Error soupira, regrettant son improvisation. Lui qui haïssait la foule était dans une salle bondée. Certes les sièges étaient confortables et la salle silencieuse, mais il en avait assez. A quoi bon rester sans rien faire dans un siège pour écouter des musiciens ? Le squelette noir se releva, attrapa sa veste puis quitta son siège. Il s'était installé sur siège au fond et regrettait les gold qu'il avait dépensés dans cette idée ridicule.

Il ouvrit la porte grinçante, le nouveau musicien arriva sur scène. Contrairement aux autres, il ne se présenta pas. Il plaça son archet et commença à jouer.

Error frissonna, cette mélodie il la connaissait, incapable de dire d'où. Sans réfléchir, telle une machine il avança vers son siège sans le moindre bruit.

Le violon semblait être un instrument qui l'avait marqué. Le destructeur ferma les orbites pour mieux apprécier la mélodie.

Il été « née » dans un immense espace blanc sans souvenir. Etait-il musicien dans son ancienne vie ? Non, il ne se voyait pas jouer... Pourtant cet instrument semblait remplir son âme de nostalgie et de tristesse, mais son âme semblait bondir de joie également. Quelle étrange sensation. 

Sa mémoire sceller sembla s'activer lui offrant un souvenir qui lui était auparavant interdit. Il voyait un être drapé de noir jouer en souriant cette mélodie. L'être semblait presque danser en jouant, il tournait légèrement sur lui-même en enchaînant à la perfection les notes. Finalement l'être arrêta de jouer. Il se senti être regardé, le musicien sembla lui dire quelque chose mais il fut incapable de l'entendre.

Un bruit soudain d'applaudissement le fit sursauter. Le squelette noir ouvrit les orbites, le musicien avait fini de jouer. Pour la première fois Error regarda le musicien. Une violente douleur frappa son crâne. C'était lui qui jouait ! C'était lui, il le reconnaissait ! Il voyait parfaitement son crâne se dessiner dans sa mémoire maintenant. Il le revoyait sourire, il entendait à nouveau sa voix. Dans son souvenir il lui avait simplement dit « je t'aime ».

Error serra son t-shirt au niveau de son âme le souffle court. Comment avait-il pu l'oublier ? L'âme douloureuse il souffla son nom dans l'espoir que le musicien se retourne pour lui sourire à nouveau. Il en avait besoin. Il avait l'impression que s'il le laisser partir, un drame aurait lieu.

- R...Reaper...

Mais le musicien ne sembla rien entendre disparaissant derrière la scène. Error se leva partant précipitamment, il devait le revoir, il en avait besoin. Il courut jusqu'à l'accueil agressant l'employé au passage pour savoir par où sortait les artistes.

Une fois qu'il avait obtenu l'information le destructeur se posta à coter de cette porte dans l'espoir de le revoir. Etrangement Reaper ne tarda pas à sortir.

- Je suis désolé je ...

- Qui êtes-vous ?

- Je... ? C'est moi, Error... Je suis désolé j'ai perdu la mémoire et je...

- Je ne connais pas d'Error, désolé.

- Reaper, tu me jouais cette mélodie...

Le musicien sembla être troublé, puis haussa les épaules. Il partir comme si de rien était. L'âme du destructeur sembla s'arrêter, il voulait l'attraper, le forcer à se comporter comme le Reaper de ses souvenirs, il voulait lui faire mal. Pourtant il ne fit rien, se contentant de le regarder partir sans un mot.

- Je suis con, j'ai juste dû voir sa gueule quelque part.

Cette douleur ne devait être qu'un mirage. Une fois rentré, il prendra un bon chocolat chaud et un coca et il oubliera toutes ces conneries à l'eau de rose.

Parfois Error se sentait vraiment con, de un il n'avait toujours pas réussi à oublier Reaper et de deux plus le temps passait plus « ses souvenirs » lui revenaient. Il se rappelait de simple conversation aussi futile que la couleur de ciel mais aussi de nuit torride en compagnie du squelette.

Jurant Error quitta son hamac, ce qu'il haïssait le plus avec « ses souvenirs » c'était le fait qu'il tombe peu à peu amoureux du squelette qui l'avait totalement oublié. Plus le temps s'écoulait plus il avait le besoin maladif de le retrouver. Error grogna fort, ce Reaper ne le connaissait pas, c'était juste un fantasmes, un rêve idiot. Le vrai Reaper n'était pas comme ça... !

Bien sûr, il n'avait qu'à apprendre à le connaitre, une fois que son âme stupide comprendra que ses rêves et le vrai Reaper étaient à l'opposer, il sera enfin tranquille. Ses rêves le troublaient tellement que le destructeur laissait les UA en paix, chose qui ne lui plaisait pas. Même Ink était venu se foutre de sa gueule.

Fort de sa résolution le noir s'empressa de le chercher. Mais le violoniste semblait introuvable. Il n'était pas sur les réseaux sociaux et personne ne semblait vraiment savoir où il était. Nightmare avait simplement dit qu'il était une source d'emmerde, Ink l'avait oublié et Dream ne savait jamais rien. De dépit le destructeur avait fini par aller se souler dans un saouler dans un bar quelconque.

Error avait chaud, il pouvait sentir les mains agiles de son amant caresser ses hanches. Retenant du mieux qu'il pouvait ses gémissements il se cambra. Les mains bien trop habilles caressèrent une zone particulière de ses hanches.

- Tu bandes déjà ~. Tu es magnifique. Oh mon amour, jouis pour moi ~.

Error se cambra un peu plus, il essayait de résister le plus possible à l'appelle de la jouissance. Il connaissait son dominant, il savait à quel point il adorait le voir résister. Les mains expertes s'empressèrent de pénétrer dans son caleçon s'enroulant autour de sa zone sensible.

- Mmh, tu deviens de plus en plus endurant ~, je suis fier de toi. Tu es un soumis délicieux ~. Tu mérites une récompense. Qu'aimerais-tu ?

Il se cambra un peu plus, sa voix était tellement sexy, il ne pouvait pas lui résister. Il n'était pas vraiment attirer par le sexe, mais quand son dominant lui donnait des récompenses il adorait. Il voulait entendre sa voix le féliciter, il voulait jouir pour le satisfaire. Il voulait le sexe juste pour lui faire plaisir. Etrangement en dehors de ses nuits, le soumis n'était pas particulièrement obéissant, c'était juste durant ses nuits de luxure qu'il l'était.

- Pas de réponse ? ~ Tu auras le droit à une fellation, je sais à quel point tu aimes ça.

Error glapit, il était si douer pour les faire. Les mains accéléraient autour de son engin, c'était un nectar de pur délice. Atteignant la jouissance il ne put s'empêcher de gémir le nom de son maître.

- Tu es sacrément tordu.

La première chose que le destructeur vit c'était la table du bar où il s'était arrêté pour boire. La seconde était que son rêve ne l'avait pas du laissé indifférent. La dernière était Reaper assit en face de lui sirotant une bière et le regardant l'air blasé. Error pali, toussant légèrement pour reprendre contenance, puis but son reste de bière cul sec.

- Je ne vois pas de quoi tu parles.

- Gémir mon nom alors qu'on ne se connait même pas, ça ne te dis rien.

- C-c'est du hasard... Mon mec à le même nom.

- Sérieux ? Je ne pense pas que mon nom est porté par plusieurs personnes. Et je sais que tu me cherches depuis plusieurs jours.

- Q-quoi ?

- Dream me l'a dit.

A cet instant le destructeur voulait tordre le cou du prétendu gardien des bons sentiments. Il était déjà assez embarrassé d'avoir eu ce genre de rêve, et évidemment il devait les faire devant l'intéressé. Reaper se gratta la pommette réfléchissant.

- Ecoute si tu veux autant que je fasse attention à toi on peut baiser. Juste du sexe par contre, pas de sentiment.

- T-Tu ne m-m'intéresses p-pas !

- Je vois.

Le regard toujours froid, le violoniste appuya sur la bosse qui déformait le pantalon du destructeur avec le pied. Grognant, le squelette noir essaye de retenir ses gémissements. Soudain le regard de son compagnon l'interpella. Dans ses rêves le squelette souriant tous le temps, même durant les échanges torrides, il avait ce regard toujours amusé, pourtant à cet instant Reaper ne souriait pas. Au contraire il avait un regard mélancolique, cette être qui souriait tant dans ses songes ne savait-il pas sourire dans la réalité ?

Le destructeur dégagea le pied de son « compagnon » avant de se redresser. Il l'attrapa par le col puis l'embrassa sauvagement.

- Baise-moi, mais sache que je ne suis pas un gentil soumis ~.

- J'ai toujours détesté les mecs faciles, j'aime la difficulté. 

Error se haïssait de plus en plus, la nuit qu'ils avaient partagée était bien meilleure qu'il l'avait pensé. Le violoniste était particulièrement doué, autant que dans ses stupides songes. Le destructeur avait enchainé les jouissances, se retrouvant muet le lendemain. Mais ce qu'Error détestait c'est qu'au lieu d'être dégouter par le squelette blanc, il était encore plus attiré.

- PUTAIN ! Il m'a baisé et j'ai aimé ! Il fait chier d'être aussi bon au cul ! Je vais l'enculer ce connard !

Le destructeur détruisit de range son hamac. Lentement une feuille tomba parmi les fils. Un numéro... Reaper était parti après leur séance laissant son numéro sans un mot. Furieux le destructeur déchira le papier.

- Je ne suis pas un putain de soumis ! Je suis le grand Error celui qui détruira le monde ! Je vais le buter, je vais le démolir !

Pourtant quelques heures plus tard le destructeur ramassa les morceaux de papier avec soin avant d'enregistrer le numéro pour quand « il aurait ses chaleurs ».

Malgré la fierté de destructeur ils se virent plusieurs fois pour partager des nuits torrides. Chaque fois le destructeur prétextait des chaleurs. Le violoniste venait à chaque mais ne restait jamais, même quand Error inventait des prétexte pour le faire dormir dans son lit. A chaque fois il ne disait rien à part quelque grognement.

En dehors du sexe il se voyait parfois pour partager une bière. C'était au travers de ces soirées alcoolisé que le destructeur apprenait à connaitre le musicien. A chacune de leurs discutions Error sentait de plus en plus la différence avec son compagnon qui hantait ses rêves.

Ce soir-là il pleuvait énormément, les gouttes d'eau se fracassaient violemment contre la vitre. Reaper finissait sa bière soupirant fasse au misérable spectacle. Il ne souriait jamais, semblant toujours être ailleurs.

- Quel temps de merde.

- Je n'aime pas le soleil.

- Tu n'aimes pas grand-chose.

- J'aime la bière.

- T'es con. J'te connais un peu à force. Tu essayes d'avoir l'air indifférent à tous, tu donnes l'impression d'avoir peur de t'attacher. Pourtant tu as toujours l'air triste, tu sembles chercher la tendresse tout en la fuyant.

Le musicien regarda son compagnon du soir, puis commanda une autre bière. Il détestait Error, il détestait son besoin d'avoir une raccroche sachant très bien comment tout fini. Après tout il était la mort, si une personne savait bien comment tournait le monde s'était lui.

- Tu connais le proverbe non ? C'est en forgeant que l'on devient forgerons.

- Tu souffres...

Sans savoir pourquoi Error posa sa main sur la sienne, la caressant tendrement.

- Arrête de te faire du mal, tu as le droit au bonheur.

- Error arrête. La mort arrive toujours, laisse-moi vivre de ma manière. Nous c'est que du sexe.

Portant, sans savoir qui a commencé, ils finirent par s'embrasser comme si leur vie en dépendait. 

Ils étaient deux « Reaper » entièrement différent. L'un était toujours joyeux et remplit d'espoir, riant et apportant toujours de la bonne humeur. L'autre semblait haïr la vie, ou plutôt la fuir. Error haïssait, mais adorait la tendresse du Reaper de ses rêves, tout comme il ne pouvait s'empêcher d'avoir le besoin de rendre le violoniste heureux.

Error ne pouvait pas aimer, car Error était le destructeur, Error haïssait ses rêves qui le rendait faible.

Un soir après une nouvelle séance torride, le violoniste resta dans le hamac. Il sorti une cigarette, l'alluma après avoir demandé l'autorisation du propriétaire des lieux.

- Tu ne devrais pas t'attacher à moi.

- J-je ne suis pas a-attaché, j-j'avais juste mes chaleurs.

- Error, je ne suis pas con tu sais ? A chaque fois tu cherches toujours un moyen de me faire rester. J'ai choisie de ne plus aimer d'accord ? Alors trouves toi quelqu'un qui t'aimeras. Nous, c'est que du sexe d'accord ? Tu es un type bien, tu mérites d'être heureux.

- Je ne suis pas attiré.

- Error, je ne suis pas con. Je ne viendrai plus que pour le sexe dorénavant. Oublie-moi pour le reste.

- Tu es con, on a fini de baiser alors casses-toi !

Error se tourna de manière à ne plus voir son interlocuteur, à cette instant son âme était si douloureuse, c'est à peine s'il arrivait à respirer. Pourquoi ce con ne pouvait-il pas être comme dans ses rêves ? Pourquoi la seule fois qu'il lui parlait après leurs séances torride c'était pour lui dire une chose aussi douloureuse ? Mais il avait raison, Error aimait un fantasme, il aimait juste un rêve. Il était temps que ça s'arrête.

Le Reaper de ses rêves aimait la vie, s'extasiant sur les oiseaux et les papillons. Il jouait merveilleusement bien du violon en tournoyant sur lui-même, parfois en chantant. Il riait et savait le faire sourire. Le Reaper de ces rêves était rempli d'espoir. C'était l'opposé de ce Reaper, négatif, sans attache et si froid... De toute manière ce Reaper ne l'aimait pas.

D'un geste rageur il essuya les perles qui coulaient de ses orbites.

- Il est temps que j'arrête d'être con.

Ce jour-là Error était allongé à Outertale et regardait le ciel. Reaper lui manquait, mais il ne pouvait pas se permettre de le rappeler, il devait couper les ponts. Le violoniste était clair, et au fond il lui était reconnaissant, jamais il n'avait essayé de créer quelque chose. Au contraire il lui avait tout de suite dit c'était que du sexe.

Le noir sorti son portable, Reaper ne lui avait pas envoyé de message.

- Juste une dernière fois... Juste une dernière fois je veux rêver de toi... Et après laisse-moi t'oublier...

Error était allongé sur le sol se languissant de l'absence de son dominant. Il lui avait promis de venir vite cependant le soumis attendait son retour depuis bien longtemps. Cet enfoiré lui avait promis une soirée romantique mais s'était éclipser pour un travail urgent et depuis il attendait.

- Désolé chéri c'était plus long que prévu.

Un sourire un peu idiot sur le crâne, le squelette se rapprocha de son soumis. Il l'embrassa doucement avant d'être repoussé sans douceur. Le squelette haussa les épaules habitué par la froideur de son compagnon.

- C'est devenu froid à cause de toi !

- Allons ne râle pas mon cœur, je vais le réchauffer. A moins que l'on commence par le dessert ~ ?

- NE ME TOUCHE PAS PERVERS !

Le pervers ria doucement de son magnifique rire si singulier. Parfois il voulait que son soumis soit plus affectueux, mais il l'aimait tellement qu'il se contentait des rares moments de tendresse qu'il accordait. Après tout, son soumis était son seul bonheur. Le dominant caressa la pommette de cette personne si chère à son âme.

- Tu sais, tu es tout pour moi. Je veux passer ma vie à tes cotés. Je veux te voir sourire tous les jours, je veux entendre ton adorable rire. Hey mon amour, marrions nous.

- On ne peut pas Reaper, je vais disparaitre un jour.

- Mais non ! Je te protègerai ! Je laisserai personne te faucher !

- Reaper arrête tes âneries ! Ce n'est que du sexe pour passer le temps ! Je disparais un jour, alors si tu veux être aimer regarde ailleurs ! JE NE T'AIME PAS ! CE N'EST QUE DU CUL ! Je ne t'aime pas, on passe juste du temps ensemble.

Le dominant savait que son soumis n'était pas affectueux, mais c'était quand même de l'amour qui les liait ensemble n'est-ce pas... ? Certes il lui offrait rarement des câlins ou des baisers, mais durant leurs nuits torrides, c'était bien de l'amour dans son regard et non du désir. Ils s'aimaient n'est-ce pas. Le faucheur serra la bague tremblant légèrement, quand son « amour » lui montrait de la tendresse... ? C'était juste du sexe leurs relations ?

- Tu ne m'aimes pas, c'est juste parce que tu peux me toucher, c'est juste parce que tu as pitié de moi.

- Je...

- Dégage ! MAINTENANT !

Le faucheur plus livide que la mort laissa tomber la bague, il serra les mains puis hoche la tête avant de disparaitre. Le soumis regarda la bague sur le sol, il se sentait bête. Pourquoi lui avoir dit ces mensonge pour le faire fuir ... ? Il se pencha, il prit la bague. Soudain Error vit sa main, elle était blanche. Ces rêves n'était pas les siens ... Il n'était pas cette personne que Reaper avait aimé. Il était juste un voleur de souvenir...

- Je suis désolé Reaper reviens...

Mais Reaper ne reviens jamais, hurlant de désespoir et de douleur, l'âme rongé par le culpabilité Geno devint Error...

Quand Error ouvrit les orbites il tremblant, d'un geste presque peureux il fouilla dans sa poche puis en sorti une bague rouiller. Lâchant un couinement pathétique le destructeur serra la bague au niveau de son âme murmurant des excuses, qu'avait-il fait ?

- Je dois lui parler.... !

Le destructeur attrapa d'un geste nerveux le téléphone, il composa le numéro du faucheur attendant patiemment qu'il réponde.

- Allo ? Je pensais qu'on arrêtait de se voir Error.

- Maintenant, viens à Outertale.

- Error, tu souffres déjà assez tu ne crois pas ? Arrête d'accord ? Ta voix est tremblante, tu n'as pas l'air bien. Va parler à Dream il t'aidera. Mais oublie-moi.

- ... J'ai trouvé Geno.

Error s'en voulait de mentir, Reaper avait déjà assez souffert, mais il avait un besoin presque maladif de le voir. Son interlocuteur mit du temps à répondre.

- J'ignore comment tu connais ce nom mais Geno est mort, son void a disparu... Et de toute manière il me hait.

- Viens Reaper et après j'effacerai ton numéro, je te le promets. 

- ... d'accord.

La faucheuse se téléporta en face de lui, le regard aussi froid que d'habitude. Pourtant Error y dénicha une nouvelle lueur de peine. Etait-ce à cause de la mention de Geno ?

- ... Je suis Geno...

- Error, arrête je t'en prie. Geno était un squelette blanc, il n'était pas comme toi. Geno est mort et je n'aimerai plus, accepte-le.

-... Je comprends... Depuis que je t'ai rencontré je fais des rêves de ta vie avec Geno... A cause de lui j'ai été attiré par toi.

- Error... Arrête... Tu me fais mal... Geno est mort...

Error tendit la bague rouillée vers son propriétaire.

- Il t'aimait... Il ne s'est jamais pardonné de t'avoir blessé.

Le faucheur attrapa la bague la regardant avec nostalgie.

- Geno est mort... Error écoute, je ne suis plus le Reaper que Geno a connu. Il est mort en même temps que son amour.

- Je ne suis pas Geno. Je suis Error.

-...

- Je... Je suis râleur fier, mauvais soumis... Mais... je suis tombé amoureux de toi, alors laisse-moi une chance.

- Je ne supporterai pas de perdre, je ne veux plus souffrir...

- Je ne suis pas Geno, je ne ferai pas ses erreurs.

- Je suis incapable de dire non... Tout comme pour Geno je... je suis incapable de résister à l'attirance que j'ai pour toi... Je t'aime Error.

Ils s'embrassèrent tendrement.

- Le Reaper que tu as connu est mort...

- Geno aussi et c'est mieux ainsi tu ne crois pas mon violoniste ?

____________________________________________________________

Merci d'avoir lu jusqu'à la fin, j'espère que vous avez aimé. Tout comme les mots du rêve j'ai eu beaucoup de mal au niveau de la structure de l'histoire. C'est quand même ironique, les grandes lignes de mon histoire tiennent sur un post-it mais l'histoire elle prend plusieurs pages XD.

Ca faisait un moment que je voulais une histoire où Reaper souffre de la perte de son Geno, avec un Error entre l'Error et le Geno. Pour l'anecdote j'étais parti sur ce thème quand j'ai écrit le roi des menteurs même si je ne l'ai pas du tout mentionné à la fin. J'aime beaucoup faire des personnages musiciens, je ne sais pas trop pourquoi mais voilà.

Après la dispute entre Geno et Reaper, le faucheur est parti et quand il est revenu dans l'espoir que Geno le pardonne il n'a plus retrouvé l'écran de sauvegarde de Geno. La magie d'Error a transformé les lieux et Reaper à cru que Geno était mort. La douleur l'a rendu complétement fou et il a pratiquement détruit le multivers, heureusement Dream et Nightmare l'ont arrêté, Ink regardait le spectrale en mangeant des pop-corn. Nightmare parle de Reaper comme une nuisance car il n'a pas vraiment envie que l'histoire recommence. D'ailleurs Dream savait où était Reaper quand Error le cherchait, mais il voulait faire une surprise à Error alors il ne lui a rien dit. Dream est un peu crétin parfois.

Error n'a jamais rien sue de la pratique destruction du multivers par Reaper, sa magie était encore immature le rendant incapable de sortir de son void. Error est un squelette très jeune par rapport aux autres gardiens.

Reaper a appris à jouer du violon pour Geno, il jouait pour lui faire passer le temps. Même après la disparition de son premier amour, Reaper n'a pas arrêter de jouer car il adorait le violon. Alors il fait des concerts pour ne pas jouer seul, jouer seul lui rappelait que Geno n'était plus là et la douleur lui était insupportable. D'ailleurs si durant le concert de Reaper quelqu'un avait fait du bruit Error l'aurait tué sans s'en rendre compte. Il ne faut jamais, ô grand jamais déranger Error.

Si Reaper a été troublé la première fois qu'Error a mentionné le nom du faucheur c'était que depuis la mort de Geno, il n'utilisait plus ce nom.

Reaper ne déteste pas vraiment la vie, mais il cherche à ne plus s'attacher ne voulant plus souffrir. D'ailleurs après s'être mit avec Error, Reaper a retrouvé une partie de sa joie d'avant. Il joue souvent du violon pour Error et est très câlin.

Voilà pour la note de fin, merci d'avoir tout lu !