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Isabelle - Jour 6 (2/2)

  – Isabelle, me dit ma mère en entrant dans ma chambre, où vas-tu comme ça ?

  – Nulle part, vraiment, dis-je en me peignant les cheveux dans mon miroir.

  Elle rit.

  – Ça m'étonnerait. T'es habillée comme si tu t'en allais faire une parade de mode à New York. Alors, dis-moi, c'est qui c'est garçon que tu t'en vas voir ? déduit-elle.

  – Argh, c'est personne vraiment... dis-je en essayant d'éviter le sujet, puisqu'il était hors de question que je lui avoue que ce jeune homme en question était mon orthophoniste.

  – Alors, c'est qui ? Je veux savoir ! Pas un élève de ta classe, j'espère !

  – Non, non, je pense même que la déontologie du métier d'enseignement me le permettrait. Bon, si tu veux bien me laisser maintenant, Maman, j'ai un rencard à ne pas louper.

  – Tu ne veux même pas me dire qui est ce beau jeune homme avec qui tu vas manger ? me demanda-t-elle depuis le haut des escaliers alors que je dévalai en vitesse les marches.

  – Non, trop pressée. Peut-être tu vas le voir si tout se passe ce soir. Au revoir, Maman.

  – À plus tard, ma puce !

  Je fermai la porte de ma maison et embarquai dans le taxi qui m'attendais déjà. J'étais plus nerveuse que jamais et je ne cessais de me regarder dans le miroir centrale du taxi pour voir si j'avais bien appliqué mon maquillage et si mes cheveux étaient bien arrangés, sous les yeux interrogateurs du conducteur. J'étais maintenant prête à rencontrer ce Nolan, mais cette fois-ci c'était le vrai homme que je voulais, et non pas l'orthophoniste.

  Je m'arrêtai donc au restaurant italien qui portait d'ailleurs bien son nom, Ammore, et l'ambiance à l'intérieur était chic et décontractée, parfait pour des soirées romantiques de ce genre. Je vis Nolan, déjà assis à une table, vêtu d'un complet qui lui seyait à souhait, le salua puis m'assis à sa table.

  – Tu es ravissante, me complimenta-t-il.

  Je ne puis que lui répondre avec un sourire :

  – Merci.

  Un étrange silence se mit entre nous, et nous eûmes en même temps le réflexe de boire une gorgée de notre verre d'eau glacé, puis nous dîmes simultanément :

  – Écoute...

  Cela nous fit rire tous les deux, comme si nos esprits étaient liés. Le reste de la soirée ne fut qu'un plaisir. Il me raconta quelques unes de ses anecdotes avec des patients, dont la plupart étaient cocasses, alors que je lui partageais mes mésaventures en classe et quelques unes des histoires que les autres professeurs (adultes et qualifiés) me racontaient durant mes pauses. Nous mangeâmes un bons repas savoureux, bûmes du vin à gogo, parlâmes comme deux vrais pies ; bref, nous menions une vie et j'adorai partager ce moment avec lui, cet orthophoniste que je n'aurais probablement jamais rencontré si je n'avais pas décidé de devenir une recrue.

  Lorsque la soirée fut terminée, nous sortîmes du restaurant, alors que je n'arrêtais pas de parler de mes histoires tout en étant morte de rire :

  – Et là, tu vois, (rires) je suis arrivée et j'ai dit : « Bonjour chère plèbe... euh, plèves... euh, élèves. »

  – Hahaha !

  Nous rîmes comme deux bons vieux amis qui ne s'étaient pas vus depuis des lustres. Moi à cause de l'alcool, lui, à cause qu'il me trouvait sincèrement drôle.

  – Alors, Madame-la-professeure-qui-bégaie, je te raccompagne ?

  – Non merci, je préfère marcher, hahaha !

  Même mes blagues à ce moment-là étaient pourries, juste pour vous montrer à quel point je devais être saoule. Mais ça ne semblait pas dérangé mon compagnon plus que cela.

  – Okay, c'est ce que je pensais : je te ramène chez toi.

  Il me prit par les jambes, puis me porta sur le dos, ce qui ne manquait de m'arracher un cri.

  – Non, hahaha, laisses-moi, Nolan ! dis-je tout en ne cessant de rire.

  – Pas question. J'ai peur que même si je te laisse marcher, tu ne sois pas capable te rendre jusqu'à mon auto.

  – Repose-moi sur le sol et je vais te montrer que je suis capable, lui dis-je en lui frappant gentiment le dos.

  Il m'ouvrit la portière et m'installa dans le siège passager, alors que lui prit le siège conducteur. Il me porta jusqu'à ma maison, ce qui veut dire qu'il a dû enduré toutes les conneries d'ivrogne que j'ai dit durant le trajet, puis, avant de quitter, je lui demandais :

  – J'ai passé une vraiment bonne soirée, pas toi ?

  – Oui, c'était formidable, merci beaucoup.

  Puis, il s'approcha de moi et m'embrassa, sans avertissement ni excuse. Mes muscles, contractés sous l'effet de surprise, se relâchèrent d'un coup, et je me plus à savourer ses lèvres ainsi que ce moment exquis, et j'enroulai mes mains autour de son cou et me rapprochai de lui comme pour intensifier le baiser, alors que nous continuâmes à nous rouler des pelles dans le calme de la nuit, avec que pour seule bruit le criquet et pour seule lumière les phares de la voiture. Nolan s'apprêtait à enlever mon T-shirt quand, tout à coup, les lampes devant ma maison s'allumèrent et ma mère sortit de la maison.

  – Isabelle, me réprimanda-t-elle, que fais-tu à une heure pareille ! Je t'attendais durant toute la nuit et..

  Puis elle se rapprocha du véhicule et reconnut l'homme derrière moi.

  – Monsieur Dufo... !

  Elle n'eut même pas le temps de finir sa phrase que ma mère avait déjà tombé en syncope. 

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