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Vingtième chapitre.

/!\ Rappel : Les parents de Lucie (Romulus Smith et Emilia Bridge) sont morts. Elle a été adopté par dans la famille Jones. Elle maîtrise la glace et peut lire, manipuler les pensées des gens et aspirer leur vie si elle ne fait pas attention. Lucie a accidentellement tué son père adoptif, Thomas Jones, car elle ne se contrôlait pas. Les élèves de Poudlard le savent, et la plupart ont peur d'elle. Elle n'arrive toujours pas à contrôler ses pouvoirs. Lucie porte en permanence une paire de gants noir qui l'empêche d'exercer ses pouvoirs et ainsi de blesser quelqu'un.

Précédemment : Alors que Lucie allait manger, le professeur McGonagall l'a intercepté et lui a demandé de la suivre dans son bureau. Là-bas, elle lui a annoncé que sa mère adoptive, Susan Jones, était décédée d'une maladie. Lucie n'y croyait pas, mais elle a dû accepter la réalité lorsqu'elle a vu son frère à Poudlard, Newton Jones, qui a été amené de Durmstrang pour aider Lucie à surmonter cette épreuve.

*** *** *** *** ***

« Well done, Harry ! »


Un creux béant s'était formé dans la poitrine de Lucie. La douleur était intense, immense. Cela faisait plus d'une semaine qu'elle avait appris la mort de sa mère adoptive, mais la douleur n'avait pas diminué. Heureusement que Newton était là, avec elle.

Lucie s'était considérablement éloignée de ses amis. Ils se saluaient lorsqu'ils se croisaient et il arrivait qu'ils échangent quelques banalités, mais ça n'allait pas plus loin. Bien que ses amis lui aient présenté leur condoléance - tout comme Ernie Macmillan et Cedric Diggory à sa surprise - Lucie passait la plupart de son temps avec son frère, et même si elle tentait d'être attentive aux cours, elle partait rapidement dans ses pensées. Mais les professeurs ne lui en tenaient pas rigueur, excepté Rogue.

Cela faisait une semaine, et Lucie venait tout juste de se poser la question. Où vivrait Newton et elle désormais ? Ils avaient une maison, certes. Mais ils n'avaient pas de quoi payer l'électricité, le gaz ou l'eau et puis, ils n'étaient pas majeurs. Newton n'était pas de Poudlard, mais de Durmstrang, ils ne pouvaient donc pas non plus vivre à Poudlard. Ce qui voulait dire qu'ils seront forcés d'aller en famille d'accueil ou dans un orphelinat, spécialement pour les sorciers. Quoiqu'il arrive, ils seraient séparés. Mais pour Lucie, c'était hors de question. Elle ferait tout pour empêcher que ça se produise.

— Tu penses trop, lui lança Newton. Arrête.

Lucie soupira. Ils étaient sur le chemin de Pré-au-lard. La sortie avait été annoncé il y a un mois et bien que la jeune fille avait été enjoué en l'apprenant, maintenant, elle ne l'était plus. Elle trouvait cette sortie en hiver morne, sans joie. Et elle ne comprit pas pourquoi tous les autres élèves étaient si heureux de se rendre au village.

— Par quoi veux-tu qu'on commence ? lui demanda Newton quand ils furent arrivés dans le village aux différentes boutiques.

Lucie haussa les épaules. Elle n'avait rien envie de visiter, mais elle devait bien faire un effort pour Newton. Si ça ne tenait qu'à elle, elle serait restée seule dans la chambre des Gryffondor.

— Je ne sais pas. Ron adore la boutique de farces et attrapes. Il y a aussi Honeydukes, le magasin de confiserie. Et les trois balais où on peut aller boire un coup. Sinon, Ron parle aussi beaucoup de la cabane hurlante, l'endroit le plus hantée de Grande-Bretagne.

— Tu sais, ça ne me dis pas ce que tu préfères voir, répondit Newton en haussant un sourcil.

— Peu importe. Comme tu veux, répondit Lucie en soupirant.

— Et tes amis ? Ils sont où, eux ?

— Ron et Hermione doivent sûrement être à la cabane hurlante. Je sais que la première fois, ils n'ont pas eu le temps de la voir.

— Et Harry ? Pourquoi il n'est pas à Pré-au-lard ?

— Les Dursley n'ont pas voulu signer son papier d'autorisation de sortie. Du coup, il doit rester à Poudlard.

— Bon, d'accord. Et si on allait rejoindre Ron et Hermione ?

— Si tu veux.

Newton suivit Lucie qui le guida jusqu'à la cabane hurlante. Ils firent le chemin dans le silence. Ils avaient pris l'habitude. Même s'ils passaient tout leur temps ensemble, ils ne parlaient presque jamais. C'était inutile. Ils se comprenaient parfaitement. Ils marchèrent donc en silence pour trouver Ron et Hermione qui devaient se trouver non loin de la cabane hurlante, mais pas non plus trop près puisque Ron était trop froussard. Les deux frères et sœurs finirent par les trouver, devant un grillage en train d'observer l'endroit hanté de loin.

— Salut ! lança Newton d'une voix morne aux deux amis.

Ron et Hermione se retournèrent et ils sourirent en voyant Newton et Lucie approcher.

— Salut, répondit Ron. Vous êtes venus voir la cabane hurlante, vous aussi ?

— On voulait vous rejoindre, déclara Lucie avec un sourire qu'elle voulait joyeux mais qui demeurait triste. Dites, vous pensez que la cabane hurlante est vraiment... hantée ?

— Ça fait des années que plus personne n'a rien entendu de cette cabane, récita Hermione, comme une définition qu'elle avait apprise par cœur. Mais les gens continuent d'y croire. On dit que avant, des cris horribles se faisaient entendre de là-bas.

— C'est ce qu'on dit, répondit Newton en haussant les épaules. Rien ne dit que c'est vrai.

— Vous voulez qu'on se rapproche un peu ? proposa Hermione.

Ron sursauta et écarquilla les yeux.

— Quoi ?!

— De la cabane, répéta Hermione en levant les yeux au ciel. Vous voulez qu'on se rapproche ?

— NON ! s'exclama aussitôt le Gryffondor. Enfin je veux dire... on est bien ici... non ?

Lucie leva les yeux au ciel devant le manque de courage du Gryffondor tandis que Newton laissait apparaître sur ses lèvres un sourire amusé, mais qui se fana bien vite.

— Tiens, tiens, tiens ! dit une voix traînante et glacial derrière eux. Regardez qui voilà.

Les quatre amis se retournèrent et eurent la désagréable surprise de voir Drago Malefoy accompagné de Crabbe, Goyle et Pansy Parkinson. Lucie pinça les lèvres, et se mit à espérer de tout cœur que Malefoy n'allait pas faire de remarques désagréables. Pas maintenant. Ce n'était définitivement pas le bon moment.

— Qu'est-ce que tu fais là Weasmoche ? lui lança Drago sur un ton arrogant. Tu regardes ta nouvelle maison ? Elle est un peu grande pour toi, non ? Il paraît que chez toi, vous dormez tous dans la même pièce.

Le visage de Ron se décomposa et il semblait soudainement gêné.

— Ferme-là, répliqua alors Newton en lui lançant un regard noir.

— Ce n'est pas très aimable, rétorqua Pansy Parkinson de sa voix nasillarde insupportable. Tes parents ne t'ont jamais appris la politesse ? Quoique venant d'un orphelin ce n'est pas très surprenant.

Newton fit un pas en avant, l'air menaçant, mais Lucie le retint par le bras, bien qu'elle sentait elle aussi la colère monter en elle. Si Newton se battait, il devrait sûrement retourner à Durmstrang, et Lucie ne voulait pas que ça arrive. Elle avait encore trop besoin de lui ici.

— Comment oses-tu ? s'exclama néanmoins Lucie en se tournant vers la Serpentard. On vient de perdre notre mère ! Tu n'as donc pas de coeur ?

— Mais au moins, j'ai toujours mes parents, répliqua Pansy avec un sourire radieux.

Crabbe et Goyle se mirent à ricaner bêtement avec Pansy, et Malefoy esquissa un sourire satisfait. Lucie esquissa un pas vers Pansy en serrant les poings, mais Newton la retint à son tour par le bras et la jeune fille s'arrêta alors immédiatement.

— Quoique, je pense qu'à la place de vos parents je serais soulagé d'être morts, ajouta Pansy avec un sourire mauvais. Quel honte d'avoir une fille meurtrière !

Cette fois, Newton ne put retenir Lucie qui par instinct, s'approcha de Pansy et la frappa violemment au visage. Lucie avait toujours eu un tempérament calme, mais la Serpentard venait de prononcer le mot de trop. Pansy tomba sur le dos, sous le choc, mais ça n'arrêta pas pour autant Lucie qui fondit sur elle, lui assénant un coup de poing magistral dans le nez.

— Lucie ! s'exclama Hermione derrière elle. Arrête ! Tu vas te faire renvoyer !

Mais Lucie n'en avait rien à faire. Pansy avait dépassé les bornes. Comment avait-elle osé... Parler de ses parents qui étaient décédés ? Lucie s'apprêtait à frapper Pansy de nouveau, mais elle sentit deux bras puissants la tirer en arrière et l'éloigner de la Serpentard. La jeune fille se débattit pendant un moment, puis finit par capituler, demeurant néanmoins toujours tremblante de colère.

— T'es complètement malade ! gémit Pansy en se tenant le nez, toujours au sol.

— Va te faire foutre ! répliqua aussitôt Lucie avec rage.

Elle parvint enfin à se dégager de l'emprise de Newton, et ce dernier lui lâcha les bras, mais continua pourtant de la surveiller du coin de l'œil pour s'assurer qu'elle ne fasse pas d'autres bêtises. Il esquissa ensuite un pas vers Malefoy et le regarda de haut, le dominant de toute sa hauteur. Il était vrai que Newton avait seize ans, et qu'il était donc beaucoup plus grand et musclé que l'était Malefoy, qui d'ailleurs sembla perdre son assurance lorsque Newton se retrouva face à lui.

— Toi et tes amis, dégagez, leur dit-il, menaçant. Maintenant.

Il y eut un instant de silence, où Malefoy ne répondit pas, et Lucie crut un moment que le Serpentard allait défier son frère, lorsque leur échange fut interrompu. Malefoy reçu une boule de neige derrière la tête et surpris, il se retourna vivement.

— Qui a fait ça ? lança-t-il.

Mais comme réponse, une autre boule de neige vint le percuter en plein visage, et il recula de quelques pas sous le choc. Lucie ne voyait rien. C'était comme si les projectiles étaient envoyés par un fantôme.

— Fais quelque chose ! s'exclama alors Malefoy en poussant Goyle par les épaules.

Soudain, le pantalon de Crabbe se baissa, laissant apparaître un horrible caleçon jaune, et le bonnet que Goyle portait lui tomba sur le visage. Lucie ricana, même si elle ignorait ce qu'il se passait. Crabbe qui essayait de remonter son pantalon, rouge de honte, fut projeté par une force invisible en avant et il tomba à plat ventre par terre, s'étalant dans la neige. Pansy, qui s'était remise du coup de Lucie et s'était remise debout, reçu une énorme boule de neige en plein visage et vint percuter Malefoy qui tomba alors en arrière. Le Serpentard fut ensuite traîné par terre dans la neige, en direction de la cabane hurlante par quelque chose d'invisible. Quand ils en eurent enfin assez de se faire ridiculiser, les quatre Serpentards partirent en courant par là où ils étaient venus sous les rires des Gryffondor et de Newton.

— Tu peux sortir Harry ! s'exclama Hermione qui avait tout compris.

Aussitôt, Harry surgit de devant eux, tout sourire, apparemment fier de sa blague. En effet, Harry possédait une cape d'invisibilité qui lui avait été légué par son père. Il arrivait que parfois, Harry s'en serve pour se balader dans les couloirs la nuit sans se faire repérer par les professeurs.

— C'était bien joué, Harry ! s'exclama Newton avec un vrai sourire.

Les quatre amis rirent de bon coeur, et il sembla à Newton et Lucie que cela faisait des années qu'ils n'avaient pas ri de cette façon.
Après s'être calmés, ils décidèrent d'aller au Trois Balais pour aller boire une bieraubeurre. Sur le chemin, en regardant ses amis, Lucie s'en voulut de les avoir presque ignorer durant cette semaine. C'était évident qu'elle avait toujours besoin d'eux à ses côtés.

*** *** *** *** ***

Bonsoir !

Il se passe pas mal de choses dans ce chapitre, vous ne trouvez pas ? Pour commencer, je tiens à préciser que même si Lucie a l'air de se remettre facilement de la mort de sa mère, ce n'est pas le cas...

Et sinon, est-ce que vous trouvez que la réaction de Lucie a été excessive ? Vous auriez frappé Pansy à sa place ?

Merci de lire mon histoire !
Bonne soirée.

[PARTIE RÉÉCRITE]

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