Chapitre III: Rendez-vous (réecrit)
Mots: 4093
Pages: 23 pages
Temps de lecture: 19 min
Narrateur externe:
Le sourire d'Ace ne quitta pas une seule fois son visage en rentrant à la maison, étant le premier à arriver. Lorsque ses frères rentrèrent, il ne fut pas surpris de voir Sabo le poursuivre pour en apprendre davantage sur la soirée avec Nami.
— Petit cachottier ! cria Sabo. Je veux tout savoir !
— Au lieu d'aller à l'entraînement de baseball, t'as préféré aller voir Nami, c'est n'importe quoi, dit Luffy en posant son sac sur le canapé.
— Déjà, nuance, Luffy. On m'a exclu de l'entraînement pour aujourd'hui à cause de la bagarre contre Teach.
— Ah, mais du coup, c'est pour ça que tu es exclu qu'aujourd'hui, c'est grâce aux vieux, fit remarquer Sabo.
— Bah ouais !
— Bon, et alors avec Nami ?!
— Bah rien de spécial, en réalité, je l'ai appelée, puis j'ai proposé qu'on se voie. Je voulais m'expliquer avec elle par rapport à ce qui s'était passé aujourd'hui. Vu que demain on se voit, je voulais au moins mettre les choses au clair pour ne pas qu'elle prenne peur.
— Ah, je vois, tu as bien réagi, répondit Sabo en s'asseyant sur le grand canapé.
— C'est pour ça qu'elle s'est retrouvée sur ta moto, lança Luffy.
— Elle voulait juste faire un tour de moto. D'ailleurs, je ne sais pas quelle mouche t'a piquée, mais depuis quelques temps, tu ne fais que me lancer des remarques en cherchant la petite bête. Si ça te dérange tant que ça que je fréquente Nami, dis-le clairement, parce que de ce que je sache, tu es déjà en couple avec Hancock. Tu ressens quelque chose pour Nami ?
— Ne dis pas de bêtises ! Je ne suis pas ce genre de mec ! J'aime juste Hancock !
— Bah alors, ne cherche pas la petite bête.
— Et voilà, ça recommence, soupira Sabo.
— Oublie ce que j'ai dit, fit Luffy en se rendant compte qu'Ace avait raison. Désolé.
— T'es pardonné, petit frère, sourit Ace.
— Je vais dans ma chambre, dit Luffy avant de monter les escaliers.
— Tu crois vraiment que Luffy éprouve quelque chose pour Nami ? Non, ce n'est pas possible, il aime trop Hancock, ça fait longtemps qu'ils sont ensemble, dit Sabo à Ace.
— Je ne sais pas, mais je le trouve bizarre avec moi depuis que je fréquente Nami.
— Tu penses ?
[...]
Qu'est-ce que Nami pouvait bien trouver chez son grand frère ?
Il fallait le reconnaître, il était beau et cool. Ace avait toujours été perçu ainsi par tous, comme un modèle. Cependant, Luffy ne comprenait pas pourquoi cela le dérangeait que, aux yeux de Nami, Ace paraisse plus cool que lui !
D'ailleurs, Ace n'avait eu aucun mal à se rapprocher d'elle, contrairement à lui. Voilà ce qu'il rumina dans son coin.
C'était franchement écœurant de ressentir cela, surtout qu'il était avec Hancock. Il s'en rendit compte lorsque Ace l'évoqua.
« Hancock est ma petite-amie », se répétait-il.
Néanmoins, il décida d'appeler Hancock avant d'aller partager un repas avec ses frères, essayant d'oublier le malaise qu'il avait ressenti.
Le lendemain, la journée commença bien pour Ace. Se lever du lit ne fut pas une épreuve difficile. Il mit de la musique sur la chaîne hi-fi et se brossa les dents en chantonnant. Lorsque Luffy entra dans la salle de bain, encore à moitié endormi, il prit une brosse à dents et observa son grand frère danser et chanter devant le miroir.
Lorsqu'Ace eut fini de se rincer la bouche, il souffla un nuage d'air en direction de son petit frère qui réagit immédiatement par un « beuuurk ! » plein d'enthousiasme.
Il était vraiment pénible quand il était de bonne humeur.
Toujours avec un sourire radieux, Ace prit son temps pour choisir sa tenue.
Depuis quand réagissait-il ainsi simplement pour un rendez-vous ?
Il avait eu des rendez-vous avec des femmes par le passé, mais rien de sérieux, cela se concluait toujours dans son lit. Il n'y avait qu'une femme avec qui il avait accepté un vrai rendez-vous, c'était Vivi, car elle l'avait fait chanter pour qu'il vienne (mais nous aborderons le cas de Vivi plus tard).
Il enfila un jean noir délavé accompagné d'une paire de Vans, un pull en coton blanc cassé à col rond tressé, et un long trench gris. En touche finale, il se parfuma avec du Dior au bois d'argent.
Se regardant une dernière fois dans le miroir, il admit secrètement que s'il était une femme, il craquerait pour lui-même. Il s'enroula une grosse écharpe en laine autour du cou avant de dire au revoir à ses frères, qui, pour le blond, étaient occupés à ranger la maison car le week-end signifiait petite amie dormant à la maison !
C'était devenu un rituel entre Koala (la petite amie de Sabo) et Sabo de passer les week-ends chez l'un ou l'autre.
Pour Luffy, c'était différent. Ce n'était pas un rituel, mais lorsque Hancock décidait de dormir chez lui, elle venait d'elle-même, s'incrustant avec ou sans son accord. Parfois, elle ne venait pas lorsque son week-end était occupé par son travail de mannequin.
Mais aujourd'hui, elle dormait également à la maison, et il était ravi.
Bien que Luffy fût peut-être le plus petit et le plus simple des trois, il sortait quand même avec la plus belle femme de l'île.
Cela avait été un choc pour ses frères lorsqu'ils avaient appris la nouvelle, mais ils formaient un très beau couple. Ils avaient même un fan club qui soutenait leur relation, que ce soit sur les réseaux sociaux ou au lycée.
— Ace, ramène un peu plus de viande, Koala cuisine pour ce soir et demain comme d'habitude, dit Sabo en nettoyant la table avec une lingette.
— D'accord, pas de soucis. Envoyez-moi par SMS ce que je dois prendre.
— Tu vas l'emmener où ? demanda Luffy en ouvrant un paquet de chips.
— C'est un secret !
— Petit cachottier, va !
— Hehe. D'ailleurs, Luffy, tu ne sors pas ? demanda Ace, qui venait de remarquer qu'il était toujours en pyjama sur le canapé.
— Non, dit-il d'une voix ennuyée en changeant de chaîne sur la télé.
— Veux-tu que je te prenne quelque chose en rentrant ?
— Non, merci.
— Même pas des brioches au bœuf comme tu les aimes ? Retenta Ace avec une voix plus excitée, comme s'il parlait à un enfant.
— Non.
— Sûr ?
— ........ Bon d'accord ! J'en veux une sucrée et une au bœuf.
— J'ai dit une brioche, pas deux. Mais bon, d'accord, dit finalement Ace en soupirant.
— Prends ma voiture, Ace. Il va pleuvoir aujourd'hui, ils ont prévu de gros orages. Prévint Sabo en lui tendant les clés.
— Ah mince, Nami voulait être en moto aujourd'hui. Bon tant pis, merci Sabo, tu gères la fougère. Répondit le brun aux tâches de rousseur en saisissant les clés avant de partir. À ce soir, merci !
— À ce soir, répondirent-ils tous deux en même temps.
— Hé, Luffy, rangeons la maison pour que les filles soient contentes en arrivant. Proposa adorablement Sabo.
[...]
Le ciel était gris et nuageux, ce qui ne présageait rien de bon, mais cela n'allait pas empêcher Ace de retrouver Nami. Il était impatient de revoir sa petite bouille. Avant d'insérer la clé, il toucha sa joue, se rappelant du dernier moment de la veille chez elle. Elle avait posé sa douce main sur sa joue, et en se remémorant cette sensation, il se sentait nostalgique, à la fois rassuré et en sécurité.
Ils ne se connaissaient que depuis une semaine, mais il ressentait déjà ce genre de choses. Il espérait ne pas perdre ses moyens en la revoyant, car après tout, il était Portgas D. Ace, et personne ne devait le rendre ainsi. Il se devait de paraître cool et viril pour lui plaire.
Qu'est-ce qu'un vrai rendez-vous déjà ? Il ne s'en souvenait plus. Mais pas de panique, il allait la voir pour passer un bon moment avec elle, pas pour la ramener dans son lit ! Cependant, c'était une raison de plus pour encore plus paniquer.
Même s'il devait avouer qu'il ne dirait pas non si la rousse lui demandait de la prendre. Argh ! Non, ce n'était pas bien d'imaginer cela, car il la respectait énormément, et il tenait trop à ses parties intimes pour tenter quoi que ce soit avec elle.
Bah oui, c'était Nami, et elle ne plaisantait jamais quand elle se mettait à frapper. Il avait beau essayer de ne pas l'imaginer dans toutes les positions du Kamasutra dans sa chambre, il n'en restait pas moins un homme.
Mais d'ailleurs, que voulait-il vraiment avec elle ? Être ami ? Non, il ne le voulait pas du tout, et rien que d'imaginer cela le dégoûtait, car il voulait être plus que cela pour elle.
Plan cul ? Non, jamais, il avait trop d'estime pour elle. Alors petite amie ? Ah non, il ne voulait pas ressembler à Luffy et Hancock !
Alors quoi ? Il ne savait pas. Il voulait juste rester à ses côtés, car il ressentait le besoin de la protéger, car elle lui faisait éprouver des sentiments rassurants, chaleureux et doux. Des sentiments qu'il aimait ressentir.
Il pouvait se reposer sur elle, comme si elle donnait un sens à tout ce dont il doutait depuis tout petit, à son existence.
En bas de chez elle, après lui avoir annoncé son arrivée par message, il attendit cinq bonnes minutes, adossé à la voiture, la tête dans l'écharpe et les mains dans les poches.
Mais quand il la vit, ce fut un choc pour le jeune homme. Il cligna plusieurs fois des yeux lorsqu'elle arriva en face de lui, les joues rouges et le regard gêné sur le côté. Devant lui se tenait une femme, et non une lycéenne. Sa beauté était presque comparable à celle d'Hancock, et Ace en fut ébloui.
— Tu me gênes...
Il sourit malgré tout et la scruta de haut en bas, analysant et observant sans en rater aucune miette.
Nami portait un béret noir qui lui donnait un petit style parisien. Elle arborait un haut gris moulant à col rond remontant jusqu'au cou, rentré dans son pantalon denim skinny taille haute de couleur bleu brute. Elle avait une ceinture Gucci, offerte par Zoro pour son anniversaire, qui soulignait parfaitement ses hanches. Des cuissardes à talons ajustaient parfaitement ses fines jambes, et son manteau n'était autre qu'un caban noir.
N'importe quel homme aurait été fier de marcher à côté d'elle, et puis on dit souvent que la classe d'un homme se voit au type de femme qu'il courtise, non ? Avec elle à côté de lui, elle ajoutait parfaitement cette classe qui lui faisait défaut.
— T'as un peu de bave là ? fit remarquer Nami en lui indiquant le coin des lèvres.
— Tu es magnifique.
— Me..Merci, rougit-elle. Tu n'es pas venu en moto ?
— Non, il va pleuvoir aujourd'hui. Mais t'en fais pas, une prochaine fois.
— S'il y a une prochaine fois, marmonna-t-elle pour plaisanter.
— Je t'ai entendu ! cria-t-il en lui tirant les joues.
En voiture, Ace avait beaucoup de mal à se concentrer sur la route. Les cuisses de la belle étaient trop hypnotisantes, et même lorsqu'il changeait de vitesse, il hésitait souvent à les frôler, mais il se retenait, même si c'était un supplice.
Oda-sama... pourquoi Nami lui faisait cet effet ? Il avait pourtant côtoyé plein de filles !
Nami était gênée mais commençait peu à peu à ne plus l'être, et puis elle aimait quand même être en présence du jeune homme. En arrivant à la salle d'arcade avec toutes les machines illuminant la salle, Ace paya une somme considérable pour les jetons.
Elle était choquée.
— Attends ! Je dois appeler Zoro !
— Encore lui ?! T'es fan de lui, ma parole, dit Ace, car cette fille arrivait quand même à penser à son meilleur ami malgré qu'il soit en sa compagnie.
Ace avait toujours eu l'habitude d'être le centre d'attention des femmes, et encore une fois, ce ne fut absolument pas le cas pour la rousse, à son plus grand désarroi.
— Désolé, c'est juste qu'il a un rendez-vous avec une fille et...
— Tu sais, Nami, Zoro est grand !
— Oui, mais... s'il te plaît, je m'inquiète.
— Bon, ok, vas-y, appelle-le.
— Merci.
Nami: Mochi mochi
Zoro: Nami ?
Nami: Oui.
Zoro: Ah je pensais à toi d'ailleurs ! J'ai pu trouver le chemin j'ai suivi tes conseils et j'ai demandé le chemin a une vielle dame qui me l'a indiquée.
Nami: Ah vraiment ?! Dit Nami étonnée et soulagée en soupirant devant Ace qui se demandait de quoi ils parlaient. Et tu es avec elle là ?
Zoro: Oui, elle est parti m'acheter a boire.
Nami: C'est pas plutôt toi qui devrait faire ça cretin ?
Zoro: J'ai voulu mais elle a insisté pour y aller.
Nami: Je vois.
Zoro: Et d'ailleurs avec Ace ça se passe ? Il te raccompagne ce soir ?
Nami: Euh... oui.
Zoro: Parfait ! Je rentrerais tard on va devoir reporté notre film et ne fait pas à manger du coup pour ce soir, les parents de Tashigi m'ont invité à manger chez eux.
Nami: Mais c'est super !! Ça c'est mon zoro !
Zoro: Mouai.
A l'entente de « mon zoro » Ace fusilla du regard Nami qui lui tira la langue en retour .
Nami: Je t'avais appelé pour savoir tu t'étais encore perdu mais faut croire que non je me suis inquiété pour rien ma foi j'espère que tu vas t'amuser.
Zoro: Ouai on se voit plus tard mais si Ace ne te dépose pas je viendrais te chercher.
Nami: Oui oui. Sourit elle avant de raccrocher.
— Bon, maintenant à nous ! s'exclama Ace en la tirant vers le jeu des motos.
Nami avait perdu cinq parties contre Ace à la machine à moto. La faire rager et la défier était amusant, alors il prenait un malin plaisir à le faire. Il eut tellement de peine et voulait tellement passer à autre chose qu'il la laissa gagner la dernière partie. Le pire, c'est qu'elle ne se rendait même pas compte qu'il avait fait exprès. D'ailleurs, il regretta presque son acte, car elle n'y allait pas de main morte pour le narguer de sa dernière victoire.
Ouais, bon, il regrettait amèrement de lui avoir laissé la victoire, car à la suite de cela, ils continuèrent sur la machine à danser, où il ne fit que perdre contre elle. Sans aucune pitié, elle ne le laissa pas gagner une fois.
Il gagna tout de même à la machine du poing de fer et du punching-ball pour l'impressionner, mais ce fut tout le contraire. Elle n'était pas du tout fascinée, au plus grand désarroi de ce dernier, car il fallait croire que Zoro faisait déjà tout ce qu'il faisait avec une telle facilité que cela en devenait une habitude pour la jeune femme.
La journée continua dans les rires et la bonne humeur. Ils jouèrent à toutes les machines sans en rater une.
Il arrivait à Ace de la filmer avec son téléphone lorsqu'elle fulminait de colère pour avoir perdu contre lui. Il la prenait aussi en photo lorsqu'elle riait et qu'elle le frappait pour qu'il arrête.
Nami avait tellement ri aujourd'hui qu'elle en avait mal aux joues. Ils avaient fait presque toutes les machines, et cela devenait essoufflant. Ace lui paya deux verres, bien qu'elle ait essayé de l'en empêcher, car elle voulait au moins payer quelque chose. Mais il refusa, car pour lui, c'était inconcevable de lui faire payer quoi que ce soit. Après tout, c'était lui l'homme, sinon autant remettre en question sa virilité !
— Tu avais soif toi, dis donc ! remarqua Ace en voyant son deuxième verre de jus d'orange entamé en dix secondes.
— J'aime beaucoup les jus d'orange ! C'est ma boisson préférée, et mon fruit préféré, c'est bien entendu la mandarine.
— Haaaa~ fit-il en s'accoudant sur la table et en posant son menton sur sa paume tout en la regardant.
— Quoi ?
— Rien, continue.
— ...
— Mais continue, j'aime bien découvrir ce que tu aimes, princesse, sourit-il.
Gênant, pourquoi fallait-il toujours qu'il soit ainsi avec elle ? Elle se mettait déjà à rougir. Elle s'était beaucoup amusée, et c'était dur à croire, mais elle voulait encore rester avec lui.
Elle ne voulait pas rentrer. Ace était vraiment trop parfait à ses yeux, et c'était très difficile à croire qu'elle se retrouvait à la même table que lui. Combien de filles auraient rêvé d'être à sa place ?
Et puis, qu'est-ce qu'il cherchait après elle ? Elle était plus jeune que lui, et avec le nombre de belles filles au lycée, il était difficile à croire qu'il veuille plus avec elle.
D'ailleurs, Vivi avait-elle déjà eu un moment comme ça avec lui ? Il avait l'air proche d'elle lors de la bagarre contre Teach hier.
— À quoi tu penses ?
— Non rien !! Rougit-elle. Je veux faire autre chose !
— Ah oui quoi ?
— Mais c'est moi qui paye cette fois ci !
— Très bien je te suis. Lui sourit-il.
[...]
C'était vraiment pas son coin ici, toutes ces machines kawaii en rose... Ace allait devoir faire des purikura.
— Pourquoi tu m'emmènes ici ?
— Parce que tu es mon nouvel ami maintenant, dit-elle très entreprenante pour la première fois aux yeux d'Ace, qui découvrait encore une nouvelle facette d'elle qu'il aimait déjà. Alors il nous faut un souvenir de notre première journée ensemble !
— Bon, de toute façon, j'ai pas le choix...
— Exactement !
Voilà comment se termina la séance photo :
1 : Nami qui grimaçait en tirant la langue, et Ace qui souriait en ébouriffant ses cheveux.
2 : Nami qui tirait la joue d'Ace, qui grimaçait de douleur.
3 : Nami et Ace en mode sérieux comme les mannequins.
4 : Nami et Ace avec le sourire aux lèvres.
5 : Nami et Ace morts de rire.
6 : Nami qui baisait la joue de ce dernier, qui avait un visage étonné.
7 : Pareil que la 6ème photo, où cette fois-ci c'est Ace qui lui embrassait la joue, avec elle qui souriait de toutes ses dents.
— Waw... elles sont vraiment belles, dit Ace en les admirant. On va vraiment bien ensemble.
— Hein ?!
— Hihi, je garde celle-là ! dit-il en montrant celle où il l'embrasse.
— Mais non baka, elles sont toutes pour toi. J'en ai fait des doubles, regarde, elles s'impriment ! C'est la seule chose que j'ai pu te payer, alors je suis heureuse, sourit-elle.
— Merci, Nami... dit-il finalement en observant encore les photos qui venaient d'être imprimées.
Ils étaient magnifiques sur les photos.
Un sentiment chaud et doux naquit en lui, et il le sentait, c'était bon de le sentir.
Il voulait lui prendre la main, mais lorsqu'il comptait le faire, elle leva la main pour pointer du doigt une machine où se trouvaient des grosses peluches Totoro.
— Tu la veux vraiment ? demanda Ace en soupirant.
La jeune femme acquiesça de la tête, avec des yeux si grands qu'il ne pouvait rien lui refuser face à son arme la plus redoutable. Cette fille était vraiment dangereuse, et juste avec ça, il ne pouvait rien lui refuser.
C'était fou, Portgas D. Ace craquant pour une simple fille qu'il connaissait depuis seulement une semaine.
— Laisse-moi faire, dit-il en insérant une pièce.
La première prise fut un échec total. Lui qui pensait que cela serait plus simple que ça, il avait tout faux et ça le faisait rager.
C'était limite Nami qui perdait confiance au bout de la 6ème fois, mais lui ne flancha pas, et il voulait la voir sortir avec cette satanée peluche !
C'est au bout de la quinzième fois qu'il réussit enfin à l'avoir ! Nami et lui furent si contents que, sous le coup de l'excitation, ils s'enlacèrent.
Nami avait enfin sa peluche, et elle en était tellement heureuse que son sourire resta scotché à son visage. Ace se sentait vaillant, fier, et plus encore...
En sortant de la salle d'arcade, la pluie était très forte et l'orage grondait. Ace retira sa veste et la tint à l'aide de ses bras pour qu'elle se retrouve au-dessus de lui. Puis il invita Nami à le rejoindre à ses côtés pour pouvoir rejoindre la voiture sans mouiller ses cheveux.
Quel gentleman... Il prenait vraiment soin d'elle, et ça la touchait.
[...]
Une fois dans la voiture.
— Il est maintenant dix-huit heures, il fait déjà nuit, fit remarquer Ace. Tu veux rentrer ou rester encore avec moi, princesse?
— ... rester avec toi, répondit-elle en serrant Totoro.
— Ah, c'est ce que j'aime entendre. Tu as faim ?
— Oui, un peu, gargouilla son ventre, honteuse et rouge de honte.
— Oui, beaucoup faim même !
— Ce n'est pas ce que tu crois !
— Haha, allons acheter de la viande pour ce soir.
— De la viande ?
— Oui, Koala, la petite amie de Sabo, dort à la maison ce soir. Et Sabo m'a demandé d'acheter de la viande pour qu'elle nous fasse un bon repas bien rempli, car moi, Luffy et Sabo avec la viande, ça se finit beaucoup trop rapidement. Alors, si ce soir tu manges à la maison, il faudra en acheter plus !
— Quoi ?! Non ! Je ne veux pas !
— Allez quoi !
— S'il te plaît, un autre jour.
— Non.
— Mais je ne veux pas aller chez vous... Ça ne fait qu'une semaine qu'on se connaît...
— Et alors ?
— J'ai pas le choix de toute façon, n'est-ce pas ? soupira-t-elle, car elle-même savait que peu importe l'argument qu'elle sortait, même le plus plausible ne serait pas satisfaisant pour lui.
— C'est bien, tu commences à me connaître, Nami. En route ! sourit Ace en démarrant la voiture avec la pluie qui battait toujours contre son pare-brise.
— Ouais, mais j'ai vraiment pas envie de déranger votre repas de famille.
— Mais non, Nami, y'a même pas mon grand-père, alors ce n'est pas vraiment en famille. Relax.
[...]
En arrivant à l'hypermarché, il y avait beaucoup d'attente le samedi dans le coin boucherie, et Nami en profita pour s'éclipser.
— J'reviens vite fait, dit-elle en partant rapidement.
— Att... attend, Nami ! réussit à dire Ace, qui voulait la suivre mais se rappela qu'il ne pouvait pas bouger sinon il se ferait dépasser.
Nami, elle, parcourait les rayons pour trouver celui de la pâtisserie. Elle prit un gros fraisier bien emballé dans un beau carton avec un ruban rouge qui l'accompagnait.
C'était impoli de venir les mains vides, et elle devait au moins apporter quelque chose, déjà qu'elle s'incrustait à un repas de famille, c'était la moindre des choses.
Si la semaine dernière on lui avait dit qu'elle irait chez les trois frères les plus connus du lycée, elle en rirait à en mourir.
Lorsqu'elle repassa les rayons pour rejoindre celui de la boucherie, malheureusement pour elle, une main attrapa son épaule, et elle découvrit avec horreur Kidd accompagné de Killer.
— Oï toi, je te connais. T'es la fille des tribunes, sourit Kidd, qui l'effraya plus qu'autre chose et qui regrettait d'avoir laissé Ace tout seul.
— Kidd, grouille, sinon Bonney va câbler, pressa son compagnon qui voulait en vérité que Kidd la laisse tranquille.
— Elle peut bien attendre, je m'en cogne.
Nami en frissonna, Kidd était imposant, elle ne pouvait rien faire contre lui, même si elle le voulait.
Et il dégageait une aura si effrayante... Qu'elle se demandait comment il pouvait toujours être entouré de personnes au lycée...
— C'est quoi ton prénom ?
— Na... Nami.
— Je suis sûr de t'avoir déjà vue autre part qu'à l'entraînement de basket. T'es sûre qu'on s'est pas déjà vu autre part ?
— Non.
— J'essaie de me souvenir, mais j'arrive pas... cette tignasse rousse... j'en suis sûr, dit-il en caressant ses cheveux.
— Me touche pas, répondit-elle en jartant sa main et lui lançant un regard méprisant.
— Hooo, mais c'est qu'elle a du caractère, la petite dame. C'est vraiment tout ce qui me plaît chez une fe...
— Je peux t'aider, Kidd ? fit une nouvelle voix qui apparut derrière Nami avec une main sur son épaule.
Oh oui, elle remercia le ciel de tout son cœur, toujours toute tremblante. C'était Ace !
— Ouais, tu peux m'aider en allant autre part. Je suis occupé avec elle, dit-il en prenant le poignet de Nami, qui ouvrit grand les yeux de surprise.
Mais Ace prit le poignet de Kidd en le menaçant d'un regard que même Nami n'avait jamais vu. Ça sentait pas bon tout ça.
— Kidd, laisse tomber, de toute façon on est pressé, continua Killer.
— Tu crois que tu me fais peur, Ace ? Toi et ta satanée famille, je vous défoncerai tous.
Ace serra plus fortement le poignet de Kidd.
— Écoute-moi bien, Eustass Kidd, tu as intérêt à la lâcher immédiatement, ou je te promets que je t'enverrai au sol aussi rapidement que Luffy l'a fait auparavant. Et crois-moi, tu n'arrives déjà pas à sa cheville, alors tu y arriveras deux fois moins contre son grand frère.
Quoi ?! Cria intérieurement Nami.
Luffy avait déjà battu Kidd ? Ce mec deux fois plus costaud que Luffy ?! Monkey-D-Luffy ?! Elle avait mal entendu ? Et puis pour quelle raison il s'était battu avec lui ?!
A suivre...
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