Texte de ChatPeach et Its_M-L_J
Une chose, il a fallu d'une seule chose pour que mon monde s'écroule. Une seule chose pour que ma vie soit détruite, sans que je ne puisse rien contrôler.
Pour cause? Une chose dont je n'étais pas responsable mais qui pourtant, m'a arraché des mains tout ceux à quoi je tenais. C'est désormais sans rien, mise à part le malheur, que j'ai continué de vivre ma misérable vie.
Au début, les gens étaient méfiants, les parents disaient à leurs enfants de ne pas m'approcher, disant que je pouvais être dangereuse et que jouer avec moi leurs était interdit. Évidemment, jeunes comme ils étaient, ils obéissaient sans broncher. Après tout, ils ne voyaient qu'une petite fille au visage triste et au regard vide, faisant peur à tout animal qui croisait son chemin.
Ils ont donc obéis et c'est ainsi que je me suis retrouvée seule. Au début, je me disais que ce n'était pas très grave, que j'allais grandir et que je me ferais de nouveaux amis. A l'époque, j'avais encore tant d'espoir, je me disais que je n'allais pas me laisser abattre. Pourtant, rien n'a changé. Enfin, disons plutôt que tout s'est empiré.
Je suis ensuite arrivée au collège. Le premier jour, le jour de la rentrée, je m'étais fait toute belle, toute mignonne. J'étais heureuse, j'avais retrouvé le sourire. Le début de journée avait très bien débuté. Je m'étais même fait de nouveaux amis. Malheureusement, ce bonheur n'a pas duré bien longtemps. Bien vite, des rumeurs sur moi ont commencé à tourner dans tout le collège. Les gens ne m'évitaient pas comme durant mon enfance, mais bien vite, les insultes sont arrivées. Lorsque je m'étais tournée vers mes amis, ils m'avaient déjà abandonné, me critiquant sans même connaître mon histoire. Seuls les rumeurs les avaient intéressé et ils m'ont tourné le dos. Je m'étais alors retrouvée seule, j'ai été assez bête pour penser que le passé ne me rattraperait pas. Je m'étais réfugiée dans l'une des cabines des toilettes et avais pleuré. C'était trop pour moi. Mais à cette époque, j'essayais de rester optimiste, me disant que ces rumeurs allaient finir par se dissiper.
Foutaise ! Tout s'est empiré de jour en jour. Ils avaient fait de moi leur victime, m'intimidant dès qu'il me voyaient. Ils pouvaient me pousser, m'insulter, voler des choses dans mon sac... Ils m'humiliaient sans cesse et devant tout le monde en plus de cela. J'avais tellement honte, j'avais envie de me cacher et de ne plus jamais sortir. Personne n'était là pour m'aider. Aucun personnel de l'établissement, aucune famille, aucun ami... Rien. Les gens préféraient fuir dès qu'ils me voyaient. Lorsque j'entendais les gens parler de moi, que ce soit enfant, parents, enseignants ou toute autre personne, sans cesse, j'entendais des commentaires néfastes, des choses fausses sur ma personne, des choses que ni moi, ni ma famille avions fait. On nous traitait sans cesse d'ordures, comme-si nous étions les pires personnes de ce monde. Mais en tant qu'enfant, je gardais espoir en pensant que tout ça s'arrêterait.
Le temps passe, je grandis un peu et je suis à ma dernière année de collège. Une chose miraculeuse se passe en ce début d'année. Une chose que je pensais désormais impossible. Je me suis fait deux amis. Ils s'étaient approchés docilement vers moi, un grand sourire aux lèvres. Sourire qui me semblait vraiment sincère, mais dont j'avais tout de même peur, ne sachant pas s'ils me voulaient du mal. Ils avaient ensuite commencé à me parler et facilement, ils m'ont convaincu qu'ils étaient là pour devenir amis avec moi, connaissant toutes les rumeurs sur moi mais m'assurant qu'ils ne les croyaient pas sur certaines choses, et que pour d'autres, ce n'était pas de ma faute. J'avais décidé de leur faire confiance car je savais que j'allais bientôt tomber dans le gouffre de la dépression et que je n'allais sûrement jamais réussir à en sortir. Je leur ai donc fait confiance. Pendant plusieurs mois, nous avions appris à nous connaître. Je leur avais raconté de nombreuses choses sur moi. Des choses que j'aurais aimé que jamais personnes ne sachent. Évidemment, j'avais été bien trop naïve.
Un jour, alors que j'allais tranquillement à l'école, j'avais vu, accroché sur les murs, de nombreux montages photos de moi, traduisant un secret, gênant, voir complètement humiliant. Des larmes m'étaient montées rapidement aux yeux et je m'étais empressée de rejoindre le collège, voulant comprendre pourquoi des gens avaient conscience de tout ça. En arrivant, j'avais aperçu mes amis avec le groupe qui passait son temps à me harceler. Ils riaient tous ensemble, de bon cœur, et j'étais venue les interrompre, criant, hurlant qu'on me donne des explications. Ils m'avaient rit aux nez et m'avaient insulté de tous les noms, m'expliquant que j'avais vraiment était la personne la plus stupide de cette Terre car personne ne m'aimerait jamais, et que croire toute cette mise en scène faisait de moi la pire des idiotes.
J'avais explosé et les avaient giflé, avant de partir vers les toilettes et de m'y enfermer toutes la matinée, n'osant plus regarder quiconque en face. On m'avait ensuite obligé à en sortir. On m'a ensuite amené à la cafétéria, afin que je mange. Quand je suis rentrée, tous, s'étaient tût. Tout le monde me regardait, silencieusement, puis, je sentit subitement de l'eau couler sur ma tête. Beaucoup d'eau. Je m'étais rapidement retournée et avait envoyé valser la carafe. Tous étaient morts de rire, même les cantiniers. Ils se moquaient tous de moi et j'étais devenue rouge de colère et des larmes d'humiliation ne cessaient de couler sur mon visage. J'avais essayé de m'enfuir mais un surveillant m'avait retenu, m'obligeant à m'asseoir à une table et à manger. J'étais donc seule, sur une table, au milieu de la salle, et les élèves tout autour de moi parlaient dans mon dos bien fort afin que j'entende leurs insultes incessantes. Puis,quelqu'un commença à me lancer de la nourriture et, comme l'assemblée trouvait cela marrant, elle se mit à faire pareil. Je fus bien vite recouverte de la tête aux pieds de nourriture. J'avais tellement honte.
Une fois que je fus autorisée à sortir de cette maudite cafétéria, j'avais quitté l'école en courant et en pleurant. Les gens dans la rue me regardaient tellement mal. J'étais bien vite rentrée chez moi et m'étais enfermée dans la salle de bain, me débarrassant rapidement de toute cette nourriture puis, j'avais longuement regardé la lame de rasoir qui était à mon père. Je la regardait, hésitant à me tuer pour de bon. J'avais donc commencé à me couper. Une fois, deux fois, trois fois... Je ne saurais dire combien de coupures je m'étais infligée mais c'était vraiment douloureux et, cette fois encore, je n'arrivais pas à me tuer. J'étais terrifiée à l'idée de mourir.
Après cette maudite journée, je n'osais plus aller à l'école. J'y aller moins d'une fois par semaine et à chaque fois, je vivais un réel enfer. Je m'en voulais tellement d'avoir fait confiance à ces personnes. J'avais était si naïve... Je me détestais tellement après ça chaque jour, je me faisais de plus en plus de mal.
Je n'ai pas eu mon brevet, ne m'étant pas rendue aux épreuves, mais je suis tout de même passée en seconde. Le lycée voulait peut être aussi dire nouveau départ. Mais je n'avais plus aucune espérance. Je voulais juste tenter de passer inaperçue. Évidemment, c'était impossible. Comme au collège, les rumeurs se sont bien vite répandues et en quelques jours, le lycée entier était contre moi. Donc mon harcèlement a continué. J'ai subi sans rien dire, mais évidemment, les choses se sont empirées. Encore une fois, il y avait un groupe majeur, celui qui passait son temps à me harceler. C'est eux qui ont détruit le peu d'espoir que j'avais encore. Parce que, malgré tout, l'espoir était encore présent à cette époque mais, comme je l'ai dit, ils l'ont brisé.
Ils avaient commencé par me tirer dans un coin où il n'y avait pas trop de monde et me tapaient. Je me souviens de chaque coup, comme-ci la douleur qu'ils m'avaient infligé était encore là. Ils me tapaient sans cesse, parfois me brisant les os, et repartait toujours, un grand sourire au lèvres, fiers de ce qu'ils avaient fait, alors que j'étais allongée sur le sol, baignant dans mon propre sang, pleurant, ne pouvant plus bouger. Ça avait duré des mois mais ils avaient finit par se lasser. Ils avaient trouvé une chose plus amusante à faire.
Comme à leur habitude, ils m'avaient mené dans un coin tranquille. Alors que je me protégeais d'un quelconque coup qui, je pensais, aller arriver, ils m'avaient tenu les bras, me mettant debout face à eux. L'un d'eux avait un téléphone à la main et semblait nous filmer, un autre avait quelque chose dans la main que j'avais finit par identifier au bout de quelques secondes à fixer l'objet. Je ne comprenais pas à ce moment là pourquoi il avait ça, mais la peur s'était bien vite emparée de moi lorsqu'il commencèrent à me déshabiller. J'essayais de me débattre comme je pouvais pas ils me frappaient afin que je ne puisse plus bouger. J'étais donc complètement nue et l'un d'eux commença à me toucher. J'essayais de crier et de me dégager mais impossible. Je fermais les yeux, essayant de ne plus y penser, me disant que ce n'était qu'un rêve, mais, c'est lorsque je sentis quelques choses pénétrer violemment mon intimité que je compris ce que tout ça était réel. C'était très douloureux, physiquement mais surtout mentalement.
Après avoir fait leurs affaires, après m'avoir complètement humilié, ils étaient partit, me laissant seule, nu et en état de choc, allonger sur le sol, pleurant toute les larmes de mon corps. Je m'étais faite violé. Je ne cessais de pleurer, repensant à ce qu'il se passait. J'avais pris un certains temps avant de me rhabiller et de partir du lycée, afin de m'enfermer dans ma chambre et de ne plus jamais en sortir. J'avais pleuré un long moment, les haïssant profondément. Pourtant, malgré ce qu'ils m'avaient fait, je me disais qu'ils n'étaient pas les personnes que je détestais le plus dans ce monde. La personne que je hais le plus en ce monde n'est autre que toi papa.
Tout ce qui m'est arrivé est de ta faute. Si tu n'avais pas commis ces meurtres, jamais je n'aurais eu à subir tout ça. Mais voilà, malgré tes airs de père parfait se cachait un tueur qui commettait ses crimes avec pour seul et unique but de te venger de tout ceux qui t'avaient fait du mal. Tu les a tous tué un par un. Mais le dernier mort que tu auras fait, ce n'est pas ma mère. Tu sais, la femme que tu étais censé aimer et que tu as tué sous mes yeux, moi, ta petite fille qui, à l'époque, n'avait que 6 ans. Encore aujourd'hui, les images de cette maudite journée hantent mes pires cauchemars. Ces mots que tu avais prononcé "ne dis rien à personne" "maman, va très bien, vas jouer dans ta chambre ma chérie", et lorsque les policier sont venu t'arrêter, après que les voisins aient appelé, ayant entendu les deux coups de feux "C'est cette gamine qui a tiré, pas moi ! Elle a tué sa mère, j'ai essayé de l'en empêcher !
Ces phrases, je m'en souviens très bien, elles ne quittent jamais mon esprit, me rappelant que le monstre de l'histoire, c'est toi et toi seul. Alors, saches une chose "papa", ta dernière victime n'est autre que moi. Tu as ruiné ma vie et c'est aujourd'hui qu'elle s'arrête pour moi. Tu auras tué ta fille. J'imagine que tu dois être heureux. Dire que même lorsque tu te retrouves derrière les barreaux, tu réussis encore à faire du mal aux gens qui t'entourent. Je t'écris cette lettre maintenant immaculée de sang qui te sera parvenue bientôt en prison pour que tu saches ce que j'ai enduré moi ta fille, ta progéniture. En face de moi, sur cette table ronde maintenant inoccupée se trouve ce qui va sceller mon destin, un rasoir avec ses lames tranchantes et régulières qui n'attendent que mon signal pour se déchaîner. Tu en arrives donc à cent meurtres tout rond. Félicitations, et adieu.
Texte de et ChatPeach
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