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Gabriel - Jour 3

  Deuxième avetissement. Cette fois-ci, c'était plus grave.

  Le Ministère débattit de mon cas, à savoir ce qu'ils feraient avec moi : me congédier ou me garder. Devant la gravité de la situation, j'ai dû envoyé une lettre d'excuse pour ce dont j'étais réprimandé, soit « de paroles et d'actes violents en classe strictement prohibés par la Charte ». J'écrivis que j'exprimai de lourds regrets quant à mes actes et que des situations de ce genre ne se reproduiraient plus.

  À la lumière de mes excuses et d'un autre débat entre membres du Ministère, il fut décidé que je garderai mon rôle d'enseignant, mais « qu'une autre faute semblable entraînerait mon congédiement immédiat ». Et je peux vous garantir qu'ils pesaient leurs mots. Autrement dit, un autre comportement violent de ma part et on me foutait dehors. En temps normaux, je serais déjà supposé être mis à la porte, mais ils ont tellement besoin de jeunes comme moi pour remplir les classes, surtout dans un moment aussi crucial que présentement, qu'ils ne peuvent faire autrement que de me garder, malgré le traitement intolérable que j'ai fais subir aux élèves, dont certains ont plus goûté que d'autres.

  J'avais réellement des remords au sujet de mes agissements au cours précédent, mais je ne vais pas vous cacher que j'ai exagéré certains passages dans ma lettre d'excuse. Je suis paresseux, avare et parfois arrogant, je l'avoue, mais la violence n'a jamais été de mon plaisir. Si j'ai lancé l'efface du tableau sur l'élève, c'était pour affirmer mon autorité dans la classe, une autorité certes tyrannique, mais, au moins, dans la crainte, les élèves travaillaient mieux et avec plus d'ardeur. D'ailleurs, j'en eus la preuve aujourd'hui.

  Pendant presque l'entièreté du cours, personne n'osait parler sous peine de « conséquences sévères » de ma part (qui allait probablement être une retenue, et non pas un autre projectile visé sur un élève). Tous étaient affairés à compléter les 20 pages demandées dans leur cahier. Ils travaillaient tous comme des forçats et je voyais que ça les ennuyait quand même, car tout le monde voulait seulement compléter les exercices pour ne pas se retrouver dans le pétrin, surtout après la démonstration de violence dont j'avais fait preuve la dernière fois.

  D'ailleurs, plusieurs élèves s'étaient absentés aujourd'hui. Il y avait ce Maxime, que je ne lui en veux pas d'avoir manqué, mais aussi cette élève que j'avais brutalement fait taire, en plus de quatre autres élèves.

  Pendant que les élèves faisaient leur devoir dans leur cahier, je corrigeais les copies du dernier cours. Les premiers avaient des notes désastreuses, et je commençais à désespérer. Ne s'étaient-ils pas bien préparer avant mon premier cours ? Il y avait peut-être quelque chose dans ma façon d'enseigner qui ne fonctionnait peut-être pas...

  C'était logique pourtant, non ? Plus de travail, meilleurs les résultats. Peut-être cette classe était-elle plus stupide que ce que je le croyais ? Non, je ne pense pas, finalement. Ils me posaient peut-être des questions bizarres, mais je pouvais voir dans leurs interros des calculs qui n'étaient pas complètement dénués de sens. Que faisais-je mal dans ce cas ?

  Peu importe, je continuai de corriger, et le cours touchait à sa fin. J'attendais des chuchotements dans le fond de la classe ; c'était discret, mais pas assez pour ne pas que je les entende. Après une minute de chuchotement, je me levai et demandai :

  – Qui chuchotent ?

  Personne ne répondit. Les élèves regardaient tous autour d'eux comme s'ils étaient tous innocents et essayaient de situer le feu de l'action.

  – Allez. Je veux savoir. Qui chuchotent ?

  Je savais que c'était sûrement les garçons au fond de la classe, mais je n'en étais pas totalement convaincu.

  – Bon, bien, puisque personne ne veut se prononcer, ce sera 12 pages de plus pour tous. Vous devrez donc faire vos exercices jusqu'à la page 122.

  Au même moment où je dis cela, la cloche sonna et je rajoutai avec que les élèves s'enfuient tous de ma classe :

  – N'oubliez pas de les faire, sinon vous savez ce qu'il vous attendra !

  Je ne sais pas de quoi discutaient les chuchoteurs de la classe, mais j'eus comme une intuition que ça n'annonçait rien de bon.

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