La boucle
Ryan
Tous mes souvenirs dont j'avais parlé à personne, ils me revenaient tous, je le dis aux autres, qui me demandèrent une explication.
"-Alors, vous savez déjà la vérité sur mon frérot.
-Fier de l'être, et dire que je te connaissait pas y'a cinq minutes !
-Ouais, ma mère m'a rabâché pendant toute mon enfance que vous étiez méchants, néfastes et tout les tralala... Et un jour, dans un livre, j'ai la vérité.
-Quoi ?!
-Minute papillons !
-Pardon.
-Donc, un jour, j'étais dans la bibliothèque de ma mère, et j'ai lu un truc, en gros, il était marqué que l'on pouvait contrôler le temps à sa guise, vous en avez l'exemple et la preuve avec mon père. Mais Ashra a fait pire, ou mieux, je sais pas. Une première équipe a été formé en 1879, fondée par Albert Einstein lui-même ! Il convoqua cinq jeunes, ainsi que son fils et sa petite amie.
-Je fais le rapprochement, mais toi ?
-Et en 1880, le fils d'Ashra s'est incruste, ils se sont entrainés, battus avec acharnement des heures durant, mais ont été vaincu par Ashra. Et ce jour là, ma mère a créé, par peur que le phénomène ne se reproduise, une boucle temporelle, comme ça, elle les battraient toujours, et depuis 1880, le même phénomène se reproduit...
-Une boucle, on peut pas la casser ?
-Si, mais il faut avoir recours à la...
-Mort ?
-Oui !
-Mais pourquoi il l'ont pas fait avant ?
-Ils n'en ont pas eu le temps...
-J'm'sacrifie, déclara Eliott.
-Si tu le fais, moi aussi, dit Aron.
-Pareil, et Emma embrassa Eliott.
-Ok, un nouveau couple. Mais tu le fais Emma, je le fais.
-Pareil, Charlie, dit aussi Gin.
Loua mit sa main dans celle d'Aron.
-On mourra tous pour exterminer cette femme ! s'égosilla Anna.
-Qui est avec moi alors ? dit Eliott.
-Moi !
Et huit mains se tapèrent en l'air.
-Attendez, il nous faut des armes !
-Euh... Ce s'rait mieux, ouais, pourquoi, vous en avez ?
-Maintenant, oui. Faut rechercher un pass ou une clé, un truc comme ça, je sais où il mène.
-Alors, go le bureau de François !"
Nous ressortîmes de la grotte, nous dirigeâmes vers le bureau de François, et sur la table nous attendait une carte gris clair rugueuse rayée de bleu turquoise. Loua la prit, et elle nous conduisit devant un magasin de parfum. Nous y entrâmes et nous dirigeâmes vers une porte situé près des toilettes. Loua posa la carte sur la poignée, un pique sortit et entailla la carte, la porte se déverrouilla. Quand nous entrâmes, je fis aveuglé par une vive lumière. Elle émanait d'un diamant.
"-Voilà, François aurait dû nous donner les armes à Noël.
-Comment tu sais ça ?
-Très longue histoire, mais j'ai découvert la salle par hasard, il été obligé de m'expliquer !
-Ah ouais, maison prends ce qu'on veut ?
-Bah, je pense, on doit avoir trouvé dans cinq minutes !
-D'accord."
Je me mis alors à farfouiller dans le bazar des armes, je vis d'abord un carquois, ainsi que des flèches, je l'essayais, quand je l'enfilai, il disparu, puis, réapparu quand je le demanda.
"-Tout le monde a trouvé ?
-Ouais !
-C'est quoi d'ça bro, demanda Aron à Eliott.
-J'ai trouvé une montre dans le bazar, je l'ai essayé, et elle s'est transformée en bouclier !
-Classe.
-Ouais."
Nous nous montrâmes nos trouvailles et nous nous redirigeâmes vers la Concorde.
Arrivés là-bas, une voix se fit entendre :
"-Qui veut m'affronter ?
-Maman, comme on se retrouve...
-Mon fils, le traitre.
-Je ne suis pas un traitre, je me suis rangé du côté des gentils, et des gagnants.
-Tu sais, tu peux encore revenir !
-Non merci.
Elle nous détailla de haut en bas, Ashra ne ressemblait ni à une sorcière, ni à une quelconque méchante. A la regarder, on lui aurait donné tout au plus 25 ans, mais c'était bien ma mère. Elle était brune, ses cheveux bruns qui volaient parfaitement au vent, ses yeux bleus ciel, son teint sombre, et son sourire, même moi j'en tombais raide dingue !
-Les gars, ne la regardaient pas dans les yeux, sinon, vous êtes foutus !
Charlie, Eliott et moi tournâmes la tête, mais Aron le fit trop tard, et il se dirigea vers Ashra, qui avait une lame pointée vers lui, il prit le manche, et au moment où il allait se le planter dans le cœur, Loua réagit et lui arracha le poignard. Elle se lança vers Ashra, qui le rattrapa gracieusement. Aron voulu allez chercher la lame, mais Loua l'embrassa, ce qui lui fit reprendre ses esprits. Ma mère cria :
-Ah ! L'amour, j'en ai marre ! Vous l'aurez cherché ! Une cage apparut à côté d'elle, dedans se tenait François, il se débattait, des lianes tournaient autour de la cage, elles se resserraient, nous devions agir, et vite ! Nous devions braver la boucle !
Hey ! Nouveau chapitre, plus court que d'habitude pour pouvoir en faire un long avec de l'action après ! Dites moi ce que vous en pensez...
"La vie est comme un livre. Ne saute aucun chapitre et continues de tourner les pages. Tôt ou tard, tu comprendras pourquoi chaque chapitre était nécessaire."
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