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CHAPITRE 5 - Visage


J-67

Jeon Jungkook

Visage


Plusieurs minutes se sont écoulées depuis mon retour dans le monde réel et chacune d'entre elles ressemble à un fragment d'éternité. Comme toujours depuis que je suis ici.

J'ai subi l'ensemble des secondes de cette illusion, elles resteront à jamais ancrées dans ma mémoire.

J'ai connu des heures plus éprouvantes, j'ai dû faire des choix impossibles et ressentir la douleur jusqu'aux tréfonds de mon âme. Aujourd'hui plus qu'hier, je me rends compte à quel point nous n'agissons qu'avec subjectivité. Il y a toujours une part émotionnelle dans nos décisions, cette dernière nous conditionne.

La peur poussera à fuir.

La culpabilité à comprendre.

La colère à riposter.

L'amour à sacrifier.

La tristesse à abandonner.

Il n'y a aucune bonne réponse, seulement des réponses arbitraires et pleines de conséquences.

Maintenant bien réveillé, je ne suis pas sans savoir que cette femme n'existe pas, qu'elle n'a jamais vu le jour, que je l'ai rêvé, qu'il s'agissait d'une simple chimère uniquement conçue pour tester ma capacité à obéir, peu importe mon opinion. Pourtant, cette situation est une possibilité, elle est foutrement réaliste.

Une fois en poste, devrais-je aussi accepter l'idée d'exécuter sans comprendre ?

— Quelqu'un a dit un jour : « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ».

Je ne suis plus surpris par ses apparitions soudaines, il a l'art de survenir dans les moments où je suis le plus plongé dans mes réflexions. Mais à cet instant, je n'ai plus l'envie ni la force de lutter contre lui. Je ne renonce pas, j'ai simplement besoin de lâcher prise, d'arrêter d'être constamment dans le conflit avec lui. C'est une perte de temps et d'énergie, il lit dans mon esprit, je ne peux rien lui cacher. Et s'il ne le fait pas, il perçoit mes émotions par le biais de mon aura.

Comment peut-on prendre le dessus sur une créature pareille ?

D'ailleurs, est-ce réellement la bonne manière de l'aborder ?

— Je vois que tu connais tes classiques, dis-je en conservant mon regard sur le plafond sombre de cette grotte.

Pour éviter le plus possible de perdre la notion du temps, à l'aide de l'une de mes griffes, j'ai creusé un trait à chaque nouvelle illusion. Je n'en suis pas certain, mais je crois que j'en ai une par jour, et si je ne me trompe pas, cela veut dire que cela fait trente-trois jours que je suis ici.

47 520 minutes.

2 851 200 secondes.

Oui, j'ai eu le temps de compter...

Seulement un peu plus d'un mois.

C'est ridicule, pourtant le temps m'apparaît être bien plus long, plus lent. Même le rythme de mon souffle s'est ralenti, ajoutant une ambiance d'autant plus terne.

— Et moi, je vois que quelqu'un est en train de déprimer ici, s'amuse-t-il, mais je ne lui jette pas pour autant un regard. Je ne pensais pas que ça serait ton légendaire amour pour la solitude qui te pèserait le plus.

Je soupire, essayant de faire abstraction de sa présence. Elle m'importune plus qu'autre chose, j'ai la sensation de faire du sur place avec lui, de ne pas avancer d'un iota.

Il est sans cesse dans le mystère, dans ce vague, ce flou qui me perd et me pousse toujours à me poser des millions de nouvelles questions.

— Alors c'est ça, chantonne-t-il. C'est comme avec cette femme, tu as besoin de comprendre avant d'agir. Tu n'arrives pas à simplement obéir, à te contenter de ce que tu vois ou ce que tu sais, il te faut ce petit truc en plus qui te donne l'impression de maîtriser la situation.

L'évocation de cette jeune femme au destin funeste réveille quelque peu mes sens.

Est-ce que j'ai réellement besoin de nier ? Il a lu dans mes pensées à ce moment-là, je le sais. Elle, c'était lui, le Trompeur, c'est une évidence maintenant que j'ai quitté son illusion.

Je hais le fait qu'il puisse autant se jouer de mes craintes, de mes doutes.

Lorsque je m'acharne à le détester, en pleine conscience, ça me rappelle inévitablement pourquoi je suis là, et les enjeux de ses fichues chimères. Je passe des tests, chaque jour, et je risque à tout moment de tout faire foirer, surtout parce que j'ignore même être évalué lors de ses créations.

— Qu'est-ce qui se passe si j'échoue à l'une de tes épreuves ?

Je change de sujet, je ne le nierai pas non plus. Mais cette interrogation reste dans un coin de mon esprit depuis que je suis coincé là, et je me demande si la mort n'est pas la seule issue possible à l'échec.

— Mmh, en voilà une question intéressante.

Encore une fois, il prend plaisir à ne m'offrir que sa suffisance, son arrogance, et mes doigts se resserrent autour des draps. Ils se froissent sous mon emprise, agressés par la fermeté que j'exerce sur eux.

— Je peux te proposer un marché.

Mes sourcils se froncent par automatisme. Malgré mon envie de l'ignorer, d'écarter son existence de mon cerveau, sa remarque titille ma curiosité.

Quel genre de marché ?

Je me doute qu'il doit y gagner quelque chose, et pour qu'il l'emporte, je vais sûrement devoir perdre cette chose.

— Toujours aussi pessimiste à ce que je vois, rit-il. Pourtant, j'ai un deal des plus respectables à te soumettre.

— Pourquoi ces deux termes « respectable » et « soumettre » ne vont pas ensemble ? Je me rappelle de ce que tu m'as dit... tu « gagnes toujours », paraît-il, marmonné-je plus pour moi.

— Ton problème, c'est que tu réfléchis bien trop, laisse-toi un peu porter. Tu es bien trop jeune pour avoir des rides.

Là encore, je fronce les sourcils.

Je tourne la tête vers son ombre, l'espace qu'il occupe certainement, mais qui est caché par un éclairage très faible. L'humidité du lieu s'infiltre dans mes narines quand j'amorce une plus grande inspiration.

Est-ce qu'il s'essaie à l'humour ?

Un Trompeur peut-il être drôle ?

Je me trouve ridicule en ce moment même, ayant des pensées absurdes et inutiles qui me malmènent l'esprit.

— Je t'assure que certains de mes scénarios sont drôles, seulement, tu te situes du mauvais côté et tu ne peux donc pas les apprécier à leur juste valeur.

Je grogne, il continue de me taper sur le système, fidèle à lui-même.

Comment peut-il être aussi ambivalent ? Être une véritable pourriture sous son apparence originelle et incarner la femme du bûcher. Il y avait une telle brillance dans son regard, une étincelle qui aurait pu faire flamber les gens qui voulaient la voir périr dans les flammes.

— Il faut dire que c'est un art que je cultive depuis quelques années maintenant.

— Arrête de faire ça ! m'emporté-je soudainement, m'asseyant sur le matelas, les pieds nus frappant contre le sol anguleux.

— Quoi donc ? fait-il, étonné par ma réaction.

Je suis heureux de savoir que je peux tout de même le surprendre.

Et ça aussi, c'est ridicule.

— Sors de ma tête, arrête de faire ça ! Je n'en peux plus, ça m'oppresse, j'ai l'impression d'étouffer !

Un silence suit mon discours véhément, le vide s'installe et ça me laisse à la fois soulagé et soucieux, sans que j'en comprenne la raison.

Être enfermé est en train de me rendre complètement fou.

— C'est mon travail, dit-il comme si cela justifiait tout.

— Ce n'est pas simplement ton travail, tu t'en amuses. Si tu n'étais pas un Trompeur, tu serais forcément un tortionnaire. Alors si tu n'as pas d'épreuve à me faire passer, laisse-moi tranquille.

Ma voix est sèche, aussi sèche que mon cœur qui manque furieusement d'oxygène.

— J'ai un travail passionnant, que veux-tu que j'y fasse ?

Je lève les yeux au ciel, priant pour qu'un jour des barreaux ensorcelés ne nous séparent plus, que je puisse lui faire ravaler le sourire que je lui imagine.

— Et si j'acceptais de ne plus m'immiscer dans ta tête en dehors de mes illusions, tu voudrais bien entendre le marché que j'ai à te proposer ?

Cherche-t-il à négocier, à trouver un compromis ?

— Comment je pourrais savoir que tu ne le fais pas en douce ?

Tout est infiniment ridicule.

Cette conversation est ridicule.

Et je participe à ce putain de ridicule.

— Tu seras obligé de me faire confiance, déclare-t-il d'une voix sombre, presque suave.

Le ton qu'il vient d'employer me laisse pensif, il cherche à me convaincre, à me faire boire ses paroles. Je ne suis pas dupe et malgré mon jeune âge, je ne suis pas aussi naïf.

— Qu'en dis-tu ?

— Tu le sais déjà.

— Non, parce que je n'ai pas été voir ce que se passait dans ta tête.

J'émets un ricanement parce que je ne crois pas un seul de ses mots.

Je me lève, sentant mon corps s'ankyloser chaque jour un peu plus. Il devient lourd, plus difficilement malléable et commence à être douloureux à certains endroits à force de rester immobile.

— Je sens que tu ne vas pas me lâcher les basques tant que tu n'auras pas parlé de ton foutu marché, alors vas-y, je suis toute ouïe.

Ma voix est pleine d'un sarcasme presque puéril. Je n'arrive pas à agir autrement avec lui, il fait ressortir le pire chez moi.

Je crois que l'histoire avec cette femme m'a bouleversé, et que je lui en veux d'en être l'auteur.

— Ce que tu peux être enfantin, râle-t-il, répondant pour la première fois avec un ton qui n'est plus détaché, mais légèrement agressif.

— J'attends.

Ma langue claque contre mon palais, montrant clairement mon agacement.

Je ne voulais plus me battre avec lui, j'avais besoin d'apaiser les choses, d'alléger mes pensées et éviter de perdre de l'énergie inutilement, et me voilà à nouveau dans une joute verbale avec cet être horripilant.

Je n'arrive pas à résister à sa condescendance, je me sens obligé de l'écraser.

— Bien, crache-t-il avec hargne.

— Bien, lui répliqué-je avec autant d'ardeur.

— Si tu acceptes de répondre à mes questions, alors je répondrai aux tiennes. Pas de télépathie, simplement un échange tout ce qu'il y a de plus normal.

Je ricane.

— Rien ne peut être normal avec toi, tu es obligé de rendre ça intense, surtout en terme de douleur.

— La douleur est un moyen efficace d'obtenir la vérité. Derrière la souffrance, des milliers d'autres émotions s'y cachent, attendant seulement qu'on appuie sur leur interrupteur, s'explique-t-il sur un ton tranquille, en totale contradiction avec ses propos rudes.

— Et tu adores appuyer sur cet interrupteur, pas vrai ?

Je m'avance jusqu'à atteindre les barreaux, mais je ne vois pas pour autant son visage. Je ne fais que face à l'ombre de sa silhouette. Comme d'habitude, il se dissimule, il se montre bien moins entreprenant que dans ses illusions.

A-t-il peur que je l'attrape ?

Je jure que je l'attraperai, j'ai toute la vie devant moi.

Je ne suis généralement pas très patient, mais je le serai pour lui.

— Est-ce une véritable question ? Cela veut dire que tu acceptes mon marché ?

Pourquoi cela lui tient tant à cœur ?

Se rend-il compte que je ne lui donne pas assez à moudre durant mes songes ? Cherchent-ils à aller plus loin encore, à passer un autre cap ?

Serais-je capable de contrôler suffisamment mes pensées pour entrer dans ce nouveau jeu avec lui ?

Par inadvertance, je pourrais lui offrir un chemin sans embuche jusqu'à mes faiblesses, et je n'ai clairement pas envie de lui faciliter la tâche.

Parce que je ne lui fais pas confiance, il lira probablement dans mes pensées. Il le fait sûrement en ce moment même, mais je ne peux pas observer ses expressions faciales et m'en assurer. Ce mystère constant qui l'entoure me rend tout aussi dingue que le reste.

— Réponds et je jugerai la qualité de ta réponse.

— Tu es dur en affaires.

Il pourrait en être agacé, pourtant son ton est à nouveau charmant. Il aime définitivement qu'on le fasse mariner.

— Je n'aime pas particulièrement être celui qui déclenche toutes ces émotions, dit-il, me surprenant.

— Tu mens, je le sais !

— Comment peux-tu le savoir ? m'interroge-t-il avec prétention. Ce que j'affectionne, c'est la complexité qui se dégage de tous ces sentiments, et la quête menant jusqu'à la découverte de leur origine est fascinante.

Je n'arrive pas à savoir s'il est en train de me tromper ou non. Il n'est pas totalement explicite, il laisse sa part émotionnelle en dehors de son discours. Il en révèle suffisamment sans que ça ne soit trop, sans s'engager pleinement.

Je déteste la demi-mesure.

— Donc, si je suis ta logique, tu n'es pas heureux par le fait que je te déteste, mais tu es plus curieux en ce qui concerne la raison derrière le fait que je te déteste.

— Je n'aurais pas choisi cet exemple, surtout que je ne pense pas que tu me détestes réellement.

Cette fois-ci, je ris franchement.

— Mais quelle arrogance ! Tu es encore dans des interprétations qui te sont vraiment propres. Si tu as besoin de te convaincre que je t'apprécie pour mieux dormir le soir, soit !

Mes mains accrochent les barreaux avec plus de force que nécessaire. Malgré mon sarcasme, je ne suis pas ravi par ses paroles, ayant l'impression qu'il cherche davantage encore à me perdre.

— Que tu me détestes ou non ne changera rien à ma qualité de sommeil, sois-en sûr, riposte-t-il en se déplaçant légèrement. Je suis persuadé qu'une part de toi me hait pour ce que je te fais vivre, mais l'autre, bien que minuscule, aime tester ses limites et savoure le fait que je te traite comme un adversaire de taille. Je dirais même que tu es fasciné par ce que j'incarne, ma capacité à te pousser dans tes retranchements.

Ma langue glisse sur mes lèvres, les drapant d'une humidité qui ne rafraîchit en rien ma colère, mon envie d'exploser. Dès qu'il est près de moi, mon dragon est plus attentif, en alerte, arpentant un fil fragile, qui peut se rompre à tout instant.

— Est-ce une véritable question ? rétorqué-je, faisant écho à ses précédents termes.

— Non, j'ai déjà la réponse à cette question, inutile de perdre du temps.

Son assurance est aussi impressionnante qu'exaspérante.

— C'est mon tour, reprend-il avec plus d'enthousiasme encore. Pourquoi avoir abrégé les souffrances de cette femme ?

Mon corps a un mouvement de recul, léger, presque imperceptible, pourtant je me suis senti heurté.

— N'as-tu pas lu dans mes pensées à ce moment-là ?

— Bien sûr, mais je n'ai pas la raison qui se cache derrière ta culpabilité.

Je lâche les barreaux.

Alors il pense qu'il y a une explication derrière mon comportement, ce ressenti ?

— Elle n'était pas une sorcière, elle n'avait pas à mourir pour cette raison. C'est simple.

— Ce n'est pas une réponse très honnête, Jungkook-a. Je m'attendais à plus de respect quant à ta part du marché, insiste-t-il tandis que son ombre continue de se mouvoir. Ton esprit était fermé à la source de ta culpabilité, mais moi aussi, j'ai contemplé ton regard. Et ton âme, à travers tes yeux, disait autre chose.

— Et que disait-elle d'après toi ? tenté-je, n'étant pas très sûr de moi.

— Tu me demandes mon interprétation maintenant ? Je croyais que ça ne t'intéressait pas.

Sa voix tranche le silence de la grotte, la faisant rétrécir, encore et encore.

— Je suis une énigme pour toi, je l'ai bien compris, rétorqué-je. Et tu cherches à me résoudre, mais tu ne fais que prétendre me connaître. N'oublie pas que, même après toutes ces épreuves, tu n'auras qu'une version biaisée de ce que je suis. Parce que le jour où je sortirai d'ici... Et je vais sortir d'ici, sois-en certain. Je ne serai plus le même et tu ne pourras plus te cacher dans le noir parce que je te jure d'être pire que les ténèbres dans lesquelles tu te dissimules.

Le moment s'étire, devient de plus en plus oppressant à mesure que le temps passe. J'ai la respiration bien plus extatique que je ne le voudrais, le sang battant dans mes veines avec puissance. Mon dragon boue à l'intérieur de mes tripes, ne souhaitant que s'échapper, se révéler, se montrer, mais il est important que je le maîtrise, que je ne me laisse pas dépasser par ce que je ressens.

Il agit ainsi uniquement pour me pousser à bout, et je ne dois pas lui donner ce qu'il cherche, ce qu'il attend désespérément.

— Oh, Jungkook-a, tu ne peux pas savoir à quel point j'ai hâte que ce jour arrive, s'il arrive.

« S'il arrive » ?

Est-ce qu'il vient de répondre à ma première question, la mort est peut-être alors une option si j'échoue à ses fichus tests...

— Tu penses que tout le monde est effrayé par ton dragon, crache-t-il avec véhémence. Mais la vérité c'est que, si je ne l'ai pas vraiment vu jusque-là, c'est que c'est toi qu'il effraie davantage.

Sa silhouette se déplace encore, s'avançant jusqu'à la limite de l'ombre qu'offre l'éclairage de la grotte. Il est à un pas, quelques centimètres, de la lumière, de ma vision, de ma vue.

Ça me préoccupe un instant, très bref, parce que ses mots tendent chacun de mes muscles, plus encore que l'effort ne le ferait.

— Tes menaces me semblent alors être celles d'un enfant qui essaie de mordre, mais qui n'a jamais fait que mordiller.

Mes doigts reviennent accrocher les barreaux avec une force qui me fait trembler de toutes parts.

— Sors donc de l'obscurité, dévoile ton visage, et approche-toi que je puisse te montrer comment je mordille.

Il ose ricaner, comme toujours, comme une marque de fabrique, et je ne fais que bouillir davantage.

— Ce n'est pas toujours celui qui porte les crocs qui mord le plus fort, dit-il, énigmatique. J'ai hâte du jour où je ne parlerai plus à ton égo, mais que je ferai face à l'homme qui se camoufle derrière lui.

Ses mots sont un coup de poing qu'il m'envoie en plein visage, que je ressens dans chaque fibre de mon être. Probablement parce que j'ignore qui je suis derrière mon masque, et qui s'abrite derrière le sien également.

Cette similitude entre nous est quelque peu déconcertante, mais surtout difficile à accepter.

— Et puis, pour répondre à ta question silencieuse, que tu tais depuis que tu es ici et que tu exposes qu'à demi-mots : non, je ne me cache pas dans le noir. Le visage d'un Trompeur ne peut être dévoilé à son captif, il est impossible d'identifier les conséquences d'une telle révélation.

L'un de ses pieds se lève, comme s'il allait franchir cette barrière, celle qui l'afficherait, qui briserait l'anonymat. Mais, au dernier moment, il se rétracte, puis annonce d'une voix veloutée, à la tonalité chaude et envoûtante :

— Je dois rester le fantasme que tu imagines pour que l'illusion perdure à jamais.


_________

NOTE DE L'AUTEURE :

Je me rends compte à quel point cette histoire est à lire sous un plaid, au bord du feu, et non sur une plage, un cocktail à la main. Les dialogues sont complexes et profonds, je les ai beaucoup travaillés. Jungkook et Taehyung sont des personnages qui aiment la philosophie et la psychologie, ils ne seront jamais superficiels dans leurs échanges. Ils sont intenses et j'espère que cette intensité se ressent à travers l'écran !

Tous les deux sont encore dans une démarche de découverte. Ils apprennent à se connaître à travers des détails de leur personnalité. Qu'en pensez-vous ?

Comment trouvez-vous leurs joutes verbales ? Sachez que cette dynamique risque de durer un moment. Cette histoire est un véritable ennemies to lovers ET un slow slow slow burn haha

L'histoire vous plaît-elle pour le moment ?

Kissouilles, mes Dumiz !

Era xx


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