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Chapitre 2

Arrivée à mon étage, je file immédiatement sous la douche. Je sèche rapidement mes longs cheveux châtains, la serviette enroulée autour de ma poitrine. Le bruit du sèche-cheveux masque la sonnerie de l'entrée, qui résonne bruyamment lorsque j'ai fini. Je cours à petits pas pour ouvrir la porte. Le sourire radieux d'Aurore fait apparaître le mien.

– Sexy, la serviette nouée. N'ouvre plus la porte comme ça, si tu ne veux pas qu'on te saute dessus !

– Ça ne risque pas d'arriver.

– Tu pourrais être surprise, crois-moi ! Surtout avec un corps de déesse comme le tien, ajoute-t-elle en me pinçant, par-dessus la serviette, le ventre.

Je pouffe de rire avec elle et m'écarte pour la laisser passer. Je ferme la porte et la pousse directement vers ma chambre.

– Chérie, je pensais que c'était clair, je ne suis pas de ce bord-là, m'adresse-t-elle avec un clin d'œil.

Je secoue la tête devant son attitude.

– Arrête avec tes conneries, les robes sont dans mon placard. Je ne suis pas non plus attirée par les femmes, tu le sais autant que moi.

– Avec le désert sexuel que tu traverses, on peut se poser des questions...

Je râle discrètement sous son rire perçant. Les hommes ne font pas partie de ma vie de près ou de loin depuis Chris. Elle le sait parfaitement, mais elle s'entête à me pousser vers eux pour au moins prendre du bon temps.

Sauf que j'ai une nouvelle devise : on n'est jamais mieux servi que par soi-même.

Je ne réplique pas et sors les tenues. Elle crie de joie en découvrant celle que je lui ai mise de côté. Aurore n'est pas du même milieu que moi, mais elle ne s'en est jamais plainte. Je voulais lui faire plaisir pour ce soir, qu'elle se sente autant belle que toutes les femmes présentent ce soir dans leurs robes chics.

Sa robe est en velours bordeaux, près du corps pour mettre en valeur ses formes sulfureuses. Deux petites bretelles tiennent le tissu sur ses épaules, le reste tombant sur sa poitrine dans un léger décolleté. Elle pousse un autre cri lorsqu'elle découvre le dos.

La partie moins sage.

Si le décolleté devant est léger, ce n'est pas le cas du dos qui est entièrement nu, le tissu ne tombant que sur la chute de ses reins.

– Bordel de merde, Noélie ! Elle est magnifique, dit-elle en serrant la robe contre sa peau.

Elle saute de joie comme une enfant avant de se jeter dans mes bras pour me remercier.

– Va l'enfiler. Je suis sûre que tu vas faire tourner toutes les têtes sur ton passage.

– J'y compte bien !

Elle m'adresse un clin d'œil avant de partir dans la salle de bain pour se changer. J'attrape la housse qui cache ma robe pour la sortir à mon tour. Sous les conseils de ma grande sœur Marina, j'ai pris une robe qui met aussi mes formes en valeur. Sauf que je ne veux pas plaire, contrairement à d'autres. Je veux seulement me sentir bien dans mon corps, et donc bien dans ma robe.

Elle est plus sage, sans dos nu. La partie haute est en velours pour terminer à partir des hanches sur du tulle. J'ai craqué sur la couleur, plus que sur la forme. Elle est d'un bleu nuit transcendant. J'ai flashé dessus immédiatement.

Les pans de tissus tombent sur le haut de mes épaules, mettant en valeur ma poitrine avec un décolleté en cœur. Le tissu tombe en cascades sur mes jambes, me faisant paraître plus grande.

Je rejoins Aurore dans la salle de bain une fois habillée pour qu'elle me maquille. Elle pose une serviette sur ma poitrine pour ne pas salir la robe, avant de se concentrer sur sa tâche.

– Je vais te faire un vrai regard de déesse.

– Je me demande parfois pourquoi tu te donnes tant de mal...

Elle suspend son geste, éloignant le pinceau de mes yeux pour me fixer durement.

– Pour que tu te rendes compte à quel point tu es belle. Tu sembles trop l'oublier.

– Je me fiche d'être jolie, je veux seulement être bien dans ma peau. Et tu le sais.

Elle souffle d'agacement devant mon haussement d'épaules. Elle pince ses lèvres, retenant une nouvelle pique. Ce sujet est glissant, elle sait que je ne lui donnerai pas raison. Même si j'ai tort, j'ai raison.

Nous ne disons plus rien jusqu'à ce qu'elle termine de me maquiller. Lorsque j'ouvre les yeux, je reste sans voix, déglutissant péniblement. Le maquillage, la robe, les cheveux... j'ai l'impression de retourner quelques années en arrière, avant qu'une tornade ne s'abatte sur moi. Le temps où je voulais plaire aux hommes, où je prenais le temps de me maquiller et de me coiffer.

À présent, je ne mets que du mascara. Les matins, en deux minutes, je sors de ma salle de bain. Elle a raison, même si je ne lui avouais pas à voix haute, j'avais oublié.

Je lui adresse un léger sourire, sans commenter, sortant de la salle de bain pour lui laisser toute la place pour se maquiller à son tour. Elle sort une quinzaine de minutes après, un smoky eyes charbonneux, des lèvres bordeaux misent en valeurs et un chignon tressé pour dégager sa nuque gracile.

– Allons faire chavirer les cœurs, crie-t-elle en levant les bras en l'air.

Je rigole, attrapant nos pochettes sur l'îlot de l'entrée et marchant vers l'ascenseur. Je vais me contenter de faire chavirer mon estomac avec les mets présents ce soir, ça sera largement suffisant...

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