"-C'est qui elle ?"
Charlie Delajaxe
"-Ne t'inquiète pas, Maman, arrête de pleurer, c'est pas la fin du monde...
-Si, j'ai été virée, comment on va vivre, te nourrir, et ta scolarité ? (ATTENTION, dictée, pattée, jetée, portée, montée; seul les vrais 4°C comprendront !!!)
-Et alors, on est pas pauvre non plus !
-Bah, si, en ce moment, on est dans le rouge avec ton père !
-C'est pas grave, je suis majeur, je vais faire des petits boulots, ça va aller !
-C'est très courageux de ta part, mais, c'est pas à toi de le faire.
-Je vais trouver une solution !
-Tu peux toujours essayer, je cherche depuis longtemps...
-Je vais trouver...
-Je sais ! Ton père m'a dit, il y a quelques mois, que quand je serais virée, on pourrait aller là bas !
-Et...ma scolarité ?
-Il m'a dit que les professeurs venaient à eux.
-Je suis pas sûr de bien comprendre ?
-Moi non plus, je n'ai pas compris !
-On verra là bas.
-Ouais, en plus, ça te fera changer d'air, la Gironde, c'est bien, mais on a vite fait le tour !
-On par quand, demandais-je impatient.
-Ça te dit dans une semaine ?"
J'étais aux anges, Paris, capitale, ville de l'Amour, ça va être...Emma !
"-Quoi, tu vas à Paris sans moi ?
-Je n'irais nul part sans toi chérie, tu viens ou j'y vais pas !
-Merci.
-Aller, essuie tes larmes et viens m'embrasser !"
Nous nous enlaçâmes, nous embrassâmes, quand elle se jeta soudainement dans le lit en disant qu'il fallait qu'on dorme, déjà 23:00, je mis alors sous la couette, et m'endormis entre deux "je t'aime".
"-Eh oh, eh oh !
-Hein, quoi ?
-Je sais pas, à toi de me le dire, tu es en nage et tu criais Anna dans ton sommeil !
-Hein, j'ai crié ?
-C'est qui elle ?
-J...je sais...je sais pas !
-Ah oui, et je vais te croire sur parole peut-être ! Je te signale au passage que ma sœur s'appelle Anna, pourquoi tu rêve d'elle, je peux savoir !
-Je sais pas qui était cette Anna, c'était pas ta sœur, elle était blonde...
-Et bien gaulée, c'est ça ?
-Non, je te tromperais jamais, tu es la meilleure petite amie qu'un mec peut rêver !
-C'est facile de dire ça, tu as déjà du le dire à plein de filles !
-Non, jamais, enfin, je l'ait dit deux fois !
-Voilà, j'avais raison !
-Non, ce que je t'ai dit, ça venait du cœur, pas pour les autres.
-J'ai besoin de réfléchir, à notre relation, c'est peut-être pas une bonne idée...
-Préviens moi pour Paris, lançais-je dans un acte désespéré.
-Ouais, pleura-t-elle."
Je me rendis soudain compte que je ne pouvais vivre sans elle, que, alors qu'elle venait de partir, elle laissait un grand blanc dans ma vie...
"-Allô ?
-Allô ! Ça va pas ?
-Nan, ça va.
-Qu'est ce qui se passe encore ?
-J'ai rêvé d'une fille, j'ai dit son prénom, et Em était à côté de moi... La fille s'appelait Anna.
-Anna ? Elle était comment ?
-Papa, c'est pas le moment ! Em croit que je la...
-Que tu la trompe, je sais, elle ressemblait à quoi ?
-Papa !
-Je crois que je la connais !
-Elle était blonde, fine, pâle.
-Qu'est ce qu'elle faisait dans cette visi... Dans ce rêve?
-Vision ?
-J'ai dit rêve.
-Tu as dit vision !
-Je t'expliquerais quand je t'aurais en face de moi !
-Elle tombait dans un grand gouffre, d'où regardaient deux grands yeux bleus.
-Oh mon dieu !
-Quoi ?
-Venez au plus vite avec ta mère, convins Emma de venir, elle est en danger de...de...
-Mort ?
-Oui !"
Emma
"-Attends !
-Non, m'écriais en essuyant mes larmes !
-Je peux tout t'expliquer, enfin, une partie !
-Je t'écoute.
-Mon père m'a appelé, tu es en danger de mort, on doit partir tout de suite !
-Je viens pas !
-Tu es en danger !
-Et alors ?
Soudainement, il courut vers moi, et m'embrassa, dans la rue, il n'aurait jamais fait ça avant, je su alors qu'il me disait la vérité, il voulait que notre relation ne se sache pas, et là, il n'a plus de gêne, je lui déclara :
-J'arrive, va prévenir ta mère, je vais chercher ma valise ! Je t'aime !
-Moi aussi !"
Chez moi, j'avais l'impression d'être constamment épiée, je montais à l'étage, ma vielle horloge, qui venait de chez ma grand-mère, posée sur ma commode, avait des yeux, oui, vous avez bien compris, des yeux ! Je passai vite devant elle en me disant que j'étais en train de rêver ! Ma valise était déjà prête, je la fermai, et dus repasser devant mon horloge, elle me suivit des yeux. Soudain, tous mes bouquins se jetèrent sur moi ! Je me protégeai le visage avec mes deux bras, et courus avec ma valise dans mes bras ! Mon escalier tanguait sous moi, ma maison se léguait contre moi !!!
Je parcourus le chemin qui me séparais de la maison de Charlie, c'est à dire 2 kilomètres, et 1 minutes. #Emma marathonienne !
"-Tournez à droite !
-Arrête de me vouvoyer !!!
-Tourne !
-Appelle moi Fanny."
Dans la petite Twingo des Delajaxe, enfin de Mme Delajaxe, je n'avais jamais vu d'homme dans la famille, mis à part Charlie. Nous fîmes la route jusqu'à...jusqu'à où en fait ? J'envoyai alors un message à Charlie pour lui demander des précisions:
Début de la conversation SMS:
"Salut BigBG, on va où en fait ?
Je sais pas vraiment Beauté Fatale...
Quoi ? Tu sais ps où on va ?
'Fin, je sais qu'on va près de Paris...
Mais, tu sais pas où, tu y a jamais été ?
Non, mais, arrêtons de parler de ça ! Qu'est ce qui c'est passé tout à l'heure, chez toi ?
Ma maison s'est rebellée contre moi...
Hein, une maison, c'est pas un objet !
A croire que si...
Explique ! Je comprends pas.
Quand je suis rentrée chez moi, j'ai déposé mes clefs, et je suis montée à l'étage, et tu sais, l'horloge sur ma commode, eh bien, elle avait des yeux.
What, comment c'est possible ?
Je sais pas, mais c'est comme ça, du coup, je me suis que je rêvais, je suis allée cherché ma valise, et quand je suis repassée devant mon horloge elle m'a suivit des yeux... Quand j'ai descendu les escaliers, ils tanguaient sous moi, j'ai failli me casser les chevilles et mes deux bras.
Et après ?
Ma porte voulait pas s'ouvrir, alors, je suis passée par la fenêtre et je suis venue te rejoindre.
Moi, Papa a parlé de vision puis il s'est rattrapé en disant rêve, mais j'avais entendu vision, et il m'a dit qu'il m'expliquerai quand il me verrait.
Je n'ai jamais vu ton père !
Non, il est parti quand j'avais 10 ans...
Désolé, mais tu as gardé contact avec lui ?
Oui, on est assez proche, on s'appelle souvent et on parle aussi par message.
Tu ne me l'a jamais présenté !
Bah, non, je l'ai pas vu depuis 9 ans...
Oui, il doit avoir changé.
Oui.
On y est bientôt !
Jsp ? (Je sais pas pour ceux qui ne parlent pas le SMS)
On va peut-être parler un peu avec ta mère non ?
Oui, on va enfin connaître la vérité..."
Fin de la conversation SMS.
La discussion fut alors commencer avec Fanny. Nous parlâmes du temps où le dénommé François était encore un père de famille à la maison...
Déjà la 12° partie, elle est un peu plus longue car je pouvais pas couper en plein milieu, la photo de Charlie va arriver dans le chapitre suivant.
"Une pièce sans livres, c'est comme un corps sans âme."
Ciceron
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