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Gabriel - Jour 2 (1/2)

  J'ai reçu une lettre par la poste venant du Ministère de l'Éducation. Apparemment, j'aurais fait preuve d'une « conduite inadéquate lors d'une de mes séances d'apprentissages ». Il y a bien seulement le Ministère et ces foutus profs pour dire un truc pareil. « Séance d'apprentissage ». Non, mais, même dans leur vocabulaire, ils sont arrogants ! Ils me dégoûtent de plus en plus...

  Je savais exactement ce à quoi ils référaient implicitement dans cette lettre. C'était ma petite sieste impromptue en salle de classe qui m'a valu cet « avertissement ». Après trois avertissements, on était congédié de notre poste de recrue et on perdait certains avantages promis.

  On aurait dit un règlement inventé pour des bébés de trois ans et je trouvais pathétique qu'on l'applique à des adolescents de 17 ans comme nous. Mais, qu'importe, les règles étant les règles, je devais m'y soumettre et m'assurer de ne pas recevoir un autre avertissement, sinon c'était cet emploi, minable mais payant, que je mettais en jeu.

  Je savais aussi exactement comment ils avaient eu cette information. C'était ce foutu micro que je devais toujours trimbaler avec moi dans ma poche qui m'avait trahi. Il avait dû entendre ma conversation ou plutôt la réprimande que ce professeur m'a fait quand il m'a surpris en train de roupiller en plein cours. C'était d'ailleurs bien mon pire ennemi, ce micro. Au moindre acte ou parole de travers, on recevait cette lettre bidon avec un « avertissement » de plus. Je devais donc faire un peu plus attention à ce que je disais en cours si je ne voulais pas risquer cette carrière. Deux autres de plus, et c'en était fini pour moi de l'éducation. En réalité, cette éventualité me dérangeait pas tant que ça, seulement je voulais à tout prix recevoir mes paies de quatre semaines, alors je devais me comporter « convenablement » d'ici là.

  – Okay, aujourd'hui, interro surprise ! criai-je à mon entrée dans la classe déjà remplie. Vous aurez l'entièreté du cours pour le compléter. Ça compte pour 10% du trimestre, alors forcez-vous !

  – Mais, Monsieur Viau, protesta un élève, on ne connait même pas la matière !

  – Ouais, on va tous faillir, vous pouvez pas nous faire ça !

  – SILENCE ! pestai-je. Taisez-vous tous ! Je suis le professeur maintenant, alors si je dis que vous devez faire un interro aujourd'hui, alors vous ferai un interro, compris !?

  – Mais...

  – Non, la ferme ! Je veux plus entendre personne parler ! menaçais-je en pointant d'un doigt accusateur la classe.

  Je pris les feuilles brochés sur mon pupitre et, alors que j'étais pour en faire la distribution, je vis un élève levé, le visage grave, les bras croisés.

  – Qu'est-ce que tu fais ? demandai-je nonchalamment à l'élève.

  – Je proteste.

  Les autres élèves le regardèrent avec une sorte d'admiration dans les yeux, comme si c'était un héros. Il avait du culot en tout cas. Mais moi, il ne me faisait que m'enrager encore plus.

  – Je ne ferais pas votre examen tant qu'on n'y soit pas bien préparé.

  Comment ça, mal préparé ? Ils avaient reçu dix pages d'exercices avant-hier ! N'était-ce pas suffisant pour faire un examen ?

  Je pris un moment pour le considérer et soutenir son regard provocateur, puis je lui demandai :

  – C'est quoi ton nom ?

  – Maxime.

  – Maxime, tu vois la porte juste là ? J'aimerais que tu la franchisses et que tu ne reviennes pas. JAMAIS ! hurlai-je.

  – Vous me demandez de sortir ?

  – Qu'est-ce que tu penses, crétin ?

  Il ne broncha pas et continua de me fixer d'un regard pénétrant. Je n'aimais vraiment pas cette tentative de révolte. Tout ce qu'il réussissait à faire présentement, c'était de me faire perdre un temps fou avec ces élucubrations insensées et je devais leur mettre un terme à tout prix. 

  J'insistai avec un ton un peu plus sévère :

  – Je t'ai demandé de sortir de classe, ALORS SORS TOUT DE SUITE ! hurlai à pleins poumons, ma figure écarlate de rage.

  – Non, je n'irai nulle part tant que vous ne répondiez pas à ma demande.

  – Tu iras voir la directrice, c'est ça qu'il va se passer si tu n'obéis pas ! Alors, pour la dernière fois, s'il-te-plaît, SORS DE MA FOUTUE CLASSE, BORDEL !

  Ce Maxime avait la tête plus dure qu'une mule. Il me regarda avec un regard triste et je croyais bien qu'il allait éclater en sanglots. Il essayait de jouer au dur-à-cuire, mais il était sûrement la plus grande mauviette que j'ai jamais connue de ma vie. Il fallait que j'emploie les grands moyens à présent si je voulais le faire disparaître de ma classe. Les élèves semblaient l'appuyer et cette pensée ne fit que m'enrager davantage. Ce n'est pas vrai qu'un groupe de trente élèves allaient se révolter contre moi et m'éloigner de ma paie !

  Je me dirigeai vers mon tableau à l'avant, pris l'efface servant à y effacer le feutre et l'envoyai de toutes mes forces vers la figure de l'élève. Celui-ci se baissa et se prit l'objet en pleine figure. 

  Les élèves semblaient terrorisés par la violence dont je venais de faire preuve. Maxime poussa un cri de douleur et me regarda avec un air furibond. Ils ont enfin compris qu'on ne plaisante pas avec moi.

  – SORS ! vociférai-je encore en lui pointant la sortie.

Il s'enfuit dela classe en pleurant. 


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