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chapitre 1 : le départ


Il m'a fallu un temps pour m'adapter...

Je ne connaît pas le jour et le soleil apportant chaleur et lumière ni la douceur d'un de ses rayons. J'ai appris dans le noir profond et intense, dans cette masse imposante et pesante qui ne laisse place qu'aux pensées les plus sombres que peut avoir l'Homme.

Je ne vois que noir, néant immense et plein. Je vis ainsi depuis quelque mois dans une forêt totalement inconnue. Quelque mois à mon avis même si mes pensées étaient troublées par l'abysse depuis lequel j'essayais d'immerger.

Cela faisait donc un temps que je ne me prenais plus dans les racines des arbres m'entourant. Quelques temps me permettant de trouver de quoi me nourrir et m'hydrater sans me perdre dans l'immensité végétale m'encerclant. Chaque fois j'avançais un peu plus vite, un peu plus loin mais je restais dans un périmètre de vingt minutes de marche d'après mon horloge interne, bien utile sans rien pour me donner l'heure où le jour. Je ne m'aventurais pas plus loin pour la raison suivante: chaque secondes le danger me guettait en ces lieux.

La première nuit après mon réveil dans la forêt j'avais fait l'erreur à ne pas faire en ce milieu hostile. Elle avait été de ne pas me méfier. Un animal sauvage m'avait prise en chasse et je n'avais réussi à lui échapper de justesse qu'en grimpant au premier arbre planté devant moi.

Impossible de dormir à terre, je dus habituer mon dos à l'écorce des arbres. Irréalisable de m'éloigner trop de mon camp ainsi que d'y faire du feu pour manger et voir un peu plus clair, le feu et l'odeur de la viande grillée attireraient les prédateurs.

Les animaux habitant la forêt dans laquelle je me trouvais chassaient de nuit et s'y débrouillaient remarquablement bien, à mes dépends.

A force d'un long et pénible mais nécessaire apprentissage de la vie sauvage je connaissais les odeurs, les traces et les signes du passage proche d'une bête, ainsi je n'attendais pas de me faire attaquer pour trouver refuge en haut de l'arbre où je mettais installée.

Mon abris n'était certes pas digne des plus grands architectes mais j'étais tout de même fière de mon ouvrage. Heureusement pour moi, d'autres Hommes étaient passés sans se soucier des déchets abandonnés en pleine nature. Derrière eux je trouvais des clous, une toile trouée mais imperméable et un sac plastique que je pu récolter. Les clous étaient devenus plancher, la toile tendu me servait de toit et le sac en plastique avait fait place à des sortes de chaussures pour mes pieds nus et écorchés.

Je réussissais à vivre ainsi mais je savais que je ne m'habituerai jamais au danger et au froid dans un lieu où la faim et la peur faisaient constamment gronder mon estomac.

J'avais donc décidé aujourd'hui de rassembler mes maigres effets. Je venais de bourrer mes ''chaussures de plastique'' avec de la mousse pour protéger mes pieds quand mes sens se mirent en alerte. Je raflais un gros caillou laissé près de mon camp pour une occasion comme celle qui se présentait, le lançais dans la direction du bruit de buisson. M'approchant je senti mes doigts s'enfoncer dans le pelage doux et chaud d'un lapin sauvage. J'aurais de la viande pour quelques jours. La toile cirée sur les épaules et mon butin attaché à la taille je me sentais prête. J'avais décidé de lever le camp. Je ne supportais plus de vivre dans le noir total, seule et perdue.

Je m'enfonçais alors dans la masse sombre visant cette fois ci bien plus que mon périmètre habituel... visant la sortie de cette forêt et la lumière du jour.

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