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Chapitre IX: Décision (réécrit)

Note de l'auteur CaptainMai: 

Hey, j'espère que vous allez tous bien en cette période de confinement et que vous vous portez bien à la maison. Moi en tout cas je vis ma plus belle vie, je joue sur mon jeu sur mobile, un jeu d'arène de combat en ligne multijoueur, la même chose que LOL ( League of legends)  mais sur téléphone. J'y joue depuis deux ans maintenant et je suis enfin devenu Mythique🎉🎉 mais bon ça vous vous en fichez. Haha. 

Je lis aussi beaucoup de roman, et j'écris cette fiction  avec beaucoup de patience. Ce chapitre sera long, aussi long que le chapitre 1. Il y a tellement de chose à raconté: Comme avec l'apparition de Law, Robin et Garp.
Je dois aussi instauré des scènes entre Ace et Nami pour que justement l'histoire ait plus de répercussions  ou d'impact par la suite. Je veux que cette histoire soit intense et non précitée ( l'histoire serait nul sinon).
Cette fiction est bien un LuNa, Je sais que vous avez beaucoup du mal pour certain avec le AcexNami mais c'est comme ça et c'est mon histoire. Si vous voulez du LuNa aussi rapidement que possible je vous invite a lire « ma petite-amie » une autre de mes fiction.
J'espère que mon chapitre vous plaira j'essaye de mieux structurer mes textes et je m'excuse d'avance si vos yeux se mettent à saigner à cause de mes fautes!
Bonne lecture ! Bisous, Bisous. M
(Ps: La chanson mise est pour le rendez-vous entre Ace et Nami. Je vous conseille de  l'écoutait et de la lire pendant ce passage )

•••

Narrateur Externe:

Son cœur lui rejoua des tours, lui donnant l'impression d'avoir le corps tout entier coincé dans un étau. La vérité était si dure à admettre et lui faisait si mal...

— Merde, la vérité, c'est que...
— Luffy ? Tu es réveillé ?
— Cette voix...

Il se leva en vitesse, prêt à l'accueillir avec un sourire...

— Nami !

... qui glissa de son visage quand il remarqua Ace avec elle. Sa haine remonta en flèche.

— Euh... Tu vas bien ? S'inquiéta la demoiselle en remarquant son visage crispé.

— Euh, ouais, affirma-t-il en passant nerveusement la main dans ses cheveux. Je suis juste fatigué.
— Ah...

Nami regarda Ace qui comprit rapidement qu'elle tenait à lui parler seul à seul. Le problème c'est que lui aussi aurait voulu lui parler par rapport à leur relation, il se doutait bien que Luffy n'aurait pas apprécié la nouvelle. Ils étaient devenu proche Nami et lui, et il mit cette réaction sur le compte de leur amitié. Il ne jouait pas avec elle, ses sentiments étaient réel.

— Bon, je serais en bas. Dit Ace en partant.
— Je peux entrer ? Demanda timidement Nami.
— Euh, Ouai. Répondit-il en ouvrant la porte.

Le petit-fils de Garp se sentit mal en croisant son regard.

— Alors, tu voulais me parler ?

Il regarda Nami et fut tout de suite distrait de la voir se mordre la lèvre inférieure. Putain, cette bouche. Il la désirait de nouveau.

— Tu es fâché ?
— Ouai.
— Je comprends pas ton comportement, Luffy.
— Pourtant il y a rien de dur a comprendre. Tu sors avec mon frère ! Qu'est-ce que tu lui trouves, d'ailleurs ?

Il s'approcha d'elle, et elle fit l'effort de ne pas reculer. Elle avait l'impression d'être traitée comme une proie à le voir avancer vers elle à pas furtifs avec son air de prédateur.

— Je vois pas ce qu'il y a de si mal à sortir avec ton frère. Répondit-elle en arquant un sourcil. C'est pas comme-ci j'avais commis un crime.

C'était tout comme pour lui, pourtant.

— À quel point es-tu idiote ? s'emporta-t-il en fronçant les sourcils. As-tu déjà oublié qu'il n'a pas tenu sa promesse ? J'aurais peut-être pensé que tu lui pardonnerais, mais jamais que tu finirais par devenir sa petite amie !

Sa réaction était tout de même démesurée, songea Nami en écarquillant les yeux.

— D'accord, c'est vrai, j'étais énervé. Mais je ne vais pas rester là-dessus toute ma vie, et puis il n'avait pas d'autre choix.

— En quoi il n'avait pas le choix ? Tu crois que ça m'a fait plaisir de te laisser seule chez moi ? Si je n'avais pas eu à affronter l'autre Crocodile, je serais resté avec toi !

— Luffy, la personne qui était le plus en danger, ce n'était pas moi, mais Vivi ! Crocodile ne me visait pas, il visait Robin et Vivi. Alors tu te doutes bien qu'Ace n'avait pas d'autre choix que de rester avec elle.

Il se tut un instant, comprenant qu'elle avait raison. Mais cela lui était égal, pour lui une promesse était une promesse... Du moins, c'est ce qu'il essayait de se convaincre, alors que la vérité était bien là. Ace n'avait pas tenu sa promesse, mais il avait de bonnes raisons. Vivi était une amie proche, il ne devait pas les départager ainsi. Mais bon, ce n'était pas comme si elle n'était pas déjà en sécurité avec les hommes de Barbe Blanche, chose dont elle n'était sûrement pas au courant.

— Tu comprends ?

Certes, il la comprenait, mais le choix qu'elle avait fait en sortant avec lui restait une énigme.

Son grand-frère avait une chance incroyable. Au début des années de collège, avant de rencontrer Hancock, Luffy avait nourri un amour de jeunesse pour Vivi. Leur lien était sincère, et ils étaient inséparables jusqu'à ce que Vivi croise la route d'Ace et tombe éperdument amoureuse de lui. Même en déployant tous ses efforts pour la conquérir, Vivi ne voyait que Ace. À cette époque, Luffy avait ressenti une jalousie profonde envers son frère, qui avait réussi à charmer Vivi avec une aisance déconcertante. Cela avait sérieusement ébranlé son ego.

Désormais, avec Hancock à ses côtés, tout semblait aller pour le mieux, du moins jusqu'à l'arrivée de Nami. Une fois de plus, il ressentait cette infériorité face à son frère, une frustration qui faisait écho à l'époque où il était épris de Vivi. La connexion étrange qu'il partageait avec Nami ajoutait à sa confusion. Même avec Vivi, il n'avait pas ressenti une telle intensité, pas même avec sa petite-amie actuelle. C'était déroutant à admettre.

Nami, femme au caractère fort, représentait un défi pour ceux qui aimaient relever des défis, à l'instar d'Ace ou même de lui-même. Cette réalisation le perturbait profondément. Il l'aimait, et non pas d'un amour amical, mais d'un amour où il aurait pu facilement lui chuchoter ces trois petits mots magiques : "Je t'aime". C'était terrifiant. L'envie de fuir, de se cogner la tête contre un mur, le submergeait. Alors que Nami parlait d'Ace, Luffy, trop sous le choc de cette révélation, ne l'écoutait guère.

Il demeura stoïque, muré dans le silence. Il risquait de perdre le contrôle, de commettre une bêtise, comme lui voler un baiser. La dernière pièce du puzzle était en place.

Il ne lui restait plus qu'une chose à faire : faire taire ses sentiments. Il devait faire le point sur tout cela et enfouir ces émotions au plus profond de lui.

— Tu as raison, Nami. C'est compris, dit-il sèchement. Je ne me sens vraiment pas bien, j'ai mal partout. Je vais aller dormir pour que le réveil ne soit pas trop difficile demain.

— Je comprends, sourit-elle. Repose-toi bien, Luffy, et passe une bonne nuit.

— Merci. Bonne nuit, dit-il rapidement avant de la conduire hors de la pièce.

Nami était complètement perdue. Quel était son problème à Luffy ? Tant pis, s'il voulait bouder comme un enfant, libre à lui. Elle avait au moins tenté de clarifier les choses en lui parlant, mais au fond, elle espérait qu'il ne lui en tiendrait pas rigueur. Maintenant qu'elle l'appréciait et le respectait, le fait de savoir qu'il lui faisait la tête la rongeait, et ne pas avoir sa bénédiction était même blessant.

Marchant d'un pas déterminé vers la salle de bain, elle se déshabilla rapidement, oubliant même de fermer la porte à clé. Sous la douche, elle ferma les yeux, laissant l'eau chaude couler le long de son corps. Rien de tel qu'une bonne douche pour se détendre. En sortant, elle se sentit mille fois mieux. Alors qu'elle s'apprêtait à attraper sa serviette, la porte s'ouvrit brusquement, laissant apparaître Luffy, torse nu, vêtu seulement d'un bas de pyjama en coton.

C'était le genre de situation à anticiper en décidant de dormir sous le toit de trois garçons. Un silence pesant s'installa. Nami cligna des yeux à plusieurs reprises, tandis que Luffy la scruta, rougissant de plus belle.

Putin de merde. 

C'était vraiment mal parti pour lui de faire taire ses sentiments avec ce qu'il voyait sous ses yeux. Il avait tellement envie d'elle qu'il avait l'impression que son sang était en ébullition.

Il laissa ses yeux parcourir le corps nu de Nami, fasciné par cette peau parfaite au teint clair, sans la moindre imperfection. Il en resta presque sonné. Malgré sa silhouette fine, elle n'était ni maigre ni frêle. Son allure était svelte, avec des formes et des muscles là où il fallait : des hanches à la courbure parfaite, des jambes puissantes et bien galbées, et une poitrine à faire tourner la tête. Il se mordit la lèvre inférieure et se retrouva soudainement saisi d'un saignement de nez. Nami, elle, se mit à crier tout en tentant d'attraper la serviette qui avait fini au sol. Cependant, par malchance, Ace et Sabo apparurent simultanément, accourant à toute vitesse en pensant qu'il lui était arrivé quelque chose.

— Que se passe-t-il ?! cria Ace en arrivant précipitamment avec son frère.

— Désolé, je voulais juste me brosser les dents, s'écria Luffy en direction de Nami.

Ace évalua rapidement la situation et comprit immédiatement.

Sabo eut un saignement de nez instantané et se cacha immédiatement les yeux. Koala, bien que la seule qu'il aimait, ne pouvait rien faire face à la silhouette de Nami...

Quelle bombe, c'est dévastateur pour tous les hommes sur terre, pensa le blond.

Ace, quant à lui, était totalement obnubilé. Son ego avait atteint des sommets inégalés : sa petite-amie possédait le corps le plus magnifique qu'il ait jamais contemplé de sa vie. Il avait déjà partagé des moments intimes avec des femmes tout aussi séduisantes, mais Nami surpassait de loin chacune d'entre elles.

Il remerciait tous les kamis, reconnaissant la chance inouïe de l'avoir à ses côtés. La réalisation de cette fortune soudaine s'imposait à lui avec une force nouvelle.

Pendant ce temps, Nami, honteuse et rougissante, s'enveloppait dans une serviette. Prise de panique, elle saisit tout ce qui lui tomba sous la main – shampoing, savon, crème, brosse à dents, et autres – et les projeta sur les trois complices qui prirent la fuite en se protégeant la tête, marquant leur retraite de bosses éphémères.

— Qu'est-ce que tu faisais dans la salle de bain ?! hurla Ace en direction de son petit-frère.

— Pas ma faute si elle n'a pas fermé à clé ! Je voulais juste me brosser les dents avant d'aller dormir !

— J'ai l'impression d'avoir trompé Koala, lâcha Sabo, envahi par un fort sentiment de culpabilité.

Luffy et Ace échangèrent un regard avant d'éclater de rire. La situation leur paraissait extrêmement comique.

— Plus sérieusement, débuta Luffy, tu lui as dit pour Barbe Blanche ?

— Nous y voilà, soupira Ace, exprimant son exaspération. C'est pour ça que tu ne sembles pas apprécier l'idée qu'elle soit ma petite amie ?

Entre autres aurait-il voulu rajouter mais s'en abstint.

— Luffy, tu sais parfaitement que Nami m'a plu dès le premier jour. Tu me connais assez bien pour savoir que je n'ai aucune intention de lui faire du mal. Je ne suis jamais vraiment sorti avec quelqu'un et je ne suis pas doué pour ce genre de chose, mais je ferai tout pour être au-delà de ses attentes. Concernant Barbe Blanche, tu sais aussi que j'éviterai de la mêler à ça.

— Tu comptes lui dire quand ?

— Ça ne te concerne pas. Au lieu de t'occuper des affaires de couple de ton grand-frère, occupe-toi d'abord des tiennes. J'ai pensé que peut-être cela te dérangeait qu'entre moi et Nami tout baigne, alors que toi avec Hancock, non. Mais ça, ce sont tes histoires.

Il avait raison, ce n'étaient pas ses affaires. Mais comment dire à son grand frère qu'il aimait sa petite amie ? C'est vrai qu'il n'était pas aussi attentionné envers Hancock ces derniers temps. Elle demandait après lui, mais il ne faisait plus vraiment l'effort de la voir.

Lorsque Nami sortit en pyjama, elle regagna sa chambre en essayant de chasser ces images de la salle de bain. Elle rougit rien qu'en y repensant et secoua vivement la tête.

Allongée sur son lit, elle compta les moutons et repensa aux paroles de Luffy et à ses actes héroïques. Elle n'entendit même pas la porte s'ouvrir doucement, elle sentit deux bras l'étreindre. C'était Ace. Elle sourit et il lui baisa le cou, se retenant de le sucer et de le lécher. Maintenant qu'ils avaient officialisé leur relation, il fallait y aller doucement avec elle. Il ne voulait pas la brusquer ni la sentir obligée de faire des choses qu'elle ne voulait pas faire. Il voulait qu'elle prenne ses propres initiatives.

— Je suis content, avoua-t-il en caressant doucement ses cheveux.

— Laisse-moi deviner, parce que tu as vu mon corps nu ? répondit-elle à la fois gênée et exaspérée. Si c'est cela, je suis assez gênée comme ça pour m'en rappeler.

— Mmh... entre autres. Bon, je ne te cache pas que j'aurais quand même préféré que ce corps qui m'appartient désormais ne soit pas vu par d'autres hommes, mais j'ai été très satisfait de voir que ma petite-copine, insista-t-il, avait un corps de déesse. Tu es si belle, Nami. Mais je ne suis pas heureux que pour ça, je suis heureux parce que tu as accepté d'être ma petite femme.

Elle sourit puis prit l'initiative de l'embrasser en réponse.

— Par contre, plus jamais tu montreras ton corps à d'autres que moi

[...]

Au réveil, Luffy se traîna péniblement jusqu'à la salle de bain pour se préparer en vue de la journée scolaire. Il évitait soigneusement Nami, sachant que la voir aux côtés d'Ace lui serrait le cœur. Il n'était pas encore prêt à s'acclimater à cette nouvelle dynamique. La maîtrise immédiate de ses sentiments tumultueux semblait être une tâche ardue. Il doutait que le destin conspire en sa faveur pour le rapprocher d'elle. Les cours de soutien qu'il devait suivre avec elle, les nuits passées sous le même toit, sa nouvelle intégration au groupe... tout cela signifiait qu'il devait la croiser quotidiennement.

De son côté, Sabo n'était plus gêné en présence de Nami depuis l'incident dans la salle de bain. Il avait rapidement relégué cet épisode au second plan et continué son quotidien. Dans la voiture, Ace et Sabo discutaient des dernières chansons à la mode, tandis que Nami et Luffy, assis à l'arrière, ne prononçaient pas un mot.

Une fois arrivés au lycée, Nami fut immédiatement convoquée par le principal. Celui-ci s'excusa pour l'incident de la nuit où elle avait été agressée par les hommes de Crocodile et la rassura en lui assurant que des travaux de rénovation seraient entrepris dans son appartement étudiant au cours de la semaine. Bien qu'il ait proposé un autre logement temporaire, elle refusa catégoriquement, expliquant que Zoro, son meilleur ami, vivait dans le même immeuble, et elle ne voulait pas s'éloigner de lui. Malgré sa relation avec Ace, l'amitié de Nami avec Zoro restait une priorité indéfectible. Le principal lui garantit que le campus serait désormais sous surveillance.

En sortant du bureau, elle se dirigea vers sa classe, où elle fut accueillie par des regards curieux. Elle prit sa place habituelle près de Zoro, qui la regarda avec inquiétude. Elle lui lança un bout de papier qu'il attrapa, grognant légèrement avant de le déplier pour lire son contenu.

Nami: « pourquoi tu fais cette tronche ? »
Zoro: « Quel tronche ? T'as regardé la tienne ? »

Elle sourit puis réécrit.

Nami: « Tu me manques déjà, c'est fou. »
Zoro: « Arrête de me déranger »

Il réprima un sourire puis lui renvoya le papier.

Nami: « Tu vas me faire croire que t'écoutes vraiment le cours ? »
Zoro: « Non tu me connais assez bien pour savoir que c'est pas mon délire de si bon matin, je comptais dormir la pipelette. Au passage il t'a dit quoi le proviseur ? »

Elle déchira à nouveau un morceau de papier et lui envoya en pleine face, ce qui fit grimacer le vert qui jura mentalement qu'à la prochaine lancée, il ne la louperait pas.

Nami: « Ecoute le cours ! Bonne nouvelle ( ou mauvaise pour toi), je reviens dans une semaine. Il m'a proposé un autre studio mais j'ai refusé. D'ailleurs ça te dis de m'aider demain à ranger la maison ? STP. »
Zoro: « D'acc et que voulais-tu me dire hier ? »
Nami: « Je sors avec Ace ! Tadaaa »

Zoro cria « quoi ?! » qui attisa le regard de toute la classe avec le professeur qui le sermona après cela.Il envoya le bout de papier cette fois ci dans la poitrine de sa meilleure amie avec un sourire victorieux. Nami lui lâcha un mauvais regard avant de lire le papier avec toute discrétion.

Zoro: « Sérieusement ? Bah, je sais pas quoi dire. J'espère que cette relation n'aura aucun impact sur notre amitié car je ne compte pas changer mes habitudes avec toi. »
Nami: « Non, tu es mon meilleur ami Zoro. Tu compte plus que toute les autres personne. Rien ne changera entre nous. »

Après une matinée de cours bien remplie, comme à leur habitude, ils retrouvèrent leur groupe d'amis. Alors que Nami se servait à la cafétéria, une main s'empara délicatement de ses hanches pour la tirer. C'était Ace. Il l'embrassa furtivement avant de la relâcher, plongeant la cafétéria dans un silence étonné. Zoro, quant à lui, roula des yeux, affichant une attitude moins embarrassée que ce que Nami aurait pu imaginer.

— Tu ne viens pas manger avec moi ? Mes amis veulent te rencontrer, demanda Ace d'une voix enjouée.

— Non, j'avais prévu de manger avec Zoro et les autres, répondit Nami.

— Tu peux y aller si tu veux. Tu mangeras avec nous demain, rassura Zoro.

— Tu vois ! s'exclama Ace.

— Non, désolée. C'est notre rituel à Zoro et à moi de manger ensemble.

— Bon d'accord alors, passe me voir après manger, sourit Ace malgré tout.

— D'accord.

Lorsque Nami et Zoro arrivèrent, tous les regards de la bande étaient rivés sur eux.

— Arrête de pleurer comme si elle t'avait largué, sourcil en vrille. Je te signale que tu as déjà une petite amie.

— Ta gueule, tronche de varech. Nami reste quand même une femme ancrée dans mon cœur.

— Arrête de te faire du mal. S'il te plaît.

— Argh, mais qu'est-ce que tu me fais chier. À peine arrivé et tu me fais déjà chier. Même loin de moi, tu me fais chier. Même la couleur de tes cheveux me donne envie de chier. Rien que ta présence sur cette terre me fait chier, et je préfère...

— Bon, allez, raconte ton accident, soupira Zoro en le coupant.

— Quel accident ? s'impatienta Sanji.

— Ah, parce que tu es né comme ça ? fit Zoro avec une mine étonnée.

— Fumier ! Cria Sanji en lui sautant dessus.

— Oï Nami. Salua Usopp en déplaçant son plateau sur la table pour se retrouver à côté d'elle.

— Bonjour Usopp.

— Il faut que tu m'aides, Nami.

— Pourquoi tu ne me demandes pas à moi ? Je suis un pro de la drague ! s'écria Franky.

— J'ai besoin d'un avis de sexe opposé, tu comprends ?!

— Toi, un pro de la drague, Franky ? demanda la rousse étonnée. J'aimerais bien voir ça...

D'un coup, Franky se retrouva assis à côté d'elle.

— Nami, il y a beaucoup de choses que tu ignores de moi, dit-il avec sensualité avant de continuer. En temps normal, je suis un très bon nageur, mais là, je ne comprends pas, je me noie dans tes yeux.

Nami rit aux éclats.

— Tu vois, c'est exactement pour ça que je ne veux rien te demander, l'avertit Usopp comme si c'était évident.

— Et donc, tu penses qu'avec ce genre de phrase, des filles tomberont sous ton charme ? demanda Nami en embrochant son entrée.

— Vous riez, mais ça marche vraiment, répondit-il en fronçant des sourcils.

— Nami, tu veux savoir ce qui est le pire ? C'est que c'est vrai, il attire toujours un tas de femmes.

— Non, sérieusement ? Tu sers des meufs comme ça ? Allez, avoue, je suis sûre qu'il n'y a que les couguars pour aimer ce genre d'approche.

— Oh, c'est vrai ça ! Remarqua Usopp, il n'y a que les femmes mûres que tu fréquentes.

— Et alors, elles sont peut-être plus mûres que moi, mais elles restent des femmes. Des femmes pleines d'expérience.

— Mouais, des femmes mariées.

— Tu me juges ou je rêve ? Grogna Franky à Usopp.

— Moi ? Du tout... Du tout, répondit le long nez, les mains en l'air en signe de reddition.

— Luffy n'est pas là ? Remarqua Nami.

— Non, il mange avec Hancock aujourd'hui.

— Ah oui ?

— Ouais, ça fait longtemps qu'il n'a pas mangé avec elle. Je me demande si ça va bien entre eux, commenta le bleu.

— Ah oui, pourquoi ? s'étonna Nami.

— Vous parlez de quoi ? demanda Zoro en s'asseyant près de Franky.

— Rien d'intéressant, dit Usopp. Nami, revenons sur le sujet de base, il faut que je trouve un cadeau pour Kaya.

— Kaya ? C'est qui ?

— C'est la femme la plus belle et la plus extraordinaire...

— Sa petite amie, répondirent-ils tous en même temps.

— C'est trop mignon, petit cachottier. Vas-y, je t'écoute, je suis tout à toi pour te donner des conseils.

— Nami chérie, pourrais-tu me dire aussi que tu es tout à moi ?!! Parce que moi, je suis tout à toi !!!!

— Dommage que Pudding ne soit pas là, rétorqua le vert.

Après avoir mangé dans le plus grand des vacarmes, Nami rejoignit rapidement Ace pour enfin rencontrer ses amis. Ils étaient tous posés sur le toit à rire et à se chamailler.

— Voilà ma princesse ! Cria Ace en la prenant par la taille.

— Enchantée, je suis Nami. S'inclina-t-elle par respect.

— Mon dieu, comment une si belle jeune femme a pu craquer pour toi, Ace. Dit la « montagne de muscle ». Je suis Joz, ma belle.

Elle se souvint de lui, lors de la bagarre contre Ace et Barbe Noire, ce dernier s'était présenté.

— Yoo ! Moi c'est Haruta, ravie de faire ta connaissance.

— Moi de même.

— Moi, tu me connais déjà. Dit l'autre blond à la tête d'ananas.

— Marco ?

— Flatté que tu te souviennes de moi. Ne sois pas si dur avec Ace, c'est un novice en matière de couple.

— Je t'emmerde, Marco.

— Vous faites tous partie de l'équipe de baseball ?

— C'est exact. Confirma Haruta. Tu viens nous voir jouer demain ?

— Je ne pourrais pas, je vais aller voir Luffy et Zoro au basket.

— Quoi ?! Cria Ace d'étonnement.

— Pourquoi ça t'étonne ?

— Parce que je voulais que tu viennes me voir ! Quelle question. Tu vas toujours voir mon frère et Zoro, viens au moins une fois me soutenir.

— Ça serait cool si tu venais, Nami. Suivit Marco.

— En plus, le basket c'est ennuyant, alors que le baseball c'est plus intense. Poursuivit Joz.

— Pour partager, soupira Nami, je ferais 30 min avec eux et 30 min avec vous.

— T'as intérêt à venir ! Je veux impressionner ma petite amie ! S'écria Ace en lui embrassant le cou alors qu'elle riait aux éclats.

— Vous formez un beau couple, n'empêche. Commenta Haruta. (Haruta de l'équipage de Barbe Blanche)

— Faut quand même avouer que de nous deux, c'est moi le plus beau. Dit Ace avec assurance.

— T'as fumé la moquette, c'est ta meuf qui fait la beauté de ton couple. Redescends sur terre vieux. S'écria Joz.

— Merci, Joz. Répondit Nami en lui offrant un clin d'œil.

— Alors c'est vrai ? Tu sors avec elle... Interrompit une nouvelle arrivante qui n'était autre que Vivi.

Les sourires disparurent tous, créant une atmosphère tendue parmi les amis d'Ace. Nami observa attentivement Vivi, dont l'expression semblait au bord des larmes.

— Vivi... Lâcha Ace en s'éloignant de Nami, se grattant l'arrière de la tête.

— Non ! Réponds à ma question !

— Oui, nous sommes ensemble. Clarifia Nami, sans manquer de tact.

Ace fut sincèrement étonné que sa princesse ait pris la parole à sa place. Il aurait dû lui lancer un regard sévère, mais il était trop fier de voir qu'elle était possessive à son égard. Bien qu'il commençait lui-même à l'être, il devait parfois s'abstenir de le montrer, notamment lorsque Nami préférait rester avec Zoro, son meilleur ami, voire même avec son propre frère. Cette fille allait vraiment le rendre fou.

Joz sourit en voyant les deux belles femmes, anticipant une dispute imminente. Il était impatient de voir la suite des événements, Ace ayant la chance d'être au centre de l'attention, avec deux femmes se disputant pour lui. À cette pensée, une idée malsaine traversa l'esprit d'Ace... Un plan à trois.

Oh, bon sang...

Les yeux de Joz s'illuminèrent à cette simple idée.

Haruta, connaissant bien son ami, lui tapa fortement l'épaule, comprenant le scénario qui se déroulait dans sa tête. Marco, de son côté, semblait très amusé, mais il garda le silence.

— Je ne te parlais pas, la rouquine.

— Garde un œil sur ta langue, car tu n'arriveras jamais à ma hauteur, mais si un jour tu y parviens, sois gentil et fais mes lacets.

Joz éclata de rire, Haruta afficha un sourire en coin, et Ace resserra sa prise sur Nami.

— Vivi, ne cherche pas les ennuis.

— Dois-je supposer que tu la défends ? demanda Vivi en observant la main d'Ace posée sur la hanche de Nami.

— Pour répondre enfin à ta question, je sors bien avec Nami.

Un silence s'installa, puis la jeune femme retrouva rapidement ses esprits.

— Très bien, soit-il ! s'écria Vivi en prenant la fuite.

Ace s'apprêta à la rejoindre, mais se retint. Nami soupira et, à contrecœur, l'encouragea à la suivre. Il l'embrassa en guise de remerciement et rejoignit Vivi, laissant Nami seule avec ses amis. Elle se sentait mal pour Vivi, mais comprenait qu'Ace devait la réconforter. Elle essayait de se convaincre qu'elle avait confiance en Ace, bien qu'elle se sente néanmoins préoccupée.

Au même moment, Luffy, adossé à la fenêtre des couloirs en conversation avec Ussop, aperçut Vivi en pleurs courant en direction des toilettes. Il soupira, devinant la raison de son chagrin, mais fut encore plus surpris de voir Ace la poursuivre, sans même remarquer sa présence.

— Bah dis donc ! T'as vu ça, Luffy ? C'est les feux de l'amour ici. Je me doutais bien que Vivi aurait du mal à avaler la relation entre ton frère et Nami.

— ...

Luffy ne dit rien, mais se demandait tout de même où se trouvait la raison, Nami, qui perturbait toutes ses pensées depuis la veille.

— Ace, fiche-moi la paix !

— Pas tant que tu ne te seras pas calmée ! cria-t-il en refermant la porte à clé des toilettes handicapées.

— Et qu'est-ce que ça peut te foutre ?!

— Vivi, je suis sincèrement désolé. Tu savais très bien que ça allait arriver.

— Je ne vois vraiment pas ce que tu peux lui trouver, en plus, elle est rousse !

— Vivi, dit-il sévèrement.

— C'est bon, j'ai compris. Faut que je me fasse à l'idée que je n'ai aucune chance avec toi.

— Oui, mais tu sais que je serai toujours là pour toi en tant qu'ami. Un jour viendra où tu te rendras compte que tourner la page était la meilleure décision, car tu réaliseras que ce chapitre n'avait rien de plus à te raconter.

— ...

Au moment où Nami s'apprêtait à rejoindre sa classe, elle croisa Luffy et Ussop qui riaient en regardant une vidéo sur TikTok. Elle alla les rejoindre, espérant que le petit-fils de Garp ne lui faisait plus la tête.

— Vous regardez quoi ? demanda la jeune femme sans trop savoir comment l'aborder.

— Un certain Mr.5 s'amuse à faire exploser ses crottes de nez sur TikTok.

— Je vois... Et Luffy, ça va ?

— Mmh, répondit-il seulement de la tête sans croiser son regard, faisant mine de regarder le téléphone que tenait Ussop.

— Tu sais que ce soir, tu as cours de soutien ?

— Ouais.

— Bon... Bah on se voit plus tard ?

— Mmh.

— On n'a pas besoin d'aller au CDI, puisque maintenant je dors chez toi, Luffy. On révisera à la maison.

— Mmh.

— Bon bah... À ce soir.

Jamais le Luffy qu'elle connaissait ne lui avait donné si peu d'attention, et son cœur se serra très fortement, plus fortement que lorsque Ace l'avait abandonnée pour rejoindre Vivi et la consoler. Elle se mordit les lèvres, jurant qu'elle réglerait ça lorsqu'ils se retrouveraient tous les deux ce soir.

[...]

Les cours de l'après-midi passèrent très lentement. Nami était concentrée sur le cours d'histoire, et étonnamment, Zoro l'était aussi. C'était une première pour lui de ne pas s'endormir au bout de dix minutes.

— Tu vas faire quoi sans moi maintenant que tu es seule ?

— Je comptais aller voir Robin avec Francky et Sanji.

— Sérieusement ?! Pourquoi tu ne me l'as pas dit plutôt ? J'aurais tellement voulu la voir ! Embrasse-la pour moi !

— Ok.

— D'ailleurs, comment ça se fait que tu vas la voir, toi ?

— Bah je m'entends bien avec elle.

Nami lui offrit un sourire plein de soupçons, et lui, il tapota gentiment sa tête avant de partir en enfilant son sac.

— À demain, Zoro !

— À demain, Nami.

Une fois tout soigneusement rangé, sans rien oublier, Nami entendit Ace crier son prénom. Un concert d'hystérie éclata parmi les filles de la classe, en particulier celles faisant partie de son fan-club. Oui, Ace avait son propre fan-club, tout comme Luffy, Vivi et Hancock. Dans le lycée Gol-D-Roger, où la notoriété des élèves était élevée, la création de fan-clubs n'était pas surprenante. Elle ne fut pas du tout enthousiasmée à l'idée que son petit-ami soit adoré par autant de filles. Elle les imaginait comme des psychopathes prenant des photos secrètes de lui et fantasmer sur lui. Rien que d'y penser, cela lui donnait la nausée.

Il était là, le bras calé sur l'embrasure de la porte avec son sourire toujours aussi taquin. Elle le rejoignit cette fois-ci en l'embrassant passionnément, histoire de bien montrer aux filles de sa classe qu'il était à elle. Il fut d'abord étonné de ce geste qui lui était nouveau, mais fut tout excité de savoir que sa princesse le désirait et démontrait qu'il lui appartenait.

Nami, Ace et Sabo s'installèrent confortablement dans la voiture en attendant Luffy qui mettait du temps à les rejoindre.

— Je n'ai pas vu Koala aujourd'hui. On devait parler, elle et moi, dit Nami.

— Elle est malade, ça m'inquiète, annonça Sabo en se grattant la joue.

— Elle t'a envoyé un message ?

— Oui, d'ailleurs je pense que ce soir je ne dormirai pas à la maison.

— Quoi ? Mais qui va nous faire à manger ce soir ? dit Ace comme si c'était la fin du monde.

— Tu n'as qu'à commander au traiteur, soupira Sabo.

— Moi, je peux cuisiner, dit timidement la rousse.

— Tu sais cuisiner, Nami ? demanda son petit-ami encore plus surpris.

— Je te signale que je vis seule ! Je ne suis pas une experte en matière de cuisine, mais je me débrouille bien. Argh et puis oublie, je ne veux plus, tu me gênes ! Si ce n'est pas bon, j'aurai trop honte.

— Non, non, non !! Pas du tout, je veux pouvoir manger ta cuisine et faire comme les autres couples, que tu me fasses un bento chaque matin et tout...

— Je ne te savais aussi too much, charia Sabo en riant.

— Ta gueule.

— Bon, c'est d'accord.

— Tiens, Luffy est avec Vivi, fit remarquer Sabo en les apercevant au loin en train de discuter.

Vivi parlait avec Luffy, il ne disait rien et se contentait seulement de hocher la tête.

— Pourquoi ne se dépêche-t-il pas ? On n'a pas toute la soirée, lâcha Nami sans s'en rendre compte, regrettant ses paroles.

— Ça a l'air sérieux, elle n'a pas l'air en forme, commenta Sabo. Je suppose qu'elle sait pour vous deux.

— Ouais, dit simplement Ace.

— D'ailleurs, tu t'es expliqué avec elle, alors ? Demanda Nami.

— Oui, nous avons mis les choses au clair. Elle ne veut plus me parler, et je pense que c'est mieux comme ça, sourit Ace pour la rassurer.

— Je suis désolée... Je ne t'oblige pas vraiment à arrêter de lui parler, mais il serait quand même préférable de le faire pour ne pas lui donner de faux espoirs.

— Je suis d'accord avec Nami, tu as fait le bon choix, Ace. Ah, ça y est, il arrive, dit Sabo en les apercevant se câliner tendrement avant que la bleue ne parte.

Luffy rejoignit la voiture et s'installa à l'avant aux côtés de Sabo.

— Alors, ta journée, petit frère ? Sourit le blond.

— Comme d'habitude, répondit-il ennuyé. Et toi ?

— La même, répondit-il en actionnant la voiture.

Le trajet se fit au début dans un silence gênant, si gênant que Sabo ouvrit la bouche pour parler.

— Je ne dors pas à la maison ce soir, Luffy.

Luffy écarquilla des yeux, pas seulement parce qu'il avait peur qu'il ne fasse pas à manger, mais aussi parce qu'il allait rester seul avec ce couple maudit qu'il trouvait totalement hideux. Vraiment.

— Tu ne peux pas faire ça. Rassure-moi que tu vas faire à manger avant de partir quand même ?

— Luffy, tu es grand maintenant, tu vas faire comment plus tard ?

— Je payerai une femme de ménage et une cuisinière, répondit-il dans le plus grand des calmes. Ah non, je rectifie, j'essaierai de vivre en colocation avec Sanji, car c'est lui le meilleur en cuisine.

Nami se frappa le front et Ace ajouta :

— Faudrait déjà que Sanji accepte et te supporte.

— J't'emmerde, Ace.

— C'est moi qui cuisine ce soir, Luffy.

— Ok, répondit-il sèchement.

En arrivant à la maison, Ace reçut un appel.

— Je dois m'absenter, un ami a besoin de moi, mentit-il à Nami, bien qu'il comptât rejoindre Barbe Blanche. "Ne t'en fais pas, je serai là pour le dîner, princesse. Et puis, tu vas aider Luffy à réviser."

— Oui, sourit-elle, tandis que Luffy roulait des yeux.

— À ce soir. Sabo, tu m'accompagnes ?

— Ouais, t'en fais pas, c'est sur le chemin.

Une fois tous partis, elle se retrouva seule avec Luffy.

— Alors, tu préfères réviser où ? Demanda la jeune femme mal à l'aise.

— Peu importe.

— Ta chambre ?

— Pourquoi ma chambre ? Demanda Luffy étonné.

— Parce que tu as un grand bureau.

— Ok. Vas-y, je te rejoins. Dit-il en partant.

— D'accord, mais tu vas o...

Il avait déjà pris la fuite. Elle monta calmement les escaliers et se dirigea vers la chambre de Luffy. La vision de sa chambre en désordre ne la surprit guère. Elle inspira profondément, laissant la douce odeur de linge de Luffy l'envelopper. Son parfum la réconfortait toujours, la faisant se sentir en sécurité. Tranquillement, elle éparpilla ses affaires de cours sur le bureau en attendant que Luffy la rejoigne, tout en inspectant la pièce. Cette chambre était véritablement immense. On y trouvait une télé plasma associée à une console de jeu, un vaste dressing, une bibliothèque de mangas, un lit immense semblable à celui d'Ace (king size), accompagné d'une table de chevet et d'un grand bureau qui semblait peu utilisé, sur lequel reposait un ordinateur Apple. Des posters de groupes de rock et de rap étaient accrochés de manière un peu désordonnée sur les murs, et elle fut surprise de découvrir sa collection de figurines de mangas. C'était indéniablement une chambre typiquement masculine.

— Qu'est-ce que tu fais ? Demanda Luffy avec les mains pleines de goûter.

— Je visitais ta chambre, rougit-elle.

— Pas comme si c'était la première fois que tu entrais ici, répondit-il en déposant des paquets de biscuits, de briques de jus et de barres de chocolat sur son bureau.

— Oui, mais la première fois que je suis entrée ici, c'était pour veiller sur toi, et la deuxième fois, c'était hier où tu m'as éconduite.

— Je ne t'ai pas éconduite hier.

— Bah ça en avait tout l'air.

— Pas ma faute si je trouve que toi et mon frère n'alliez pas bien ensemble.

— Parce que tu crois que Hancock et toi, vous alliez bien ensemble ? Vous ne faites même pas la même taille, je te ferais remarquer.

— Ah, parce que toi, tu n'as peut-être pas remarqué votre différence d'âge ?

— C'est ça ton excuse pour dire que je vais pas avec ton frère ?! Je te ferais encore remarquer que tu as la même différence d'âge avec Hancock.

— Et alors ?

Elle cligna trois fois des yeux pour manifester son incompréhension. Elle était pourtant habituée, mais là, il la laissa sans voix. C'était comme parler à un mur et tourner autour du pot.

— Et alors, pour toi, être un beau couple et aller ensemble, c'est d'avoir la même taille et le même âge...

— Et les mêmes délires !

— Dans ce cas, qu'est-ce que tu fais avec Hancock, putain ?! Si pour toi avoir ces trois critères est la relation parfaite, autant sortir avec moi ! Lâcha Nami sarcastiquement. Car ça nous correspondrait bien, tiens !

— Bah, quitte Ace et sors avec moi, putain ! Répondit Luffy, sans dévoiler clairement s'il plaisantait ou non.

— Parfois, je me demande vraiment si t'es sérieux quand tu fais ce genre de blague. Dit Nami, choquée de sa réponse.

Il ne dit rien et ouvrit un paquet de biscuits.

— Tu m'avais dit que je serais dans le top 20 des meilleures notes à l'examen, non ? Alors travaillons. Répondit-il sèchement.

— Bon je vais préparer de quoi faire à manger, pour ce soir. Tu viens m'aider ?

— Non.

— Tu viens me tenir compagnie au moins...

Il hésita avant de répondre:

— Si tu veux.

— Qu'est-ce que tu veux manger alors ?

— Tu sais faire quoi à manger ?

— Ca dépends de ce qu'il y a dans le frigo.

— Il me semble que Sabo à oublié de faire les courses.

— Effectivement, dit Nami en scrutant son téléphone en apercevant le message de Sabo qui s'excusa d'avoir oublié de faire les courses.

— Bon bah on va devoir commander.

— Pourquoi on irait pas faire les courses ?

— Tu veux vraiment que je cuisines. Dit-elle sous le ton de la blague.

— Bah ouai. J'avoue.

— Ok très bien. Il y a un konbini ou un supermarché à côté de chez toi ?

— Ouai un konbini.

— Ok tu viens avec moi ?

— Non.

— Non mais je rêve qu'est-ce qui t'arrive ? Tu m'as fait aucune blague de la journée, tu ne m'as pas adressé un seul regard...

— Bah si regarde, je te regarde Nami.

— Tu sais très bien que je te parle pas de ce regard, tu m'as limite esquiver toute la journée, tu m'as à peine adressé la parole, tu ne veux rien faire avec moi c'est à peine si je te force contre ton gré pour rester avec moi. Alors dit moi ce qu'il se passe ?! Tu avais dit que nous étions Nakama.

— Et tu l'es toujours.

— Luffy arrête de jouer avec les mots, si quelque chose ne va pas dit le moi... C'est Hancock ? Ou Vivi ? Qui t'a demandé de plus me parler ?

— Pourquoi tu les mêles dedans ? S'énerva le brun en fronçant des sourcils.

— Parce que Hancock me déteste et je t'ai vu avec Vivi tout à l'heure et j'ai eu peur que tu ne m'aimes plus à cause d'elle !

— Et pourquoi je t'aimerais plus à cause de Vivi ? Demanda Luffy en arquant un sourcil.

— C'est simple, aujourd'hui elle et moi on s'est un peu disputé... Et puis vous paraissez proche tous les deux.

— Pour revenir au sujet non je ne te déteste pas, tu es toujours ma nakama. C'est juste que en ce moment je suis perdu quelque chose me perturbe et je n'ai pas fait le point sur ce problème.

— Tu sais Luffy je suis là, c'est vrai qu'au début je te détestais...

— Je l'avais remarqué. Commenta le brun.

— J'ai pas été cool c'est vrai, c'est toi qui n'a rien lâcher pour qu'on devienne ami et pour que l'on s'entende mais on dirait que les rôles ce sont inversé, maintenant que je te connais c'est moi qui réclame ta présence et c'est toi qui prend tes distances, parle moi Luffy, il y a à peine deux jours tout rouler entre nous, dit moi ce qui ne va pas je veux t'aider .

Je veux que tu quittes Ace et que tu m'appartiennes.

Il ne pouvait pas lui dire cela, risquant de compromettre leur amitié. Toujours indécis, il sentait qu'il avait besoin de temps.

— Tu ne peux pas comprendre, Nami. Laisse tomber. Commande plutôt quelque chose à manger. Dit-il en sortant de la chambre.

— Mais tu vas où ? S'écria-t-elle, essayant de le suivre.

— Me doucher.

Déçue, elle ne savait plus quoi penser. Elle commanda rapidement sur Uber Eats et opta pour un restaurant chinois.

Lorsque le livreur arriva, Luffy remercia Nami et s'enferma dans sa chambre, la laissant seule. Elle avait vraiment hâte de rentrer chez elle, cette situation devenait embarrassante et lui faisait mal au cœur.

Quand Ace rentra, il trouva un petit mot sur le plat que Nami avait commandé. Bien qu'il ait attendu avec impatience de goûter à sa nourriture, il fut déçu, mais peu importe. Il monta rapidement les marches jusqu'à la chambre d'invité où Nami se trouvait. Elle était allongée sur le lit, fixant son téléphone.

— Et moi qui pensais te voir avec mon frère en rentrant. Dit-il en s'allongeant à ses côtés et en glissant un bras sous la tête de sa princesse.

— Tu as mangé ? Répondit-elle sans quitter des yeux son téléphone.

— Non, je voulais d'abord te rejoindre.

— Où étais-tu ? Et qu'as-tu fait avec tes amis ? Dit-elle en lâchant son téléphone.

— Rien d'intéressant, nous sommes juste sortis boire un verre et avons reparlé de l'histoire de Crocodile.

— Je vois.

— Alors, les cours avec mon frère ? Il s'en sort au moins ?

— Ouais.

— Après-demain, c'est férié, n'oublie pas. On avait prévu de se faire une sortie.

— Ah oui, c'est vrai. J'avais oublié (Nda: moi aussi).

— Il y a plein de choses à faire, Nami, ensemble. D'ailleurs, j'oubliais... Dit-il en fouillant la poche de son pantalon pour en sortir un téléphone. Je ne t'ai pas encore mise en fond d'écran.

— Quoi ?! Non, je ne veux pas, je ne suis pas belle !

— Arrête de déblatérer des bêtises, s'il te plaît. Si je sors avec toi, c'est que tu es belle, et même la plus belle !

— D'accord alors, un selfie !

— Je te voulais toute seule, moi.

— Non, à deux ! Je serais moins gênée. Dit-elle en allant sur l'application Snapchat.

Elle mordit la joue d'Ace devant l'écran, et il grimaca.

— Elle est trop bien celle là ! Dit Ace. Envoie la moi ! 

 
— D'accord !

[...]

Le lendemain, la matinée suivit son cours habituel : Luffy évita toujours Nami, et Zoro annonça que Robin se joindrait à l'entraînement de basket.

— Sérieusement ? Robin vient pour nous aider ce soir ?! Je suis trop heureuse.

— Ouais, elle a tenu à venir. Je pense qu'elle se sent trop coupable. Et puis, elle a envoyé son inscription au lycée. Elle aura sûrement un test à faire, et si elle le réussit, elle sera avec nous.

— Que de bonnes nouvelles !

— Et toi, chez Luffy, comment ça se passe ?

— Mmh... Super, ils sont tous sympas, sauf peut-être un ?

— Qui ? s'étonna Zoro.

Elle se mordit les lèvres.

— Luffy...

— Ah ouais, je croyais pourtant que le cas de Luffy et toi était réglé ?

— Bah, faut croire que ce n'est plus le cas pour lui.

— Il m'évite.

— Je vois, j'irai lui parler.

— Non, pas la peine ! Je ne veux pas. Je tiens à ce que entre lui et moi ça se règle par nous-mêmes.

— T'es sûre ?

Elle se mordit la lèvre en signe d'hésitation, car elle ne supportait quand même pas de voir Luffy l'ignorer autant.

— Oui.

— Comme tu veux.

Lorsque la matinée fut finie, Nami rejoignit Ace, qui l'invita à manger une pizza avant d'aller à son entraînement de baseball.

— Nami, qu'est-ce qui ne va pas ? T'es silencieuse, dit-il inquiet en saucant sa pizza d'huile pimentée.

— Heu... Je pensais aux examens, c'est pour cela, mentit-elle alors qu'elle pensait à Luffy.

Avant de se retrouver avec Ace, au moment d'aller saluer la bande, Luffy s'était encore enfui comme un enfant, c'était puéril.

— Mais les examens sont dans un mois.

— Justement, c'est ce qui m'inquiète, surtout que mon but avec Luffy est de le faire monter dans le top 20.

Ace ricana avant de continuer.

— Pourquoi tu rigoles ?
— Parce que je sais a quelle point mon frère déteste les révisions, il va te donner beaucoup de files à retordre.
— Mais j'ai confiance en lui.
— Alors il a de la chance, je suis content que tu puisses l'aider. Il n'y aurait eu que toi de toute façon pour pouvoir l'aider, il n'écoute que toi.
— Plus maintenant. Marmonna Nami sans se faire entendre.
— Tu dis ?
— Non rien oublie !
— T'es sûre de vouloir aller au travail samedi ? Après tout ce qui s'est passé.
— Pas comme-ci j'étais traumatisée et puis mon « oncle » tient à ce que je travaille alors...
— Tu veux que je viennes te chercher ?
— Non ça va aller.
— Mais c'est dangereux la nuit Nami.
— Ne t'en fait pas j'ai l'habitude.
— Je préfère quand même venir te chercher à la gare centrale.
— Bon si tu y tiens. Souffla la jeune femme.
— Et prend ça. C'est un spray au poivre au cas où tu te fais agresser, je l'ai commandé sur amazon avant hier. Je me suis dit qu'il t'en fallait au moins un dans ton sac.
— T'es vraiment un amour. Sourit-elle. Merci.
— J'ai organisé le programme de demain !
— Et c'est quoi le programme ?
— C'est une surprise princesse. Tu verra ça demain. Hihi.
— Allez S'te plaît ! Dit moi !

Du côté de Luffy dans un fast food:

— Nami n'est pas là ? Demanda Luffy à sa bande, attirant l'attention de Zoro qui sourit.

— Non, aujourd'hui elle mange avec Ace, répondit le vert.

— Dommage qu'elle ne soit pas là, je voulais lui montrer mes talents de dragueur, dit Franky en mangeant ses frites.

— T'as toujours pas compris que tu n'en as pas ! S'écria Usopp. D'ailleurs, elle m'a donné une bonne idée pour le cadeau de Kaya, je suis sûr qu'elle va adorer !

— Nami chérie est toujours aussi épatante, qu'est-ce qu'elle t'a conseillé alors ?

— Un collier en argent, dit fièrement Usopp. Je l'ai commandé, il devrait arriver la semaine prochaine.

— Elle a de la chance, Kaya, sourit Zoro.

— Nami vient à notre entraînement ? Demanda Luffy, amusant encore plus Zoro.

— Probablement, mais Robin sera présente, affirma Zoro.

— Elle ne va pas voir son « mec » Nami ?

— Elle va passer la moitié du temps avec Ace, puis nous. D'ailleurs, après l'entraînement, Robin et moi allons l'aider à ranger son appartement. Vous voulez venir nous aider ?

— Tch, la question ne se pose pas, Nami aura trop besoin de mes talents de charpentier. Et puis, je suis célibataire, personne ne m'attend à la maison à part ma tante et sa fille (Kokoro), dit Franky.

— Moi aussi, je veux l'aider, dit Usopp. Alors c'est good pour moi.

— Elle aura sûrement faim après tous ces efforts, ma déesse ! Compte sur moi, marimo.

— Et toi, Luffy ? Demanda Zoro, évitant une énième dispute avec le blond dans un effort plus que surhumain.

Le silence s'installa. Sa tête lui disait de l'éviter, mais son cœur lui incitait à faire le contraire. Il ne put s'y résoudre et tint quand même à l'aider.

— Ouais, je serai là alors.

[...]

Contrairement au basket, les entraînements de baseball se faisaient en plein air, et à la différence du basket, il n'y avait pas autant de spectateurs, ou du moins de spectatrices. Elle commençait presque à perdre patience lorsqu'un groupe de filles lui lança des regards insistants. Malgré sa nature piquante, elle leur répondit par un grand sourire et encouragea Ace, qui sembla en être ravi. Ace était véritablement magnifique. Elle ne pouvait lui en vouloir d'être aussi beau et aussi courtisé ; après tout, il avait tout pour plaire. Il débordait de virilité avec ses muscles et sa prestance, avait un charme irrésistible, ne se retrouvait jamais seul, avait toujours le dernier mot et ressemblait parfaitement à la description des hommes les plus populaires du lycée, tout droit sorti d'un shojo. Il était encore difficile de croire qu'il ne voyait que elle, mais c'était le cas ; il aimait Nami. Assise sur le sol vert en pente, elle l'observait avec admiration. Il était rapide, endurant, puissant, sûr de lui et plein d'assurance. Sans oublier sa tenue de baseball qui lui allait à merveille. Lorsque l'entraîneur autorisa une pause pour aller boire, Ace la rejoignit immédiatement, haletant et en sueur. Elle lui tendit une bouteille d'eau fraîche et sortit une serviette pour essuyer son visage tout transpirant, sous le regard à la fois admiratif de son petit fan-club et de son équipe, qui les taquinait en lâchant des petits cris aigus. Il lui sourit et lui arracha un baiser.

— "Alors, comment tu m'as trouvé ?"

— "Hideux. C'est incroyable d'être aussi nul au baseball."

Il sourit et arqua un sourcil, quel sexy personnage.

— "Ah ouais ? Rien que ça ?", dit-il en lui chatouillant le cou comme à son habitude, accompagné de petits baisers qui la firent éclater de rire.

— "C'est bon, c'est bon. Je plaisante. Je t'ai trouvé sensationnel !"

— "Je préfère ça !"

— "Je dois aller voir l'entraînement de basket. On se voit plus tard ?"

— "Oh non !!" fit Ace d'une mine boudeuse. "Reste !"

— "Tu crois que ça ne me plairait pas de rester, surtout en sachant qu'un paquet de filles sont venues pour vous admirer, ta bande et principalement toi ?"

— "Bah reste pour me surveiller, princesse."

— "Non, je ne veux pas rater l'entraînement de Luffy et Zoro."

Le nom "Luffy" était sorti tout seul, et elle réalisa que tout avait changé entre eux.

— "Bon d'accord, et ce soir ?"

— "Je vais ranger mon appartement avec Zoro et Robin."

— "Pourquoi ne m'as-tu pas demandé à moi ? J'aurais pu t'aider aussi. Et je suis sûre que même Marco serait venu."

— "Je ne voulais pas te déranger."

— "Nami, arrête avec ça. Tu ne me déranges jamais. C'est toujours moi qui réclame ta présence. La prochaine fois, préviens-moi à l'avance si tu veux que je t'aide sur quoi que ce soit. Ce soir, je sors avec Marco et Joz, je rentrerai tard."

— "Tu ne sors pas pour aller me tromper, j'espère."

— "Pff, oublie toute cette idée de la tête. Tu sais très bien qu'aucune femme ne peut rivaliser contre ma Princesse."

— "Tch, tu as toujours les bons mots pour me rassurer."

— "Tu sais, tu n'es pas obligée de retourner chez toi. Tu peux venir vivre chez nous."

Elle écarquilla des yeux.

— "T'es fou ! Et ton grand-père alors ?"

— "Il n'est jamais à la maison, Nami, il s'en fout. Et puis, je n'aime pas trop savoir que tu travailles aussi tard la nuit les week-ends. Alors viens, en plus, j'aime trop dormir avec toi."

— "Cette proposition est très touchante, crois-moi, et je suis très heureuse. Mais je dois refuser. Je ne veux pas changer mes habitudes avec Zoro. Si je vais chez toi, je le verrai moins et ce n'est pas ce que je veux. Mais tu pourras toujours venir dormir chez moi de temps en temps, et vice versa. Et puis, je ne veux pas que l'on soit toujours collés, sinon nous perdrons cette étincelle, du moins toi, tu la perdras. En général, les hommes se lassent vite de la compagnie de leur petite amie. Tu es libre, Ace, tu ne dépends pas de moi. Je suis désolée de prendre l'exemple de Luffy et Hancock, mais je ne veux pas leur ressembler. Je veux que ça dure entre nous, et que tu puisses me manquer chaque jour où je ne serai pas là avec toi.

Qu'est-ce que je l'aime...

Nombreuses fois (chapitre 1), il disait qu'il détestait les couples dépendants et qu'il ne sortirait avec aucune femme si c'était pour ressembler à Luffy et Hancock, ou peut-être même un petit peu à Sabo et Koala. Nami l'avait mis sur le cul avec sa déclaration, son cœur battait vite et il en eut honte. C'était vraiment too much, mais réel. Désormais, il l'avait dans la peau. Il l'embrassa en guise de remerciement, puis ajouta avant de reprendre l'entraînement.

— Ne change pour rien au monde princesse.

[...]

Avant de rejoindre le gymnase de basket, après avoir fait le tour au distributeur. Alors qu'elle comptait emprunter la sortie passant à côté de l'infirmerie, elle percuta Trafalgar Law qui venait d'en sortir.
Elle faillit tomber tellement le choc était violent mais elle se retrouva dans ses bras. ( NDA: oui, moi grosse fan de Luffy, Law, Zoro et Ace)

— He, fait attention. Dit doucement Law en desserrant son étreinte.

Elle rougit aussitôt et se dégage le plus rapidement possible de lui.

— Je suis désolé j'étais si pressé.
— Pas grave. Tu n'es pas venu nous voir à l'entraînement. Remarqua-t-il.

Ce c'était pas une question mais une affirmation.

— ...
— Est-ce parce que tu comptes partir aux entraînements de base-ball pour aller voir ton petit-ami ?
— Je comptais aller vous voir jusqu'à ce que je te percute.
— Vous n'allez pas très bien ensemble toi et lui.

Tiens c'est bizarre, elle avait déjà entendu ça. Il continua par:

— "Bon, tu me diras, j'y connais rien aux femmes."

— "Je n'ai surtout pas demandé ton avis," répondit-elle en roulant des yeux, ce qui attisa un sourire amusé sur le concerné.

— "D'ailleurs, j'ai pensé à toi," dit-elle en fouillant dans son sac.

— "Penser à moi ?" demanda le jeune homme en arquant un sourcil, n'étant pas sûr d'avoir bien entendu.

— "Oui, c'est pour te remercier de la fois où tu m'as sauvé dans le train," sourit-elle en lui tendant une bouteille de jus de fruit, son préféré. "À chaque conseil de classe, je te voyais toujours avec cette bouteille sur la table, alors c'est pour ça que j'ai pris celle-là."

Il était étonné du geste de la jeune femme.

— "Merci," dit-il simplement en attrapant la bouteille et en marchant. "D'ailleurs, tu travailles toujours ce week-end ?"

Elle hésita puis lui répondit (il est le seul à savoir son lieu de travail) :

— "Oui, tous les week-ends."

— "Je vois."

Ce mec était si taciturne qu'il était rare de le voir péter de rire, d'ailleurs elle se défia elle-même de lui arracher un fou rire un jour.

— "Tu faisais quoi à l'infirmerie ?"

— "J'avais un peu mal au cœur, et Shanks m'a forcé à partir à l'infirmerie."

— "Je vois, c'est vrai que tu as des problèmes de santé."

— "Au cœur, oui, mais rien d'alarmant. D'ailleurs," continua-t-il en changeant de sujet, "tu sais que la semaine prochaine, nous avons une réunion pour parler du voyage scolaire."

Non, elle avait oublié.

— "Bon, sûr que je me souviens ! Tu m'as pris pour qui ?! D'ailleurs, dis-moi le jour pour être sûr que toi, tu n'as pas oublié ?"

Il sourit seulement puis continua :

— "Je te le dirai quand tu assumeras que t'as oublié."

— "Quoi ?! Bah rends-moi ma bouteille de jus alors." Bouda la jeune femme, amusant Law.

— "Non, c'est à moi maintenant."

Et ils continuèrent à se chamailler jusqu'à arriver au gymnase. En y entrant, Luffy la fixa en fronçant des sourcils, puis continua à dribbler avec le ballon pour aller dunker contre le panier. Elle ne comprit pas tout de suite son attitude et sa manière si hautaine, mais ce qu'elle ne savait pas, c'est que Luffy détestait la voir avec n'importe quel homme, y compris son frère, à ses côtés, sauf les gars de la bande. Et là, Nami était à côté de Law, qui rejoignit l'équipe et, pour elle, les tribunes. Son sourire revint de plus belle lorsqu'elle vit Robin. Elle courut vers elle et la serra fortement dans ses bras.

— "Tes blessures ont cicatrisé ?"

— "Oui, ne t'en fais pas. D'ailleurs, la semaine prochaine, je passe le test d'entrée au lycée."

— "Mais c'est super ! Je doute pas de toi, je sais que tu le réussiras haut la main, ma belle ! J'ai tellement hâte que tu viennes, je serai plus la seule fille à supporter cette bande de mec ! Et puis, ce sera la première fois que j'aurai une amie fille au lycée !"

Nami n'avait eu que Zoro comme ami au début, en première année. Eux deux étaient inséparables. Puis, à la deuxième année, il y a eu Luffy et les autres, et enfin Robin et Koala. Beaucoup de choses avaient changé ; elle était devenue plus ouverte et s'était entourée que de bons amis.

— Moi aussi je suis contente de pouvoir partagé des nouveaux moments avec toi Nami. Sourit sincèrement Robin. Au faite Nami, ton téléphone te plaît ?
— Tu rigoles ?! Il est super ! C'est le meilleur téléphone de ma vie regarde ! Dit-elle en lui montrant l'écran. Merci encore Robin !
— Vous êtes beaux tous les deux. Commenta la jeune femme en voyant son fond écran.
— Ah oui tu trouves ? Demanda Nami étonné. Je n'ai eu que des commentaires affirmant le contraire. Enfaite, je comprends puisque Ace est le genre de mec beau et populaire alors que moi je suis la fille banale. Alors ça ne m'étonnerais pas si toi aussi tu dis le contraire.
— Non je le pense vraiment, moi je pense que ceux qui disent ça son jaloux. Parce que justement Ace à conquis ton coeur et pas eux.

Nami arqua un sourcil sans trop comprendre, puis elles parlèrent d'autres choses et jugèrent le jeu des garçons. Son regard ne se posait plus autant qu'avant sur Zoro, son meilleur ami, mais bien sur Luffy. Elle était toujours impressionnée par sa facilité à dunker et à jouer avec une assurance totale. Elle discernait dans ses yeux une détermination à chaque confrontation contre un adversaire, n'ayant peur de rien. Il jouait comme si sa vie en dépendait, et c'était toujours magnifique à voir.

Zoro adressait par moments un sourire à Robin, la cherchant du regard lorsqu'il faisait un exploit. Nami sourit en voyant leurs échanges, se jurant de faire quelque chose pour eux.

À la fin de l'entraînement, la bande rejoignit les deux femmes dans les tribunes, tous heureux du geste de Nami en leur offrant à boire.

— Robin ! T'as vu les paniers que j'ai marqué ! S'écria Ussop dans une pose de héro.
— Robin d'amour !!! Nami chérie !!! Avez-vous vu combien de fois j'ai contré Luffy !
— D'ailleurs ça ma bien casser les couilles, pas la peine de remuer le couteau dans la plaie. Lâcha Luffy en boudant.
Ce fut au tour de Francky qui s'installa aux côtés de Nami et qui plongea son regard dans le sien avec un bras posé sur le dossier de la demoiselle.
Un silence s'installa ce qui refit froncer les sourcils de Luffy de plus bel.
— Oï ! Bat les pattes de ma Nami cherie ! S'écria Sanji en tapant ses pieds au sol alors que Ussop roula des yeux car il savait parfaitement ce qu'allait faire Francky.
— Ton père travaille chez Nintendo si j'en crois ton corps de DS. Lâcha Francky sans quitter son regard.

Nami et Robin rirent de bon coeur.

— Elle est en couple je te rappelle ! S'écria Luffy qui détestait se le rappeler mais n'hésiterait pas à le sortir lorsqu'un homme s'approcherait d'elle. (Puisque c'était le seul argument capable de repoussé les mecs)

Nami arqua un sourcil en voyant son comportement alors qu'il n'avait fait que de l'éviter, maintenant il la défendait.
Francky ajouta alors:

— C'est pas parce qu'il y a un gardien qu'on peut pas marquer un but.

[...]

Lorsqu'ils sortirent du gymnase, Nami, Robin, Ussop, et Sanji se faisaient conduire par Franky. Zoro et Luffy prirent les transports en commun par manque de place. En arrivant avant les deux garçons, ils achetèrent tous les outils de ménage pour laver la maison, et heureusement pour elle, Franky ramenait toujours ses outils dans sa voiture.

À l'appartement, ils entreprirent tous une tâche. Luffy et Sanji partirent faire les courses, Robin aspira la maison, Nami remettait de l'ordre, et Franky et Ussop réparèrent les meubles de la rousse. Elle fut choquée du travail de Franky et le remercia mille fois de n'avoir pas seulement réparé ses meubles, mais aussi d'y avoir apporté des améliorations. Sanji s'attaqua ensuite au repas. Luffy était toujours scotché sur son téléphone, pianotant dessus, riant avec Robin en essayant de la faire rire sous la musique et les baguettes au nez avec Ussop. Il blaguait avec Zoro et Sanji et allait parfois rejoindre Franky qui s'occupait d'un tiroir. Mais avec Nami, rien. Elle était dégoûtée qu'il puisse parler et rire avec tout le monde sauf avec elle. Elle se sentait rejetée, habituellement c'était toujours elle qui le rejetait, mais l'effet inverse l'irritait au plus haut point. Elle avait encore tenté de rire avec lui, mais il l'évitait encore, au point de craquer et tout lui cracher à la gueule. Lorsqu'il partit dans sa salle de bain, elle comptait sur cette occasion pour aller lui parler, mais elle fit demi-tour en entendant « Hancock arrête, tu me gonfles là », elle devait se sentir mal que tout ne se passait pas bien entre eux, mais en était réjouie et elle ne savait pas pourquoi. Elle comprit que Hancock était absolument contre qu'il soit chez elle, lorsqu'il raccrocha rapidement. Il fut étonné de voir Nami derrière la porte qui rougit de honte.

— "Je... Je voulais juste aller aux toilettes."

— "Ouais, c'est ça," sourit-il au coin de la bouche.

— "Luffy, si tu as besoin de parler..."

— "Merci," dit-il souriant en lui adressant cette fois-ci un magnifique et doux sourire qui lui fit manquer un battement de cœur.

Il lui tapota gentiment au sommet de la tête puis rejoignit les autres comme si de rien n'était. Elle était complètement larguée... Et ne comprenait rien. Il pouvait être à la fois adorable avec elle comme il pouvait l'ignorer comme si elle n'existait pas. Elle se remit en question sur la valeur de l'amitié qu'il éprouvait pour elle, peut-être qu'il ne l'aimait plus, peut-être qu'elle l'avait déçu.... Cela lui fendit un peu le cœur.

Tous assis par terre autour de la petite table basse de Nami, ils mangèrent dans la joie et la bonne humeur, avec toujours un Franky qui tentait une nouvelle phrase de drague à Robin, irritant Zoro.

— "J'aimerais être une feuille morte devant ta porte pour que tu m'écrases par ta beauté à chaque fois que tu sors de chez toi," dit Franky de son regard séducteur à Robin, alors qu'Ussop lui gifla l'épaule. Alors que Robin riait la main devant la bouche.

— "Mais arrête, putain !", dit Zoro.

— "Cela te pose-t-il un problème que je drague ouvertement Robin ?" demanda Franky amusé sous le regard de tous.

— "P... Pas du tout, et puis ça ne se fait pas ! Tu draguais Nami à la base ! Joue pas sur deux terrains, c'est irrespectueux ! Va embêter Nami au lieu d'embêter Robin, tu lui mets mal à l'aise !"

— "Hey ! Non ! Nami est en couple avec mon frère, alors bas les pattes," dit Luffy en arrachant un morceau de sa viande assaisonnée.

— "Franky, t'es vraiment un gros con ! Tu crois vraiment que Nami chérie et Robin d'amour te donneraient l'heure sérieusement ?!"

— "Parce que toi, elles te donnent l'heure ?" lâcha le bleu, qui fit rire Zoro.

Et voilà une énième bagarre qui se termina par deux KO de la part de Nami.

— "Sanji, ton repas était très bon, je n'ai jamais mangé aussi bien de toute ma vie," dit Robin, faisant rouler des yeux Zoro.

— "Vraiment, ma Robin d'amour ?!! Je suis l'homme le plus heureux du monde alors."

— "Je tenais à vous remercier pour l'aide que vous m'avez fournie aujourd'hui, les gars...." sourit Nami, gênée.

— "Mais c'est normal," s'écria tout le monde blasé.

[...]

Après avoir débarrassé et rigolé tous ensemble, ils rentrèrent. Zoro regagna son appartement, et Franky raccompagna Ussop, Robin, Sanji, Nami, qui se mit sur les genoux de Luffy. En arrivant, Nami et Luffy regagnèrent la maison dans un silence pesant qui énerva Nami. De plus, elle remarqua qu'Ace n'était toujours pas rentré et lui envoya un message.

Luffy alla à la cuisine et se servit de l'eau. Nami le rejoignit, mais il quitta la pièce pour rejoindre le canapé au salon, et elle le suivit encore. Il souffla puis se leva pour s'asseoir sur le deuxième canapé. Elle était vraiment à deux doigts de pleurer. Pas de doute, il ne l'aimait plus. Elle voulait avoir toute son attention, et c'était pas gagné. Elle eut alors soudain une merveilleuse idée. Elle se leva sans un mot en serrant les dents et, à seulement 6 pas, elle tomba au sol. Luffy sauta immédiatement du canapé pour la rejoindre, inquiet, en criant son prénom. Il l'enserra et lui tapota gentiment la joue.

— Oï Nami... Nami ! Si c'est une blague, c'est pas drôle ! Allez, réveille-toi !

Il mit son oreille près de son nez et ne sentit aucun souffle. Inquiet et paniqué, il cria « Putin ! » et composa le numéro de l'ambulance. Remarquant son geste, Nami ouvrit immédiatement les yeux sous les yeux choqués de Luffy et arracha son téléphone des mains pour raccrocher. Elle était encore dans ses bras, et il fronça des sourcils comme à sa nouvelle habitude.

— Je voulais juste avoir ton attention ! Désolée si je t'ai fait peur.

— Sérieusement ? Dit-il sévèrement. Parce que toi, tu trouves ça drôle ?

— Non, bien sûr que non ! Mais pour que tu me remarques, oui ! Je ne te comprends pas, Luffy ! Du jour au lendemain, je suis devenue comme une étrangère ! Après l'assaut que tu as fait chez Crocodile, on se devait d'être encore plus proches qu'auparavant, mais c'est tout le contraire ! Tu ne m'adresses plus la parole, tu agis comme si tu me détestais, et tu ris et blagues avec les autres sauf avec moi ! Alors dis-moi, putin ! Dis-moi, c'est quoi ton problème ? Parce que maintenant, je suis vraiment mal à l'aise quand je me retrouve avec toi. Tu me détestes ?

En guise de réponse, il l'enserra fortement et lâcha :

— Désolé.

Elle écarquilla des yeux, ne s'y attendant pas, et profita de cet échange pour lui répondre. Ils restèrent ainsi pendant un long moment comme si rien autour n'existait. Elle aimait se sentir proche de lui, elle aimait ressentir son corps musclé, et elle aimait si bien son odeur de linge qu'il n'avait jamais camouflée comme Ace avec son parfum. C'était un drôle de sentiment... À l'entente de la porte qui se claqua, ils se séparèrent immédiatement et se relevèrent. Ace les rejoignit avec le sourire et alla embrasser Nami. Luffy salua son frère puis regagna sa chambre avec pour raison d'aller téléphoner à Hancock qui insista pour venir dormir à la maison puisque demain était férié et elle ne travaillait pas. Elle voulait simplement profiter d'être avec lui. L'idée que Hancock soit là ne plut pas des masses à Nami, mais bon, elle était là avant. Sabo dormait encore chez Koala, et Nami fit de quoi manger à Ace et Luffy (qui avait encore faim et tenait à goûter sa nourriture). Ace fut épaté par ses talents de cuisinière alors qu'elle n'avait fait qu'un gratin dauphinois. Luffy avait adoré et en redemandait encore, même s'il paraissait toujours pareil avec elle, c'est-à-dire : un coup adorable et un coup étranger.

Lorsque Hancock arriva, elle ne quitta pas Luffy d'une semelle alors que lui paraissait complètement indifférent, au grand bonheur de Nami. Ne lui demandez pas pourquoi, car elle-même ne le savait pas. Ace, calé sur le canapé avec Nami blottie à lui, parcourut tous les films sur Netflix en lisant les résumés sans jamais trouver quel film regarder.

— Tu m'as tellement manqué, mon bébé. Dit Hancock, blottie à Luffy sur le deuxième canapé.

— Mais on s'est vu hier. Dit Luffy, ennuyé.

— Et alors ?

— Promets-moi que tu ne ressembleras jamais à ça, chuchota discrètement Ace à Nami sous le ton de la rigolade. Nami éclata de rire, ce qui énerva franchement Hancock, qui ne l'avait pas astiqué depuis un bon moment.

— Nami, j'aime le son de ta voix quand tu fermes ta gueule. Lâcha Hancock, qui se fit dévisager par Luffy et Ace.

— Arrête de lui manquer de respect. Défendit Ace, qui toucha aussi Nami, mais qui n'avait pas besoin de lui pour ça. La peste ici n'était pas Hancock, mais Nami, et elle comptait bien lui répondre sans que quelqu'un intervienne.

— C'est elle qui a commencé ! Répondit Hancock.

— Parfois, je me sens bête, puis je te regarde et je me sens mieux.

— Je te considérerai comme mon ennemi le jour où tu diras devant moi ce que tu dis dans mon dos. En attendant, tu n'es que mon fan. Lâcha Hancock.

— Ta bouche, c'est comme une porte, ça peut se fermer, tu sais ? Ça t'évitera peut-être de dire de la merde.

— Nami, ce t-shirt, dit Hancock en désignant le haut de pyjama de Nami qui n'était qu'un t-shirt over-size Hard rock. Il est hideux, si tu veux, je peux t'apprendre à être plus séduisante en portant des choses plus raffinées.

La rousse arqua un sourcil et ajouta :

— Peut-être, mais contrairement à ta tête, ce t-shirt miteux et hideux, je peux le changer.

Ace lâcha un petit rire, alors que Luffy se tapa fortement le front.

— T'insinues que moi, la plus belle du lycée et de l'île, je suis hideuse ? Non mais je rêve. Tu t'es regardée ? Regarde tes cheveux, putin !

— Ils ont quoi ces cheveux ? Demanda Ace, qui laissa aussi Luffy perplexe, qui ne comprit pas la remarque de Hancock non plus.

— Ils sont laids et moches ! Ils sont orange, merde. Elle vous fait croire qu'ils sont naturels alors que c'est tout bonnement une teinture !

— Putin Hancock, franchement, j'aimerais pas être dans ta tête.....

— Et pourquoi cela, petite garce ?

— Parce que j'ai peur du vide. Sourit Nami, qui fit pouffer de rire, pas seulement Ace, mais aussi Luffy, qui ne put s'y retenir.

— Tu es très bonne avec les mots, mais je te jure que tu me le paieras.

— Bonne chance alors.

Une fois décidés sur le film, ils regardèrent "The Missy Strong" sur Netflix, puis ils allèrent retrouver leur chambre respective. Nami s'allongea sur le lit aux côtés de Ace, qui lui caressait les cheveux.

— Comment tu lui as cloué le bec. Dit Ace, fier de sa petite-amie.

— Elle n'a eu que ce qu'elle méritait.

— Allons dormir, demain une grande journée nous attend, sourit-il en l'embrassant. Bonne nuit, princesse.

— Bonne nuit, mon prince.

Elle avait si hâte qu'elle en avait mal au ventre, mais elle réussit à s'endormir blottie dans ses bras avec un sourire aux lèvres.

[...]

10h00- Domaine Monkey-D-Luffy

Nami était vêtue d'une robe grise en laine à col long, de longues chaussettes noires montant jusqu'au haut des cuisses, affinant ses jambes, accompagnée de Converse à semelle épaisse (elle avait ramené de nouveaux vêtements). Elle portait une veste en cuir accessoirisée d'une grosse écharpe noire et blanche. Ses cheveux avaient encore poussé et étaient devenus ondulés, attachés en une queue de cheval, laissant deux mèches de chaque côté flotter. Elle se maquilla légèrement, uniquement les cils, pour obtenir un regard de biche, puis rejoignit Ace qui l'attendait impatiemment au garage dans sa voiture. Il en voulait de l'avoir fait attendre autant, mais le regretta en voyant sa demoiselle aussi belle dans sa robe.

Il la complimenta, comme à son habitude, et l'embrassa passionnément avant d'enclencher l'embrayage et la vitesse. La musique résonnait dans l'habitacle, et Ace chanta au point de faire rire Nami. Au bout de trente minutes de route, il lui passa un foulard alors qu'il conduisait.

— Bande-toi les yeux, princesse, dit Ace en restant concentré sur la route.

— Tu n'es pas sérieux ?

— Si, et je te connais trop bien pour savoir que tu n'hésiteras pas à l'enlever, alors promets-moi de ne pas le faire.

— Mais je n'aime pas..., dit Nami en modifiant sa voix (une voix de bébé).

— Nami, gronda Ace.

— Bon d'accord, d'accord, je le mets.

— Mais encore ?

— Je te promets de ne pas l'enlever.

— Tu vois que tu peux être raisonnable parfois.

Elle se banda les yeux d'elle-même et attendit impatiemment. C'était vraiment inconfortable de ne rien voir autour d'elle, elle n'imaginait pas à quel point les aveugles devaient mal le supporter. Lorsque Ace se gara sur un parking en plein air, il sortit rapidement de la voiture, laissant Nami sans aucune réponse. Il ouvrit la portière et déboucla sa ceinture.

— Ah, c'est pas trop tôt ! s'exclama-t-elle.

— Suis-moi.

Il prit ses mains, l'aidant à descendre, et la guida doucement à petits pas. À peine avait-elle posé les pieds à terre que les larmes montèrent... Ce son, cette mélodie, elle respira profondément, et sans aucun doute possible, elle devina que Ace, aussi fou soit-il, l'avait emmenée à une plage. Elle entendit les vagues comme une douce mélodie et les mouettes crier comme une chanson. Le vent soufflait fort, mais ce n'était pas dérangeant car l'air ici était si frais et si pur. En avançant un peu plus, descendant des dizaines de marches, elle sentit ses Converse s'enfoncer dans un sable légèrement humide et dur.

— Ace...

— Tu peux ouvrir les yeux, princesse, dit-il en lui enlevant le bandage.

La jeune femme fut totalement choquée, n'en revenant pas qu'il l'ait emmenée à la plage de Logue Town, loin du centre-ville. Le spectacle qui s'offrait à elle la laissa sans voix. Elle lança un regard à Ace, qui lui sourit, un sourire ravissant qui allait parfaitement avec le paysage qu'elle voyait comme une peinture. Son cœur battait incessamment. Elle pleura et embrassa Ace.

— C'est magnifique, merci.

Il fut tout heureux de voir la seule femme qui faisait battre son cœur à tout rompre être aussi émue. Il ne s'attendait vraiment pas à ce que l'emmener ici lui fasse autant d'impact. Avec un gros sac à main qui tenait sur son épaule, il en sortit un gros tapis de pique-nique, une grande couverture en laine de mouton, un appareil photo et de la nourriture.

— Tu as vraiment préparé tout ça pour moi ? demanda Nami, étonnée de voir autant d'implication de la part d'Ace, qui, faut quand même dire, n'était pas du genre à être aussi excessif et à faire des petites attentions de ce genre. Cela ne faisait que quelques jours qu'ils sortaient ensemble, et pourtant il avait vraiment mis le paquet.

— Je voulais que cet instant soit mémorable pour toi, Nami, et te prouver que je suis sincère avec toi. Je n'ai jamais emmené personne à cet endroit. Il n'y a que Luffy et Sabo qui connaissent cet endroit. Sabo a peut-être emmené Koala ici, mais voilà, c'est tout.

— Et Luffy ? A-t-il déjà emmené Hancock ici ?

— Non, pas que je sache.

— Pourquoi ?

— Je n'en sais rien, pourtant il l'aime depuis deux ans. Je ne doute pas de ses sentiments pour elle, et malgré qu'elle soit parfois agaçante, je sais qu'elle tient énormément à mon frère, alors je suis heureux pour lui. Il paraît parfois idiot et ne montre pas souvent ses sentiments envers elle, mais je sais qu'il l'aime énormément. Il le lui montre par ses actes et non par des mots, et moi, comme lui, je ne suis pas très sentimental. Il se pourrait qu'à l'avenir je ne comprenne pas certains de tes sentiments comme la peur, la jalousie, le doute et tes peines, mais sache que même si je ne les comprends pas, je m'efforcerai toujours de faire le maximum et de penser qu'à toi pour te préserver près de moi et pour que tu souries comme aujourd'hui. Je ne suis pas le plus parfait des petits-amis, Nami, vraiment. Mais j'y travaille.

Elle se mordit la lèvre, tellement ses paroles lui touchèrent le cœur.

— Bien sûr que si, Ace, tu es le plus parfait des petits-amis. Je suis si heureuse d'être avec toi. Je ne doute pas un seul instant de tes sentiments à mon égard. J'ai encore des doutes sur Vivi, mais c'est tout. Tu incarnes pour moi tellement de choses : la générosité, le charisme, la joie de vivre, et tu es en même temps si mystérieux. J'ai l'impression que je peux rester avec toi, mais que tes peines restent enfouies en toi, et c'est ce qui te rend aussi fragile à certains moments. Je sais que tu me caches des choses et que tu ne veux certainement pas en parler, et moi aussi. Alors, je le comprends et je le conçois, mais sache que je partage tes peines, dit Nami en saisissant son visage, rien ne presse, Ace. Le jour où tu voudras m'en parler, je serai là et je t'écouterai, car je suis désormais ta petite-amie et ta Nami.

Il se mordit la lèvre, sur le point de pleurer lui-même.

— Tu as vraiment besoin de moi, Nami ? Au point de vouloir que je reste en vie.

— Bien sûr que oui, Ace ! Je remercie même tes parents d'avoir mis au monde un homme aussi beau et aussi parfait que toi (NDA: moi non plus, je ne suis pas habitué à chérir les gens xD), qui plus est : mon homme.

Il fondit en larmes, perdant peut-être toute sa virilité face à la jeune femme qui le voyait comme un homme, un vrai. Mais il s'en fichait, car il venait de se rendre compte qu'il avait la chance la plus inestimable d'avoir à ses côtés la plus belle des femmes. Les paroles que Nami lui avait dites l'avaient réellement touché, c'était exactement ce qu'il souhaitait entendre. Lui qui remettait en question sa propre existence, cette femme avait tout bouleversé. La première personne à avoir autant bouleversé sa vie en lui réclamant sa présence et en lui montrant les valeurs de la vie était son petit-frère Luffy...

Ces deux-là se ressemblaient beaucoup... Et, Dieu merci, il les avait dans sa vie à ses côtés, y compris Sabo et Barbe Blanche.

Nami l'embrassa pour le calmer et lui caressa gentiment la tête, qui était posée sur son épaule (toujours agenouillé en position câlin sur le tapis).

Après qu'Ace se soit un peu calmé, Nami retira ses chaussures et ses longues chaussettes, offrant au brun une belle vue sur ses jambes magnifiquement dessinées. Puis elle courut vers la mer pour mouiller ses pieds dans l'eau salée et glacée. Elle força même Ace à la rejoindre, qui la suivit sans broncher, la portant, la jetant et lui courant même après.

Malgré le ciel gris et le vent soufflant fort, le couple ne cessa pas de rire et de s'amuser...


[...]

Cependant, du côté de Luffy, Hancock pleura, cria, et s'enfuit de la maison, le laissant seul. Il venait de recevoir un appel de Sabo qui lui avait annoncé par SMS qu'Ace avait emmené Nami à la plage. Luffy ne supportait plus cette situation, c'était trop difficile, au point de la détester.

Putain, qu'est-ce qu'elle m'a fait...

Elle le rendait mal, elle le rendait mauvais, et jamais il ne s'était senti aussi proche des ténèbres. Il aimait son grand frère qui était presque un modèle, et dont il n'avait jamais réussi à surpasser. Même Vivi, il ne l'avait pas eue à cause de lui. Tous ses sentiments contradictoires le mettaient en rogne, il ne se comprenait plus lui-même. À quel point avait-il changé ? Il partit rapidement dans la salle de bain pour se débarbouiller le visage, et lorsqu'il leva la tête, il tomba nez à nez sur lui-même. Le miroir le reflétait, et il ne pouvait que se voir aussi misérable et se sentir pathétique. Il fronça des sourcils, puis prit une serviette pour cacher le miroir. Il était devenu vraiment fou, ne se comprenant pas lui-même. Il détestait ce qu'il était devenu et s'en voulut pour Hancock. Elle ne méritait vraiment pas ça. Il alla dans la chambre d'invité où dormait Nami et s'allongea sur son lit, sentant et s'enivrant de son parfum pour calmer ses nerfs.

— Nami...

La situation devenait grave pour le jeune homme, prêt à faire face à ses sentiments. Il composa le numéro de Robin, la seule femme dans son entourage avec qui il pourrait parler.


[...]

15h00- Centre-ville de Logue Town dans un Rbnb

— Je suis devenu horrible, dit Luffy après avoir tout raconté à Robin, qui peinait à le voir dans un tel état, lui qui avait l'habitude d'être toujours enjoué.

— Luffy, tu continueras à l'être si tu ne fais rien, dit simplement Robin en sirotant son thé.

— Comment ça ?

— Soit tu décides de renier tes sentiments pour toujours et tu continues à subir des souffrances émotionnelles, sachant que tu la verras tous les jours avec ton grand frère. Chose qui, je pense, ne marchera pas sur une personne comme toi, qui n'est pas du genre à garder pour soi ce qui ne va pas, ne préférant pas tourner autour du pot.

Chose qui était vrai, se dit Luffy intérieurement.

— Soit tu quittes Hancock et tu fais tranquillement le deuil de votre rupture, avec beaucoup de réflexion sur tes décisions pour Nami. Une fois que tu auras fait tout ça, que tu ne fuiras plus tes sentiments et que tu ne mettras plus cette peine de côté, tu pourras enfin conquérir le cœur de Nami et sortir de cette bulle qui te rend aussi mal, Luffy.

— Mais c'est la petite-amie de mon frère, Robin !

— Mugiwara, tu n'es pas le seul à voir ce lien entre toi et elle, rassura Robin en souriant.

— Toi aussi, tu vois cette attraction entre elle et moi.

— Oui, mais je pense que tu es le seul à l'avoir remarqué pour l'instant, dit Robin sans avouer à Luffy que Nami ne parlait que de lui en sa présence et non celle d'Ace.

Robin ne souhaitait pas être impliquée dans les décisions que prendrait Luffy, mais elle souhaitait tout de même l'aider à comprendre plus explicitement les choses qu'il ne saisissait pas.

— Merci pour tout, Robin, dit Luffy avant de rentrer et de comprendre la situation qui le mettait si mal.

Cette nuit-là, Luffy ne dormit pas chez lui, mais chez son meilleur ami Zoro.

[...]

( on est en hiver mais il ne neige pas, il fait juste froid)

Cette journée fut si magique qu'Ace en oublia tous ses problèmes, y compris Barbe Noire. Après avoir mangé leur pique-nique, entourés chacun individuellement d'une couverture en laine de mouton, Ace était allongé, la tête sur les genoux de sa belle qui le berçait en lui racontant une histoire sur son téléphone. Après avoir tout rangé, ils rentrèrent à la maison, sous l'inquiétude de Sabo qui leur annonça ne pas savoir où était Luffy. Il ne répondait à aucun des appels et ni même aux messages. Il avait aussi tenté d'appeler Hancock, qui l'avait éconduit en lui disant qu'ils s'étaient disputés, mais elle-même ne savait pas où il se trouvait.

Nami lâcha immédiatement la main de Ace et prit son téléphone pour appeler son meilleur ami.

— Mochi Mochi, fit Zoro à l'appareil.

— Ah Zoro ! Tu n'as pas vu Luffy ?! Il n'est pas à la maison et Sabo et Ace s'inquiètent.

— Et toi, tu t'inquiètes ? demanda Zoro avec sarcasme.

— Bien sûr que oui, et tu le sais bien ! Ce n'est pas le moment de blaguer, Zoro.

— Il est chez moi, il s'est endormi. Il ne se sentait pas très bien.

— Ok, j'arrive.

— Quoi ? s'écria Zoro. Non, Nami ! Reste chez toi, je ne pense pas que ça soit une bonne idée...

Trop tard, elle avait raccroché. Zoro appela et rappela, mais en vain, elle ne répondit plus.

— Pas d'inquiétude, il est chez Zoro, dit Nami en souriant en essayant de cacher son inquiétude.

— Il aurait pu nous prévenir, dit Ace soulagé. Et toi, tu comptes aller où, Nami ? Parce que j'ai plus l'impression que tu t'apprêtes à partir.

— C'est vrai ça, confirma Sabo. Tu comptes aller où ?

— Je... Je pense que Luffy a besoin de moi. Et puis, demain, je travaille, alors autant que je dorme chez moi ce soir. Avec la bande, hier soir, nous avons tout remis en ordre.

— Mmh, tu es sûre ? demanda Ace inquiet.

— Mais il est tard, laissez-nous au moins t'accompagner, et puis, on est ses frères. Je pense qu'il a plus besoin de nous que de toi, sans vouloir t'offenser, dit Sabo à son tour.

— En soi, elle n'a pas tort, Sabo. Nami et Luffy sont devenus proches, alors je pense que c'est mieux qu'elle aille le voir, s'inquiéta Ace, qui dit ensuite sarcastiquement : Il me le paiera pour m'avoir volé ma petite femme ce soir, alors que j'avais passé une belle journée avec elle.

Nami sourit de toutes ses dents, baisa alors la joue de son petit-ami, puis courut dans la chambre où elle avait logé les premiers jours (mais elle déposait ses affaires ici). Elle prit son gros sac de voyage qui n'était pas très lourd, avant de dire au revoir à Ace et Sabo qui avaient insisté pour l'accompagner en voiture, mais elle refusa, puis partit précipitamment à la gare.

[...]

21h00– Campus chez Zoro.

La porte de Zoro fut fortement frappée, des coups qui réveillèrent Luffy qui se demanda qui était le fou qui frappait ainsi. Zoro, agacé, connaissait parfaitement la réponse et alla ouvrir.

— C'est bon, c'est bon, j'arrive, dit le vert en ouvrant la porte.

Nami entra et laissa tomber son sac au sol, que Zoro ramassa après qu'elle l'ait bousculé pour entrer. Elle vit Luffy, cerné, les yeux légèrement gonflés. Avec une main devant la bouche, elle s'avança lentement vers lui.

— Qu'est-ce qu'elle fout là ?! demanda sévèrement Luffy à Zoro.

— Désolé vieux, j'ai essayé de l'empêcher de venir, mais elle m'a raccroché au nez au moment où je lui ai annoncé que tu étais chez m...

— Zoro, prends mes clés dans mon sac et va chez moi. J'ai à parler avec Luffy, ordonna la rousse en regardant sévèrement Luffy, qui maintint son regard comme pour la défier. Il arqua un sourcil et croisa les bras en ajoutant : Zoro, c'est chez toi ici, alors tu restes.

Oh putain... se dit Zoro, qui ne savait plus quoi faire, se retrouvant dans la plus folle des impasses. Bien sûr qu'il était chez lui et qu'il détestait le ton qu'avait employé Nami, mais il connaissait aussi assez bien Nami pour voir dans son regard tant d'inquiétude et de colère. Il le comprenait et tenait trop à sa vie pour tenter de la défier. Et puis, Luffy de l'autre côté ne l'aidait vraiment pas en imposant le contraire de ce qu'elle exigeait. (NDA: Pauvre Zoro loool)

— Vous me cassez les couilles tous les deux avec vos histoires, dit seulement le vert en se grattant l'arrière de la tête, ne sachant pas quoi faire.

— Pourquoi t'as quitté chez moi pour venir ici ? demanda Luffy en ignorant Zoro.

— Pour toi, dit simplement Nami, ce qui étonna Luffy qui se rappela de la phrase que Robin lui avait dite auparavant.

« Oui, mais je pense que tu es le seul de vous deux à l'avoir remarqué cette attirance. » Il en doutait encore, tellement c'était trop beau pour être vrai.

— Fous-moi la paix, Nami ! T'es pas ma mère.

Mauvaise réponse, et même Zoro se tapa fortement le front. Nami, qui avait gardé son calme jusqu'à maintenant, se leva en avançant vers lui comme un lion prêt à sauter sur une gazelle. Elle attrapa fortement l'oreille de Luffy et le tira en dehors de chez Zoro, sous les protestations de Luffy qui demandait aussi l'aide du vert qui n'avait rien tenté. Zoro leva les mains lorsque Nami lui lança un regard noir pour oser la défier, puis lui tendit gentiment, avec un sourire forcé, son sac qu'elle prit, toujours avec Luffy qui gémissait de douleurs. Une fois la porte claquée, Zoro se demanda sérieusement ce que pouvait trouver Ace chez Nami. Il fallait vraiment avoir des grosses couilles pour être son petit-ami. Pauvre Luffy, il ne savait certainement pas ce qui l'attendait.

[...]

Après avoir déverrouillé la porte, elle guida Luffy à l'intérieur de son studio, qui était impeccablement ordonné.

— Mais t'es complètement malade, meuf ! T'as vraiment de la chance que je touche pas aux femmes sans raison valable.

Elle n'écouta pas et verrouilla la porte à clé, rangeant la clé dans sa poche.

— Je peux savoir ce qui t'es passé par la tête ? Demanda doucement Nami en s'installant sur son canapé.

Luffy, qui n'avait pas d'autre choix que de rester ici, la suivit et s'assit à ses côtés.

— Tu ne sais pas à quel point j'ai eu peur, et puis tu as pensé à tes frères ?! Et Hancock ?! Tout le monde s'est inquiété pour toi ! Et je te signale que j'ai quitté chez toi uniquement pour te rejoindre...

— Je ne t'ai pas demandé de le faire, putain !

— Et je l'ai quand même fait ! Tu comprends cela ?! Encore une preuve que je tiens à toi malgré que tu m'aies ignorée sans me donner une seule raison valable. Tu voulais du temps, je t'en ai laissé, Luffy, et je t'en laisse toujours, mais ne compte pas sur moi pour te laisser tomber si tu disparais comme ça et qu'il devait t'arriver quelque chose !

Il la sentit trembler, mais elle continua quand même.

— T'es qu'un égoïste, merde !

— Quoi ?

— T'as bien entendu ! T'es qu'un égoïste à penser qu'à toi, et tu sais pourquoi ? Parce qu'imaginons qu'il te soit vraiment arrivé quelque chose, tu crois que moi, je me le pardonnerais, sachant que moi seule je savais que tu n'étais pas bien ces derniers temps ?! Tu crois j'aurais supporté de savoir que je n'ai rien pu faire pour mon ami alors que je le pouvais, si j'avais ne serait-ce pu te forcer la main pour que tu me dises finalement le problème pour t'aider à surmonter cela.

— Désolé, j'avoue que sur ce coup, j'ai fait le con, mais j'avais juste besoin de sortir et de penser à autre chose.

— Bah préviens-nous alors !

— C'est bon, j'ai compris. Revenons chez Zoro, dit Luffy qui ne voulait pas se retrouver seul avec elle.

— Non, pas question, sourit-elle.

— Hah ? T'es culottée, toi, dit-il en appréciant tout de même sa nouvelle force de caractère. Et pourquoi donc ?

— Tout simplement parce que tu m'as cassé les couilles à m'éviter durant ces derniers jours. Je te rends la monnaie de la pièce en restant avec toi. Puisque ma présence te fait chier, pour me venger, je vais rester avec toi toute la nuit !

— Quoi ?! C'est hors de question ! Crit-il en sautant du canapé pour sortir de l'appartement. Nami, ouvre cette putain de porte en plus, je n'ai rien mangé, et y a jamais rien dans tes placards.

— Non, sourit Nami. Si tu veux cette clé, Luffy, va falloir la chercher.

— J'arrive, défia Luffy en fronçant les sourcils avec un sourire aux lèvres.

— Viens si tu peux, dit-elle en lui montrant ses clés et en les insérant dans sa poitrine.

— C'est pas parce que t'es la meuf de mon frère et que tu es une fille que ça va m'empêcher de te les arracher de tes seins.

— T'es pas sérieux...

Le sourire de Nami disparut rapidement après cette annonce, et Luffy sauta sur elle pour l'attraper, et ils coururent dans tout le studio. Luffy n'eut aucun mal à attraper Nami dans leur course poursuite. Il n'hésita pas à plonger sa main dans les seins de la jeune femme, qui cria de surprise. Alors qu'il s'apprêtait à courir pour déverrouiller la porte, Nami sauta sur Luffy, qui perdit l'équilibre et tomba avec elle. Ils éclatèrent de rire ensemble.

— C'est bon, t'as gagné. Je reste ici pour ce soir, dit Luffy en riant, tandis que Nami se leva et lui tendit la main pour qu'il se relève et lui rende les clés.

Voilà comment se passa le reste de la soirée. Ils mangèrent les restes du frigo que Sanji avait achetés la veille, regardèrent un film, et firent un masque d'argile qui amusa Luffy lorsqu'ils se prirent en photo sur Snapchat avec divers filtres. Ensuite, ils firent quelque chose qu'ils n'avaient encore jamais fait depuis le début de leur relation : apprendre à se connaître. Allongés sur le lit deux places de Nami, ils se questionnèrent sur tout et rien, leurs préférences de couleurs, de boissons, de bonbons, leurs loisirs, etc.

Nami fut la première à s'endormir, et Luffy resta à ses côtés à l'observer dormir. Elle était si belle et si calme ! Il la trouva si belle que sa main bougea d'elle-même, il caressa ses cheveux puis son doux visage, son pouce descendit sur ses lèvres, sentant son petit souffle court, il se mordit les lèvres. Il avait envie d'embrasser ses lèvres et de les goûter... Savoir son goût et sentir la douceur de ses lèvres contre les siennes...

Son cœur battit fortement et son visage se rapprocha doucement du sien, c'était comme un aimant, il ne pouvait plus s'arrêter, il en avait trop envie, et cela depuis le soir où il avait sauvé Robin. Il s'était si bien retenu jusqu'à maintenant... Puis, prenant son courage à deux mains sans rien regretter, il scella ses lèvres contre les siennes. Ce fut un baiser long et doux... Son goût était si bon qu'il en voulait encore, mais il préféra s'arrêter là. Elle n'était même pas consentante, et il avait déjà commis l'erreur de l'embrasser, alors le faire une deuxième fois serait de trop... Il sourit tout de même et regagna le salon pour dormir sur le canapé. Il fallait absolument qu'il voie Hancock.



TO BE CONTINUED...

Prochainement:

Soirée des frères D :

- Nami vient jouer au jeu de la bouteille !

- Tu as peur que Ace s'énerve ?

- Non il est avec Vivi en se moment. S'énerva la rousse.

- Alors vient jouer !

- Bon d'accord.

- Luffy embrasse  Nami.

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