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Chapitre 1


Maé

Il y a un temps pour bosser, et il y a un temps pour profiter. Ce soir, j'ai troqué mes habits de ski contre une robe pull qui m'arrive à mi-cuisses, des bas noirs et mes bottines chaudes. Assise au bar, un cocktail à la main, je repère ma proie. C'est l'avantage de l'hiver à Verbier : il amène son lot de touristes et de nouvelles têtes. Mon intérêt se porte sur un beau brun dont la longueur des cheveux égale celle des surfeurs. Des yeux verts à tomber, une carrure athlétique, il me paraît être le choix parfait. Je le fixe jusqu'à ce qu'il le perçoive et détourne son attention de ses deux potes, pivotant dans ma direction.

Mes lèvres s'étirent en un sourire aguicheur tandis que ses pupilles se baladent sans gêne sur mon corps. Je penche ma tête sur le côté tout en faisant de même, bien que je l'ai déjà examiné. Physiquement, il demeure totalement mon genre.

Est-ce que je suis le tien ?

Un rictus apparaît sur son visage, il vient dans ma direction.

Gagné.

— Hello, débute-t-il, amenant une conversation en anglais.

— Salut.

— Je t'offre un verre ?

— Avec plaisir.

Il prend place à mes côtés après avoir fait signe à ses amis qu'il restait avec moi.

— Tu parles français ?

— Non, désolé.

Je lui souris ; heureusement, j'ai un bon niveau d'anglais. Nous échangeons en attendant que le barman amène notre commande. Il se prénomme Anders et habite au Danemark.

— Et toi ? Tu es d'ici ?

— Oui, une vraie locale, plaisanté-je.

Il pose sa main sur mon avant-bras et je ne le retire pas, lui envoyant un signe de plus.

— Tu fais quoi dans la vie ? demandé-je en sirotant mon cocktail.

Il se redresse et prend une posture un peu trop frimeuse à mon goût.

— Freerider professionnel.

— Ah, sympa.

— Tu t'y intéresses ?

— Oui, d'ailleurs je suis plusieurs athlètes, mais je n'ai jamais entendu parler de toi.

— Outch.

Sa main se pose sur son torse comme si je l'avais poignardé en plein cœur. Il s'avance jusqu'à être si proche que je sens les délicieux effluves de son parfum aux fragrances de lavande et de menthe mélangée à la vanille.

— Pourtant, je suis le numéro 1 mondial.

— Et ben, bravo, mais ce n'est pas ce qui va me séduire.

Il recule brusquement et arbore une mine chiffonnée.

— J'aime les défis.

Je hausse un sourcil.

— Si c'est comme ça que tu me vois, ça ne va pas fonctionner.

— C'est les challenges qui nous font arriver à la première place, là où les plus doués se positionnent. Je suis certain que tu ne manques pas de talent dans ton domaine.

Je souris, plutôt flattée par son rattrapage.

— C'est une bonne réponse.

— Merci, me voilà soulagé. Et toi, que fais-tu dans la vie ?

— Guide de montagne et secouriste.

— Nous sommes sur la même longueur concernant deux choses importantes.

Nos rires s'emmêlent alors que sa main se pose sur la mienne. J'aime ce contact et ce que cet homme dégage.

Je me penche, tout en mettant en avant mon décolleté. Ses yeux dévient sur la naissance de ma poitrine, sa pomme d'Adam monte et descend. Son visage s'approche du mien jusqu'à susurrer dans le creux de mon oreille :

— On va chez moi ?

Je lui réponds par un baiser explicite. Sa main appuie sur l'arrière de ma tête pour approfondir notre échange, mon épiderme se couvre de frissons. Je romps le contact afin de récupérer mon souffle, toute émoustillée. Il se pince les lèvres, les joues plus colorées qu'avant sous des yeux brillants d'envie.

— Je prends ça pour un oui.

Il tend son verre dans lequel je cogne le mien et nous finissons cul sec.

— On y va ? s'impatiente-t-il.

Je hoche vivement la tête. Nous nous rendons à l'entrée du bar où tel un gentleman, il tient mon manteau et je glisse mes bras dans les manches. Nous quittons les lieux, accueillis par un air froid. Sa main saisit la mienne, ou peut-être est-ce la mienne qui attrape la sienne. Je ne saurais dire lequel des deux avance le plus vite...

***

Nous marchons dans le couloir à l'ambiance tamisée de l'établissement cinq étoiles. La moquette étouffe nos pas, une délicieuse senteur de cannelle titille mon odorat tandis qu'Anders glisse sa carte magnétique dans le boîtier. Le Graal apparaît : la chambre. Le touriste allume la lumière avant de me laisser entrer la première. Un parquet ancien, mais entretenu, apparait ; un lit occupe la majeure partie de l'espace, entouré de tapis douillets face à une télévision encadrée par un majestueux meuble en bois d'une autre époque. Des tableaux de montagnes ornent les murs blancs et la baie vitrée dévoile la station enveloppée par la nuit avec un canapé devant. Du coin de l'œil, j'aperçois la salle de bains à ma droite.

Un souffle chaud caresse ma nuque. Mon corps s'impatiente à l'idée de ce que nous allons débuter. Tout est clair entre lui et moi : on s'amuse le temps d'une soirée et basta. Sa main se pose sur mon épaule afin de me tourner face à lui. Sa bouche s'empare de la mienne, mes doigts passent dans sa crinière douce.

Nous nous séparons pour retirer nos vestes qui finissent sur le canapé. Il revient vers moi en enlevant son t-shirt. Je me mords la lèvre tandis qu'il m'observe de ses iris verts parsemés de taches brunes, magnifiques. Son corps finement musclé est un appel au péché auquel je cède sans hésiter.

Mon index suit sa mâchoire, serpente entre ses pectoraux pour terminer sur ses abdominaux. Sa peau se couvre de frissons, étirant mes lippes en une moue satisfaite. Il relève mon menton et dépose des baisers sur ma clavicule en douceur. Ses mains enlèvent mon pull ainsi que mes bas par des mouvements précipités. Nos échanges de salive reprennent avant que je n'y mette fin et m'allonge sur le dos. Ses prunelles m'analysent et s'enflamment. L'air devient électrique, nos respirations s'accélèrent.

J'écarte les jambes en guise d'invitation. Il humidifie ses lèvres, s'avance sur mon corps et mordille ma peau à plusieurs endroits, m'arrachant un soupir d'aise. Mon esprit s'enivre de ses caresses.

— Avec ou sans préliminaires ?

— Avec.

Il grogne et je hausse les sourcils. Il croit quoi ?

Faut huiler pour entrer !

— Je peux partir si tu préfères.

Certes, ça me ferait chier. Je suis dans une magnifique chambre d'hôtel en sous-vêtements, avec un homme bien gaulé et je suis excitée comme au premier jour d'ouverture des pistes de ski. Mais vu la bosse dans son boxer, c'est sûrement lui qui serait le plus frustré. Se branler sous la douche, c'est bien moins sympa que de passer les portes du paradis – et au cas où vous ne l'auriez pas compris, ces dernières sont entre mes jambes.

Sérieux, quel mec arrêterait maintenant ?

— Pas du tout, marmonne-t-il.

Un peu plus d'entrain aurait été le bienvenu.

— T'as une capote ?

— Bien sûr ! Tu me prends pour qui ?

— Pour un gars que je ne connais pas. Je ne tiens pas à avoir ton polichinelle dans le tiroir. Et bon, je ne sais pas où t'as trempé ton biscuit.

— Charmant.

— Merci.

J'enlève mon soutien-gorge, lui dévoilant ma petite poitrine sans gêne.

— Très charmant.

— Merci.

Il retire son caleçon avec un sourire arrogant. Mes yeux s'écarquillent.

— Très gros.

— Merci.

— Ce n'est pas un compliment. Il est trop gros !

Il s'esclaffe comme si je venais de lui raconter la blague de l'année.

— Je mesure un mètre soixante, t'imagines que je suis large comme une grotte ou bien ? T'entreras jamais.

— Mais si, t'inquiète. Comme papa dans maman.

Vous voyez la délicieuse crêpe qui se décolle de la poêle pour tourbillonner dans les airs ? Vous salivez déjà à l'idée de la déguster, saupoudrée de sucre... et boum. Elle s'écrase sur le sol que vous n'avez pas aspiré depuis plusieurs jours et vous la fixez, complètement effaré. C'est exactement ce que je ressens avec cette phrase qui vient de tuer ma libido en même pas une seconde. Je n'ai plus envie de goûter. Plus du tout.

Je lui balance l'oreiller.

— T'es con ! râlé-je en tirant le duvet sur moi.

— Je t'assure que ça va rentrer et tu ne sentiras aucune douleur. Que du plaisir !

Je plisse le nez, pas convaincue. J'entrouvre la bouche quand je le vois se glisser sous la couverture. Il embrasse ma cheville, puis mon mollet, avant de s'attaquer à l'intérieur de mes cuisses. Sa langue frôle mes grandes lèvres, puis...

Putain.

Dans mon ventre, c'est les montagnes russes. Ma tête tombe sur l'oreiller. Il lèche mon mont de Vénus ; je gémis, m'agrippe aux draps.

Il faut que ça rentre.

Il continue son ascension le long de mon buste jusqu'à capturer mes lippes, puis entre un doigt en moi

— Déjà toute mouillée, rien que pour moi.

En même temps, si je ne l'étais pas, ce serait inquiétant.

Il en insère un autre et commence des mouvements tout en enroulant sa langue autour de la mienne. Je m'agrippe à son corps chaud. Mes doigts glissent le long de ses muscles tendus. La vague prend son élan. Je la sens grandir. Je me cambre, en voulant plus. Dès que je suis au bord de l'explosion, il retire sa main et je manifeste mon mécontentement.

— Tu souhaitais des préliminaires, t'es servie.

En effet...

Je scrute son engin avec défi, toujours aussi droit qu'une baguette et sur le point d'éclater. Il se lève, l'enveloppe dans une capote avec peine, ce qui m'extirpe un ricanement auquel il répond en plissant les yeux, puis se place entre mes jambes.

— Prête ?

Quand faut y aller... Je veux mon orgasme. Un putain d'orgasme.

— Vas-y doucement, hein !

— Mais oui ! s'énerve-t-il.

J'attrape sa queue en y plantant mes ongles. Il grimace, la bouche ouverte de surprise.

— Tu entres en moi, dans mon corps, donc c'est « Oui, je vais le faire avec délicatesse. » Et pas un « mais oui » de râleur, c'est clair ?

— Ouais ! Lâche, bordel !

Nous nous affrontons du regard et je le libère.

— Quel caractère de merde.

Je n'ai pas le temps de répliquer qu'il m'embrasse tout en entrant avec douceur. Satisfaite, je souris contre ses lèvres. Nos peaux claquent à un rythme régulier, parfois plus rapidement. Nos respirations s'emmêlent dans une délicieuse mélodie.

Il se retire pour revenir, mais je l'arrête d'un geste et me positionne à plat ventre. Tout en gardant mes épaules sur le matelas, je ramène mes genoux sous moi pour lui donner un meilleur accès, et surtout, l'angle inégalable pour atteindre mon plaisir.

— Intéressant, susurre-t-il.

Il se place à mon entrée, ses mains sur mes hanches. Des vagues d'excitation font trembler mon corps impatient. Il me pénètre jusqu'à la garde. Ses gémissements me parviennent. Un doigt descend depuis mon nombril jusqu'à débuter des mouvements circulaires sur mon bouton. J'apprécie qu'il ne pense pas qu'à lui.

Chaque glissement nous conduit vers le septième ciel. Nous jouons avec le rythme et les positions pendant plusieurs minutes.

Mes yeux se révulsent au moment où l'orgasme me saisit. Je m'enfonce dans les nuages. Un râle lui échappe quand son tour arrive. Des spasmes s'emparent de tout mon être.

Il se retire, enlève la protection et se laisse tomber à mes côtés. Nos respirations sont vives, nos corps bouillants. L'odeur du sexe flotte dans l'air. Mes paupières deviennent lourdes jusqu'à ce qu'il prenne la parole.

— Tu as besoin que je t'appelle un taxi ?

Mes yeux s'agrandissent. Je tourne la tête si vite que mon cou craque.

— Quoi ? demandé-je, indignée.

Vous savez, quand vous laissez une deuxième chance à votre mec – je sais, ce n'est pas mon mec – de modifier sa phrase, car elle n'est pas du tout en accord avec ce que vous attendiez ? Et bien là, je ne lui accorde pas juste une deuxième chance, mais carrément l'occasion de sauver sa vie.

Il me scrute sans comprendre.

— On est dans un hôtel.

— Ah bon ? remarque-t-il sarcastique.

— Je ne vais pas traverser Verbier à...

Je me redresse sur les coudes pour regarder l'horloge.

— Quatre heures du matin !

— Ben, t'as pas le choix. Ce n'est pas pour rien que je te propose un taxi. T'étais un super coup, mais tu ne restes pas ici.

— Espèce de connard !

Il me fixe avec des yeux aussi grands que des canons à neige.

— Pourquoi tu t'énerves ? T'es pas ma meuf à ce que je sache.

— Encore heureux ! C'est bien la première fois qu'on me fout dehors après une baise.

— Il faut une première fois à tout.

Je me retourne et le gifle.

Oh... je n'avais jamais fait ça, mais je pourrais le répéter sur lui.

— Mais t'es folle ! Dégage d'ici !

Je me rhabille avec rage et sors de la chambre en claquant la porte bien fort et m'enfuis en courant. J'appuie frénétiquement sur le bouton de l'ascenseur puis m'engouffre dans la cabine.

Et comment je suis censée remonter au milieu des pistes moi ?

J'aurais peut-être dû accepter le taxi. Il ne me reste plus qu'à aller squatter chez mes parents pour terminer la nuit. Tout ça pour un plan cul.

Bon... un excellent plan cul.


❄ 🌲 ❄

Alors, qu'avez-vous pensé de ce premier chapitre ? Vous avez envie de continuer ?

Pour la suite, rendez-vous sur Kobo, Kindle et autre 😊 Bonne lecture 💜

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