Sans titre 10
Je l'ai toujours détesté, maman. Elle n'était vraiment pas parfaite. Ce n'était pas une mère, c'était une personne et, en plus, elle nous est devenu personne. Elle a fait des gosses, maman, six, dont un, moi, avec le frère de mon soi-disant père. Elle ne faisait ni à manger, ni nous aidait pour les devoirs. Et elle pleurait, maman, pendant ses crises, ou alors elle riait, mais bien trop fort, bien trop ironiquement. Et puis elle s'est tirée, maman. Elle a pris ses affaires, nous a même pas dit au revoir. En plus, elle m'a laissé une tare, maman, comme un bon souvenir de notre enfance, un bon petit " vas te faire voir" et plus jamais on ne l'a appelé maman. On avait faim, on avait froid, on avait plus de maman. On s'est débrouillés comme des grands, mais elle est revenue d'un coup. Elle a vidé la caisse, maman, elle essayait de se faire pardonner à base de cadeaux. Elle a voulu m'enrôler dans l'armée pour m'aider dans la vie. Elle m'a montré une boîte de nuit. Elle m'a dit de ne jamais avoir honte de ce que j'étais, de ne jamais avoir honte d'aimer les hommes comme on est sensés aimer les filles. Ce soir là, elle m'a fait vivre, maman. Elle me blessait continuellement.
Et puis, c'était prévisible, elle s'est tut. En plus de tout, il fallait s'occuper d'elle. La lever le matin, lui donner ses médicaments. Il fallait l'aimer maman, l'aimer comme jamais elle ne nous a aimés, commr jamais nous ne pourrions l'aimer après tout ce qu'elle a fait.
Et moi, je le sais, je serais comme maman plus tard. La maladie progressera rapidement. Elle souffrait peut être autant que nous, maman. C'est peut être pour ça qu'elle est sortie de table, prétextant devoir se laver les mains, notre maman. C'est peut être pour cela qu'on l'a vu en pleurs par terre, sur le carrelage, les deux poignets en sang.
《voyez vous la référence à une certaine série, sur cette partie? 》
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