C'était ma dernière heure de cours, ma dernière heure de souffrance surtout.

Il était 17h moins 5 et je venais de me réveiller d'un sommeil plutôt profond, dans lequel rêve et cauchemar avaient trouvé leur terrain d'entente.

Je détestais, et je détesterais pour toujours l'anglais.

Trop difficile pour moi.

Alors quand la sonnerie avait retentit dans tout le lycée, c'était avec joie que j'avais ramasser mes affaires. Seulement ma trousse, j'avais oublié mon cahier, ou plutôt j'avais sacrifier ce cahier de cours pour la cheminée.

Je m'étais alors mise à adapter une marche silencieuse et lente pendant que les gens autour de moi couraient.

Nous prenons tous nos bus en même temps. Et pourtant j'avais l'impression que le miens arriverait 2 heures après le leur.

Alors pour être sûre, sûre qu'il n'y avait pas un problème avec ma montre, j'avais demandé quelques informations à la première personne.

C'était un camarade de classe, il m'avait dévisagé comme si au final j'étais la seule à ne pas être au courant.

Et c'était bel et bien le cas. Je ne savais rien de la situation actuelle.

Alors il m'a dit qu'aujourd'hui c'était le grand jour.

"Jimin va se faire frapper, il pourra enfin regretter d'avoir joué avec les filles."

Je m'étais alors arrêtée. Je n'avais pas remarquer deux choses. Certes ils couraient tous, mais filles et garçons n'avaient pas la même expression du visage.

Un rictus moqueur pour ces branleurs et une moue horrifiée pour ces affamées.

J'avais quand même fini par me demander dans quel endroit je pourrais me ranger afin d'accourir moi aussi à ton sors réservé.

Puis j'avais opté pour la course, ni trop lente ni trop rapide. Sans expression.

Je m'étais rangé dans les " je m'en foutiste un peu mais pas trop" comme le petit quart des élèves ici présent.

Étais-je arrivée trop tard ? Telle était la question.

Ce qui est sûre c'est que j'étais arrivée en retard pour prendre le bus, et que celui-ci était partit sans moi

Mais qui étais-je pour penser qu'il m'attendrait ? Personne.