Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Si la plus belle musique vient du cœur...

Les bras chargés de cadeaux, Jules se dirigea vers Erwan. 

- J'aime bien qu'ils ne soient pas encore ensemble. Comme ça ils font des cadeaux non pas par famille mais par personne. 

Son cousin, caché derrière une muraille de boites et de papiers en tous genre, releva la tête. 

- A ton avis, pourquoi j'ai soufflé pendant des semaines ce que je voulais à chaque personne ? 

- Bah, j'ai fait pareil!

Ils s'adressèrent un sourire complice avant que le plus jeune ne fasse une grimace. 

- J'espère qu'on va pouvoir les garder. 

- Je leur ai mis un sort, si on part, ils partent avec moi. Mes parents veulent pas que j'aie certains trucs dans le futur. Mais bon si c'est eux qui me les ont offerts dans le passé, ça passe. 

- Pas bête, c'est quoi le sort ? 

Son cousin le lui montra et ils passèrent plusieurs minutes à le mettre sur chaque cadeau. 

L'ambiance était à la bonne humeur dans cette maison qui avait vu autrefois passer les pires moments. 

Même Sirius était heureux. Bill et Fleur venaient d'arriver, Arthur les avait rejoints et tous profitaient. Il s'agissait du premier Noël depuis des années qu'ils passaient sans le poids de la guerre qui flottait. Et même s'il restait des problèmes, ils n'y pensaient pas et profitaient juste. 

- Je t'aime, murmura Percy à Annabeth quand il lui donna son cadeau. 

Nico donna le sien à Will en rougissant.

Reyna à Ginny avec un sourire timide. 

Blaise fit passer le sien à Ron par Maxine. 

Rémus et Sirius rigolèrent quand ils se rendirent compte qu'ils étaient tous deux passés par Harry pour leurs cadeaux. 

Drago le tendit à Harry avec un air presque supérieur, sûr de son coup. 

Et ainsi de suite, chacun y allant de son émotion pour offrir son cadeau à sa moitié ou celle qui le serait bientôt. 

James ne tendit à Lucas qu'une simple enveloppe, intrigué le jeune homme l'ouvrit et en sortit deux morceaux de papier. En lisant ce qu'il y avait écrit dessus, ses yeux s'illuminèrent. 

- Comment t'as fait ?! s'écria-t-il en plantant un baiser sur les lèvres de son copain.

Un grand sourire prit place sur le visage de James. 

- Il est sorti en janvier 2011, ça va faire un an donc ils le ressortent au cinéma pour une projection exceptionnelle pour les fans. 

- Merci, merci, merci James. Tu me connais trop bien. 

Lucas se jeta dans ses bras et James l'entoura des siens dans un réflexe avant de se laisser aller. 

Le demi-dieu était féru des films d'animation de Miyazaki et cela tombait bien puisqu'à cette époque " Arrietty: le petit monde des chabardeurs" venait de sortir et James s'était démené pour lui avoir des places pour une projection spéciale. 

Et ce sourire, ces étoiles dans les yeux de son copain valaient toutes les heures de recherches qu'il y avait passées. 

Après avoir mangé, ils jouèrent aux jeux de société qu'ils avaient eu ou encore avec leurs jouets. 

Alors que Théodore faisait un jeu de stratégie contre Annabeth, Hermione et Raisa, Jonas l'interpella. 

- Papa !

Le sorcier tourna la tête. Il avait pris l'habitude de la voix de son futur fils. Certains parents s'étaient battus pour que les enfants arrêtent de les appeler par ces surnoms et ça avait fonctionné quelques temps mais les bonnes habitudes avaient la vie dure et au final les parents laissaient couler désormais. 

- Qu'est-ce qu'il y a ? 

Le jeune homme lui pointa du doigt la fenêtre derrière laquelle se trouvait Apollon qui essayait d'attirer son attention. 

Le sorcier posa ses cartes et sortit. 

- Pourquoi tu n'es pas rentré ? lui demanda-t-il. ù

- Il y a des sorts anti téléportation. 

Théodore se retint de le regarder comme une personne qui vient de lâcher un truc complètement débile. 

- Pourquoi tu n'as pass sonné ? 

- Sonner ? 

Le mortel cligna des yeux. 

- Oui, la sonnette. 

- C'est quoi ? 

Au fur et à mesure des mois, Théo s'était rendu compte que le dieu avait de nombreuses lacunes dans la vie courante. Il y avait énormément de choses qu'il ne connaissait pas ou ne comprenait pas l'utilité même si, apparemment, ca s'était amélioré depuis l'année précédente. 

Comprenant qu'il s'agissait encore une fois d'une chose qu'il ne connaissait pas, il se mit à lui expliquer et lui montra comment faire. 

Quand il faisait ça, Apollon tombait, complètement contre sa volonté, totalement amoureux. Il regardait le sorcier avec des yeux brillants et une moue  sérieuse et était attentif, hochant même la tête d'approbation par moment. 

Une fois l'explication terminée, Théo allait sonner pour qu'on vienne leur ouvrir mais au moment où son doigt allait rencontrer le bouton d'appel, Apollon le retint en prenant son poignet. 

Ils avaient peu de contacts physiques et Théo ne put s'empêcher de frissonner. Le dieu était chaud, comme un jour de printemps et lui avait vraiment froid dehors avec simplement un pull. Inconsciemment il se rapprocha un peu et le brun le laissa faire.

- J'aimerais t'offrir ton cadeau, chuchota Lester à son oreille. 

Le sorcier eut l'air surpris quelques instants. 

- Maintenant ? Dehors ? 

Un léger rire retentit.

- Non, souffla son partenaire, Quelque part de bien plus beau. Tu me fais confiance ? 

Dans cet instant comme coupé du monde, Théodore n'avait qu'une envie, celle de s'abandonner et de lui faire entièrement confiance alors un simple "Oui" sortit de la barrière de ses lèvres et il n'en fallut pas plus pour qu'ils disparaissent du porche.  

Quand ils réapparurent, la première chose qui le frappa fut la chaleur agréable sur sa peau, comme des rayons de soleil qui n'avaient pour seule raison d'exister que de le réchauffer. 

Il ouvrit les paupières avant de les refermer aussitôt à cause de la luminosité. Il entendit Apollon claquer des doigts à côté de lui et sut qu'il pouvait ouvrir les yeux. 

Son souffle se coupa dans sa poitrine en voyant ce qu'il avait devant lui. 

Ils étaient dans un jardin d'une beauté spectaculaire. Il y avait des fleurs, du lierre et de grands chênes. Avec les rayons de soleil qui filtraient au travers cela donnait une ambiance magique au lieu. Mais ce qui attira davantage son attention fut l'immense bibliothèque dissimulée dans la végétation. 

Il s'agissait véritablement de la bibliothèque de rêve de tout bon lecteur. Un lieu loin de tout, au calme avec juste les bruits de la nature pour compagnie. Il y avait des milliers de livres en tout genre et il sut instinctivement que s'il en voulait un en particulier il apparaitrait sur les étagères. 

Cet endroit était insensible à la météo mais pouvait changer d'ambiance au bon vouloir de ses visiteurs  s'il le souhaitait. 

- Que... ? Mais c'est magnifique Apollon... s'étrangla à moitié Théo. C'est à toi ? 

- Non Théodore, son prénom coulait comme une mélodie dans sa bouche, le sorcier avait apprécié cette constatation dès le début, Cet endroit est à toi. Pour toi.

- Quoi ?! Non, c'est beaucoup trop!

Le dieu s'approcha de lui. 

- Théodore, regarde moi. 

Les yeux noisettes s'ancrèrent dans les siens. 

- Crois moi, je ne fais pas ça pour tout le monde. Il n'y a qu'une personne pour qui je l'ai fait et il est mort il y a des milliers d'années. J'ai tourné la page. Enfin. J'imagine à quel point ça doit être compliqué pour toi de comprendre comment je fonctionne et moi-même je ne sais pas vraiment mais ça fait des mois qu'on habite ensemble, qu'on vit ensemble. On pourrait croire qu'en tant qu'immortel je prenne mon temps pour les relations. Mais ça n'a jamais été le cas. Enfin jusqu'ici. Oui, je suis tombé amoureux de toi dès le premier jour et avec quelqu'un d'autre je n'aurais pas attendu pour la séduire rapidement. Mais je n'ai pas envie d'une relation  fugace qui ne durera que quelques jours. Je veux une histoire sincère et longue. Je veux prendre le temps que mes sentiments soient réciproques. Je sais que ça va payer mais je ne veux pas me baser que sur ça. Nos enfants sont une preuve mais pas la finalité de ce nous que je veux construire. Ce sont eux qui m'ont aidé pour que ce lieu te plaise le plus possible et qu'il ne soit qu'à toi. 

- C'est parfait, chuchota Théodore presque contre sa volonté. 

- Je t'aime, Théodore, reprit Apollon, Et je veux que cette journée n'appartiennent qu'à nous afin de te montrer à quel point. 

Ces yeux bleus pailleté d'or dans les siens, son cerveau disjoncta complétement il ne pensa plus du tout aux autres, à Square Grimmaurd ou à sa partie de jeu de société abandonnée. Non. 

Lui aussi voulait désespérément que cette journée n'appartiennent qu'à eux. 

Alors ce fut le cas. Ils passèrent un moment dans cet endroit merveilleux. Théodore était perdu dans sa contemplation quand des notes de violon s'élevèrent jusqu'à ses oreilles. Il adorait cet instrument. 

Il se retourna pour voir Apollon, entouré des rayons du soleil en train d'en jouer. Un dieu vivant. Cette pensée le fit sourire. Il s'approcha et ferma les yeux, se laissant porter. Lester aussi avait fermé les yeux et tous deux étaient comme dans un autre univers. 

Quand l'air se termina, une larme coulait sur la joue du sorcier. Il pourrait s'habituer à ça. Sans aucun problème. 

- Cet instrument fait partie de ta collection personnelle de violon de grands maitres ? Il doit couter une fortune. 

Il passa un doigt sur le bois poli et vernis. 

- Non, Théodore. Ce violon est tout ce qu'il y a de plus ordinaire. 

Le brun le regarda avec un air surpris. 

- Il ne suffit pas d'avoir l'air incroyable pour être exceptionnel. La plus belle des musiques vient du cœur et c'est ça le secret d'un bon musicien. 

L'air entre eux était chargé de promesses et de non dits . Apollon avait désespérément envie de l'embrasser mais la journée était loin d'être terminée. 

Alors il entraina Théodore à travers les arbres puis ils entrèrent dans un véritable palais grec. A l'intérieur, tout était de marbre blanc et d'or. 

Mais Théo constata également, malgré le luxe, que le lieu était désespérément vide, qu'il n'y avait aucune chaleur. Le dieu lui fit visiter le moindre recoin, le char du soleil, ses chevaux, ses collections d'instruments dont le Valdezophon, l'ensemble de ses arcs, les nombreuses chambres, une salle de cinéma et tout un tas de choses qui ne devaient pas servir tous les jours. 

- C'est chez toi ? demanda le sorcier en entrant dans un énième salon. 

Le dieu hocha la tête.

- Chaque dieu à un palais. Mais je ne reste pas souvent ici, encore moins ces derniers temps. Jonas et Loan m'ont dit que plus tard on ne vivrait pas ici mais dans une autre demeure que j'ai sur la cote. Sauf que tu voulais une chaumière alors je l'ai transformée. Cet endroit te ferait trop penser...

- Aux maisons sang-purs, termina le brun. Apollon, il se tourna, Je veux que tu me promettes que tu ne profiteras pas de ton statut pour m'offrir tout et n'importe quoi. Je ne veux pas devenir dépendant de tes pouvoirs. Je ne veux pas être une sorte de gamin pourri gâté et je ne veux pas ça non plus pour mes enfants. Je veux que tout ce nous ayons soit mérité. 

Le cœur du dieu s'emballe à la mention " nos enfants" mais son cerveau redevint vite raisonnable. Le sorcier lui demandait quelque chose de très sérieux et il se devait de l'être également. 

- Je te le promets.

Pour celer cette promesse il avait envie de le prendre dans ses bras et de l'embrasser mais Théodore n'était pas encore prêt et il lui avait promis d'attendre alors c'est ce qu'il fit. 

- Vient, murmura-t-il simplement. 

Il lui attrapa la main et les guida vers une autre partie des jardins. Ils se trouvaient sur le mont Olympe et ses jardins devraient être remplis de nymphes mais il leur avait demandé de les laisser pour ne pas effrayer son compagnon. 

Au milieu de la pelouse, il y avait une nappe avec une multitude d'assiettes avec des mets en tout genre dessus. 

- Qu'est-ce que c'est ? demanda Théo. 

- Un gouter, répondit le dieu en toute franchise. 

- Mais il y en a beaucoup trop, rigola le brun. 

- Je sais, dit simplement Apollon. Ne t'inquiète pas, le surplus ne sera pas jeté. Il y a sur terre des associations qui se retrouvent, sans savoir comment, avec des réserves supplémentaires de nourriture pour les personnes dans le besoin. On peut dire ce qu'on veut mais si les humains ont des problèmes c'est aussi notre faute alors j'essaye de faire au moins ça. 

Un sourire rassuré sur le visage, le sorcier se dirigea vers la pelouse et s'assit. Comprenant son invitation, le dieu le rejoignit. 

Ils goutèrent un peu de tout, burent de la limonade et passèrent un moment magique. Apollon se permis même de donner une fraise trempée dans du chocolat au sorcier qui la mordit entre ses doigts et sa surprise fit éclater de rire le brun qui recommença. 

Une fois rassasié, le sorcier se sentit fatigué, repus. Il était bien ici, en confiance. Alors c'est tout naturellement qu'il se cala entre les jambes d'Apollon et contre son torse. Le dieu s'allongea à son tour et pendant que Théodore profitait des chauds rayons de soleil contre sa peau et de la présence réconfortante derrière lui, Apollon lui caressa machinalement les cheveux et ils restèrent ainsi pendant des heures. 

Oui ils étaient bien là, rien que tous les deux. 

***

Le reste des vacances passa également sans accroc. 

Apollon et Théodore continuaient d'apprendre l'un de l'autre et passaient de plus en plus de temps rien que tous les deux. Ginny et Reyna également et sortaient régulièrement pour n'être que toutes les deux. Harry emmena Drago, James, Lilith, Naomie et Luc chez Pierre pour un resto en famille. Annabeth et Percy découvrirent Londres. Hazel et Franck plutôt sa banlieue et les villes romaines. Enfin, bref, chacun sortit un peu, se promena, découvrit...

Le premier de l'an étant un dimanche, McGonagall avait autorisé les élèves à ne revenir que le mardi et reprendre le mercredi. C'est pourquoi en ce 31 décembre ils s'étaient complétement lâchés. 

Cette fois ils étaient chez les Weasley. Il y avait à manger pour une quantité astronomique de personnes, des boissons en tout genre et de l'alcool que les mineurs n'avaient "officiellement " pas le droit de boire et des jeux à profusion en plus d'un espace libéré pour danser jusqu'à minuit. 

Rémus parlait avec Teddy de leur vie en générale, de comment ils géraient tous deux les cours dans le futur etc. quand Sirius s'approcha d'eux. 

Le loup-garou comprit immédiatement, à ses yeux brillants qu'il était un peu pompette. 

En voyant son père, Teddy s'éclipsa. Il savait que quand il était dans cet état, il avait tendance à beaucoup parler et ne tenait pas à savoir ce qu'il allait dire. 

L'ancien Gryffondor s'écroula dans les bras de Rémus. 

- Eh, Sirius! protesta-t-il en tentant de le décaler. 

- Tu me manques, chuchota le sang-pur et Rémus se figea. 

- Quoi ? 

- Tu me manques, répéta-t-il. 

- On a passé les deux derniers mois ensemble, Sirius. Et même en ce moment on dort dans ton ancienne chambre. 

- Je sais, mais c'est pas pareil. C'est pas comme avant. 

Les deux hommes se redressèrent et Sirius posa sa tête contre l'épaule de son meilleur ami. Le seul qu'il lui restait.

- Tu te souviens de ce jour où je t'ai embrassé ? chuchota-il. 

Rémus failli se crisper mais au lieu de ça, il soupira et se détendit. 

- Quand t'as voulu te débarrasser de cette fille qui était en faite ta cousine éloignée ? 

Il sentit Sirius grimacer. 

- Très mauvaise histoire. Mais c'est pas ça que je voulais dire. 

- Quoi alors ? 

Autour d'eux, la musique battait son plein mais eux étaient dans leur bulle. 

- C'est... J'avais... Par Merlin, Lunard, j'avais adoré! J'étais un putain de Gryffondor et j'ai jamais eu le courage de te draguer comme il faut. De t'emmener au ciné. De sortir au ciné. 

- Tu voulais me faire la cours ? rit le loup-garou avec un sourire que Sirius ne pouvait voir. 

- Je voulais tellement plus que ça mais...

Oh que le loup-garou savait qu'il allait ajouter " il est trop tard" alors il lui coupa l'herbe sous le pied:

- Qu'est-ce que tu attends pour le faire aujourd'hui ? 

Et il se leva après avoir déposé un léger baiser sur sa joue. 

Sirius tomba contre l'assise du canapé avant que les mots ne franchissent son esprit embué et ne le fassent se relever d'un coup. Mais il était trop tard. Le loup-garou était déjà en train de parler avec Arthur et Charlie qui avait choisi de ne pas retourner en Roumanie, officiellement. Officieusement, il veillait sur George qui se trouvait quelques pas plus loin. 

Quelques minutes plus tard le décompte final retentit et tous crièrent. Quand minuit sonna, des canons à confettis placés par Léo explosèrent et ils s'embrassèrent sous une pluie de confettis et de paillettes. 

Et pendant que chacun énonçait ses bonnes résolutions, une déterminations sans faille imprégna chaque cellule de Sirius: Il était loin d'en avoir fini avec Rémus et comptait bien le séduire le plus tôt possible. 

Un peu à l'écart, Apollon et Théodore s'embrassaient pour la première fois. Etonnamment, c'était le sorcier qui avait entamé le baiser mais le dieu était loin de le laisser partir et ils s'embrassèrent pendant un long moment. 

La fête continua un long moment jusqu'à ce qu'ils aillent tous se coucher petit à petit. 

En se glissant dans le lit, Sirius se colla à Rémus qui ne protesta aucunement. 

Au petit matin, le réveil fut compliqué notamment à cause de la sonnette qui n'arrêtait pas de retentir. 

Charlie avait un sommeil assez léger et était habitué à réagir au moindre bruit à cause des dragons. Il fut donc le premier devant la porte. Il ne savait pas trop qui pouvait se pointer devant chez ses parents un dimanche premier janvier à sept heures du matin ainsi il ne prit pas vraiment la peine de s'habiller ni de se réveiller entièrement avant d'ouvrir. 

Il regretta un peu quand il se retrouva devant deux personnes. Il s'agissait d'un homme et d'une femme. Il mit un petit moment avant de comprendre qu'il s'agissait de deux médicomages. Ils portaient leurs blouses et un air fatigué. En les voyant, lui se réveilla instantanément. 

- Heu, Bonjour, entrez je vous en prie. 

Il les fit entrer. 

- Que puis-je faire pour vous ? 

- Vous êtes de la famille de Fred Weasley ? 

Charlie se raidit, craignant le pire. 

- Oui...

Les deux médecins se regardèrent avant que la femme ne reprennent. 

- Nous sommes chargés de ramener la famille Weasley auprès de lui car il s'est passé quelque chose d'assez... Inattendu dans le nuit. 

- Il va bien ? s'inquiéta aussitôt l'éleveur de dragon. 

- Oui, ne vous inquiétez pas, le rassura l'homme. 

Soulagé, Charlie souffla et se détendit. 

- Je vais réveiller le reste de ma famille, on arrive. 

Il commença par sa mère et son père qui enfilèrent des vêtements à la vitesse de la lumière avant de descendre, puis par Ron en faisant attention à ne pas réveiller Maxine. Son frère grogna mais dès que le prénom de Fred fut prononcé, il sauta de son lit et faillit réveiller Ethan et Erwan qui dormaient par terre. 

Il alla ensuite réveiller sa sœur qu'il trouva dans les bras de Reyna, celle-ci se réveilla en premier et finit de lever sa compagne. Enfin, il alla chercher George. Il prit une profonde inspiration avant d'entrer mais constata que ce dernier ne dormait pas et même qu'il était en train de parler avec Nico. 

- Je savais bien que t'allais pas tarder, chuchota le rouquin. 

Les deux garçons se levèrent, déjà habillés et descendirent. 

Une fois tout le monde réunis et les autres membres de la famille contactés, les médicomages les firent transplaner directement dans la salle du personnel. Là où George avait passé beaucoup trop d'heures ces derniers mois. 

Il y avait de l'agitation dans les couloirs et notamment dans la chambre de Fred. Les médecins laissèrent tout de même George passer en le reconnaissant. 

Ce dernier entra dans la chambre de son frère comme s'il était poursuivi et complètement en apnée. Son souffle se bloqua complétement en voyant le lit au centre de la pièce. 

Plus de sort autour, des coussins en plus et le lit remonté en positon assise pour soutenir un Fred Weasley tout ce qu'il y a de plus vivant, assis. Ses cheveux de feu flamboyaient et semblaient briller, attirant l'attention par rapport à sa peau de porcelaine qui avait perdu de son bronzage naturel et malgré l'air fatigué qu'il avait, ses yeux brillaient de malice. 

En se tournant vers la porte ils brillèrent également de joie mais aussi d'inquiétude. 

- Hey, Forge, respire, lacha-t-il dans un souffle, sa voix éraillée. Respire. Respire. *

Ce fut comme si quelque chose se débloquait en George qui prit une immense inspiration avant de se précipiter sur son frère. Il l'attrapa de toute ses forces comme pour s'assurer qu'il ne partirait plus et pleura toutes les larmes de son corps. 

Molly, Arthur, Ginny et Ron en firent de même, se précipitant sur le lit à l'étouffer en pleurant. 

- Bonne année, très chère famille, chuchota Fred Weasley. 

------------------------------------------------------------------------------------------

* Référence à la série 911 Lone star, saison 3, épisode 4.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro