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Chapitre 12

Suite à son comportement étrange, Callie et moi insistâmes du regard. S'il avait réussi à susciter l'intérêt de la blonde, ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Jason continua à mâcher sans relâche. Ce n'était pas la première fois qu'il avait une attitude suspecte mais si en plus, il entendait des voix... On avait le droit de s'inquiéter de l'état mentale de notre ami.

La jeune sorcière passa brièvement sa main sur son collier avant de la reposer sur son portable. Il n'y avait rien d'inhabituel si j'en croyais son expression. Il ne manquerait plus que le gringalet fasse partie de ce club très prisé des êtres « surnaturels ». Ce genre de chose n'arrivait que dans les livres.

- Qu'est-ce que tu as entendu ? Callie demanda, la curiosité bien en place.

- J'ai cru entendre quelqu'un m'appeler.

Ce genre de chose pouvait arriver à tout le monde. La blonde continua à le sonder pour savoir s'il mentait avant de lâcher prise. Il n'y avait pas assez de matière pour s'y accrocher alors si mon amie abandonnait aussi vite son petit interrogatoire, il n'y avait aucune raison pour que je poursuive le mien.

Un silence s'installa à notre table. Seul le bruit des couverts utilisés par Jason animaient notre petit groupe. Callie était à nouveau sur son portable pendant que je regardais tout simplement les alentours. Je n'avais rien de mieux à faire de toute façon. Mes amis n'étaient pas très bavard.

- C'est pas vrai... J'entendis ma meilleure amie murmurer.

Les yeux rivés sur son écran, elle se tenait le front d'une main et tenait le téléphone de l'autre. Ce n'était visiblement pas une bonne nouvelle. Je lui donnais un coup de coude afin qu'elle me dise ce qui la tracasse. Elle grogna avant de dire :

- Ma cousine vient passer quelques jours chez moi. Ça va être l'enfer...

Il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu'elle ne portait que peu d'affection pour sa cousine. Cette constatation n'avait rien d'étonnant de sa part car elle n'aimait pas beaucoup de monde. La seule chose qui dérogeait à la règle était les garçons ou en tout cas les beaux garçons. Voilà un sujet dont elle raffolait.

Le repas terminé, nous déposâmes les plateaux à l'endroit indiqué et nous rendîmes en permanence. Le temps semblait s'écouler au ralenti. Nous n'avions rien de mieux à faire que d'attendre ou de jouer à un jeu idiot sur notre portable. Pour une fois, Callie avait laissé ce dernier de côté, probablement dégoûtée par l'arrivée de sa cousine, une fille dont je n'avais jamais entendu parlé jusqu'à aujourd'hui. Quand je disais que j'apprenais des choses tous les jours, je ne plaisantais pas.

Mon portable vibra au creux de ma paume : « Tu iras chercher ta petite sœur cet après-midi, je risque de rentrer assez tard ». Ce n'était pas la première fois que ma mère me demandait ce genre de petit service mais j'étais étonnée qu'elle me le demande pas message. Elle s'y prenait plus tôt habituellement. J'allais devoir sécher deux heures de cours...

- Je vais devoir partir plus tôt aujourd'hui, j'annonçais à mes amis en rangeant mon portable dans la poche de mon imperméable rouge.

- Pourquoi ?

- Je dois aller chercher Alésia.

Ma petite sœur sortait du collège à 17h. Il était donc impossible pour moi de finir à 18h. Je pouvais également abandonné l'idée d'aller à mon cours d'anglais une heure plus tôt. Il y avait au moins 20 minutes de marche jusqu'à son école et il était impossible d'arriver en temps et en heure au collège.

Vers 16h environ, je fis mon petit bout de chemin jusqu'à la maison afin de mettre un pull plus épais et de manger une petite collation. Avant de sortir, je pris mon parapluie rouge et un petit parapluie violet qui appartenait à ma sœur. Un début d'orage faisait rage à l'extérieur et je maudissais ma mère de finir aussi tard.

Mes converses étaient quasiment trempées et couinaient à chacun de mes pas, sans parler de mon pantalon qui me collait à ma peau. Il n'y avait pas tellement de vent, juste une pluie abondante en ce mois d'octobre. Je quittai le bois pour rejoindre la ville. L'environnement était déjà bien plus bruyante que la Nature qui entourait notre habitation.

Peu de monde était dans les rues sous ce temps. Je ne croisai qu'une ou deux personnes en chemin. Un frisson me parcourut le corps. Je regardai derrière moi mais ne vis rien qui sortait de l'ordinaire. Je poursuivis ma route en accélérant le pas. Je ne comprenais pas pourquoi mon rythme cardiaque s'emballait de cette manière. Je pris une rue à droite et vis bientôt les grilles de l'école. Alors que je traversais une nouvelle route, je croisais le regard d'un homme dans la trentaine. Il était assis à une terrasse couverte, en aucun cas gêné par la pluie qui s'abattait au dessus de sa tête. Je passais devant lui tout en baissant la tête. Il avait l'air louche. Je laissai s'échapper un soupir quand j'arrivai à la barrière.

Je ne savais même pas pourquoi j'étais dans cet état. Toutes ces histoires de magie me montait probablement à la tête. J'étais presque une adulte, je ne pouvais plus me comporter comme une gamine de 12 ans. Non, ce rôle revenait à Alésia. D'ailleurs, il était bientôt l'heure de la sortie. Quelques parents attendaient tout comme moi devant le bâtiment. Ils discutaient entre eux de leur vie quotidienne pendant que je commençais à m'impatienter. Avec un tel temps à l'extérieur, ils pourraient penser à nous et relâcher les enfants plus tôt.

J'entendis la sonnerie retentir et vis les enfants franchir les portes de l'enceinte. Je recherchais une petite brune parmi la foule. Ma sœur portait un imperméable violet et son sac de la même couleur pendouillait sur ses épaules. Je lui tendis son parapluie quand elle arriva à mes côtés :

- Je pensais que maman viendrait me rechercher aujourd'hui, déclara t-elle quand nous fîmes le chemin du retour.

- C'est ce que je pensais aussi mais j'ai reçu un message tout à l'heure. Elle va rentrer tard.

Et la conversation s'arrêta. Je n'avais jamais été proche de ma sœur et cette situation en était la preuve même. Nous étions toutes les deux mal à l'aise. Heureusement, la pluie battante comblait le silence pesant entre nous.

Arrivées aux abords de la forêt, nous étions plus au moins protégées par les arbres qui nous entouraient. Nous étions sur le point de rentrer dans la maison quand nous entendîmes un coup de feu. Paniquée, je nous enfermai dans la bâtisse. Avec le meurtre récent dans le voisinage, il valait mieux être prudent :

- Ça doit être un chasseur, tenta de me rassurer Alésia, en vain.

Rien ne pouvait comparer la détonation d'une arme dans un film à celle que je venais d'entendre. C'était tellement plus sec et plus brut, sans compter plus effrayant, que ce qu'on pouvait penser. Ma sœur était plus calme que je ne l'étais. L'innocence la rendait probablement courageuse. Sa main se rapprocha de la poignée de la porte et je l'en empêchais. Ce n'était plus de la naïveté mais de la folie à ce niveau. Le « chasseur » comme elle l'appelait, ne devait pas être si loin que ça. Le coup de feu avait été lâché tout près d'ici.

- Tu ne bouges pas de là... Je lui murmurais comme si quelqu'un d'autre pouvait nous entendre.

Je me rapprochais de la baie vitrée afin de baisser les stores. Mon doigt s'immobilisa quand je vis la silhouette familière du loup se dessiner d'entre les buissons. Il n'avait pas été blessé. J'ouvris la grande vitre pour le laisser entrer. Mais malgré mes nombreux appels, il n'avait pas l'air de vouloir me rejoindre.

- Allez viens... Ne m'oblige pas à venir te chercher...

L'animal continua à me regarder. Il posa une patte dans ma direction avant de partir à l'opposé quand un nouveau coup de feu résonna dans les bois. La bouche grande ouverte, je vis une silhouette s'engager dans notre propriété. Un fusil dans les mains, l'individu ne semblait pas plus gêné d'empiéter sur les terrains privées.

- Qu'est-ce que vous faîtes ?! Vous n'avez pas le droit d'être ici !

Le chasseur se tourna dans ma direction et je reconnus le visage de l'adolescent : Théo Georges. Il portait une casquette verte et un treillis militaire. Ses intentions n'étaient pas difficiles à deviner. Il avait essayé de tuer mon loup !

- Tu habites ici ? Demanda t-il surpris.

Je ne voulais pas lui répondre tellement j'étais en colère. Comment pouvait-on essayer de tuer un animal volontairement ? Il était peut-être même à l'origine de la blessure que j'avais soigné quelques jours plus tôt. La méfiance que j'éprouvais pour lui en fit qu'augmenter.

- Ça t'amuse de tuer des animaux innocents ?

Je ne savais d'où me venait ce courage. L'homme tenait un fusil entre ses mains ! Et s'il était aussi bizarre que je le pensais, il pourrait être tenter de tirer. Mais je ne pouvais pas le laisser continuer impunément. Voilà que je me prenais pour une héroïne, une héroïne suicidaire oui. Qu'est-ce que je pouvais faire contre quelqu'un d'armé ? Rien du tout.

Il semblait amusé par ma question. Quand je vous disais qu'il avait des allures louches, si ce n'est de psychopathe...

- Cet animal est loin d'être innocent, tout comme tu es loin d'être normal. Le jour où tu le comprendras et bien... Je serais là pour te réconforter.

Mon dégoût pour lui augmenta quand il me lança un clin d'œil. Si je devais lui donner une note concernant sa technique de drague, je lui mettrais un zéro pointé. Je refermai la baie vitrée quand je me rendis compte que le loup ne reviendrait pas. J'espérais que Théo ne l'avait pas chassé définitivement de ma vie.

Alésia m'avait rejointe pour observer l'échange. Elle n'avait pas dit un mot. Son regard se perdait dans l'environnement extérieur, et je me demandais si elle était toujours présente à côté de moi ou si elle était perdue dans ses pensées. Je penchais pour le deuxième cas : ma sœur avait souvent la tête dans les nuages.

Je baissai le store pour qu'il n'y ait plus de rencontres indésirées. Alésia cligna des yeux et repris conscience. Elle détourna le regard pour me porter toute son attention :

- Qui était-il ?

- Un garçon de ma classe, il est assez lourd.

J'allumai la télévision pour rompre cette tension. Cette « conversation », si l'on pouvait la considérer comme telle, m'avait mise dans tous mes états. J'étais angoissée à l'idée de retrouver l'animal mort le lendemain. Si seulement il était venu jusqu'à moi. J'aurai pu le protéger, du moins, les murs de la maison l'auraient fait.

Depuis que Callie m'avait révélée sa possible humanité, j'avais envie de vérifier ses dires. Il n'était pas facile de croire à ce genre de mythe et j'avais la curiosité de le découvrir. Je voulais savoir si la conscience d'un Homme se cachait derrière ses pupilles...


***

Voilà le chapitre 12 ! J'espère que vous tenez toujours à lire cette histoire :) Et je tiens à remercier @beautifulSpider, @Mlandre d'avoir voté le chapitre précédent. D'ailleurs, n'hésitez pas à voter ou à laisser des commentaires, j'y répondrais avec enthousiasme ! Sur ce, à une prochaine fois !

PS: Peace & Love

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