
Quinzième chapitre.
/!\ Rappel : Les parents de Lucie (Romulus Smith et Emilia Bridge) sont morts. Elle a été adopté par la famille Jones. Elle maîtrise la glace et peut lire, manipuler les pensées des gens et aspirer leur vie si elle ne fait pas attention. Elle n'arrive pas encore à contrôler ses pouvoirs. Lucie porte une paire de gants noir qui l'empêche d'exercer ses pouvoirs et ainsi de ne blesser personne.
Précédemment : Après que Lucie ait avoué avoir tué Thomas Jones, son père adoptif, elle s'est réfugiée dans le couloir. Cedric Diggory, un Poufsouffle de sixième année, l'a vu et a tenté de la réconforter.
*** *** *** *** ***
« He's somewhere in the castle ! »
Harry, Ron et Hermione ne reparlèrent pas à Lucie de l'incident qui s'était produit en salle des Potions, et cela pendant les semaines qui suivirent. Même si Lucie voyait parfois ses trois amis chuchoter entre eux lorsqu'elle n'était pas près d'eux, elle leur était très reconnaissante de ne pas en parler et mieux encore : de continuer à rester avec elle. En effet, dès le lendemain, tous les élèves de Poudlard avaient été mis au courant du meurtre que Lucie avait commis et désormais, ils la fuyaient comme la peste, chuchotant quand elle passait à côté d'eux et se mettant le plus loin possible d'elle lorsqu'elle allait manger dans la grande salle.
Mais évidemment – et heureusement – il y avait des exceptions. Les rares élèves qui acceptaient encore de lui adresser la parole se comptaient sur les doigts de la main, et Lucie passait tout son temps avec eux. Elle se trouvait extrêmement heureuse – et chanceuse – de les avoir comme amis. Parmis eux, il y avait Fred, George et Ginny Weasley, Neville Londubat et même Cedric Diggory. Depuis leur discussion dans le couloir, ils s'étaient rapprochés. Il n'était pas rare qu'ils se disent bonjour en se croisant dans les couloirs, et même parfois, lorsqu'ils se retrouvaient seuls, ils parlaient pendant un long moment de leur vie respective.
Hormis tout cela, Lucie était devenue excellente dans les matières de métamorphose, sortilège et défense contre les forces du mal. Elle avait fait des progrès que l'on pouvait qualifier d'exceptionnels et elle était devenue très douée, parvenant même parfois à se hisser au niveau d'Hermione. La seule matière dans laquelle Lucie n'avaient pas vraiment progressé était les Potions. Bien qu'elle fasse de son mieux, jamais le professeur Rogue – qui semblait la détester – ne lui accordait des félicitations ou des notes élevées. Mais sûrement était-ce la faute du professeur, après tout.
Lucie était actuellement en train de monter les escaliers pour rejoindre la salle commune de Gryffondor, tout en discutant avec Neville sur le devoir de botanique qu'ils devaient rendre demain.
— Mais toi, tu es plutôt doué en botanique, non ? lui demanda Lucie.
— Oui. C'est une des seules matières où je suis fort.
— Ne dis pas ça, Neville. Il y a beaucoup d'autres matières où tu es doué. Tu as juste besoin de pratiquer un peu plus.
Lucie lança un sourire à son ami, qui le lui rendit. Alors qu'ils avaient presque atteint le seuil de la salle commune, ils furent stopper devant une cohorte de personnes devant eux. Une foule était rassemblée devant le portrait de la grosse dame, ce qui était assez inhabituel.
— Mais enfin, qu'est-ce qu'il se passe ? grogna une voix devant eux, que Lucie reconnut immédiatement.
— Harry, Ron, Hermione ? lança Lucie à ses trois amis devant elle, qui se retournèrent aussitôt. Pourquoi on avance pas ?
Un garçon brun aux multiples tâches de rousseurs sur le visage, que Lucie identifia comme Seamus Finnigan, descendit rapidement l'escalier et courut voir Harry.
— C'est la grosse dame ! Elle a été poignardé ! s'exclama-t-il.
— C'est normal, elle chante comme une casserole, ricana Ron en levant les yeux au ciel.
— Ce n'est pas drôle, Ron, rétorqua Lucie en se mettant sur la pointe des pieds pour tenter d'apercevoir le tableau. Un élève n'aurait jamais poignardé un tableau, surtout celui qui garde l'entrée d'une des salles communes !
— Alors, qui pourrait selon toi ? lui demanda Harry en haussant un sourcil.
— Je ne...
— ÉCARTEZ-VOUS !
Lucie et ses amis sursautèrent presque et se retournèrent vivement vers Rusard, le concierge, qui était accompagné par Dumbledore. Ils montaient les escaliers à la hâte pour se rendre devant le tableau de la grosse dame. Ils se frayèrent un chemin sans difficultés à travers les élèves, et le directeur s'approcha lentement du portrait, lacéré à plusieurs endroits. Lucie pouvait presque sentir la violence des coups qui avaient été porté. Dumbledore passa doucement les doigts sur les déchirures du tableau puis se tourna vers Rusard d'un geste vif.
— Rusard, rassemblez les fantômes, ordonna-t-il d'une voix grave. Il faut retrouver la grosse dame.
— Inutile de chercher, répondit Rusard sans le regarder. La grosse dame est là.
Le concierge pointa du doigt un tableau accroché un peu plus haut, représentant ce qui devait être la savane. Aussitôt, les élèves – y compris Lucie – se précipitèrent dans les escaliers pour se trouver le plus près possible de la peinture en question, sans faire attention à Percy Weasley, le frère de Ron, qui hurlait quelque chose du genre : « Laissez moi passer ! Je suis préfet-en-chef ! ». Dumbledore s'approcha à son tour du tableau pour faire face à la grosse dame et la regarda avec inquiétude.
— Ma chère madame, qui a osé vous faire ça ? demanda Dumbledore sur un ton grave.
La grosse dame fit alors son apparition, laissant dépasser sa tête d'un animal derrière lequel elle était cachée. Elle avait troqué sa belle robe blanche contre des broussailles, apparemment pour espérer se camoufler. Elle avait l'air d'avoir peur et l'expression sur son visage était paniquée.
— Il a les yeux du démon ! commença-t-elle, apeurée. Et un esprit aussi noir que son nom ! Il m'a demandé d'entrer dans le dortoir des Gryffondor ! Mais comme il n'avait pas le mot de passe, j'ai refusé ! Alors il est entré dans une terriiiiible fureur et il m'a poignardé !
— Mais, qui donc ?
— C'est lui, monsieur. Celui dont tout le monde parle ! Il est ici, quelque part dans le château ! Sirius Black !
Des élèves poussèrent des cris mêlant exclamation et peur, et le chahut se fit rapidement. Le sang de Lucie se glaça, et elle écarquilla les yeux. Comment Sirius Black avait-il pu entrer dans le château ?
— Mais que ferait Sirius Black à Poudlard ? demanda Seamus qui était à côté de Lucie et de ses amis.
Ron haussa les épaules, mais le regard qu'il jeta à Harry disait pourtant le contraire, et Lucie devina facilement la réponse à la question de Seamus.
— Il te cherche, Harry, lui chuchota Lucie de façon à ce que lui seul puisse entendre. Sirius Black te cherche.
Dumbledore ordonna immédiatement de condamner les issues tandis que les professeurs responsable des différentes maisons prenaient leurs élèves en charge. Tout le monde fut rapatrié vers la grande salle où les tables pour manger furent enlevées pour faire place à des matelas et des couvertures. Les élèves allaient tous dormir ici ce soir. C'était la première fois que les portes de Poudlard étaient fermées et la panique commençait à gagner tout le monde, y compris Lucie. La jeune fille se sentait terrifiée et paniquée par l'annonce de Sirius Black à Poudlard. Il était tout de même connu pour avoir assassiné douze personnes de sang froid !
Les Gryffondor s'installèrent dans la grande salle, pendant que les autres maison venaient à leur tour se trouver un endroit où dormir. Lucie prit place sur un matelas non loin de ceux de Harry, Ron et Hermione.
— Vous pensez qu'ils vont réussir à l'attraper ? demanda Ron qui semblait terrorisé. Sirius Black ?
— Non, souffla Lucie en secouant la tête. Il est trop malin pour ça.
Elle posa sa tête sur l'oreiller de son matelas, écoutant distraitement la discussion de ses trois amis, sans participer à la discussion. La peur lui tordait le ventre et elle n'était pas vraiment attentive à ce que racontaient les trois Gryffondor.
— Eh, Lucie !
La jeune fille se retourna et sourit légèrement lorsqu'elle aperçut Cedric, assit sur un matelas à côté d'elle. Il était accompagné de quelques une de ses amis de Poufsouffle, mais heureusement, ils ne firent pas vraiment attention à elle.
— Ça va ? lui demanda Cedric en la regardant, inquiet. On dit que Sirius Black a poignardé le portrait de votre salle commune ?
Lucie acquiesça de la tête en pinçant les lèvres. Elle se souvenait de la violence dont Sirius Black avait fait preuve. À la pensée qu'il ait pu faire ça à quelqu'un, une vraie personne, un frisson lui parcourut l'échine.
— Oui, répondit-elle. Il a lacéré le tableau. Heureusement, la grosse dame va bien.
— Et toi, ça va ? Tu ne l'as pas vu ?
— Non, ça va. Je suis juste un peu sous le choc, je suppose.
— T'inquiètes pas, on ne risque rien ici. Poudlard est l'endroit le plus sûr au monde. Et puis, avec Dumbledore avec nous, on ne craint rien.
Lucie acquiesça. Cedric n'avait pas tord. Poudlard était un endroit sûr. Jamais Sirius Black ne pourrait leur faire de mal. En tout cas, pas avec autant de détraqueurs autour du château, et les nombreux professeurs qui protégeaient l'enceinte de l'école.
— Tu devrais essayer de dormir, lui conseilla alors Cedric. Et essaye de ne plus penser à tout ça.
Lucie esquissa un sourire, puis lui tourna le dos pour refaire face à Harry, Ron et Hermione. Le silence commença doucement à se faire dans la grande salle et un par un, les élèves se mirent à tomber de sommeil, exceptés quelques uns qui chuchotaient toujours entre eux – dont faisait partis les quatre Gryffondor. C'est au bout d'un long moment que jeune fille parvint à s'endormir.
*** *** *** *** ***
Bonsoir !
Donc, voici un nouveau chapitre, je l'avoue, il n'est pas très intéressant et je n'en suis pas très fière, mais le prochain le sera plus, promis !
Sinon, pour le moment, que pensez-vous de l'histoire en général ? De l'amitié qui commence à se former entre Lucie et Cedric ?
Merci de lire mon histoire !
Bonne soirée.
[PARTIE RÉÉCRITE.]
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