Ce midi, tu t'es assis sur ma table. J'étais seule, et toi, tu as comblé le vide.

Tu as d'abord mangé ton entrer en silence. Tu n'osais pas regarder autour de toi.

Était-ce parce-que tu avais honte de moi ? Des regards que les gens pourraient t'affliger en se rendant compte que tu mangeais avec moi ?

Ou était-ce par pure timidité ?

En tous les cas, il t'a fallut 10 petites minutes avant de commencer à discuter avec moi.

Tu m'as d'abord demandé comment j'allais, et après tu m'as interrogé du regard, regardant avec insistance ma chevelure.

J'ai d'abord eu un petit coup de gêne, puis tu l'as vue et tu m'as enfin demandé si c'était mes cheveux naturel.

Ça m'a fait plaisir, plaisir que les heures que je passais à me lisser les cheveux outre l'hiver. Donner cette impression de naturel.

C'était avant de penser que nous nous connaissons depuis au moins 10 ans et que c'était le 10 ème hiver que je passais les cheveux ondulés.

Alors je t'ai répondu simplement et brièvement pour ne pas que tu remarque, la gêne que tu venais d'installer en moi.

Trop tard. Tu l'as vue et tu m'as dit que tu préférais les cheveux naturels.

Si tu comptais me faire plaisir, c'était pas avec cette phrase.