melon et un croissant (pour lui). Il paya, esquissant un sourire à la boulangère qui s'inquiétait de l'état du jeune lycéen, toujours vêtu de son gilet pare-balles.

Après avoir raccompagné tout le monde, Sabo fonça à pleine vitesse sans dépasser les limites, alors que son petit-frère le suppliait de rouler plus vite. Il était 9h50, et Luffy paniqua à nouveau : plus que 10 minutes avant de rejoindre Nami et de ne pas briser cette promesse.

Lorsque la voiture s'arrêta en face du domaine des Monkey-D, Luffy se précipita à grandes enjambées vers l'intérieur. Il s'apprêtait à monter les escaliers, mais il remarqua les forts ronflements d'Ussop qui dormait sur le canapé et...

Nami, qui dormait paisiblement. Elle était restée toute la nuit à l'attendre ? Ace n'était-il pas venu ?

Il s'approcha lentement d'elle, essoufflé, et s'agenouilla en face de son visage, caressant doucement son visage avec des mains tremblantes. Elle ouvrit immédiatement les yeux et sursauta du canapé en remarquant la présence de Luffy, qui lui souriait le visage tout sale et écorché, une brioche au melon posée à côté de son visage.

L'horloge indiquait clairement 10h. Ses larmes ne purent être retenues et coulèrent.

— Baka ! s'écria-t-elle en le prenant dans ses bras, alors qu'il avait les yeux étonnés. Je t'ai attendu, baka.

— Tu n'attendais pas Ace ?

— Non !

— Shishishishi, rit le brun en sentant le parfum de son shampoing sur ses cheveux, tout en répondant à son étreinte. Une promesse est une promesse.

Oui, Luffy n'avait jamais rompu ses promesses, et il était là, devant elle. Il était même allé jusqu'à lui chercher une brioche au melon, alors qu'elle plaisantait simplement. Sa présence signifiait qu'il avait vaincu Crocodile, et que Robin était maintenant libre... Elle pleurait de joie, pour elle et pour Luffy. À présent, elle prenait pleinement conscience de la chance qu'elle avait de l'avoir comme Nakama et de la véritable valeur d'un compagnon...

Ils ne percevaient plus personne autour d'eux, se contentant de savourer ce contact qui leur faisait un bien fou.

A suivre ...

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