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chapitre 3 : la "méchante"

Je relevais la tête si lourde soit-elle pour mon corps fatigué. Aucun animal ne faisait ce bruit. Le glissement du métal à quelque mètres de moi me fit frémir. Je n'avais pas d'arme, juste un caillou taillé grossièrement qui ne me saurait certainement d'aucune utilité. Je ne devais pas traîner ici.

Je commençais à lever le camps le plus vite possible mais la peur faisait trembler mes mains ralentissant mes gestes. Un sifflement dans l'air me fit sursauter. L'attaque fut rapide mais pas assez pour m'atteindre. La lame me frôla le bras droit et je l'évitais d'un petit mouvement sur la droite. J'abattais ensuite une roche sur mon adversaire inconnu, comme pour Paul le lapin. Un râle de souffrance mêlé de rage signala que je l'avais touché, c'est ainsi que débuta le combat. Sans perdre de temps je jetais avec force une seconde pierre vers la plainte. Elle tomba dans un bruit mat mais pas de nouveau râle, je venais de rater mon lancer.

- C'est une ennemie ! Clama t-on.

Aussitôt j'entendis des pas qui se rapprochaient tout autour de moi, j'étais encerclée. Je ne comprenais pas encore tout a comprendre se quil se passais. J'avais mal au creux du ventre, la peur sans aucun doute. Cette même peur me fit alors d'étaler à grandes enjambées sans même prendre mes affaires que j'avais pourtant prit tant de temps à amasser. Je me prenais dans les feuilles, les branches me fouaitaient le visage et les lianes me ralantissaient sauf que je ne pouvais m'arrêter. Derrière moi j'entendais la course effrénée de trois hommes entraînés.

Je cognais alors contre un tronc épais, semblable à mon sauveur il me tendait ses branches noueuses. Mais plus rapide encore, je sentis la main d'un homme agripper ma cheville et me tirer vers le bas. Il parvint à me faire redescendre et la panique au plus haut point, je frappais le plus fort possible mon assaillant. Le cœur battant fort dans la poitrine je commençais à ne plus savoir quoi faire. Soudain jus l'impression que l'on me fendait le crâne. La douleur si violente m'assomma de moitié et un désagréable bourdonnement s'insinua dans mon crâne. Je grimpais sans réfléchir. À une bonne hauteur, j'essayais d'écouter mais le bourdonnement lui ne s'arrêtait pas. Estimant alors que j'étais en sécurité je m'autorisais à détailler les dégâts corporels causés pas l'attaque.

Je fis la rencontre d'un liquide chaud et gluant dans mes cheveux. Mes pensées tournée vers le sang s'écoulant de ma plaie, je ne fis pas attention au sifflement dans l'air.

Mes pieds quittèrent la branche où je mettais réfugiée. L'étreinte qui m'avait arrachée de mon refuge ne fit que redoubler mon ardeur. Je griffais et mordais mon assaillant avec la hargne d'une lionne mais celui-ci ne lâcha pas prise et redoubla sa poigne. Quand enfin mes pieds retrouvèrent le sol je fus aussitôt immobilisée.

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- C'est une méchante hein ? Maman ? Se chuchota-t-il à ma droite.

-Oui c'est ça mon chérie. Assura la mère.

Soudain on arrêta la marche. Depuis ma capture nous marchions sans pause à grande allure. J'entendais des voix d'hommes et de femmes autour de moi.

- Cette fille est une ennemie ! Cria t-on. Elle m'a sauvagement attaqué alors que je me présentais à elle en tant qu'ami. Cria alors un sale menteur à la foule.

Sachant parfaitement que personne ne s'était présenté à moi ''en tant qu'ami'' je m'époumonais.

- C'est faux !

Un coup violent dans l'estomac me fit valdinguer à terre. Des murmurent d'approbation s'élevèrent. Apparemment on n'aimait pas beaucoup les étrangers par ici. J'avais le cœur au bord des lèvres et une atroce migraine me faisait souffrir.

-Elle saigne. Il faut la faire soigner avant de l'envoyer au commandant. dit une voix de jeune homme tout juste sortit de l'adolescence.

On me lâcha brutalement sur le chemin de la prison. Un pied dans le dos m'envoyant en avant mordre la poussière.

-Qu'es que t'a toi ? Tu nous as pas vraiment aidés pendant la capture ! Alors bosse un peu et va l'emmener tout seul. Je me suis déjà bien amusé, j'te laisse le reste !

Le sang coulait encore contre ma joue quand je m'évanouis.

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