Douceur
Bien que cette situation m'intriguait, Hugo me prit par la main, m'emmenant dans le jardin.
Nous étions dans un coin à l'abri des regards.
- Camille, mon coeur...
Je décidais de m'approcher de lui, lui chuchotant, ces mots :
- Non, Hugo...laisse moi faire.
Son regard interrogateur était amusent.
Je pris un bandeau, (que j'avais trouvé dans la chambre de ma tante) et lui passait, cachant ainsi les yeux de mon bien aimé.
Je l'amenais à la surprise que j'avais préparé en cachette.
- C'est bon, tu peux l'enlever.
- Oh, un pique-nique!
- Ça te plait ?
- Oui, merci, t'es la meilleure !
Point de vue de Lana :
- Non mais regarde moi ça !
- Qu'y a-t-il ?
- Johane, regarde !
- Oui et ?
- Et ils sont beaucoup trop... cucu la praline, le monde des bisousnours !
- Oh ça va, ils ont failli mourir, laisse les libérer leurs émotions !
Tu n'es donc pas romantique ?
- Si bien-sûr mais les surnoms c'est pas mon genre, d'ailleurs, j'ai une surprise moi aussi !
- Ouiiiii ! J'adore les surprises, alors c'est quoi ?
******
- Nous voici arrivées !
- Oh mon dieu...
- Tu n'aimes pas ?
- Si j'adore !
- Allez viens !
Je savais que Johane rêvait de faire du parapente, et l'occasion s'est présentée. Nous allions passer une super journée.
Point de vue de Camille :
Notre pique nique se déroulait dans une ambiance chaleureuse et romantique, malheureusement, je ne pouvais pas m'enlever se doute, et Hugo dût le remarquer puisqu'il m'arborda de nouveau :
- Ça va ?
- Oui, oui...ça va.
- Non, il y a quelque chose !
- Je ne veux pas gâcher ce moment avec toi...
- Oui mais je sais que quelque chose ne va pas, alors s'il te plait, dit le moi !
Sachant qu'il ne laisserait pas tomber, je poussais un long soupir avant de lui répondre.
- C'est à propos de ton père et de ton frère...
- Quoi ?
- Je ne comprends pas quelque chose...
- Dit moi s'il te plait, ne me laisse pas dans le flou.
- Ton frère n'a donc pas essayé de s'enfuir ?
- Il m'a dit que non, je suppose qu'il avait perdu espoir.
- Mais ton père était vraiment ton père dans ce futur ?
- Hein ?
- J'étais la vrai Camille, tu étais le vrai Hugo, ta mère était vraiment ta mère, mais ton père était-il celui que l'on recherche ou celui du futur ?
- Tu m'as perdu en route, je comprends rien !
- Quand nous étions dans le futur, la Camille de celui ci était morte.
- Oui...
- le Hugo du futur était mort lui aussi
- Ah bon ?
- Ton père a dit que...même dans me futur tu l'avais déçu, donc...
Le visage de mon copain s'assombrit, il baissait les yeux, je savais qu'il avait les larmes aux yeux. Jamais il n'avait paru aussi vulnérable.
Je l'ai prit dans mes bras, il me rendit son étreinte, et je lui donnais un baiser, avec tout l'amour que j'avais pour lui.
- On continuera plus tard.
- D'accord, ma puce.
Je pouvais lire dans ses yeux qu'il était triste mais je pouvais aussi y voir, tout l'amour qu'il me portait.
Je lui en serais toujours reconnaissante.
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