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Chapitre X :

Je tourne la serrure et rentre à l'intérieur. Il fait aussi sombre que mon humeur, une odeur vague de vanille dans l'air. Sans un bruit je monte les escaliers, ma tache de boue au sol moins apparente qu'avant même si on voit encore quelques traces. Je m'arrête en haut des escaliers et rentre dans la chambre de Lily.
Celle-ci dort à point fermé, je lui dépose un tendre baiser sur le front et referme délicatement la porte.

- Tu as vu l'heure ?

Je n'eus pas besoin de me retourner pour reconnaitre la voix de ma soeur au pas de sa chambre conjugale. J'ai pourtant essayer de faire le moins de bruit possible.

J'ai envie de lui dire que c'est à cause de la voiture que j'ai pris toute la journée à la cacher, qu'il n'est que 21h et que j'ai subi beaucoup de choses aujourd'hui.

Mais à quoi bon lui expliquer quelques choses qui ne ferait que l'inquiéter. Je l'a déçoit mais au moins elle ne souffre moins que si elle connaissait toute la vérité. Et puis elle doit sans doute croire que j'ai bu toute la journée dans un bar ou couché avec une fille. Non j'ai volé une voiture. C'est pire aux yeux de la loi.

Je me retourne finalemant vers elle. Non je ne vais pas lui dire tout ça.

- Oui et alors ? Lancais-je.

Portant une chemise de nuit elle me parut plus menu que la dernière fois.

- Tu n'apprendras donc jamais ? Tu ne voudras jamais faire un peu d'efforts ?

- Non.

Je descendis les escaliers, assez irrité qu'elle se mette en colère sans me laisser respirer. Je sais que je suis en faute mais elle me parle d'efforts alors qu'elle n'en fait même pas. Qu'elle quitte son mari à la fin ! C'est le père de Lily et alors ? Ça existe la garde partagé. Mais ça non plus je ne lui dirai pas car je tiens trop à elle.

- Où tu vas ? Me demande-t-elle après quelques hésitations.

- Me bourrer la gueule je ne l'ai pas assez fait. Dis-je froidement.

Cela de dit je claque la porte derrière moi.

Elle n'a même pas envisagé que je puisse être autre part que dans un bar aujourd'hui. Eh bien je vais lui donner raison ! Au final que je sois en train de cacher une voiture volé ou joué dans un parc cela revient au même elle me juge sans chercher à comprendre. Et puis comprendre quoi ? Je ne fais rien pour qu'elle me voit autrement mais elle n'abandonne toujours pas.

Je cours en direction du bar à 200 mètres. Je passe cette-fois par la route. Je n'ai pas envie de refaire l'épisode de la foret. Si je recroise la personne qui m'a fait ce tatouage dans cette foret je lui pète la gueule sans regret.

Étonnamment peu de voitures passent pourtant on est sur la national. Je continue de trotter et finis par arriver au bar. Toujours ce même panneau publicitaire, il faudrait qu'il envisage de le changer. Un peu de nouveauté dans ce blede paumé ça fait de mal à personne.

Quelques motos et voitures sont garés dans le parking mais moins que d'habitude. Qu'est-ce qui se passe ?

Je vais peut-être recroiser celui qui a dezingué mon corps et lui faire comprendre qui je suis.

Je rentre dans le bar et ne vois effectivement pas grand monde. Je salue le barman et demande un verre avant de poser mon jolie cul sur l'un des tabourets.

Je jette quelques coups d'oeil au clients : Des motards, un groupe de pimbêche et un couple de jeune marié. La variété est présente. C'est da'illeirs bizarre pour un bar aussi mal fréquenté.

Je scrute le couple de jeune marié, de toute évidence ils n'ont pas compris que ce n'était pas un bar à touriste. Regarder ces tourtereaux se bouffer des yeux, ça devrait être interdit de laisser des gens pareil rentrer ici, autant pour eux que pour nous. Ca terni la mauvaise réputation du bar.

J'entends un verre claqué devant moi, je tourne la tête vers le barman et mon verre de Whisky.

- Tu as de quoi le payer cette fois ?

- Mais oui ! Soufflais-je lassé en lui montrant mon billet. La dernière fois ce n'était pas intentionnelle. Et t'aurais dû le savoir d'ailleurs.

Il haussa les épaules.

- Ta cassé mon bar fait bien rembourser.

Je souris et lui de même.

Je bus un gorgée de mon brevage et me languis de poser la question.

- Pourquoi il n'y a personne ?

Le barman essuya un verre.

- Tu n'as pas entendu les rumeurs ?

Je bus une autre gorgée.

- Tu sais moi et les rumeurs... ! On ne sait jamais si c'est vrai et ça à le don de me frustrer.

Ce dernier ricane comme s'il s'attendait à une réponse de ce style. C'est vrai que c'est le genre de phrase que je peux sortir quand on me connait un temps soit peu.

Il rangea son verre essuyait et poursuivi.

- Un ancien hôpital délabré a brûlé il n'y a pas si longtemps. On a retrouvé les corps de certains enfants censé être hospitalisé et le plus horrible dans cette histoire c'est que les enfants n'étaient pas mort par les flemmes mais à cause d'autres choses. Les scientifiques cherchent encore à savoir de quoi ils sont mort.

Je fronce les sourcils trouvant cette histoire familière.

- Depuis cette épisode la police est sur le qui-vive ! En même temps ça se comprend ça fout les j'tons à tout le monde cette histoire d'enfants, plus personne ne sort de chez soi. On n'est tous surveillé alors fais attention à toi Logan.

- Je comprend mieux la présence de ce couple derrière moi. Affirmais-je en finissant mon Whisky.

Je n'attends pas le déluge et demande un autre verre, quitte à donner raison à ma soeur autant finir bourré.

Il sourit en haussant les épaules et me ressert.

- Il faut bien que je gagne ma croûte.

Je ricane sachant pertinemment qu'il a assez de contacts pour ne jamais manquer de quoi que ce soit.

Celui-ci part dans la réserve pendant que je repense à ce qu'il a dit. "Des expériences inconnues sur des enfants". C'est étonnant que cette histoire ressorte au moment où j'ai ce tatouage. Et si ça coïncidé ? Cette histoire me donne un mauvais pressentiment.

Je bus une autre gorgée de Whisky et mon portable se mit à vibrer. En parlant du loup. Je clique sur son message et le lis avec un peu de difficultés voyant assez trouble.

La chieuse de service : " Pourquoi ne me laisses-tu pas mourir ? Abandonne cette idée de résoudre le problème et retourne à ta vie. C'est le mieux pour tout le monde ".

Qu'est-ce qu'elle me sort encore ? C'est fou comme cette fille peut me donner de ses migraines. Je sais qu'elle a une vie minable mais est-ce une raison pour en venir à cette extrême ?
Les gens croyent toujours que leur vie est foutu, ils ne se projetent plus. Mais non c'est pas du tout ça, on n'est pas obligé de penser forcément à l'avenir, tu peux te sentir le plus seul au monde tu auras toujours une personne pour te soutenir, toujours. Ça peut être une personne des réseaux que tu ne connais pas, une amie, un frère, une soeur, une cousine, un cousin, un père, une mère, une grand-mère, un grand-père, n'importe mais l'humain n'est jamais seul. La personne à qui tu te confis peut même être la boulangère du coin. Peu importe on a toujours quelqu'un qui nous soutient dans l'ombre comme dans la lumière. Pour ma part c'est ma soeur et surtout Lily. Et pour la chieuse je ne sais pas mais elle a sûrement quelqu'un. C'est obligé. Et dans l'exception où tu es seule au monde ou que tu te considères comme seul faut juste cher ver et tendre la main.

J'avale la fin de mon verre et lui répond "Ne me fait pas répéter".
Je pose mon portable sur le comptoir et demande au barman un autre verre. Soudain j'eus la tête qui tourne et un vertige. Je manque de tomber mais le barman me rattrape et me demande mon code. Après l'avoir eu il pianote sur les touches de mon portable. Je ne sais pas ce qu'il fait mais je pense qu'il écrit un SOS LOGAN bourré.

Il me rend mon portable et me demande de payer, c'est ce que je fais.

Je lui tapote ensuite l'épaule.

- T'es un brave type HIC !

J'ai le hoquet.

N'empêche que ses verres de Whisky sont imposant après deux gros verres j'ai la tête en compote.

Je regarde mon téléphone et voit que le barman a envoyé deux messages à la chieuse "viens me chercher". Elle m'a répondu "où", étant de nature joyeuse je lui répondis "peu importe où je suis viens !".

Apres ça, je sors du bar et me prends le froid de plein fouet. Je m'enfouis un peu plus dans mes habits et décide de repartir à pieds cette fois. Il vaut mieux pour la sécurité de tout le monde. Surtout de la mienne étant au bord de la route. Étant sur qu'elle ne m'a pas répondu je ne pris pas la peine de verifiais.

Au bout d'une vingtaine de minutes à essayer de marcher en ligne droite, la tête en bouillie, je finis par arriver à destination. Je rentre sans bruit (du moins j'essaie car je me prends la rambarde). Cette fois je ne prends pas la peine de m'attarder dans les couloirs. De Touré façon je ne suis pas en état. Arriver dans ma chambre, chaussure et haut enlevé, je m'avachis sur mon lit sans le défaire.

Je verifie l'heure sur mon portable et un pincement au coeur me parvint en voyant son message.

"appel ta soeur et rentre chez toi, préviens moi quand tu seras chez toi".

Je ne pensais pas qu'elle s'inquiéterait. Je ne sais pas si c'est le taux de Whisky dans mon organisme ou l'emotion du moment mais je la remercie.

Chose que je ne fais O grand jamais.

Je pose ma tête sur le coussin et plus personne.

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Petit chapitre mais Grand moment !

Deux choses essentiels dans ce chapitres : le début de l'intrigue et le début d'une possible entente entre ses deux.

1723 mots.

La suite bientôt. Bonne rentrée à tous !

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