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Motive le monde...

Hey Moony, 

Viens on part, on voyage et on profite.                                                                                                                          Viens on rit aux éclats, on sourit et on se regarde avec les yeux qui brillent.

Hey Moony, 

Viens on s'aime. On écouterait nos cœurs battre à l'unisson toute la journée. Je t'embrasserais jusqu'à enivrait nos sens, que l'on ait plus conscience que de l'autre. Ma bouche, mes mains et mon corps apprendraient le tien par cœur. 

Hey Moony,

Viens on vit de plaisir et d'amour.

Hey Moony, 

Viens on vit ensemble. 

Ho, Moony, 

On m'a souvent dit que je vais trop vite, trop fort et que je ne réfléchis pas avant d'agir. Mais je suis un Gryffondor. 

Ho, Moony, 

Je suis si sûr de ce que je te dis dans cette lettre. Il n'y a rien à réfléchir parce que c'est évident. 

Ho, Moony,

Si seulement on était des moldus, on pourrait oublier la guerre et partir. Je t'emmènerais faire le tour du monde et visiter tous les pays dans lesquels tu rêves de te rendre. J'apprendrais, parce que c'est toi et que ça a toujours été toi, les paysages, les langues et les cultures. Je regarderais dans tes yeux cette étincelle qui illumine ton âme lorsque tu apprends et que tu enseignes. 

Ha Moony, 

Tu ne te rends pas compte mais tu es fait pour ça; tu es fait pour enseigner et pour apprendre. Tu portes la curiosité comme manteau et la bonté en chemise. 

Ha Moony, 

Ce que je suis fier de toi et de te connaitre. On en a fait du chemin ensemble depuis qu'on se connait et j'espère qu'aujourd'hui ces sourires que l'on voit sur tes lèvres sont sincères et perdureront pour toujours. Et j'espère aussi qu'ils me sont adressés à moi et à moi seul. 

Ha Moony, 

Dans l'échelle de notre bonheur, James, Peter, Lily, Alice, Mary et Franck en sont nos barreaux, c'est grâce à eux que nous en sommes là où nous en sommes et même si nous ne les voyons pas souvent, ils font partis de nous. Mais Moony, s'il te plait, comprend que tout en haut il y a quelqu'un qui t'attend et si pour moi c'est toi, j'espère que pour toi c'est moi aussi. 

Hey Moony, 

Je t'aime. Je t'aime et je t'aimerai toujours. Je suis incapable de vivre sans toi. Comment pourrais je faire? J'en deviendrais fou. Maintenant j'ai peur qu'il soit trop tard. Je fais le malin et je l'ai toujours fait, pourtant tu es le seul à avoir su voir en moi, réellement et complètement. L'autre jour tu me disais t'avoir sauvé. C'est faux Rémus, c'est toi qui nous a sauvés et réunis, c'est toi qui t'es sauvé parce que tu es le plus fort de nous tous. 

Hey Moony,

Viens, tu m'aimes autant que je t'aime. 

Une unique larme tomba sur le papier jauni que Harry s'empressa d'écarter alors que les gouttes d'eau salé tombaient en pluie battante de ses yeux. Il ne voulait pas abimer la lettre alors il se rendit dans la salle de bain et se mit de l'eau sur le visage. Il était rouge, les yeux gonflés de fatigue des nombreuses heures passées à pleurer. 

Il est le Sauveur d'un monde par la barde de Merlin, il ne peut pas, il ne peut plus passer des heures enfermé dans sa chambre à pleurer des êtres dont il croyaient avoir fait le deuil. 

Cette lettre il l'avait trouvée au Square Grimaud en rénovant l'endroit avec Drago durant l'été. Depuis le décès de Sirius, plus personne n'était venu ici à part le Golden Trio et Rémus il y a un an mais personne n'avait touché aux affaires de l'ancien propriétaire. 

Harry, encouragé par un psychologue, avait entreprit de nettoyer la chambre de Sirius. Jamais il ne put se résoudre à jeter certaines de ces affaires mais il fit en sort de les ranger correctement et à l'abri. 

Avec des sorts de sa composition, les posters se décollèrent tandis que le papier peint abimé était remplacé, son lit partait dans une chambre d'ami et ses vêtements et papiers partaient au grenier. Cette pièce devait devenir son bureau, ainsi il serait toujours connecté à son parrain. Cette lettre il l'avait trouvée cachée dans un renfoncement du lit en le déplaçant. Au départ, ayant peur d'attenter à sa mémoire et sa vie privée il ne l'avait pas lue, juste déplié le bout mais la mention " 31 octobre 1981" avait fait sauté toute sa morale. 

Cette lettre datait du jour de la mort de ses parents, , de celle de la torture des Londubat mais aussi de l'emprisonnement de Sirius. Ce jour marque la fin des Maraudeurs et d'une génération. 

La porte s'ouvrit et le brun s'essuya les yeux pour voir la tête caractéristique de Drago. 

- Potter, ils sont tous sur les recherches, détends toi. 

Harry essaya de lui lancer un regard noir mais ce fut peine perdue. 

- Et si on le faisait ce rencard que tu m'as proposé il y a quelques semaines ? 

- Quoi, maintenant ?! s'exclama le héros du monde sorcier, Tu crois vraiment que c'est le bon moment pour un rendez-vous ? 

- C'est toujours un bon moment, répondit le fils Malefoy en attrapant son manteau et son bonnet. 

Il traina Harry un peu de force jusqu'à un bar. Moldu. 

- Tu connais des bar moldu ? s'étonna le brun. 

Son copain hocha la tête. 

- Il n'est pas vraiment moldu mais oui. 

Harry se laissa faire pour une fois et suivit son copain. 

- C'est la première fois qu'on a un vrai rencard, constata le brun en s'asseyant. 

- Les occasions ne se sont pas vraiment présentées non plus, répondit Drago en posant son manteau.

Il se dirigea ensuite vers le comptoir et revint avec deux verres pleins. 

- De la bière ? demanda Harry, Tu sais qu'on est au milieu de l'après-midi. 

- Ce n'est pas de la bière, répondit l'autre garçon avec un sourire en coin. 

L'Elu lui fit confiance et trempa ses lèvres. Il s'avéra qu'il s'agissait d'une boisson chaude avec un bon gout d'épices, parfait en cette semaine d'automne. 

- C'est bon et je me sens...

- Détendu ? 

Le brun hocha la tête. 

- Drago, tu m'as rien donné ? demanda-t-il, suspicieux. 

- Mais non Potter, Je t'ai dis que cet endroit n'était pas que moldu. Les propriétaires sont des sorciers et experts dans les potions de consommation. 

- Les potions de consommation ? 

Drago hocha la tête et but une gorgée. 

- Si tu avais écouté les cours de mon parrain, tu saurais qu'on peut utiliser les potions dans la restauration. C'est d'ailleurs ainsi que sont faites de nombreuses farces et attrapes. 

Harry regarda son verre comme s'il pouvait lui dévoiler de nombreux secrets.

- Mais l'endroit restant accessible aux moldus, les sorciers ont des codes secrets, continua Drago.

- Comment tu connais cet endroit ? S'enquit son interlocuteur.

Le visage du blond se fit plus sombre.

- L'année dernière, répondit- il d'une voix froide, J'ai... découvert cet endroit et ça m'a beaucoup aidé.

Il baissa les yeux et un silence passa.

- Drago, raconte moi, s'il te plaît, je veux savoir, lui dit Harry avec les larmes aux yeux.

Le Serpentard fut surpris et ne le cacha pas.

- S'il te plaît, insista le brun.

Alors Drago laissa les mots sortir de lui pour la première fois, il exprima ses sentiments, il raconta une partie de son histoire à celui qui voulait tout savoir de lui, les bons comme les mauvais moments.

Il lui raconta comment après une mission avec les mangemorts et les avoir vu tuer de sang froid des moldus sans aucun remord, il avait cherché un peu de calme. Il avait donc transplané au hasard dans une ville limitrophe à Londres et s'était posé sur un banc dans un parc, enfin seul avec lui même mais il ne se sentait vraiment pas bien. Il savait pourtant qu'il ne serait pas dérangé. Il lui suffisait de sa baguette ou de la marque sur son bras pour faire reculer quiconque ou convaincre un autre mangemort de qui il était. Mais ça restait une véritable malédiction, cette marque affreuse lui donnait d'horribles pouvoirs. Comme si tous ses porteurs devenaient alors démunis d'humanité et qu'elle leur donnait tous les droits.

Sur ce banc, au bord d'éclater en sanglots, ce qu'il n'avait plus fait depuis ses cinq ans. Sur ce banc, prêt à en finir avec tout, il avait entendu du bruit dans les bosquets derrière lui suivit d'injures tout sauf moldus. Une femme d'une trentaine d'année en était sortie et s'était figée en le voyant. Drago avait sorti sa baguette mais il avait les mains tremblantes et elle l'avait bien remarqué. Dans sa main elle tenait un panier dans lequel se trouvaient différentes plantes que le blond avait reconnu comme des ingrédients de potion. Remarquant également son regard connaisseur elle avait eu un sourire doux.

- Tu saurais pas où je peux trouver de la poudre d'eau pure par hasard ? lui avait elle demandé innocemment.

Le blond ne savait pas s'il devait accepter mais devant elle il reprit confiance en l'humanité durant une seconde alors il lui indiqua une des réserves secrète abandonnée de son oncle à cause des moldus proches et elle l'invita à boire un coup dans son bar. Elle le tenait avec son mari et l'établissement était ouvert depuis quelques mois à peine. Au fur et à mesure et des missions après lesquelles il se sentait de plus en plus mal Drago venait se ressourcer ici. En échange il en était venu à offrir ses talents et les aider à créer de nouvelles boissons et étrangement de nouveaux concepts. Ce petit bar avait été sa rose au milieu de la guerre.

- Tu veux dire que ce que je bois là, c'est toi qui l'a inventé ?! s'exclama Harry en retrouvant un semblant de sourire.

- Bien sûr acquiesça le blond en hochant la tête.

- Je suis content qu'on ai appris à se connaitre Drago Malefoy.

Le Serpentard but une gorgé avant de répondre:

- En même temps sinon je finissais à Azkaban et tu es beaucoup trop gentil pour me laisser y aller.

Pensant à son parrain, l'air maussade reprit ses droits sur le visage du brun et Drago le laissa ruminer pendant quelques minutes avant de poser la question qui lui brulait les lèvres depuis plusieurs jours:

- Harry, la lettre, c'est quoi ?

L'effet fut immédiat et il releva aussitôt la tête avant de retrouver son calme.

- C'est une lettre de Sirius à Rémus, une lettre d'amour. Elle est daté du jour de la mort de mes parents mais aussi de celle de l'emprisonnement de Sirius. Durant des années elle est resté sur son bureau avant que Sirius ne la range quand il est retourné chez lui, douze ans après. Tu te rends compte ? Une lettre d'amour qui n'a jamais été envoyée, seule, à prendre la poussière pendant plus d'une décennie. Je me sens si inutile Drago.

Des larmes coulaient doucement sur ses joues tandis qu'il regardait les mains de son copain qui s'étaient rapprochées de lui.

- Ca fait trois semaines, que tous les autres cherchent comment les ramener et moi j'ai l'impression de tourner en rond et je ne sais pas quoi faire! Les autres sont si gentils. Nico et Hazel sont les enfants du Dieu de la mort et Apollon un vrai Dieu! Et moi à côté je peux juste leur dire que Rémus avait toujours du chocolat dans ses poches, tu peux me dire à quoi je sers moi là-dedans?

- J'ai toujours dit que tu avais pris la grosse tête, ricana Dragon et Harry lui lança un regard noir, Tu n'es pas le centre du monde Potter. Sirius et Rémus sont aussi les parents de Eileen et Teddy, ils sont aussi des personnes qui chères pour des amis de Nico et Hazel, un cas incroyable te donne le cerveau millénaire d'un Dieu et toi Potter, tu contribues au projet autant que tu le peux. Même Trelawney a participé en disant qu'un ressuscitation étaient en cours!

Harry renifla et passa une main sur ses yeux après avoir posé ses lunettes sur la table.

- Depuis quand tu es doué avec les gens et pour les consoler ?! dit-il dans un rire nerveux.

Le Serpentard se recula dans son siège.

- Les Malefoy savent tout faire. Plus sérieusement j'ai... ça fait mal à dire mais c'est grâce à toi.

- Grâce à moi ?! tu as du te tromper de personne.

- Non Harry, c'est vraiment grâce à toi parce que tu m'écoutes tout comme tu écoutes les autres et tu es sensible aux émotions et aux autres alors pendant que tu te lamentais sur sur ta pauvre vie, j'ai sociabilisé.

- Si j'avais su que cette phrase allait sortir un jour de ta bouche.

- N'en fais pas trop non plus ou tu vas le regretter.

***

Pendant qu'une partie cherchait et que les deux garçons sortaient tous les deux, Ginny du trouver un remplaçant pour la séance d'entrainement de Quidditch puisque son partenaire l'avait lâchée sans prévenir. Sa réflexion n'avait alors pas été bien longue puisque Reyna se retrouva assise sur un balais volant.

- Etre dans les airs ne me rappelé pas forcément de bons souvenirs, marmonna-t-elle en regardant le vide. Elle était cependant à peine à un mètre quatre vingt du sol et ne craignait rien du tout. 

Les deux filles étaient devenues de très bonnes amies au fur et à mesure des jours passés ensemble. Reyna se sentait à l'aise à ses cotés et lui faisait de plus en plus confiance. Ginny était désormais pour elle quelqu'un de confiance et une des rares amies qu'elle s'était jamais faite. 

La sorcière s'était donc mise à l'initier à la culture sorcière tel que le Quidditch et l'avait fichu sur un balais deux semaines plus tôt, ce qui avait eu pour résultat de la traumatiser à vie. La romaine aimait les choses concrètes et terres à terres. En tant que soldate elle maitrisait ce qui se passait sous ses pieds mais dans les airs ses pouvoirs tout comme ses capacités ne valaient plus rien et elle se sentait complètement démunie. 

Pourtant elle venait tout de même regarder Ginny entrainer l'équipe, elle aimait bien l'autorité naturelle qui se dégageait de la rousse et qu'elle exacerbait au fur et à mesure des semaines. En général, Harry l'accompagnait mais aujourd'hui il s'était décommandé. La semaine dernière ils avaient joué leur premier match qu'ils avaient gagné de justesse grâce à Harry contre Serdaigle. Alors cette semaine, la capitaine de l'équipe avait décidé de les faire bosser plus que jamais et pour ça elle avait réuni une sacré équipe: Reyna, habituée à gérer des troupes et experte en discipline, Bianca pour les prendre à revers en vol d'ombre et Elio, leur fils, un excellent joueur. 

La brune aida volontiers pour leur montrer des positions même si elle doutait fort que les techniques de guerre romaines puissent aider en quoi que ce soit. Et si Reyna était à l'aise dans son rôle de cheffe, elle faillit tomber un nombre incalculable de fois de ce bon de bâton dure comme la pierre jusqu'à...

- MAMAN ATTENTION !!!

Elle n'eut pas le temps de voir ce que voulait Elio qu'elle sentit qu'elle tombait. Un cognard lui avait foncé dessus et tenant déjà en équilibre précaire, l'impact lui avait fait perdre toute prise. Elle dégringolait désormais vers le sol à une vitesse ahurissante. Soudain elle se vit un an et demi plus tôt avec Nico, dégringolant au-dessus d'un volcan actif. Cette fois là ils s'en était sortis de justesse grâce à ses pouvoirs et ceux de Nico réunis mais aujourd'hui elle ne pouvait pas se téléporter, c'était impossible. 

A quelques mètres du sol, alors qu'elle fermait les yeux face à l'impact, elle sentait une pression sur son poignée, quelque chose qui la tira vers le haut et l'impact fut beaucoup moins brutale que ce à quoi elle s'attendait. 

Elle réouvrit les yeux pour fixer le ciel gris de ce mois d'octobre et voulut bouger mais une forte douleur dans la jambe l'en dissuada. Elle gémit de douleur alors qu'en écho, elle entendait une autre voix faire de même. Soudain elle vit le visage de Elio penché sur elle, inquiet. 

- Maman, ça va ? Reyna, tu m'entends ?!

Elle hocha la tête, incapable de répondre de vive voix, encore sous le choc. Quelqu'un l'aida à se relever, ou plutôt à s'asseoir et elle put constater les dégâts. Le balais de Ginny était en miette et elle gisait à côté, sa queue de cheval défaite et ses cheveux étalés sur l'herbe verte. Elle avait les yeux clos mais son torse se soulevait rapidement, comme si elle essayé de reprendre son souffle. Sa camarade de chambre venait littéralement de lui sauver la vie. 

Tous les autres joueurs atterrirent en catastrophe autour d'elles et s'assurèrent qu'elles allaient bien, enfin à peu près bien. Bianca en tant que descendante d'Apollon fit une première constatation et vit que Reyna avait la jambe cassée et Ginny une belle entorse au poignet mais rien d'inguérissable. 

La capitaine mit donc fin à l'entrainement et renvoya tout le monde dans leur dortoir tandis que les deux enfants les emmenaient à l'infirmerie. 

Une fois sur place, elles furent prises en charge par Mme Pomfresh et Will qui était devenu son assistant et apprenti. Tous deux tentaient de créer de nouvelles potions de soins, de nouveaux sorts et Will restait le seul habilité pour les soins des demi-dieux. 

Ils leur expliquèrent ce qui s'était passé et le blond put donner nectar et ambroisie à Reyna tandis que Ginny avait droit à une infame potion. 

Une fois seule dans leurs lits côte à côte, la romaine se tourna vers Ginny. 

- Merci de m'avoir sauvé la vie. 

La rouquine se tourna vers elle avec un sourire en coin. 

- Normal, j'allais quand même pas laisser ma futur femme mourir. 

Et elle lui fit un clin d'œil alors que Reyna se paralysa littéralement en devenant plus rouge qu'Aphrodite le permettait. 

***

Dans un couloir du château, Léo suivait Luna en regardant partout autour de lui. Ici il n'y avait aucun tableau, juste de la pierre, froide en plus, et eux deux. 

Il avait une grande envie de s'enfuir en courant, voire d'exploser de se transformer en torche vivante, ça lui arrivait souvent lorsqu'il était stressé. 

- On va où ? demanda-t-il en triturant ses mains. 

Il avait laissé sa banane dans leurs appartements à la demande de la blonde. Elle était la première et la seule à être capable de cet exploit. Justin lui avait dit que c'était "l'effet Lovegood". Une véritable question se posait donc. Si Léo se calmait sous "l'effet Lovegood", que Drago devenait plus gentil sous "l'effet Potter" et Percy plus intelligent sous " l'effet Annabeth", était ça l'amour ? Une succession d'"effets" que seule une personne est capable d'exercer sur nous ? L'amour peut-il se représenter parce qu'on est capable de faire et de changer pour une personne ? Et dans ce cas est-ce vraiment si bon et pas toxique ? Comment distinguer les deux ? 

- Tu m'as dit vouloir me connaitre Léo Valdez alors je t'emmène dans mon endroit préféré. 

Le demi-dieux fut tout de suite plus attentif. Ils continuèrent de marcher et descendirent des escaliers durant plusieurs minutes. Léo avait tout de suite trouvé Luna d'une beauté incomparable, comme une étoile filante tombée sur Terre. Personne ne semblait se rendre compte d'à quel point elle était incroyable et dans un sens elle lui faisait penser à lui. Cette septième roue du carrosse. Celui ou celle qui est toujours là pour les autres, qui donnerait sa vie pour ses amis et qui est dévoué au monde mais qui cache un lourd secret et un passé difficile. Celui ou celle qui est toujours seul et social sans l'être. 

Ses cheveux blonds rayonnant et ses boucles d'oreilles radis volaient au vent tandis qu'il l'a suivait, plus silencieux qu'il ne l'avait jamais été. 

Elle finit par s'arrêter devant une porte en bois assez usée qu'elle ouvrit avec précaution. Ils entrèrent alors dans une énorme grotte et Léo ne sut plus où donner des yeux. 

Tout ici était sublime. La pierre noire faisait des sortes de caveaux sur plusieurs niveaux dans lesquels des milliers de livres étaient rangés, on y accédait par des échelles en bois placées un peu partout, un peu comme dans ces vieilles bibliothèques d'antan. Il n'y avait pas que des livres mais aussi des parchemins et des lettres placées à l'abri et protégées par des sorts que l'on voyait scintiller en bleu. Au centre, de nombreux poufs et fauteuils, bien plus récents, se trouvaient sur les berges d'une rivière souterraines alimentée par une cascade. Il y avait de la mousse et des plantes magiques un peu partout qui illuminaient naturellement la caverne. Il régnait ici une atmosphère magique telle qu'il n'en avait jamais vue. Luna l'emmena au bord de la rivière où il découvrit que les fauteuils n'étaient pas ici par hasard puisque le plafond s'étant écroulé, on pouvant voir la voute céleste et les étoiles la nuit. En cette fin d'après-midi cependant seuls les derniers rayons orangés du soleil couchant étaient visibles. 

- C'est incroyable! s'émerveilla-t-il. 

- Tu es ici dans le repère secret de Rowena Serdaigle, la fondatrice de ma maison ici à Poudlard et je suis sûre qu'elle t'apprécierait énormément. 

- Vraiment ? 

Luna hocha la tête. 

- Tu es quelqu'un de très créatif Léo Valdez et j'espère que tu feras bon usage de ce lieu. Ces livres sont l'ensemble des recherches de la fondatrice, toute sa vie est enregistrée ici mais tu peux aussi trouver un atelier de fabrication et d'artisanat dans une des grottes reliée à celle-ci. 

- Pourquoi tu es la seule à connaitre cet endroit ? 

- Parce que les autres ne savent pas chercher. Le bureau de Serpentard se trouve sous le lac, nous n'en sommes pas loin, cette cascade alimente le Lac Noir et nous sommes dans la forêt interdite. On dit que seul un descendant de chaque fondateur peut trouver ces lieux. Je ne pense pas que ce soit comme ça que ça fonctionne. Pour moi seuls ceux qui ressemblent le plus à eux peuvent les trouver. 

- Celui qui a trouvé le bureau de Salazar lui ressemblait ? 

- Harry Potter l'a trouvé et même s'il le nie, il lui ressemble bien plus qu'il ne veut l'admettre mais il lui ressemble sur de bons côtés, ils représentent la meilleure version de Serpentard. 

- Je n'ai pas tout compris à ce qu'il s'est passé l'année dernière mais je sais que nous avons vécus des choses similaires. 

Léo se déplaça jusqu'aux murs pour lire les titres, enfin ce qu'il en réussit.

- Malheureusement, la guerre et les traumatismes réunissent. 

Elle lui montra les lieux puis ils regardèrent le soleil se coucher et les premières étoiles apparaitre et juste avant de remontrer, Léo tourna la tête vers elle et se fit la réflexion que personne ne pouvait se rendre compte d'à quel point elle était exceptionnelle. 

***

- J'y comprends rien , marmonna Eileen.

Dans la Salle Sur Demande avec Nico, Hazel, Annabeth, Hermione, Rachel, son frère Teddy, Apollon, Théo, les enfants Malefoy-Potter et DiAngelo-Solace, Eileen commençait à désespérer. Depuis près de trois semaines désormais elle tentait de sauver sa famille. Car s'il devenait assez évident qu'ils ne retourneraient pas chez eux de si tôt, il l'était tout autant que si ses pères étaient morts, elle n'existerait jamais, ni sa sœur Clémentine et Teddy serait loin d'être celui qu'il est aujourd'hui. 

Le problème est que bien que la bibliothèque de Poudlard soit extrêmement complète, pour ce qui traite de ressusciter des gens, elle l'est beaucoup moins étrangement. Ils étaient noyés sous les papiers et les informations qui ne menaient absolument à rien. Par contre ils avaient résolus des tonnes de cas magiques inexpliqués en fait très clairement possibles grâce à la formule d'un autre livre. 

Elle avait vu ses cousins tenter des sorts, elle-même essayer des choses et dans cette épreuve tout le monde tentait de ses serrer les coudes . 

Dans un coin de la pièce, méditant depuis plusieurs heures, Nico, Apollon et Hazel ressemblaient à des statues. Cela faisait plus d'une semaine qu'ils passaient leurs journées ainsi, ce qui avait même provoqué une sorte de dispute entre Will et Nico, le blond déconseillant totalement à son copain de faire ça mais le brun était têtu alors ils avaient tous deux décidé de trouver de quoi s'occuper. L'un à l'infirmerie, l'autre ici. Franck quant à lui laissait Hazel et allait s'entrainer avec Percy quand ils n'étaient pas en cours ou en train de préparer un mauvais coup avec les enfants avec qui ils s'entendaient très bien. 

La sorcière avait été touchée du soutien que tous lui avaient manifestés et de l'aide immédiate qu'ils lui avivaient proposée mais tous n'étaient clairement pas habilités face au problème et ils auraient fini par se marcher dessus alors seul un groupe restreint restait ici et vu la vitesse à laquelle ils avancés, heureusement qu'elle n'avait sélectionné que les meilleurs. 

- Eh, Eileen...

Elle tourna la tête pour se retrouva face à son frère. Il s'assit à côté d'elle et malgré son âge, se réfugia dans ses bras. Son grand frère avait toujours été là pour elle. 

- Comment tu as fait ? chuchota-t-elle, Au début je veux dire.

- Je sais que c'est dur, répondit il doucement, mais je ne m'en souviens pas vraiment. A vrai dire, dans mes souvenirs ils ont toujours été là même si au début c'était un peu compliqué. ( Teddy fronça les sourcils) Je crois que leur couple débutait mais qu'il était bien plus profond. J'ai aussi passé beaucoup de temps chez Androméda mais ils ont toujours été là pour moi comme pour toi et Clémentine. 

- Pourquoi c'est pas le cas aujourd'hui alors !? 

L'homme aux cheveux bleu regarda la pièce où tous travaillaient, la tête dans les mains alors qu'ils sortaient d'une journée de cours. 

- Je ne sais pas petite sœur, je ne sais pas. Mais on va trouver ce qui s'est passé, j'en suis sûr. 

Comme une promesse impossible à tenir, ses douces paroles vinrent apaiser pour quelques instants le cœur meurtris d'une fille qui pourrait ne pas exister.  

Une bonne heure plus tard, alors qu'ils étaient partis se poser ailleurs, arrêtant les recherches pour aujourd'hui, Drago et Harry entrèrent dans la pièce. Même Apollon et Nico et Hazel étaient sortis et le brun se posa dans la pièce, observant le travail accompli alors que Drago se posait sur un pouf. 

Le Sauveur du monde sorcier tourna la tête et les larmes lui montèrent aux yeux. 

- Que vois-tu Potter ? demanda le blond en chuchotant. 

- Je vois, par la barbe de Merlin, pourquoi eux et pourquoi moi ? 

Les larmes coulaient sur son visage mais son copain ne fit rien, se contentant de reposer la question:

- Que vois-tu Potter ?

- Des sacrifices, des heures rien que pour moi alors que tout le monde à sa vie à vivre. 

- Pitié Potter, cracha Drago, même moi je le vois. Passe au-dessus de ce putain de complexe de Sauveur et du survivant et voit réellement ce qu'il y a devant tes yeux!

- Et qu'est-ce qu'il y a devant mes yeux je te pris Drago ?! hurla Harry. 

- De l'amour par tous les sangs, tu as, Harry, tous ce que nous autres, enfants de Mangemorts n'avons jamais eu. Tu peux compter sur tes amis! Même Blaise est venu, c'est son écriture ( il brandit une feuille remplie d'une écriture en patte de mouche) il écrit mal et a surement servi à rien mais il est venu! Tu m'as vraiment pas écouté tout-à-l'heure. Tu as devant toi la preuve de ce que je t'ai dis! Tu n'est pas tout seul. Mais au lieu d'en profiter, tu passes ton temps à croire que ça va les tuer. 

- Mais parce que ça a tué mes parents Drago! explosa Harry, Si ma mère ne s'était pas sacrifiée pour moi, s'ils n'avaient pas eu peur pour moi, Sirius aurait été le gardien du secret et ils seraient tous encore en vie!

Harry s'écroula dans les bras de son copain qui le rattrapa contre lui. Il pleurait toutes les larmes de son corps. 

- Tu ne sais pas Potter, tu ne sais tellement pas. Voldemort les aurait surement tous tués, toi avec et il règnerait sur le monde et moi. Moi, tu ne m'aurais jamais sauvé et avec Blaise, Pansy et Théodore on y serait encore. 

Ils restèrent des heures ici, assis dans un fauteuil et une fois les larmes taries, ils firent place à la douceur. Harry chercha un baiser désespéré mais le blond ne le lui offrit pas, préférant l'embrasser  calmement et doucement, l'apaisant petit à petit. Pour la première fois de sa vie, dans des gestes de tendresse, ce fut lui qui prit l'initiative et embrassa chaque partie du visage de son copain. Des baisers fantômes, effleurant sa peau comme une fleur délicate, appuyant pour effacer les larmes et au fur et à mesure il sentit toutes les barrières du Gryffondor céder et il s'abandonner à un peu de volupté mais sans aller plus loin que des baisers réconfortants. Aucun des deux n'était prêt pour quoi que ce soit et encore moins dans ce contexte. 

Quand ils se décidèrent à retourner dans leurs chambre, ils ne dirent pas un mot sur le chemin du retour et si le silence fut troublé par les paroles incessantes des tableaux qui se plaignent, cela faisait parti du charme de Poudlard. 

La Salle Commune était plongé dans le noir alors  ils se rendirent directement dans l'appartement qui leur était attribué. Ils entendirent aussitôt des rires et s'avancèrent pour voir leurs quatre enfants affalés dans les fauteuils et Luc qui remuait une potion dans un chaudron posé sur sa la table, chauffant visiblement par magie. 

- Ah, papa, père. Pardon, Harry, Drago! s'écria le jeune garçon avec un sourire en coin.

- Coucou, les saluèrent les autres.

- C'était bien votre soirée ? demanda Lilith. 

Harry hocha la tête tandis que Drago s'approchait du chaudron chauffant. 

- Qu'est-ce que vous faites ? demanda Harry. 

- Une potion pour Percy, dit James, Il a promis de nous donner deux drachmes chacun si on lui fait une potion pour faire des cheveux bleus vif. Il a appris que c'était possible en cours de potions la semaine dernière. 

- On est ensemble en cours, c'est vrai, confirma son papa, Mais il veut l'utiliser sur qui ? 

Les quatre jeunes se regardèrent. 

- Sûrement sur Nico, c'est toujours sur Nico, répondit Luc. 

Drago remua la potion et se tourna vers le plus jeune. 

- C'est toi qui l'a faite ? 

Le Serpentard hocha la tête. 

- Enfin pour la plus grande partie, Lilith a coupé les ingrédients et James les a "empruntés" et Naomie m'a aidé pour l'ordre. Elle est réussie ? s'inquiéta-t-il. 

- Elle est parfaite, confirma le blond. 

- C'est parce que c'est toi qui lui a appris, dit Lilith et Drago posa un nouveau regard sur ce garçon qu'il connaissait depuis peu. 

Le lendemain matin, McGonagall reçut de très bonne heure un hibou avec une lettre destinée à Harry. Elle le fit donc convoquer dans son bureau avec Nico, Hazel, Eileen, Teddy et Hermione. 

- Bonjour professeure, sourit Harry en la voyant, ayant retrouvé sa bonne humeur. 

- Bonjour les enfants, entrez, les invita-t-elle. 

Une fois tous entrés, elle reprit la parole:

- J'ai une bonne nouvelle pour vous, ça n'a pas été facile mais j'ai réussi. 

Elle leur tendit la lettre et tous la lurent par dessus l'épaule du brun. Il s'agissait d'une autorisation pour un petit groupe d'élèves de se rendre au département des mystères et plus précisément dans la pièce où se trouvait l'arche où Sirius avait perdu la vie. Emu, Harry la remercia grandement mais elle leur fit bien comprendre que c'était parce que Shacklebolt en devait une à Harry et qu'elle avait insisté sur ce point. 

Cependant, le nombre de personnes était limitée et l'invitation prévue pour le samedi, ils n'avaient donc que quelques jours pour se préparer et savoir ce qu'ils cherchaient là-bas. 

Ils avaient le droit à 10 personnes et choisirent donc ces personnes avec soins. Tout d'abord, logiquement, Harry, Teddy et Eileen puis les deux enfants du Dieu de la mort: Hazel et Nico puis Apollon et Will en tant que médecins et experts magiques et en malédictions. Les trois dernières personnes furent un peu moins évidentes mais pour son pouvoir d'enjôlement, Piper les accompagna, pour son lien avec l'arche et sa présence lors de la mort de Sirius, Harry demanda à Luna de les accompagner et la dernière personne, alors qu'ils se battaient presque pour savoir qui allait venir, fut décidée par Harry qui, intransigeant, exigea la présence de Neville. 

Les deux jeunes hommes ne se voyaient que très peu ces derniers temps mais ils partageaient une histoire similaire et Bellatrix restait au milieu de cette histoire alors il savait que s'ils pouvaient trouver quelque chose, cela pouvait faire du bien au sorcier. Il hésita un moment mais finit par accepter; la présence de la cousine Black, flottant au-dessus de sa tête comme une malédiction. 

Le samedi matin, Harry se sentait étrangement nauséeux mais Drago tenta de le réconforter comme il pouvait, avec sa maladresse qui faisait craquer Harry. Parce que si des fois tout lui semblait simple et naturel, ce n'était pas le cas tous les jours.

Ils utilisèrent la cheminette de la directrice et arrivèrent directement dans le hall bondé du ministère de la magie. Le petit groupe s'inscrivit rapidement sur le registre des visiteurs tandis que ceux qui n'étaient jamais venus s'extasiaient de la beauté et de la grandeur de ce lieu totalement caché et invisible aux moldus. 

Une langue-de-plomb, se présentant comme Albert Sallow, vint les chercher et les emmena jusqu'aux ascenseurs. 

- C'est tellement nouveau de recevoir du monde! s'exclama-t-il, Il n'y a jamais personne par ici, ça devient lassant. 

Ne sachant que dire, aucun ne lui répondit. Ils descendirent et marchèrent ensuite dans un dédale de couloirs, fabriqués comme un labyrinthe certainement volontaire pour les perdre et leur faire oublier leur chemin. En passant devant plusieurs portes, Harry frissona mais ne fut pas le seul à qui cet endroit ne rappelait rien de bon puisque Neville s'approcha de lui et chuchota:

- Je n'aimerais jamais cet endroit, c'est vraiment effrayant. 

- Je suis totalement d'accord, répondit également à voix basse Harry, pourtant il eut l'impression que sa voix se répercutait, multipliée par 1000 sur les murs blanc et noir. 

Albert s'arreta devant une porte qui ressemblait à toutes les autres. 

- Je dois vous prévenir que cet endroit peut avoir de drôles de conséquences sur les gens alors si vous voulez sortir, vous le pouvez totalement, je resterai ici. Vous avez toute la journée, je vous souhaite bonne chance pour trouver ce que vous voulez et bon courage. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, venez me chercher. Je vous apporterai de quoi manger pour midi. 

Ils le remercièrent et il leur ouvrit la porte. En silence ils entrèrent dans la grande pièce circulaire. 

Harry fut aussitôt assailli de visions d'il y a deux ans et il vacilla mais Teddy, s'y attendant, le rattrapa et l'encouragea d'un sourire et en changeant la couleur de ses cheveux vers un bleu plus foncé, lui rappelant qui il était et qu'il y avait par conséquent encore de l'espoir. Neville aussi n'alla pas très bien, revoyant devant ses yeux cette prise d'otage et bataille mais Luna lui prit la main et ils avancèrent tous les deux. Heureux de ce soutien amical, le brun l'accepta et lui fit un sourire sincère. Pour Eileen et Teddy, le lieu ne leur fit pas grand chose mais Piper entendit les chuchotements provenant de l'arche, tout comme Will croyait entendre les demi-dieux qu'il n'avait pas  réussi à sauver au fur et à mesure des années et les voix de ses frères et sœurs perdus au combat. Bien chamboulé, il eut du mal à avancer alors que Nico, Hazel et Apollon semblait être happés par le voile. 

Comme s'il leur intimait de venir, ils s'approchèrent, incapables de résister. 

- Cet endroit est aussi puissant qu'un Dieu, chuchota Apollon en s'approchant et en tendant la main mais sans toucher. 

A ses côté, Hazel mit ses mains sur ses oreilles. 

- C'est horrible, dit-elle d'une voix cassée, j'ai l'impression d'entendre tous les cris des morts et de tous ceux qui souffrent. 

- C'est le Styx qui parle, souffla Nico, Tous ces rêves et ces espoirs perdus. 

Doucement, les autres les rejoignirent et ils se postèrent devant. Comme si, rien qu'en observant les lieux, ils allaient en comprendre son secret alors que des dizaines de sorciers sont déjà passés ici et ont déjà essayé sans jamais rien trouver. 

- Je ne sais même pas ce qu'on cherche, déplora Harry. 

- Moi je sais, affirma Nico qui regarda Hazel. 

- Comment ça tu sais ? demanda Will en fronçant les sourcils. 

Il regarda le fils d'Hadès et la fille de Pluton et les vit hocher la tête en même temps. 

Ils avancèrent d'un pas et Will hurla au moment où il comprit ce qu'ils avaient en tête. 

- NICO, HAZEL, NON!!! Hurla-t-il mais il était trop tard. 

Les deux enfants de Hadès venaient de sauter et de disparaitre derrière le voile. 


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