Et que le chant des oiseaux est parfait...
Il faisait beau aujourd'hui, les ciel était bleu, il n'y avait presque pas de vent, juste une petite brise qui fait du bien. Le soleil ne brûle pas non plus la peau.
Oui, une journée parfaite de printemps pour se poser ou se balader dans le parc de Poudlard.
La fin d'année approche mais les étudiants ne sont pas encore dans les révisions, il y a moins de devoirs. Rien en tête empêchant de se reposer.
La guerre est encore loin, les enfants ne sont pas concernés, Voldemort n'est qu'un nom qui se murmure dans les bas fonds.
Oui, une belle journée.
Posé sur la branche d'un arbre, un petit oiseau observe le groupe d'amis qui se repose à l'ombre. Ces humains l'intriguent.
A vrai dire il se demande si ce sont vraiment des humains parce que réguliérement ils se transforment en animaux. C'est pour ça qu'il les regarde. Pourra-t-il ainsi découvrir qui ils sont vraiment ?
Ils étaient quatre. Un garçon brun aux cheveux toujours en pétard avec des lunettes rondes, un autre aux cheveux de jais et un air un peu rebelle, le troisième était presque à l'opposé, châtain clair, assidu, posé, calme avec de nombreuse cicatrices quant au dernier, il avait plutôt l'air suiveur, assez timide et adorait manger.
Le petit oiseau lui aurait bien piqué un morceau de pain d'ailleurs.
- J'ai une copine au faite! s'exclama celui à l'air rebelle.
- Sérieux ? c'est qui Sirius ? s'écria le brun à lunette.
- Cornedrue, tu n'écoutes vraiment rien hein, souffla le garçon aux cicatrices, Ca fait des semaines qu'il nous parle de cette fille.
James se tourna vers Sirius.
- Vraiment ?
Ce dernier hocha la tête avec un grand sourire.
Le brun à lunette se tourna vers le dernier garçon.
- Tu t'en souviens toi, Peter ?
Le blond regarda les trois hommes devant lui et se mit à bafouiller:
- Heu... Je ne m'en souviens plus trop mais si Sirius et Rémus le disent.
- Merci Peter! s'écria Sirius.
- Heu...De rien, marmonna-t-il.
- D'ailleurs, reprit le garçon aux cheveux noirs, Je remercie Rémus qui m'a poussé à aller lui parler.
Il ne le vit pas mais James fit les gros yeux au châtain qui laissa couler.
- Elle s'appelle Pippa McMillan!
- La Serpentard ? s'étonna James.
Sirius haussa les épaules.
- Elle aurait du finir à Serdaigle vu comment elle est.
- Si tu le dis.
Le petit oiseau n'y comprenaient pas grand cchose mais apprit que les humains emmenait leur copine au restaurant, faire des balades et qu'ils s'embrassaient sur le bec... Enfin, la bouche.
Ils finirent par rentrer quelques heures plus tard mais l'oiseau les suivit. Il savait où était leur nid et avait repéré une entrée par le mur alors il les suivit.
Sirius alla retrouver sa copine, Peter manger et Rémus et James restèrent ensemble.
Tous deux allongés sur leur lit respectif, James poussa un soupir et se redressa pour regarder son deuxième meilleur ami.
- Pourquoi t'as fait ça ?
- Faire quoi ? demanda Rémus innocemment.
- Fais pas le botruc avec moi, Lunard. Pourquoi t'as dit à Patmol de foncer avec cette Peppa ou je sais pas quoi ?
Les yeux du chatain se firent fuyeurs.
- Parce que Sirius est mon meilleur ami et que c'est mon rôle de l'aider quand il en a besoin.
- Pitié, Lunard! Même moi j'ai remarqué ce qu'il y a entre vous !
- Tu ne l'as pas remarqué, le contredit le châtain, J'en ai parlé à Lily et pour t'embêter elle t'a balancé de d'abord t'occuper de la vie sentimentale de tes amis et j'ai juste eu le malheur d'être le premier dans ton champs de vision.
- Ok, c'est vrai, soupira l'autre Gryffondor mais n'empêche, maintenant que c'est fait, rien n'empêchera Lily de me parler.
Rémus ne le dit pas mais il savait que la jolie rousse trouvait toujours une bonne raison de le repousser.
Le petit oiseau observa les amis quelques jours supplémentaires. Une fois l'un se transforma en loup-garou et ses amis en chien, rat et cerf et il trouva cela fascinant de les regarder. Ils étaient fascinants.
Si Sirius et James avaient une relation très fraternelle, celle de Rémus et Sirius étaient différente. Plus tactile, chargée de non-dits, le petit oiseau trouvait que Sirius avait davantage le comportement de compagnon avec lui qu'avec sa petite amie.
Mais bon, il ne pouvait rien dire ni rien faire.
Après, ce fut les vacances, les dernières avant la fin de l'année et les examens. A ce que l'oiseau avait compris, celui qu'ils passaient cette année avait le nom d'une chouette.
Pendant ses vacances, il choisit de les suivre. L'oiseau, voulant éviter un long périple en vol, choisit de s'engoufrer par la fenetre d'un des compartiments. Sauf qu'il avait mal calculé la vitesse et qu'il s'écrasa sur les genoux de Rémus.
Ce dernier sursauta violemment, sortant de son livre avant de remarquer le petit oiseau un peu sonné sur lui. Le volatile finit par retrouver ses esprits, se secoua et se mit à piailler.
- Co... Comment est-il arrivé ici ? demanda Peter d'une petite voix.
- Je sais pas, mais il a même pas l'air d'avoir peur, chuchota Rémus en le prenant dans ses mains.
- Il est trop mignon! s'exclama James en voulant lui gratouiller la tête.
- Dommage que Sirius ne soit pas là, il le rate, intervint Peter.
Rémus se renfrogna un peu. Sirius était avec Pippa et ça avait légèrement tendance à le mettre sur les nerfs.
L'oiseau se blottit alors contre lui et le sourire revint au loup-garou.
Au final, il resta là, calé sur les cuisses de Rémus qui ne tenta pas de l'en déloger.
Sirius revint quleques heures plus tard mais quand il rentra en faisant du bruit, il se fit rabrouer par Rémus qui lui intima le silence et lui montra l'oiseau endormi.
- Par le slip de Merlin, qu'est-ce qu'il fait là ? s'exclama le brun en chuchotant.
- Il est passé par la fenêtre, répondit le chatain tout aussi doucement.
James était parti leur prendre des bonbons et revint peu de temps après. Mais le bruit des friandises réveilla l'oiseau qui ne se gena pas pour explorer et embeter un peu l'animagus canin.
- Je crois qu'il t'aime bien, rigola Rémus.
Sirius lui fit de petites caresses et il resta sur lui. Le loup-garou fut presque vexé et en même temps il trouvait la scène trop mignonne.
Le reste du trajet se passa dans le calme mais quand il fut évident qu'ils approchaient de la zone urbaine de Londres, l'humeur se fit plus lourde. Notamment parce que chacun savait où était obligé d'aller Sirius.
Ils connaissaient tous les mauvais traitements de sa famille et le fait qu'ils détestaient leur fils, ce Gryffonodr rebel. Mais malgrè tout, il restait l'héritier et ils ne pouvaient pas le virer si facilement.
En arrivant à la gare, le petit oiseau se mit à comprendre quelque chose: ils n'habitaient pas tous ensemble. Sauf qu'il ne savait pas chez qui aller.
Alors il décida d'aller chez Rémus, il sauta des jambes de Sirius et s'envola sur l'épaule du châtain qui rit de le sentir sur lui.
- Tu viens en vacances chez moi ? Tu vas t'ennuyer, je ne vais faire que réviser.
Le petit oiseau ne comprit pas tout mais lui aussi fut ému quand ils se dirent tous au revoir et se souhaitèrent de bonnes vacances. Ils allaient, évidemment essayer de se revoir mais au vu de leurs familles et des B.U.S.E. approchant, le planning allait être serré.
- Coucou papa, salua Rémus en enlaçant un homme qui lui ressemblait beaucoup.
- Coucou maman, il embrassa ensuite la femme à côté et en faite il lui ressemblait énormément également.
- Oh, tiens, mais qui est-ce ? dit la femme d'une voix douce en désignant le petit oiseau.
- Oh, il est tombé dans le Poudlard Express et depuis, il ne veut pas me lâcher.
Par la suite, ils transplanèrent et le volatile fut complètement retourné et quand il essaya de voler droit, il fit un tour sur lui-même et s'écrasa sur Rémus qui rit doucement avant de le prendre dans ses bras et de l'emmener dans sa chambre.
Les jours qui passèrent étaient assez calme, le petit oiseau explorait la chambre du loup-garou, allait voler un peu avant de revenir et de se poser sur le bureau.
Au-dessus, il y avait pleins de photos sorcières. Les Maraudeurs qui souriaient puis grimaçaient, une fois où ils couraient dans les couloirs, en pleine nuit, avec Lily et Marlène. Même une au bal de fin d'année de leur troisième année avec Dumbledore et McGonnagall.
Les journées n'étaient pas très interessantes jusqu'à ce que James Potter débarque dans la chambre de Rémus.
Le loup-garou sursauta d'un coup et le petit oiseau faillit faire une crise cardiaque. Il poussa un piaillement mécontent avant d'aller se loger dans sa tignasse pour se venger.
- Mais il est encore là lui ?! s'écria James en essayant de le déloger mais quelques coups de bec eurent raison de lui et il abandonna.
- Cornedrue, mais qu'est-ce que tu fais là ? demanda Rémus en posant sa plume et nettoyant d'un chiffon l'encre qui avait coulée.
- Ah oui... C'est Patmol, il ma demandé de te faire venir.
- Quoi ? s'inquiéta Rémus, Qu'est-ce qu'il a ?
- Aucune idée, le brun haussa les épaules, Il avait juste l'air super bouleversé.
- Comment tu le sais ?
- Le miroir à double sens.
- Il fonctionne toujours ce truc ?
- Ouaip, bien pratique d'ailleurs puisqu'il n'a pas vraiment le droit aux chouettes.
Il ne fallut que quelques minutes aux deux sorciers pour se retrouver chez les Potter, le petit oiseau sur leurs traces.
Le loup-garou salua Fleamont et Euphémia Potter pendant que James contactait Sirius.
Ce dernier débarqua dans le salon par la cheminette et s'écrasa au sol.
- AIE! s'écria-t-il en se frottant les fesses.
- Patmol, se précipita Rémus, Qu'est-ce qu'il se passe ? !
Le dit Patmol sembla perdu une seconde avant de regarda son meilleur ami dans les yeux et de se souvenir de ce pour quoi il était là.
- Pippa!
- Quoi Pippa ? Elle t'a quitté ?
- Non, Lunard, il l'attrapa par son tee-shirt, Pire!
- Elle est morte ?! s'écria James.
- Naaaaan, gémit Sirius en se laissant retomber sur le sol.
Son mélodrame fit sourire autant qu'il exaspéra ses amis.
- Ca aurait presque été mieux... marmonna-t-il.
- Patmol! s'insurgea Rémus.
Le brun se releva et le regarda dans les yeux.
- C'est ma cousine! gémit-il.
Ses deux meilleurs amis restèrent complètement interdits pendant quelques instants avant d'éclater de rire.
- C'est pas drole, bouda l'animagus.
- Oh que si, hoquatait James.
- Comment ça se fait ? finit par demander sérieusement le loup-garou.
En attendant que les humains se calment, le petit oiseau était venu se poser sur Sirius et ce dernier lui faisait des caresses sur le haut de la tête. Il aurait été un chat, il aurait ronronné.
- Je m'ennuyais donc je suis allé un peu partout dans la maison, histoire de voir...
- Ce que tu pouvais abimer pour embeter tes parents, termina Rémus.
- Non! Enfin si, bref... J'ai fini dans pièce avec cette horrible moquette au mur et la tête de tous les membres de la famille Black dessus.
- L'arbre généalogique, approuva Rémus.
- Ouais, c'est ça. Et bah figure toi que ma grand tante de je ne sais pas trop quel cote s'est mariée à un gars qui s'appelle McMillan, il ont eu un enfant et, bref, Pippa en descend. Donc, on est liés.
Rémus fixa son meilleur ami au sol.
- Tu sais que toutes les familles de sang-pur sont liées n'est-ce pas ?
- Quoi ? comment ça ? s'étonnèrent les deux autres garçons.
- Mais c'est pas vrai, le loup-garou se pinça l'arrete du nez, Vous n'écoutez rien en cours ou quoi ?!
Les deux garçon haussèrent les épaules, attendant juste que le chatain leur donne la réponse.
- Toutes les familles de sang-pur sont liées car pour "préserver le sang", il ne faut pas de mélange donc il y a forcément eut des alliances pour les mariages.
James et Sirius se regardèrent. Le Black se releva et tapa dans la main que son meilleur ami lui tendit.
- Ca veut dire qu'on est de la même famille s'écrièrent-ils!
Ils sautillèrent comme des puces pendant plusieurs minutes alors que Rémus les regardait d'un air complètement désespéré.
Une fois calmé, le loup-garou reprit:
- En attendant, Sirius, il va falloir que tu rompes.
Cela jeta un froid et le jeune homme se renfrogna.
- De toute façon, il va falloir que je rentre, mes parents ne vont pas tarder.
Il sortit un morceau de papier de sa poche et le fixa avant de s'enfoncer dans la cheminée et de disparaitre non sans un dernier au revoir.
- Heureusement que nos cheminées sont reliées, sinon il ne pourrait jamais venir.
- Comment ça ?
- Toutes les cheminée des grandes familles sont reliées. C'est comme ça qu'on arrive à se voir sans que ses parents ne le sachent.
- D'ailleurs, en parlant de ça, c'est quoi le parchemin qu'il a sorti ? Je ne l'avais jamais vu.
- Il a refait la carte des maraudeurs mais chez lui, pour éviter Kréature.
- C'est pour ça qu'il m'a demandé les sorts, comprit Rémus.
- Surement. Tu veux rester manger ce soir ?
- Avec plaisir, je vais juste prévenir mes parents.
Le reste des vacances passa à toute vitesse et il ne fallut pas tarder à retourner à Poudlard. Le petit oiseau les suivit et squattait désormais carrément dans leur dortoir.
Quelques jours après la rentrée, Sirius et Rémus se baladaient dans les couloirs et l'animagus demandait à son meilleur de surveiller chaque coin de mur pour vérifier si sa copine n'y était pas.
- Patmol, soupira le loup-garou, Il va bien falloir que tu lui parles à un moment ou l'autre.
- Le plus tard possible m'arrange.
- Tu la fuis depuis une semaine. Elle va finir par se douter de quelque chose.
Ils avancèrengt encore un peu quand ils entendirent une voix:
- Vous n'auriez pas vu Sirius Black par hasard ?
- Non, désolé.
- Et toi, tu l'aurais pas vu ?
- Non, pourquoi ?
- C'est mon copain et il me m'évite depuis plusieurs jours.
Sirius se crispa.
- Lunard, sauve moi.
- Désolé Patmol mais il n'y a pas d'autre couloir, tu vas bien devoir la confronter.
Il vit le moment exact où la jeune femme passa l'angle et là Sirius paniqua complétement.
Il ne voulait absolument pas l'affronter. Gryffondor ou non.
Alors il fit sûrement le truc le plus stupide de toute sa vie.
Il empoigna Rémus, le plaqua contre le mur, le petit oiseau dans ses cheveux piailla de protestation mais il n'en eut rien à faire car il écrasa sa bouche contre celle de son meilleur ami.
Les neurones du loup-garou durent griller car il ne fit absolument rien, au contraire. Il savait que ce n'était pas réel mais Sirius l'embrassait et c'était encore meilleur que dans ses rêves alors il n'arrivait pas à le repousser.
Ce fut que cri aigu de Pippa qui les sépara. Puis la giffle magistrale qu'elle asséna à Sirius.
- Espèce de ... Scrout à pétard sans cervelle! enflure de ... Tu sais quoi Sirius, entre nous c'est terminé! Je ne veux plus jamais avoir à entendre parler de toi! N'esssaye même plus de me voir!
La jeune fille s'éloigna, furieuse et les larmes aux yeux.
Un énorme sourire prit place sur les lèvres de Sirius et il se tourna vers le mur où était toujours Rémus.
- Elle m'a quitté! Problème résolu Lun...
Mais il fut stoppé par une nouvelle claque.
Décontenancé, il fixa son meilleur ami. Ses traits étaient imprégnaient de colère mais ses yeux criaient sa détresse.
- Lun...
Mais Rémus le coupa:
- Elle a raison, Sirius. Tu peux vraiment être un sacré Scroutt à Pétard sans cervelle par moment.
Et Rémus s'éloigna à son tour alors que Sirius le fixait partir.
- Lunard... Souffla-t-il.
Par la suite, le petit oiseau se mit à comprendre pourquoi être un oiseau était bien plus simple. Les humains étaient tellement complexes avec de nombreuses réactions étranges.
Rémus se referma sur lui-même et passa les quelques jours qui le séparaient de la pleine lune à la bibliothèque ou à fuir ses meilleurs amis et Sirius était complétement apathique.
La pleine Lune ne se passa d'ailleurs vraiment pas bien et alors que Rémus était à l'infirmerie, épuisés, James et Sirius s'écroulaient sur leur lit pendant que Peter était dans la salle de bain.
- Ca suffit Patmol, ça fait des jours que j'essaye de te tirer les vers du nez et tu t'obstines comme pas possible. Qu'est-ce qui s'est passé avec Lunard ?
Sirius lui lança un regard douloureux.
- Rien.
- Patmol.
- Rien James! s'énerva-t-il.
Il voulut sortir du dortoir mais James le retint avec un suel mot:
- Sirius!
- Ok, tu veux vraiment savoir ? J'ai tout foiré entre nous et c'est tout!
Sur ce, malgrè sa fatigue, il sortit dans le parc et se transforma.
Le petit oiseau le suivit et le jeune homme passa la nuit à se défouler, courant à n'en plus pouvoir.
Quand il rentra, au petit matin, il était couvert de boue mais ses deux meilleurs amis ne dirent rien.
Ils ne l'avaient jamais vu dans cet état et ne voulaient pas prendre le risque de le froisser encore plus.
Ce n'est que quelques jours plus tard que James comprit ce qu'il s'était passé. Avec Peter, ils s'étaient dit qu'une bonne blague envers les Serpentards pourraient lui redonner le sourire alors ils se trouvaient tous deux sous sa cape aux cachots quand ils avaient entendu Pippa, furieuse expliquer à une de ses camarades de classe ce qu'elle avait vu.
- Par Merlin, souffla James, Peter, on annule. Ils sont bouchés ces deux là.
Alors le brun à lunette tenta de décoincer la situation mais rien n'y fit. Au bout d'un moment, Rémus accepta seulement de revenir avec eux mais il ne disait jamais rien.
Le petit oiseau observa la situation se dégrader doucement jusqu'à complétement dégénérer quand ils tentèrent d'ammener Severus Rogue dans la cabane hurlante un soir de pleine Lune.
Heureusement, il s'en sortit mais il était sérieusement blessé.
Rémus était furieux mais cela ne l'empecha pas de se taire quand ils continuèrent leur harcelement après les épreuves des B.U.S.E.
Ni l'année d'après.
Au fur et à mesure des mois cependant, les garçons se calmèrent. Ils ne trouvaient plus aucun interet dans leur harcelement. Ils n'arrivaient même plus à se défouler.
James le faisait pour essayer d'apaisser son meilleur ami mais ce dernier semblait aller de moins en moins bien et cela empira quand, aux vacances de Noël, il fut viré de chez lui par sa mére. Il fut obligé d'aller vivre chez les Potter mais n'arrivait plus à se confier à Rémus et cela le minait complétement.
Une nuit, cependant, après un horrible cauchemar dû à la montée au pouvoir de Voldemort où il tuait ses meilleurs amis, il eut besoin d'un soutien. De sentir que Rémus était toujours là, prés de lui. Il se glissa dans son lit et se dernier ne dit rien.
Par la suite, si leurs rapports restaient compliqués en journée, ils dormaient quasiment toutes les nuits ensemble et ni l'un ni l'autre n'en parla jamais.
Puis l'année se termina de nouveau et pendant les vacances, Voldemort prit de plus en plus de pouvoir et leur dernière année à Poudlard se fit dans un climat tendu.
James et Lily sortirent enfin ensemble. Le petit oiseau eut des enfants qui devinrent aussi curieux que leur papa et Rémus adorait prendre soin d'eux.
Avec Sirius, leurs relations étaient bien meilleures mais il restait de nombreux non-dits qui créaient parfois une gêne entre eux. Surtout que Sirius se noyait dans les relations sans lendemain.
Peut-être essayait-il d'oublier ce qu'il se passait dehors, ou sa vie qui partait en cacahuète ou même ses sentiments envers son meilleur ami.
Lily essaya bien d'en parler avec Rémus mais il était borné et ne comptait pas lâcher quoi que ce soit.
Et puis la guerre éclata, James et Lily eurent un enfant, la résistance se monta et une prophétie vint bouleverser leur vie.
En moins de quelques mois, leurs vies basculèrent. La moitié des membres de l'Ordre du Phoenix moururent, tous comme les parents de James et Sirius dû se battre contre sa famille de sang.
Au matin du 31 octobre 1981, le petit oiseau se trouvait aux cotés de Sirius tandis que ses enfants étaient avec Rémus et James.
Il n'avait pas confiance en Peter, il l'avait vu faire des choses étranges.
L'homme lisait une lettre que Lily Potter lui avait envoyée quelques temps plus tôt avec une photo de son fils, Harry Potter, sur un balais.
Fixant une vieille photo avec Rémus, Sirius écrivait une lettre.
Comme une mélodie, un poéme, il s'agissait d'une déclaration d'amour à celui à qui il aurait du avouer ses sentiments depuis des années déjà.
Cette lettre traina en longueur et le soir vint qu'il ne l'avait toujours pas terminée. Ce qu'il ne savait pas c'est qu'il ne la finirait jamais car le patronus de James Potter apparut dans sa chambre de 12 Square Grimmaurd en prononçant une phrase qui marquerait sa vie à jamais:
- Voldemort est là.
Il ne lui fallut pas une seconde pour transplaner. Sauf qu'il ne savait pas où se trouvaient ses meilleurs amis. Seul Peter le savait. Et ça lui glaça le sang.
Seul Peter savait.
Ce soir là, le petit oiseau apprit ce qu'il s'était passé par ses enfants et les chouettes et hiboux.
Voldemort avait disparu.
Mais pour ça, des vies furent brisées.
Des vies furent détruites.
Des personnes moururent.
***
Sirius et Rémus se réveillèrent en sursaut en entendant le sifflement du Poudlard Express.
Ils revenaient enfin après des années. Aujourd'hui ils en avaient tous deux le droit, ils avaient été invités et chacun savait qui ils étaient.
En sortant du train, un oiseau vint se poser dans les cheveux de Rémus qui sourit.
Et comme si ce moment signifiait véritablement un renouveau, un nouveau départ, le loup-garou attrapa la main de Sirius qui se contenta de la serrer dans la sienne alors qu'ils fixaient le château devant eux.
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