Mission 5: Tire
Il y a cinq semaines...
La compagnie entière était devenu un vrai chaos depuis que le boss nous a révéler la mission. Savoir que le gouvernement était prêt à blesser ses propres citoyens pour avoir du pouvoir rendait tous les agents en colère.
Cette fois ci, ce n'était pas une femme riche qui voulait se venger, ni un multimillionnaire qui demandait de l'aide en échange d'argent. Cette fois ci, c'était sérieux. La vie de milliers de personnes étaient en jeu, tous innocents.
Ils y avaient des gens qui avaient toujours la volonté de vivre, d'achever leurs buts. Ils ne méritaient sûrement pas de mourir injustement, en laissant leurs rêves derrière.
Le PDG demanda à tous les agents présent dans la compagnie de coopérer. Il n'allait sûrement pas être aussi puissant qu'un gouvernement, mais les coeurs robustes de ses agents valaient des centaines d'armes et de tactiques. Il pensait vraiment qu'ils pouvaient empêcher le pire d'arriver. Il refusait de voir le plans des traîtres s'accomplir en écrasant des milliers de cadavres de citoyens coréens.
Tout cela devait s'arrêter.
Il y a quatre semaines...
Du dortoir à la salle de gym, puis de la cafète au terrain de tire. Ainsi se déroulèrent les jours pour les agents de Bullet & Co.
Jusqu'au jour où Lisa commença à crier pendant qu'ils dinaient. Elle allait mettre au monde son enfant.
Tout le monde oublièrent leur nourriture et se précipitèrent pour aider la jeune femme. Les hommes s'empressèrent d'appeler le docteur et envoyèrent aussi vite que possible une voiture pour aller la chercher à l'hôpital où elle travaillait. Le vice président souleva la jeune femme enceinte et se dirigea vers la clinique.
Des heures de crampes et de douleur, des longs moments passés au sous sol. La plupart des agents qui étaient proches d'elles attendirent à l'extérieur de la salle d'accouchement.
Lorsque le bébé fut enfin sortit, il fut accueilli dans ce monde réel et décevant avec des bouquets de fleurs et toute sorte d'assortiments de chocolats qui avaient remplis la salle de la nouvelle maman.
Quelques jours plus tard, tout le monde attendait impatiemment que la routine quotidienne s'arrête pour qu'ils puissent jouer avec le bébé.
Kulap était la seule rose fleurissante au milieu de ces champs de fleurs fanées.
Il y a deux semaines...
L'officier Jin amena son collègue à la compagnie, il s'appelait Jiwon. Le boss était visiblement mécontent de le voir mais Jiwon se prouva être digne de confiance. Je n'étais pas très sûr de ça au début mais j'ai remarqué qu'il nous donnait les meilleures informations dont nous avions besoin et j'ai commencé à l'apprécier.
Il était aussi bruyant que Jin et après avoir passer beaucoup de temps à la compagnie, les agents avaient commencé à attendre jours après jours qu'ils reviennent et qu'ils leurs racontent des blagues. Elles étaient pourries bien sûr, mais c'était la seule chose qui leur redonnait le sourire.
Jiwon s'intéressait à moi. Pas du sens que vous pensez, non. Il était curieux à propos de ma vie, mon passé, mes pensées...
Je l'ai attraper une fois à fouiller mon casier. Je ne savais même pas comment il avait pu l'ouvrir, ou encore plus important, ce qu'il faisait là. Lorsque je lui ai posé la question, il me répondit qu'il cherchait de la protéine en poudre parce qu'il avait vu que j'en avais beaucoup. Je ne lui en demandais pas plus parce que Jiwon était le genre qui pouvait mentionner des milliers de choses et vous faire oublier de quoi vous parliez.
Il était bizarre.
Il y a une semaine...
Je marchais dans les couloirs, des gouttes de transpirations coulaient sur mon visage, mon coeur battaient et mes jambes tremblaient. Pas à cause de l'entraînement intense que j'ai reçu, mais à cause de la nouvelle que je venais d'apprendre. L'attaque avait commencé plus tôt que prévu... à Busan.
Voir les habitants de ma ville natale me brisait le coeur. Ça me rendait en colère, tellement en colère que j'ai commencé à crier à plein poumons parce que je n'en pouvais plus. Je cassais tout sur mon chemin et pleurais. Taehyung et Jungkook m'attrapèrent pour me calmer mais j'avais fini par les repousser.
Seulement lui pouvait me faire me sentir mieux. Un simple touché de sa part pouvait faire battre mon coeur et ralentir jusqu'à son rythme régulier. Un simple mot faisait ma poitrine se déserrer. Un simple baiser pouvait arrêter mes larmes.
Lorsque Namjoon nous trouva, il s'agenouilla devant moi et me caressa les cheveux. « Tout va bien Jimin. » il chuchota. « Ces enfoirés n'ont vraiment pas respecter leurs plans. Ce qui était inattendu. » il soupira.
« M-Ma mère. » murmurai-je. « J'ai besoin de savoir si elle va bien. » J'étais sur le point de me lever lorsque Tigre m'agrippa fermement le bras. Il me regarda dans les yeux et me dit: « Elle va bien. » il esquissa un sourire. « Je suis allé la voir. Elle est rentrée avant l'attaque. Elle est en sécurité. »
Je lâchai un soupir de soulagement et plaça mon bras autour de lui. « Merci hyung. » Mes larmes tombèrent de nouveau sur mes joues. « Merci beaucoup. »
Il embrassa gentiment ma tempe et chuchota un petit de rien.
Il y a deux heures...
Nous sortions d'une camionnette noire, armés. Tous les agents se mirent rapidement en position.
Nous avions passé la nuit à donner des rôles à tous les hommes et femmes qui participaient à la mission.
L'attaque était prévu pour la prochaine heure alors nous n'avions pas beaucoup de temps. Nous avions dû évacuer le centre ville de la façon la plus discrète possible. Mais c'était dur parce qu'il avait des hommes partout.
J'observais les gens passer, chacun prenait une direction différente. Des pères et des mères venaient chercher leurs enfants à l'école et les tiraient pas la main, tellement fermement par peur qu'il ne leur arrive quelque chose lorsqu'ils traversent la route. Des vieilles femmes marchaient lentement, des sacs de course à la main. Quelques uns paraissaient heureux, probablement parce qu'elles allaient préparer des repas pour leurs enfants ou petits-enfants. D'autres étaient fatiguées, et marchaient avec toutes les forces qui leur restaient. Ces dernières étaient celles que les familles avaient délaissé avec le temps.
C'était triste.
J'aperçus des étudiants sortir de leurs établissements, en groupe ou seul. Comme d'habitude, les plus populaires étaient entourés par leurs compagnons et les plus timides étaient toujours seuls.
J'entendis des conversations qui me semblaient familières. Des examens, des professeurs injustes et la direction qui n'organisaient pas d'événements qui les intéressaient. Je souris. Je me souvins de mes années lycée, lorsque ma seule soucis était de rester le premier de la classe et de ne laisser personne avoir des meilleurs notes que les miennes.
Les jours heureux où je ne pensais même pas aux trahisons ni aux meurtres. Et encore moins la politique.
Je ne pouvais pas laisser un groupe d'égoïstes s'en prendre à leurs vies. Je ne pouvais pas imaginer tout les hommes et les femmes, vieux ou jeunes, que je voyais devant mes yeux à cet instant tomber au sol tel des cadavres, inertes.
J'essayais de chasser l'image de cette tragédie de mes pensées mais c'était plus fort que moi.
Et si je ne réussissais pas à les sauver? Et si leurs agents étaient meilleurs que nous?
« RM à Bulletproof. » La voix de RM fut entendu à travers les oreillettes, et interrompit mes affreuses pensées. J'adorais le fait qu'il nous appelait Bulletproof. Il disait qu'il pensait que rien ne pourrait jamais nous détruire... même la mort.
Il nous dit que de toute sa vie, il n'avait jamais rencontré de gens aussi brave et héroïque que nous. Il nous faisait confiance, il pensait vraiment que nous pouvions conquérir le monde entier si nous le voulions.
« Ça commence dans quelques minutes. N'ayez pas peur. Prenez des inspirations profondes et pensez à tout les gens autour de vous. »
Je me retournai et le regardai. Je le vis s'avancer vers un groupe d'enfants qui jouaient au foot au milieu d'une rue. Il s'agenouilla devant eux et leur tapota la tête. Il leur dit quelque chose avec un sourire que je ne pourrais jamais oublier. Namjoon avait un grand coeur. Sa tendresse et sa générosité faisait que tout le monde l'aimait automatiquement. Les enfants ne perdirent pas une minute et s'inclinèrent devant lui avant de vite retourner dans leurs maisons.
Je souris et une larme perla sur ma joue. Voir la façon dont il leur avaient gentiment demandé de rentrer chez eux, par peur qu'ils finissent blessés brisa mon coeur en morceaux. Namjoon était autant en danger que tous les autres, mais je savais qu'il penserait aux autres avant lui même.
Il croisa mon regard et m'adressa un sourire. Ne t'en fais pas, je pouvais lire sur ses lèvres. Tout ira bien.
J'aperçus le Tigre Noir aider une vieille dame en portant son sac de course vers l'entrée de sa maison. Elle ne s'arrêtait pas de le remercier et de lui faire des compliments. Il s'inclina simplement devant elle et s'assura qu'elle arrive en toute sécurité dans sa demeure. Puis, il regarda autour de lui et fit de même avec des hommes et des femmes qui avaient besoin d'aide. Je pouvais sentir qu'il ne le faisait pas tout simplement parce que c'était sa mission, mais aussi parce que ça avait dû lui rappeler ses parents. Il s'était sûrement souvenu de la façon dont sa famille interagissait ensemble. Il ne les avait jamais aidé et eux non plus n'étaient jamais là pour lui, et c'était de même pour ceux qui se tenaient devant lui. C'était triste de voir que les familles se brisent.
Au temps présent...
J'étais en position, caché entre des voitures, un revolver à la main. J'attendais le signal...
Je regardai autour de moi et aperçu mon petit-ami regarder à droite et à gauche. Puis ses yeux se posèrent sur moi. Ces yeux ne quittèrent jamais les miens depuis le premier jour où je l'avais vu. Je me souvenais toujours du jour où il était assis sur le balcon, une cigarette à la main. Il avait les même yeux, le même regard hypnotisant. Avec le temps je compris de mieux en mieux pourquoi est-ce qu'il était appelé Tigre. Ses regards rendaient mon corps raide, ses touchés envoyaient des frissons le long de mon dos. La façon qu'il avait de marcher tellement lentement était très arrogante. L'aura mystérieuse qui régnait autour de lui attira mon attention depuis le tout début.
Des larmes perlèrent de mes yeux une fois encore lorsque je posais les yeux sur lui. Plusieurs choses m'étaient arrivé, nous étaient arrivé depuis mon arrivé à la compagnie. Il m'avait sauvé non pas une fois, non pas deux fois. Il me serrait contre lui lorsque j'avais besoin de sa chaleur et m'embrassait lorsque j'avais besoin d'amour.
Je n'étais pas prêt à le perdre.
« Christian à Tigre... » ma voix craqua lorsque j'approchai mes lèvres du microphone. « Si... Si jamais... »
« Chhuuu... » sa voix résonnait à mon oreille droite. « Rien n'arrivera. Ne t'inquiètes pas. »
J'essuyai mes larmes et lui dit: « Hyung... s'il te plaît, laisse moi le dire. » pleurai-je. « Si jamais quelque chose arrivait... je veux que tu saches... que tu saches que je suis très reconnaissant de t'avoir dans ma vie. »
Je le vis rabaisser la tête.
« Tu m'as sauvé hyung. » continuai-je. « Tu t'es tenu à mes côtés et tu m'as tout donné. Même lorsque tu souffrais plus que moi. » Je m'arrêtai parce que je ne pouvais plus contrôler mes larmes. Je couvris mon visage de mes mains et pleurai. « Merci Hyung. »
« Ne pleurs pas... » dit-il d'une voix tendre. « Regarde moi, ange. »
Je relevai la tête et le vis me regarder. Il me sourit et hocha la tête. « Tout ira bien. Nous accomplirons cette mission avec brio et rentrerons chez nous. »
Renter chez nous...
...chez nous.
J'avais un chez moi.
Avant que je ne pu ajouter un autre mot, le premier coup de feu retentit. Mon coeur explosa presque dans ma poitrine lorsque je vis tous les hommes armés envahir les rues.
En un battement de cil, les gens étaient au sol. Ils tiraient sur des hommes et des femmes innocents sans aucune hésitation.
Je ne vis aucun officier de police sur les lieux. Ces enfoirés avaient sûrement été payé pour ne pas faire leur travail pendant un jour aussi crucial, lorsque les citoyens avaient vraiment besoin d'eux.
« RM à l'équipe Bulletproof, à mon signal. »
Nous chargions nos armes et nous mirent en position.
« Un... »
Je comptais avec lui. « Deux... »
Je fermai mes yeux et pris une longue inspiration.
« TIREZ!!! »
Soudain il y eut des bruits de coups de feu qui s'enchaînaient rapidement à la suite. Nos agents sortirent de leur cachettes et pointèrent leurs armes vers nos ennemis. Les balles atteignaient leurs cibles avec une grande précision. La satisfaction d'un doux tissus humain qui se faisait tordre en permettant à ses artères de rompre consumait mon corps. Ces gens méritaient une mort bien pire que par coup de feu.
Je courus vers des enfants qui semblaient confus et qui avaient commencé à pleurer. J'attrapai leurs mains et les guidai hors de la zone de tire. « Rentrez chez vous les enfants! S'il vous plaît, immédiatement! » leur dis-je. Ils ne pouvaient même pas me remercier à cause de la peur. Je les observais courir au loin en priant que personne ne serait blessé.
Je vis un agent du côté opposé charger vers moi. Je fronçais les sourcils et murmurais des insultes avant de lui tirer dessus.
Pas de pitié.
Je ne pardonnerai jamais quiconque tuerait des innocents pour le bien du pouvoir ou de l'argent.
Une autre camionnette arriva et une douzaine d'agents apparurent. Je regardai le boss et aperçus une grimace à son visage. Ce n'était pas le nombre d'hommes auquel il s'attendait. D'après les informations données par les officiers il y était censé avoir une vingtaine d'agents pour la fusillade. Mais devant nous se tenait plus de cinquantes hommes autour de nous. Nous n'étions pas nombreux, nous n'avions aucune chance de tous les prendre.
J'observais le Tigre Noir s'allonger au sol. Cette fois ci, il tenait un sniper. Je savais qu'il était en colère et qu'il voulait tous leur tirer dessus. Il visa, vérifia la vitesse du vent, la distance et s'ajusta selon ses calculations. Puis il appuya sur la gâchette.
Je profitais du fait que nos agents tiraient sur l'ennemis pour courir vers les gens qui étaient toujours piégé dans la zone de mire et les aidais à se réfugier.
« Partez! Courez! » criai-je en les poussant vers une rue déserte. « Courez tant que vous le pouvez toujours! »
Lorsque je retournai dans la zone de tir, l'un des rivaux s'était jeté sur moi et me donna un coup au visage. « Tu joues au héros hein?! » je me retournai et m'empressais de me relever et lui cogna le nez tellement fort qu'il grogna de douleur. Je le poussai et lui pointai mon revolver au visage. « Tu trahi ton propre pays! Ton propre sang! » criai-je. « Honte à toi! »
Avant que je ne pu lui tirer dessus, un visage familier apparut non loin de moi. Je relevai la tête et aperçus mon frère me regarder. Je sentis mon sang se pétrifier à l'intérieur de mes veines lorsque je me rendis compte à quel point il avait changé. Il portait le même uniforme que les autres hommes et tenaient deux armes à feu dans les mains. Son visage était couvert de sang; du sang des innocents citoyens.
En quelques secondes, je sentis deux mains attraper mes épaules. Je me retournai et aperçus deux officier de polices m'encercler. Je déglutis et jetai un regard vers mon frère qui s'approchait, un sourire en coin au visage. « Enfin, j'ai mis la main sur toi. » j'entendis un officier dire.
Le moment que j'avais tant redouté depuis que j'avais commis un crime. J'avais toujours eu des cauchemars, des pensées qu'un jour la police m'arrêterait.
Ce moment était arrivé.
« J'ai attrapé l'homme. » j'entendis une voix familière dans mon dos. « Maintenant, donne moi ce que tu m'as promis. »
Lorsque je me retournai, je vis l'officier que Jin nous avait présenté il y a quelques semaines de cela. Jiwon se tenait devant les deux officier avec les bras croisés.Il ne pouvait pas me regarder en face. Il n'osait pas. Je fronçais les sourcils et serrais mes poings. « Toi- » Je voulais tellement lui donner un coup de poing au visage mais les hommes m'empêchèrent de faire un seul mouvement.
« Tu as trahi notre confiance! » hurlai-je.
Il racla sa gorge et détourna son regard. « Et bien, vous n'aviez qu'à pas me faire confiance pour commencer. » il haussa les épaules.
« Espèce d'enfoiré! »
« Ton langage, mon frère, surveille ton langage! » ajouta Jihyun. Il se tenait juste en face de moi et saisit mon menton. Il examina mon visage et se moqua. « J'ai entendu dire que tu suçais des verges. »
Je grimaçai.
« C'est tellement répugnant. » continua-t-il. « Je n'arrive pas à croire que tu es mon frère. »
« Ferme la. » murmurai-je froidement. « Tu n'es qu'un putain de connard! »
Il me gifla le visage. « Ne dis plus un seul putain de mot. Espèce de PD. »
Les officiers de police me menottèrent et m'aggripèrent fermement.
« Emmenez le! » ordonna Jihyun.
J'essayais de me débattre mais mon corps n'avait aucune puissance. « Lachez moi! »
Je vis le Tigre Noir courir vers nous pendant qu'ils m'emmenaient. Il tira sur tous les hommes qui lui barraient la route, ses yeux ne quittaient jamais les miens. « Hyung! » criai-je.
« Oh, donc c'est lui. » mon frère ricana. Il lança un regard à l'un de ses agents et lui fit signe.
Ils ne m'avaient même pas laisser le temps de le prévenir.
Ma voix... je l'avais perdu.
Il avait été tiré dessus.
Je vis ma vie entière défiler devant mes yeux. Des larmes coulaient sans arrêt lorsque je criai « HYUNG!! »
Je le vis tomber au sol, sa poitrine ensanglantée.
« Park Jimin, vous êtes en état d'arrestation pour meurtre. »
La voix des officiers de police n'étaient plus qu'un bruit de fond à mes oreilles. Je m'en fichais d'être arrêter, je m'en fichais d'aller en prison. Je ne me souciais pas du tout de moi même à cet instant.
La seule chose dont j'avais peur était de le perdre lui.
« Hyung, non! »
« Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous. »
À suivre...
🔫 Tin Tin Tiiiiiiinnnnnnn!!!!!
🔫 Que pensez-vous qu'il va se passer?
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