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ACTE I - Scène 2

Lundi 28 septembre, 12 : 51

<DESTROYA ~ My Chemical Romance>

« Non ! Ne me dis pas que j'ai fait ça... » Souffle Emily en nous regardant les unes après les autres, ses grands yeux bleus écarquillés, attrapant la table autour de laquelle nous sommes assises si fort de ses mains que ses jointures prennent la couleur blanche de son visage.

A côté d'elle, Clara tient sa boisson énergisante achetée au distributeur de la cantine près des lèvres, mais on peut quand même apercevoir son sourire amusé. En face d'Emily se trouvent moi et Zoé, se donnant un check discret sous la table. Comme prévu, nous avons tout raconté à Emily ce qu'il s'est passé à la fameuse soirée de samedi soir dès la pause déjeuner arrivée, et comme prévu, celle-ci semble morte de honte. Lâchant brusquement la table, elle apporte ses mains à son visage et couvre ce dernier, la pâleur de linge auparavant inscrite dessus laissant place à une rougeur incontrôlée. Contrastant parfaitement avec ses cheveux blond clair ondulant autour son visage d'ange, ces joues sont aussi écarlates que les tomates synthétiques servies dans un bol en plastique de la cafétéria. Hier, Zoé et moi nous sommes réveillées, complètement allongées l'une sur l'autre, aux alentours de seize heures. J'avais bien envie qu'elle reste, mais nous avions toutes les deux des devoirs à finir et étions parfaitement conscientes que si nous décidions de tenter de les faire ensemble, l'après-midi allait se terminer en fous rires, délires et défis tous plus étranges et embarrassants les uns que les autres, le quart des devoirs à faire à peine terminé. Nous nous sommes donc séparées, j'ai fais disparaître les preuves de notre après-midi glandage je me suis mis à travailler à mon plus grand daim, ayant toujours mal au crâne à cause des shots d'alcool de la fête, mais en gardant en mémoire les doux souvenirs de ma sieste avec Zoé pour me réconforter. Nous sommes donc lundi à nouveau, à la pause de midi, où nous déjeunons encore avec Clara et Emily et nous sommes une nouvelle fois fait le plaisir de lui raconter chaque détail de sa mémorable danse sur la table de la maison de Théo, samedi soir.

« Je vais vraiment devoir arrêter de boire, marmonne Emily en tentant de cacher la rougeur évidente allant de ses joues à ses oreilles. Mon dieu, j'ai honte, j'ai honte...

- Tu dis ça à chaque fois... je lui lance, amusée.

- ...Mais tu finis toujours à t'éclater comme une folle sur la piste, complète Zoé avec un rire.

- Prête-moi ton bonnet, Beth, poursuit Emily en ignorant nos paroles et en se penchant vers moi, la main déjà tendue dans le but de me dérober le précieux bonnet couvrant mon crâne. Comme ça, je pourrais me cacher et partir du lycée sans être vue, fuyant jusqu'à une grotte où je vivrais jusqu'à la fin de mes jours, loin des soirées et de l'alcool dévastateur...

- Pas touche ! » Je réplique avec hargne en reculant aussitôt, perdant tout sourire, tandis que Clara et Zoé éclatent d'un rire joyeux en chœur.

Si je n'ai plus mon bonnet sur la tête, mes boucles noires à peine peignées partiront encore une fois dans tous les sens et en plus de ça, mes cheveux seront plaqués ridiculement sur mon crâne comme un casque à l'endroit où se trouvait mon couvre-chef. Et je ne laisserais pas ça arriver. Pourtant, Emily semble déterminée, et elle se courbe à nouveau vers moi, suppliant :

« Allez, Beth ! Je te promets que je te le rendrais une fois partie vivre en ermite.

- C'est hors de question ! » Je proteste fermement en battant davantage retraite, ma chaise tanguant dangereusement vers l'arrière pour ne pas que le bras d'Emily ne m'atteigne.

Malheureusement pour moi, la jeune blonde a plus d'un tour dans son sac : elle jaillit soudainement de sa chaise sans que je puisse m'y attendre, saisit mon précieux bonnet dans un geste rapide et me le ravit. Surprise par l'agilité d'Emily et étonnée par la vitesse avec laquelle tout ceci est arrivé, je bascule définitivement vers l'arrière, lâchant un cri aigu de stupéfaction mêlé à mon désespoir lorsque je réalise qu'elle a prit mon bonnet. Je tombe brutalement en arrière, et ma chaise s'écrase sur le sol de la cantine dans un grand fracas, le dossier en bois dur de cette dernière n'offrant pas le moindre réconfort pour mon pauvre dos. Je lâche un gémissement complaintif, mais la douleur est vite oubliée et remplacée par la panique et la rage lorsque je vois Emily enfoncer fièrement l'objet sur son crâne blond, un grand sourire sur ses lèvres roses. Sans réfléchir, je me relève en deux temps trois mouvements, à peine consciente que le bruit de ma chute a attiré les regards curieux de la presque totalité des élèves déjeunant dans le self. J'attrape mon verre rempli d'eau et va pour en jeter le contenu à Emily, mais, encore déstabilisée par la chute et mon dos me faisant horriblement souffrir, je vise mal et tout le liquide vient s'asperger sur... Clara. La pauvre brune en lâche sa boisson énergisée sous le coup de la surprise et la canette s'ouvre, délivrant son liquide bleu vif collant sur le sol de la cantine, et surtout sur les chaussures de Clara, qui en le réalisant pousse un cri d'effroi avant de s'exclamer, l'horreur palpable dans sa voix :

« Mes nouvelles baskets ! »

En voyant la scène, Clara trempée de la tête aux pieds et les baskets ruinées par la boisson énergisante, moi un verre vide à la main, encore déstabilisée par la chute et les cheveux dans tous les sens, et Emily, mon bonnet sur la tête, me narguant avec des grimaces moqueuses, Zoé ne tient plus. Son rire part brusquement dans les aigus et commence à reproduire l'exacte réplique du grognement du cochon. Toutes les têtes, à l'entente de ce rire exotique, se tournent vers nous en un seul mouvement. Et je les comprends : la scène doit juste être hilarante. Je vois même quelques téléphones portables dépasser de la foule, filmant l'évènement pour se dépêcher de le poster sur les réseaux sociaux d'ici quelques minutes. Mais, au point où le rire de Zoé est plus qu'hystérique, elle s'arrête brusquement, les joues teintées de pivoine et ses mains couvrant aussitôt sa bouche. Je la regarde sans comprendre, puis je lève mon regard vert et tout devient clair.

Théo, accompagné de trois amis à lui, se tient devant notre table, son plateau repas entre les mains et un sourire amusé étirant ses lèvres. Je comprends rapidement qu'il a vu toute la scène, puis me souviens alors à quoi nous ressemblons : entre l'eau dégoulinant partout sur Clara qui a fait couler son maquillage et a trempé ses vêtements, moi l'air d'une folle et dont les cheveux bouclés partent dans tous les sens, renforçant mon image d'échappée d'asile, et Zoé qui vient de dévoiler aux cinq-cents personnes présentes dans la cantine son rire iconique et si honteux, on a de quoi être embarrassées. Seule Emily n'a pas tellement à avoir honte, pourtant, elle est comme figée, ses pommettes d'un rouge soutenu. Elle rabat soudainement mon bonnet sur ses yeux, comme si ça pouvait la cacher, et baisse la tête, mortifiée par la gêne. Soudain, les quatre élèves face à nous éclatent d'un rire joyeux, et pas si moqueur, Théo le premier. Je vois Zoé se recroqueviller sur elle-même, encore plus embarrassée qu'elle ne l'était déjà. Si je ne m'étais pas doutée que le brun lui plaisait, j'aurais été surprise de sa réaction : Zoé est toujours la première à se foutre du regard des autres et à faire ce qu'elle veut sans craindre les jugements et les moqueries. Pourtant, à notre grande surprise, les quatre élèves ne semblent pas se moquer du tout de notre situation, et, une fois l'attention de tout le monde détournée à nouveau vers leurs assiettes de Polenta sans goût, Théo déclare, désignant les six places vides de la table de dix (notre cafétéria a uniquement des tables de dix, peu pratique quand on veut être tranquilles) sur laquelle nous sommes assises.

« On peut s'asseoir ? Il n'y a plus de place. »

J'écarquille les yeux si forts que je crains qu'ils ne roulent hors de leurs orbites. Emily, elle, devient encore plus rouge – comme si c'était possible – et relève vers eux un regard timide, soulevant un des côtés de mon bonnet. Clara est beaucoup trop occupée à nettoyer du mieux qu'elle peut ses précieuses baskets pour comprendre la requête d'un des élèves les plus populaires de notre classe, et Zoé, elle, le visage et les oreilles teint rose Barbie, se met à bredouiller des paroles incompréhensibles, ce qui est plutôt drôle. En même temps, je la comprends : certes, Théo est très sympa, il discute parfois avec nous en cours et nous invite à ses soirées, mais ce n'est pas pour autant qu'on est amis, et nous n'avons jamais déjeuné avec lui auparavant. Alors pourquoi ce brusque changement de comportement ? Je jette un regard à mes amies, dont les réactions sont toutes différentes. Emily, elle, reste figée comme une statue stupéfiée par le regard de Méduse, la meuf aux cheveux de serpents. Clara frotte efficacement ses chaussures sans se préoccuper de nous, et Zoé galère, genre vraiment, elle qui est toujours plutôt à l'aise pour parler avec les gens :

« Je... Enfin... Tu... Manger ici veux ? Enfin vous... Je veux dire oui mais... »

Face au petit groupe qui commence à s'impatienter des balbutiements répétés de ma meilleure amie, cette dernière m'envoie un regard de détresse, la suppliant de l'aider. Je hoche la tête rapidement et prend le contrôle de la situation en leur lançant :

« Bien sûr, la table est à tout le monde que je sache ! Prenez place. »

Le tout suivi d'une petite courbette parfaitement ridicule. Je sens très bien le regard exaspéré de Zoé sur moi – c'est ça que t'appelle être maîtresse de la situation ? – mais je l'ignore délibérément et présente plutôt d'un geste théâtral le reste de la table encore vide aux élèves. Les adolescents rient légèrement et s'installent à nos côtés, nous adressant des sourires sincères. Je reconnais deux des trois garçons qui accompagnent Théo : son meilleur pote du nom d'Oliver, ainsi que – je ne peux pas m'empêcher de grimacer en le voyant – Mark, ce mec horripilant qui adore me taquiner. Avec eux, un gars blond que je n'ai jamais vu qui se présente sous le nom de Simon. Nous déclarons nos prénoms chacune à notre tour et jouons à prétendre que tout est normal, que nous ne nous sommes pas ridiculisées devant tout le lycée quelques minutes auparavant. Je me rassois et arrange mes cheveux du mieux que je peux, Clara abandonne la tâche impossible de nettoyer ses baskets avec un soupir et Emily reprend place sur sa chaise, toujours couleur tomate. Je vois bien que Zoé est encore mortifiée par son rire de tout à l'heure : elle se présente timidement, ce qui ne lui ressemble pas. Néanmoins, je ne fais pas attention à cela et nous continuons de déjeuner ensemble jusqu'à la sonnerie, dans une ambiance plutôt étrange mais néanmoins chaleureuse, si on escompte Mark qui n'a pas cessé de se foutre de moi durant tout le repas. Je ne comprends pas vraiment le groupe est venu à notre table aujourd'hui, mais je sens que l'on va le découvrir très bientôt...

***

<I Don't Care ~ Fall Out Boy>

Merde.

Merde, merde, merde, merde, merde.

Comme à mon habitude, je viens de rentrer chez moi après cette journée plutôt normale, sans compter notre scène désastreuse à la cantine ce midi et le fait que Théo et son groupe de potes soient venus manger avec nous. Comme à mon habitude, j'ai ouvert ma page Instagram pour checker mes réseaux sociaux comme je le fais souvent après les cours – à mon plus grand soulagement, mon téléphone n'était pas cassé mais souffrait simplement d'un bug dû à la casse, il s'est rallumé dimanche soir, ce qui m'a fait presque hurler de joie (Moi, addict ? Je ne vois pas du tout de quoi vous voulez parler). C'est là que j'ai vu. Je savais que la scène avait été filmée, j'avais reconnu quelques téléphones levés alors que c'était le chaos pour Clara, Emily, Zoé et moi. Mais je n'aurais jamais cru qu'elle serait postée sur le compte du lycée (suivi, au passage, par quelques milliers d'élèves), envoyée sur le groupe de la classe et qu'en plus, tous nos comptes soit cités dans les publications ? C'est comme un cauchemar. Nous sommes exposés de partout sur les réseaux sociaux. Les mains légèrement tremblantes, recroquevillée sur mon lit, je ne peux m'empêcher de loucher sur les milliers de likes et les centaines de commentaires, horrifiée.

Je regarde mes messages privés pour trouver des tas de personnes que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam m'envoyer du soutien, des commentaires ou des moqueries. Mon nombre de demandes d'abonnements a sauté, et une bonne cinquantaine de personnes du lycée quémandent de s'abonner à mon compte. Mes yeux s'élargissent alors que je reconnais des élèves parmi les plus populaires de l'établissement parmi eux. Sans le faire exprès, Clara, Emily, Zoé et moi ont gagné une notoriété qu'on n'aurait jamais crue possible en quelques heures à cause d'une suite d'incidents ayant causé les rires et l'amusement de centaines d'adolescents, et maintenant de milliers. J'ignore si c'est positif ou négatif. Mes yeux vert feuille grands ouverts, je fais défiler mes messages privés et les commentaires sous la vidéo. Certains semblent simplement amusés, disant que c'est excellent ou demandant qui sont ses filles (parce qu'on ne va pas se mentir, jusque là nous n'avions jamais été connues par beaucoup de monde au lycée). D'autres se moquent, plus ou moins gentiment, de mes cheveux en pagaille ou de ma chute spectaculaire, de l'apparence trempée de Clara et de son application à tenter de nettoyer ses chaussures, du teint écarlate d'Emily ou alors du rire de cochon de Zoé. Enfin, une troisième catégorie de gens, à ma grande surprise – c'est sûrement la catégorie qui m'a étonné le plus – des personnes qui nous défendent, et qui se mettent à crier que l'on devrait assumer ses cheveux emmêlés qu'on a la flemme de coiffer le matin et son véritable rire parfaitement ridicule. Certains ont même lancé un hashtag #monvrairire, et lorsque je clique dessus, je découvre un petit nombre – pas énormément, mais tout de même une quinzaine – de vidéos d'élèves du lycée qui se filmant en train de rire, véritablement. Des rires de cochon comme Zoé, des rires de canard, des rires suraigus, des rires qui ressemblent à ceux de méchants dans les films.

Je pose mon téléphone, bouleversée. Ma popularité a vrillé en l'espace de quelques instants, pour le meilleur ou pour le pire. Et je suis complètement perdue entre être le bonheur de ma nouvelle célébrité (dans la limite du possible, évidemment) et la honte qui me mortifie. C'est presque un cauchemar. Plongée dans mes pensées, j'entends à peine les bruits de pas qui font craquer le parquet du couloir devant ma chambre, et je sursaute brusquement lorsque ma petite sœur, surnommé Pogno mais de son vrai prénom Apollonia – oui, on a tous hérités de prénoms merdiques dans la famille – ouvre la porte de ma chambre avec violence avant de m'apostropher, un large sourire sur son visage de lutin :

« Félicitations, sister ! Il paraît que t'es ultra célèbre maintenant, à cause de la vidéo. Je l'ai vu, et on ne va pas se mentir, c'est une pépite. Je l'ai envoyée à tous mes potes du collège, comme ça, tu seras encore plus connue dans le quartier ! »

Mes yeux s'arrondissent comme des assiettes, comme si c'était encore possible, et je considère la bombe que vient de me lâcher Pogno avant de pousser un long soupir.

« Sérieusement ? T'as de la chance que je sois trop bouleversée par ça maintenant pour venir te tuer, parce que sinon, tu aurais une lame de ciseaux dans la rétine à l'heure où on en est. »

Elle éclate d'un rire diabolique de vilain dans un Disney (vous savez, du genre Maléfique ou Cruella Devil : un truc comme moua-ha-ha-ha-ha).

« Allez, tu devrais être heureuse, tu viens de te construire une réputation ! Et j'ai aidé, sans vouloir me jeter des fleurs. Tu devrais me remercier, sans moi, tu serais encore dans l'anonymat, une banale jeune fille de seize piges qui vit sa vie sans rebondissements, perdue parmi la foule.

- J'aimais bien cette vie, je murmure d'une voix désespérée.

- Et bien t'avais qu'à pas te gameller devant cinq-cents ados, ma vieille ! Bref, je dois y aller, vie de star, tout ça tout ça, tu connais. Ah ! Mais avant que je parte, excellent, le rire de ta copine Zoé ! On dirait vraiment les bruits que font les p'tits potes de la ferme qu'on allait voir en CP, en classe verte. Elle devrait penser à doubler plus tard ! »

J'ai à peine le temps de me lever pour défendre bec et ongle ma meilleure amie que Pogno claque la porte derrière elle et pique un sprint (j'entends ses pas précipités sur le parquet de l'appartement). Je me rassois sur mon lit, soupirant à nouveau, et prend mon téléphone pour aller directement dans mes appels récents. Même si les piques du ouistiti qui me sert de petite sœur n'ont fait que me renfrogner davantage, elles m'ont aussi rappelées Zoé, qui doit se sentir aussi mal que moi à cet instant. C'est mon boulot de l'appeler pour que l'on se partage nos craintes et nos pleurs de dépressives face à la situation. Je l'appelle aussitôt et, coup de bol, elle décroche à la première sonnerie. Elle devait être elle aussi sur son téléphone pour me répondre aussi rapidement.

« Beth ! s'écrie t-elle immédiatement, sa voix semblant aussi confuse que mon état actuel.

- Zoé ! Tu vas bien ? J'imagine que tu as vu le bruit qu'on a fait sur Instagram...

- Beth ! Répète t-elle. Tu ne vas pas le croire ! Mon Instagram a presque beugué. J'ai des milliards de notifications. Des inconnus citent mon compte partout, je reçois des millions de messages, et j'ai presque doublé mon nombre d'abonnés... C'est presque irréel ! Et toi, ça va ? »

Évidemment. Si ma situation n'est pas des plus glorieuses, celle de Zoé doit être pire, avec son rire devenu viral sur les réseaux. Je lui réponds.

« Ça va... Dans la limite du possible. Je suis super confuse. Je n'ai jamais voulu être populaire pour ce genre de truc et je me retrouve dans cette merde sans qu'on m'ait demandé mon avis... A la fois, j'ai reçu autant de soutien que d'insultes. Je n'ose pas retourner au lycée demain.

- Pareil, je... »

Sa voix s'interrompt alors et grésille bizarrement. J'attends quelques secondes avant de lancer :

« Allô ? Zoé ? Ici la Terre ?

- Heu, pardon, mais je vais devoir y aller, fait la voix de Zoé qui semble étouffée – mais elle a aussi une note plus joyeuse, grimpée d'une octave pour une raison que j'ignore et qui me fait froncer les sourcils. On se parle demain – BIP. »

Lorsque je réalise qu'elle a raccroché (ce qui me prend quelques instants, les informations montant à mon cerveau plus lentement que d'habitude), je fixe mon appareil sans comprendre. Pourquoi aurait-elle raccrochée ? Et pourquoi sa voix semblait soudainement différente ? Des questions se bousculent dans mon esprit, mais, épuisée, je décide de les faire taire et éteint mon téléphone pour éviter d'entendre le bruit des notifications qui arrivent en masse. Je m'allonge sur mon lit, mes cheveux sombres étalés en auréole autour de mon visage, mes yeux se fermant déjà fixant le plafond. Crevée par cette journée, je tombe dans le sommeil sans même m'en apercevoir.

***

Second chapitre haha ! J'espère qu'il vous plaira :) Gros bisous,

Deamignis...

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