Bonsoir, alors techniquement, on est toujours mercredi, juste pas vraiment le bon. 

Je pensais vraiment que durant ce mois (et-demi) de pause j'aurais le temps de bien m'avancer sur cette histoire. Et puis je me dis que je devrais vraiment arrêter de me dire des choses comme ça. 

Les pannes d'écriture c'est l'horreur et j'ai un peu l'impression que ça m'arrive de plus en plus. Pourtant, je tiens énormément à cette histoire et à ce que j'ai construit mais je pense qu'écrire peut parfois demander une concentration, une force d'esprit, une inspiration qui nous quittent après une journée de cours. Tout part quand notre journée ne nous a pas plu, quand la pression des examens se fait de plus en plus forte tandis qu'on nous pousse à choisir un avenir alors que clairement, où se trouvent les écoles pour écrivains ?! 

Ce chapitre est prêt depuis tellement longtemps et j'ai pris plaisir à le corriger, me remettre dedans alors je vais vraiment me remettre dedans parce que franchement, cette histoire, dans ma tête elle est fini, j'ai tout. 

Bonne lecture et bonne année :-)

---------------------------------

La vie de Ginny Weasley, on ne va pas se mentir est bien remplie. Elle est aussi et surtout faite d'une succession d'actions incroyables et spectaculaires que tous ne peuvent pas se vanter, ou se plaindre, d'avoir vécues. 

Même si certains peuvent tout de même se le permettre et on dit souvent qu'il y a pire ailleurs, pourtant, toutes ces personnes sont liées et si elles se connaissent toutes ce n'est pas pour rien. 

Ginny est la sœur de Ron qui est le meilleur ami de Harry mais elle est aussi l'ex petite amie de Harry qui est le meilleur ami de Hermione, la meilleure amie de Ginny mais aussi l'ex de son frère Ron.

Parce que si Ron et Hermione ont bien compris quelque chose ces dernières semaines c'est qu'ils ne sont définitivement pas fait pour être ensemble. Leur quatuor, au final, n'a fait que céder à des rêves et désirs ancrés en eux dont ils n'arrivaient même pas à se rendre compte qu'ils ne voulaient pas. Ils ont également purement et simplement cédé à la pression de la société. 

Mais Harry et Ginny ne voyaient en réalité en l'autre qu'un frère et une sœur et Hermione et Ron des sentiments éteints depuis longtemps. 

Nous disions donc que la vie de Ginny a été bien remplie. Elle a surtout commencé quand elle avait 10 ans et le nombre d'évènements incroyables qui lui sont arrivés. Déjà, ce jour là pour la rentrée scolaire elle avait rencontré Harry Potter, le grand héros du monde sorcier!

Et puis tout s'était enchainé: de son sauvetage dans la chambre des secrets, au fait que son frère était le meilleur ami d'un héros, sa présence au bal de Noël du tournoi des trois sorciers. Ensuite elle s'était mise en couple, était rentrée dans l'équipe de Quidditch puis elle était sortie avec Harry, ce garçon qu'elle admirait. 

Après elle menait la résistance, embrigadée dans la guerre. Cette guerre qui lui avait pris un frère et cette douleur immense qui avait ouvert pour toujours une brèche dans sa poitrine et dans son cœur. Elle avait mis des mois avant de pouvoir, enfin réussir à recouvrir d'un voile d'une fragile délicatesse, ce gouffre et se relever même s'il ne se refermerait jamais.  Mais ce qui l'avait aidé à se relever sont les autres. 

Elle même était devenue une héroïne, c'est à elle qu'on avait proposé un stage avec les meilleurs joueurs du monde de Quidditch.

Mais la vie étant bien faite et pour ne pas trop lui faire monter cette célébrité à la tête, tous s'étaient pris violemment cette histoire de célébrité et d'enfants du futur. 

A l'aise avec ce genre de situation et avec elle-même, elle avait finalement su rebondir. Mais aujourd'hui elle ne sait pas si elle va pouvoir parce que le trou est encore béant et que ce nouvel évènement n'était absolument pas censé se produire. 

Déjà, se faire réveiller en pleine nuit n'est jamais bon signe. La dernière fois elle en avait perdu son frère et celle d'avant ça avait failli être son père.

Mais cette fois quelque chose était différent et elle le comprit rapidement au regard et à l'expression de son frère. Il n'était pas paniqué, non, il était choqué. Un profond choc qu'elle ne sut interpréter comme bon ou mauvais.

A l'autre bout de la pièce, Reyna s'éveilla et leur demanda pourquoi ils faisaient autant de bruit et ce que Ron faisait là. Le rouquin l'invita à se rendormir et sortit sa sœur de force de son lit.

Elle portait un simple pyjama pantalon et un haut à manches car il commençait à faire froid avec pleins de petits vifs d'or brodés dessus par sa mère comme cadeau d'anniversaire. 

A la hâte, elle enfila ses chaussons et ils se rendirent dans la salle commune où se trouvaient déjà Lya et Erwan, Ron ayant fait bien attention à ne pas réveiller son colocataire de chambre mais aussi Elio apparemment réveillé avant sa mère. 

Ils étaient également tous encore en pyjama mais elle ne comprit pas ce qu'ils faisaient tous là. La veille au soir ils étaient tous allés se coucher malgré leur inquiétude pour leurs amis dont ils n'avaient aucune nouvelle. Se disant que s'il y avait eu un problème ils auraient reçu un message du ministère ou de Sainte-Mangouste. Ils étaient alors simplement partis du principe qu'ils avaient trouvé quelque chose d'intéressant et réussi à avoir un peu plus de temps et qu'étant au département des mystères, ils n'avaient pas pu leur envoyer de message. 

-Ron, que se passe-t-il ? demanda-t-elle en retenant son frère par le bras qui se retourna vers elle et lui répondit:

- Je ne sais pas, Ginny. 

- Comment ça ? Qui t'as prévenu et réveillé ? 

- McGo, on doit la rejoindre dans son bureau. 

En réalité Ron en savait plus qu'il ne le lui dit mais ne voulant pas donner de mauvaises informations ni de faux espoirs à sa sœur, il s'était contenté de dire qu'il ne savait pas et au final ce n'était pas si mal car lui même ne savait pas s'il devait y croire ou non. 

Au pas de course et tous un peu perdus, ils se rendirent en vitesse jusqu'au bureau de la directrice qui avait donné le mot de passe à Ron. Une fois les escaliers montés, la porte était grande ouverte et la professeure parlait avait quelqu'un qu'ils découvrirent être Harry. 

Ginny remarqua aussitôt son air épuisé autant physiquement qu'émotionnellement et s'inquiéta d'autant plus sur ce qu'ils avaient trouvé.

Son air fatigué s'éclipsa un peu quand il les vit et il reprit des couleurs. 

- Ah, parfait, vous êtes là. Professeur, les autres vont bientôt arriver ? demanda-t-il à la directrice.

- Ils arriveront directement sur place, j'ai demandé à quelqu'un de confiance de les y emmener.

-Parfait, dit-il en hochant la tête, puis il se tourna vers ses amis et les enfants, Je tiens à vous prévenir qu'on va à Sainte-Mangouste. 

Ron et Ginny hoquetèrent.

- Harry, vous avez trouvé Sirius et Rémus ?! s'exclama le rouquin, Attends, si c'est le cas, pourquoi ne pas avoir réveillé Hermione ?

Le brun le regarda avec une drôle d'expression.

- Parce que ce n'est pas pour eux qu'on y va, Hermione pourra les voir demain.

Alors qu'ils protestaient pour en savoir plus, Harry les força à entrer dans la cheminée avant de prendre la poudre verte et de les transporter jusqu'à l'hôpital.

Ils arrivèrent directement dans le grand hall. Aussi tard dans la nuit, il n'y avait pas grand monde mais on sentait dans l'air quelque chose d'électrique. Comme si l'ambiance elle-même pouvait être excitée. 

A l'accueil, l'infirmière ne leur demanda même pas pourquoi ils étaient là et leur remis des badges avec leurs noms visiblement préparés à l'avance alors qu'ils étaient largement en dehors des heures de visite.

Dans un silence morne ils rejoignirent l'ascenseur. Harry appuya sur le bouton du quatrième étage.

- Le service des pathologies par sortilèges, lu Lya.

- C'est le service où sont Lockhart et les parents de Neville! s'écria Ginny qui commençait à avoir peur et son inquiétude redoubla lorsque son ex petit copain se contenta de hocher la tête.

Ils finirent par arriver à destination et sortirent dans le couloir pour tomber sur Piper, Luna, Eileen, Teddy, Neville, Will et Apollon qui se relevèrent en les voyant. 

Ils avaient l'air épuisés mais il les saluèrent tous et Harry passa pourtant tout droit et les autres ne dirent rien.

Il s'arrêta cependant devant la porte et ils se regroupèrent devant.

- Juste. Je dois vous dire ce n'était pas prévu et qu'on ne sait pas ce qu'il s'est passé.

Dans l'incompréhension, ils ne dirent rien et le laissèrent ouvrir la porte. Ginny et Ron entrèrent en premier. 

Il y avait trois lits dans la pièce blanche avec des rideaux ouverts jaunes. Dans les deux du fond, reposant sous des couvertures, la tête sur des oreillers, une tête brune et une aux cheveux noir appartenant sans aucun doute respectivement à Rémus et Sirius. 

Mais le lit qui attirait le plus l'attention était le premier au pied duquel se tenait une infirmière. Elle finit de prendre ses notes et quitta la pièce, leur laissant la place.

Là, devant eux, se trouvait une tête rousse typique des Weasley.

- George ! Ginny se précipita vers son frère suivie de près par Ron. 

Pourtant, en voyant le visage du malade alité, ils se stoppèrent aussitôt.

- C'est Fred, murmura Ron. 

- Fred ?! S'écria une voix derrière eux.

Les deux frères et sœur et les trois enfants se retournèrent d'un coup vers la porte d'entrée.

Harry était resté devant pour accueillir de nouvelles personnes qui étaient visiblement arrivées car dans l'embrasure de la porte de la chambre ils repérèrent les cheveux d'un roux vif caractéristique de la famille Weasley.

Pétrifiés, n'osant même pas entrer, George et Molly fixaient le lit où repose leur frère et fils revenu parmi les vivants tandis que leurs regards faisaient des allers-retours entre lui, Ginny et Ron.

Comme si c'était un des deux qu'ils s'attendaient à voir alité ici.

Des bruits de pas se firent entendre et arrivant en courant Arthur, Percy, Charlie et Bill accompagné de Fleur se stoppèrent, le souffle court.

- Molly, que se passe-t-il ? Demanda le père de famille à son épouse.

La femme se tourna et le laissa voir par dessus son épaule.

Les évènements s'enchainèrent. Le hoquet de stupeur de Arthur suivit de la plainte étouffée de Fleur déclenchèrent la sortie de la paralysie de Molly et de son fils qui se précipitèrent vers le lit. 

Les enfants du futur se décalèrent et les laissèrent passer. 

George se précipita sur son frère, les joues baignées de larme, tout comme le reste de la famille. Harry les rejoignit et ils se tournèrent vers lui comme s'il avait toutes les réponses à toutes les questions du monde. 

Le brun ne savait absolument pas quoi leur dire ni comment le faire. Il désigna simplement les deux autres lits du doigt. 

- Ce ne sont pas les seuls, murmura-t-il. 

Et tandis qu'ils faisaient place de nouveau à la surprise et prenaient conscience de ce qui était en train de se passer, le brun alla chercher Apollon et Will pour leur demander d'expliquer la situation. 

- Molly, Arthur, ils vont vous expliquer. 

Toute la famille, même George qui ne relâcha pas pour autant son jumeau tourna la tête vers eux. Ils furent un peu suspicieux  au début sur leur âge et leur air débraillé mais il fut vite évident qu'ils étaient les seuls à pouvoir les renseigner sur cet événement extraordinaire.

Avec des mots somme toute assez maladroits, ils tentèrent de leur expliquer toute l'histoire depuis le début. Ils avaient beau être médecins et s'y connaitre, la narration n'était pas leur point fort. 

Mais les paroles s'entremêlant, le tissu des évènements prit forme petit à petit sous leurs yeux et il fut alors assez clair que devant eux et dans les couloirs ne se trouvaient pas des sorciers ni de simples mortels. 

Et pourquoi n'avaient ils pas été mis au courant plus tôt ? Pourquoi ne le savaient ils donc pas ? Eux, famille de résistants et de héros? La confiance n'était elle pas assez grande ? N'en avaient ils pas assez payé de leur sang ? 

Mais dans leurs esprits choqués il n'y a pas la place pour ses pensées parasites qui ne viendront que plus tard. 

- Et voici comment on a retrouvé Sirius, Rémus et Fred aux côté de Nico et Hazel qui sont soignés dans la chambre dans la chambre juste à côté, finit Will. 

- Sauf que ceci n'aurait jamais du se produire, résonna la voix d'Elio.

Dans la chambre impersonnelle et au silence lourd, les mots semblent résonner à l'infini, chargés d'une signification lourde de sens. 

Alors que les trois enfants sortent de l'ombre, ils sont inconnus et personne n'a entendu parler d'eux et pourtant il possède une aura hypnotisant qui va forcer les auditeurs à leur prêter attention. Tandis que ceux qui savent ont peur. Peur de ce qui va suivre mais aussi de ce que cela va entrainer comme conséquence sur le futur, leur futur. 

- Je suis désolé, reprit le jeune homme, mais Fred Weasley n'a jamais ressuscité, Nous ne l'avons jamais vu autre qu'en photo. Vous avez modifié le futur. 

Dans la pièce, ils n'étaient pas beaucoup à comprendre la situation ni même à comprendre à quoi menait cette mise en garde. 

- Qui êtes-vous pour oser critiquer un tel miracle ? se lança Percy, le visage ravagé par la douleur et la colère. 

Erwan et Lya se rapprochèrent de leur cousin. Ils ne voulaient pas imposer une nouvelle épreuve et leurs grands parents et oncles alors ils se tournèrent vers leurs parents qui se trouvaient à l'écart du reste du clan Weasley. 

Le frère et la sœur firent des allers-retours entre ces deux parties de leur famille. 

- Ron, Ginny, que se passe-t-il ? demanda de nouveau Percy. 

Ils se tortillèrent un peu mal à l'aise, leur courage de Gryffondor parti loin. 

- Ils viennent du futur, Percy, se décida Ginny, Et ce sont nos enfants.

***

- Tu es donc en train de me dire que tu ne m'as pas réveillée alors que ça me concerne aussi !!! Je pensais que tu avais plus d'estime de moi que ça Harry ! s'égosilla Hermione. 

Ils se trouvaient dans la salle commune de leurs appartements et tout le monde était là tandis que la brune hurlait sur son meilleur ami. Aucun de ceux qui étaient partis la veille n'avait dormi  et le brun avait de larges cernes alors que les autres étaient affalés sur les canapés. Tous suivaient la dispute qui promettait d'être intéressante. 

- Harry Potter, ose me répondre! 

Le Sauveur leva les mains pour essayer de se défendre. 

- Mione, ça concernait les Weasley...

- Mais nous sommes les Weasley, ils sont autant la famille de Ron que la tienne et la mienne!

- Je savais bien qu'elle allait mal le prendre Harry, marmonna Ron à l'oreille de son meilleur ami. 

Malheureusement pour lui, la brune l'entendit et se tourna vers lui pour lui lancer un regard noir. 

Ces dernières vingt-quatre heures avaient été difficiles pour tout le monde. 

Nico et Hazel s'étaient réveillés au petit matin et leur avaient tout expliqué. Autant à eux qu'aux employés du ministère qui dimanche ou non, étaient repartis en courant pour se pencher d'autant plus sur ce cas avec les nouvelles informations dont ils disposaient. 

Mais la première chose qui s'était passé avant ça était le savon que Will leur passa et surtout à Nico qui, pour un fois, laissa transparence une once de honte et de peur et même Apollon dut intervenir pour calmer son fils. 

Will devenait très protecteur avec ses amis et sa famille et d'autant plus envers son copain qu'il avait tendance à surprotéger.

Au matin, ils avaient retrouvé Harry, Piper et Luna endormis sur les fauteuils. Ils ne s'étaient couchés qu'à peine une heure et demi et la fatigue en était par conséquent démultipliée. 

Ron et Ginny ainsi que Will et Apollon étaient restés à l'hôpital et avaient forcé les autres à rentrer. Seuls dans leur appartement, Teddy et Eileen et leurs trois cousins Weasley avaient tenté de grapiller quelques heures de sommeil également tandis que Neville retournait dans son dortoir. Les trois autres préférant ne pas réveiller leur colocataire, s'étaient donc posés ici. 

Hermione et Rachel, premières réveillées comme toujours, les avaient donc retrouvés ici et le Sauveur les avait directement emmenées mais ça ne diminuait pas pour autant la fureur de la brunette, furieuse de ce qu'elle considérait autant que comme de l'irrespect qu'une insulte. 

Ils passèrent ainsi le reste de la semaine à faire des allers-retour entre l'hopital et l'école et étrangement, pour une fois, les demi-dieux eurent plus de cours que les sorciers. Nico et Hazel étant sortis en début de semaine, ils avaient décidé de laisser les sorciers tranquilles, comprenant parfaitement dans quel état d'esprit ils se trouvaient actuellement. 

Un après-midi, réunis tous ensemble avec quelques enfants dans l'appartement des Chase-Jackson ils cherchaient un moyen de les aider à penser à autre chose que leurs amis alités à l'hôpital. 

Ils en étaient à leur énième proposition lorsque Léo eut une idée. Depuis le début de l'heure il s'était mis en tête de recréer en fil de fer la cabane de Hagrid et c'est en voyant toutes les petites citrouilles qu'il eut une illumination. 

- Et pourquoi pas une fête pour Halloween ?! 

Tous se tournèrent vers lui. 

- Oui! pourquoi pas, c'est en fin de semaine en plus , approuva Hazel.

- Ouais trop bien ! s'écria Percy, Léo tope là! 

Les deux amis se firent un chec et les autres se regardèrent l'air de dire " finalement c'est peut-être pas une si bonne idée que ça". 

- On devrait aller demander à McGonagall si vous voulez faire ça, intervint Ethan. 

Ils échangèrent deux trois autres idées sur la façon dont ils pourraient organiser l'évènement et filèrent au bureau de la directrice. 

L'ancienne professeure fut ravie de leur proposition, presque rassurée. 

Poudlard fêtait, certes la fête tous les ans mais lors d'un simple banquet et elle avait peur que celui de cette année ne rappelle que de mauvais souvenirs entre morts, peurs et situation actuelle. 

Le 31 octobre restait également la date d'anniversaire de la mort de James et Lily Potter en plus de l'emprisonnement de Sirius Black. Dans le monde sorcier et d'autant plus dans le mode de Harry Potter, elle avait une forte symbolique mais les demi-dieux lui proposaient un véritable programme et d'en faire un hommage plutôt que de s'abattre de ce qui s'était passé. 

C'est ainsi que quelques jours plus tard tous les sorciers trouvèrent sur leur lit une boite avec un petit mot. 

Les demi-dieux, aidés des enfants avaient choisi les costumes spécialement pour eux et McGonagall avait prévenu tous les autres élèves sauf eux qu'un fête avait lieue, ainsi ils allaient profiter à fond. 

Surpris au début, ils finirent par jouer le jeu et ouvrir les boites pour découvrir ce qu'elles contenaient, ce qui provoqua quelques surprises. 

Dans la chambre que partageaient Pansy et Piper, la Serpentard poussa un cri en découvrant son costume. 

- Mais qu'est-ce que c'est que ça ?! s'époumona-t-elle.

Piper se pencha au dessus. 

- Des bois de cerf, constata-t-elle. 

- Je vois bien ça mais pourquoi ? 

- Ce sont les enfants qui ont choisi, ils ont surement voulu te faire une blague. 

- T'as quoi toi ? demanda-t-elle quand même. 

La brune ouvrit sa boite pour en sortir une énorme robe rose à froufrou et bouffante rose bonbon avec des petites strass de partout. 

Piper fit une grimace que pour une fois Pansy fut en accord avec elle. 

- Ca par contre c'est juste du mauvais gout, commenta la seconde. 

- Je suis d'accord. 

- J'ai l'impression de l'avoir déjà vue... dit Pansy en l'observant de plus proche.

Piper l'observa de plus proche à son tour et comprit rapidement mais ne voulant rien dire à sa colocataire, elle préféra se taire. 

Elles s'habillèrent chacune de leur côté avant de se rejoindre dans le petit salon sur lequel donnait leur chambre en attendant Paul.

La Serpentard en profita pour tenter de se rappeler d'où venait la robe et elle n'y arrivait pas jusqu'à ce qu'elle prenne l'habit dans sa totalité avec la jeune femme dedans qui avait la même coupe de cheveux que la fille de ses souvenirs.

- Je sais! s'exclama-t-elle en sautant presque de son fauteuil et faisant sursauter Piper. 

La Cherokee la regarda étrangement, perplexe. 

- C'est la robe de l'affiche d'un des films de James Bond, une fille qu'il doit sauver dont j'ai oublié le nom mais dedans il y a ce méchant là... 

Elle secoua la tête pour se rappeler. 

- Tristan McLean, c'est ça! mes camarades de chambre avaient l'affiche l'année dernière, elles l'adorent. 

Piper fit une grimace. 

- Si tu le dis, feint-elle. 

- Après c'est vrai qu'il est assez sexy, réfléchit Pansy à voix haute, Mais depuis quelques temps il a l'air complétement paumé. Je crois même qu'il a été obligé de vendre certaines de ses propriétés parce qu'il n'avait plus d'argent. 

Piper serra les poings et la mâchoire de colère. 

- C'est dingue le nombre d'acteurs qui prennent la grosse tête et sombrent dans l'alcool et la drogue et perdent tout, continua la brune, Après on y peut rien, ils ont qu'à ...

Elle fut coupée par Piper qui s'écria:

- C'est absolument faux. 

- Comment tu peux savoir ça? je suis sûre que tu sais même pas qui c'est.

- Si, je vois parfaitement. 

- Dans ce cas, tu peux pas nier qu'il a un problème le gars. 

- Le gars comme tu dis, c'est mon père, dit Piper d'une voix dure en se penchant vers elle. 

- Ma pauvre, tu sais même plus quoi inventer. Et puis de toute façon, les gênes de Tristan et ceux d'Aphrodite ça peut pas t'avoir donné toi, regarde toi sérieusement. 

La demi déesse était prête à, lui sauter dessus et à l'étriper encore une fois. Mais comme toujours, à croire qu'il le fait exprès, Paul sortit au même moment. 

- Tout va bien ici ? demanda-t-il de sa voix posée. 

Il était toujours incroyablement calme et contrôlait parfaitement ses émotions avec elles. Un peu comme s'il savait que de toutes façons ce n'était que du vent. Ce qui en soit est vrai puisqu'il n'est pas leur fils pour rien. 

- Vous parliez de quoi ? demanda-t-il nonchalamment.

- Piper croit que je vais croire que Tristan McLean est son père. 

- Bah ouais, répondit le jeune homme en s'avançant, Grand-père est super célèbre!

Pansy regarda Piper comme si elle était une alien et qu'elle la voyait sous un autre angle. 

En parlant d'Alien, en se rendant dans la Salle Commune, ils tombèrent sur un banc d'extraterrestres. 

James, Lucas, Mary, Matthias, Loan, Jules et Elio s'étaient entièrement peint en vert et avaient fabriqués des serre-têtes avec des cornes et un sort pour agrandir leurs yeux. Piper en poussa même un cri en voyant les yeux énormes des enfants. 

Contents d'enfin les voir, ils s'écrièrent, joyeux, qu'ils pouvaient enfin descendre dans la Grande Salle pour rejoindre les autres, déjà arrivés. 

En descendant, les deux jeunes femmes découvrirent un tout autre Poudlard. En à peine une après-midi, les demi-dieux et les enfants avaient fait un incroyable travail. 

Tout le Hall d'entré était drapé de lourds tissus noirs, donnant une ambiance lugubre d'antichambre vampirique pour la Grande Salle. Avec des squelettes rendus plus vrai que nature grâce à la magie.

En entrant dans le réfectoire Piper vit immédiatement la trace de ses amis, la demi déesse n'ayant pas tout vu. Des serveurs zombies/squelettes distribuaient de drôles de boissons d'un vert inquiétant qui fumaient, inventées par Léo, Percy et Mary qui adorait cuisiner. Les zombies en étaient en réalité de vrais invoqués par Nico qui avait retrouvé assez de forces pour que Will le lui autorise. Hazel, quant à elle avait disposé de grosse pierres précieuses sombres un peu partout pour donner cet aspect sinistre appuyé par le peu de lumière disponible dans la pièce.

Avec d'autres accessoires en tout genre, araignées, serpents, fils, mousse phosphorescentes, citrouilles etc. tout était réuni pour une parfaite fête d'Halloween. 

La fille d'Aphrodite rejoignit Percy et Léo qui se tapaient dans la main, se félicitant du boulot qu'ils avaient fait.

Harry, un vrai serpent autour du cou et un autre enroulé autour de son poignet et des lentilles avec des pupilles verticales, complétant un costume lui donnant l'impression d'avoir des écailles, le faisant ressembler à un serpent, s'approcha d'eux. 

- Percy, Léo, Piper. 

Ils se tournèrent vers lui, sursautant légèrement au réalisme de son costume. 

- Je ne sais pas où sont les autres mais je tenais à vous remercier. Ces derniers temps ont été un peu difficiles.

- T'inquiète pas, man, répondit Léo, on connait. 

- Peut-être mais j'ai l'impression de vous avoir complétement laissés de côté et au final vous êtes là depuis quasiment deux mois et on a à peine parlé et quasiment pas fait connaissances. 

Percy s'avança et posa une main sur l'épaule du brun. 

- Léo a raison Harry, Vous sortez d'une guerre, on sait ce que ça fait alors quand on peut aider on le fait et franchement j'aime bien cet endroit, on fera véritablement et correctement connaissance quand le moment y sera vraiment propice. Si on allait voir les autres choses qu'il y a maintenant?

Le fils de Poséidon retira sa main de l'épaule de Harry pour éviter de se faire mordre par le serpent que le brun reprit d'ailleurs dans un sifflement et ils se remirent en route. 

Percy, à fond dans son délire avec Ethan, ils s'étaient fabriqué d'incroyables déguisement. Voilà comment il s'était retrouvé torse nu avec un soutien-gorge coquillage, une étoile de mer dans les cheveux et une queue de sirène. Evidemment la queaue pouvait s'ouvrir et se fermer pour qu'il puisse marcher, ce qui fait qu'il tenait debout quelques minutes plus tôt mais il referma la fermeture éclair, se rassit sur une chaise à roulette transformée en cailloux/corail et Léo, dans son costume d'Iron man le poussa jusqu'au buffet où ils retrouvèrent Ethan en poisson. 

Lucas ne les avait pas suivi dans leur délire, déjà engagé dans celui des aliens avec son copain. 

Ils ne tardèrent pas à découvrir que les costumes choisis par les enfants avaient, pour la plupart un double sens. Donnons d'abord les déguisement de chacun et voyons au fur et à mesure de la soirée d'où ils viennent. 

Harry, en serpent, s'amusait grandement à parler avec les deux qu'il avait sur le corps et à fuir tous ceux qui voulait les approcher, même Drago qui n'appréciait pas plus que ça les serpents. Le blond, en vampire avec un teint cadavérique était plus vrai que nature. On pouvait même se demander si la pâleur de sa peau était vraiment dû à du maquillage. Une autre rumeur courra aussi sur la trainée de sang qui apparue au coin de ses lèvres au cours de la soirée... 

Ron, on ne sait pourquoi, on ne sait comment se retrouva dans la peau d'un dragon vert à crête orange et il tenta bien d'extorquer la réponse à ses enfants mais il ne sut jamais pourquoi il avait un cache œil de pirate. 

A la surprise générale, Blaise réussi à descendre les escaliers et autrement qu'en boule de neige parce que dans son costume de citrouille il passait à peine dans la largeur des marches. 

Si Percy était en sirène, Annabeth était partie à l'opposé, surement volontairement puisqu'elle déambula pendant un moment comme une momie zombie qui redevint rapidement une véritable (fausse ?) momie. 

Se fondant dans les ombres, se déplaçant avec agilité, Nico fuyait Will qui tentait de le garder à l'œil pour ne pas qu'il fasse de nouvelles bêtises. Dans son costume de chat noir il se fondait parfaitement dans le décor mais c'était sans compter le magnifique grelot que Will avait discrètement accroché au milieu de son dos, pile là où il ne pouvait pas l'atteindre. 

Le fils d'Apollon, quant à lui avait fait équipe avec Hazel et Franck en tant que simple fantôme avec un drap blanc et chacun un accessoire le caractérisant. Des lunettes de soleil sur le bout du nez pour Will, un rubis sur le torse pour Hazel et un pins d'ours polaire pour Franck. Les trois amis jouèrent sur les formes afin de juste s'amuser et de profiter à fond. Etrangement, Lester s'était pris au jeu mais d'une drôle de façon. Il était allé voir chez les mortels les choses qui leur faisait peur et en avait déduis qu'ils avaient peur de la mort et par conséquent des squelettes. Utilisant ses pouvoirs sur les lumières et ses pouvoirs d'illusions, ils avait fait en sorte que se soit comme si l'on voyait véritablement ses os et le paysage extérieur. On pouvait presque passer sa main entre ses os. Il avait ensuite demandé à s'occuper personnellement du déguisement de Théodore parce qu'il avait trouvé autre chose qui faisait peur aux mortels; soit les araignées. Ce qui eut évidemment pour résultat de rassembler Annabeth et Ron à l'autre bout du jeune homme.

Outre Piper en drôle de princesse, Pansy en cerf et Léo en Iron Man, il restait encore Rachel qui, ironiquement, ressemblait à une sorcière. La seule personne sans magie naturelle ressemblant au plus grand des préjugé de la sorcellerie. Habillée de noir, le chapeau pointu et cette verrue sur le nez. Il restait encore Hermione qui utilisa ses connaissance à son costume et parla dans un patois de marin/pirate toute la soirée et Reyna qui utilisa quant à elle ses connaissances militaires dans son déguisement de viking . Elle fit ainsi équipe avec Ginny en zombie en faisant croire qu'elle l'avait tuée pour faire fuir Percy et Léo qui coururent dans toute la salle avec leur trône roulant en coquillages. 

Tout du long de la soirée, Léo ne put s'empêcher de regarder de temps en temps Luna qui marchait d'un pas léger parmi les invités, comme si la gravité n'avait aucun impact sur son corps. Déguisée en diable, elle paraissait pourtant aussi pure qu'une fée. Ses longs cheveux blonds volant derrière elle, striés de mèches rouges et coiffés d'un cerf tête avec des cornes noires et rouges. Sa tenue en cuir d'un rouge foncé lui collait au cœur et de grandes ailes dans son dos accentuait la sensation qu'elle volait entre les convives. 

Dansant, chantant en karaoké comme des pieds et mangeant à n'en plus pouvoir, ils eurent véritablement l'occasion de se détendre et de s'amuser. Pour la première fois depuis des mois, ils profitèrent d'un moment hors du temps comme de vrais amis qui se connaissaient depuis toujours. 

Croquant dans une pomme verte, Drago rentra au dortoir pour récupérer sa cape et celle de Harry car ils voulaient sortir observer les étoiles. En entrant dans leur Salle commune il vit que les enfants s'étaient réunis en cercle et jouaient à des jeux. Ils s'arrêta sur le seuil de la pièce et les entendit:

- Alors Jonas, entre Ombrage, Rusard et le professeur Trelawney. 

- Mais il est mort Rusard, protesta Jules.

- Mais non, renchérit Loan, on parle d'ici. 

- Ahah. 

- Du coup, Jonas ? 

- Ok, répondit le demi sorcier, Je tue Ombrage ( les autres ricanèrent), j'embrasse Rusard et j'épouse Trelawney. 

- T'étais pas gay aux dernières nouvelles ? s'exclama une de ses cousines. 

Le jeune homme haussa les épaules. 

- Bah si mais t'as vu la tête de Rusard, non merci ( il secoua la tête avec une grimace de dégout et tous explosèrent de rire).

James finit par apercevoir son père. 

- Père, s'écria-t-il, viens jouer avec nous ! 

- Je croyais qu'on vous avez dit d'arrêter avec ça... marmonna le blond en s'approchant, Vous faites quoi ? 

- Un kiss, mary, kill, c'est super amusant. 

- Je n'en doute pas mais je dois rejoindre Harry donc je décline. 

- Mais, père, il pleut dehors. 

- Qui te dit qu'on va dehors ?! hurla Drago depuis les escaliers. 

- Peut-être le fait que tu vas clairement chercher une cape!

Mais Drago avait disparu de son champs de vision. 

Le blond eut un mal fou à trouver leurs capes et il mit un bon bout de temps à mettre la main sur celle de Harry qui n'était absolument pas rangée logiquement, c'est-à-dire en boule, recouverte par des chaussettes dans le tiroir des sous-vêtements. Du Harry tout craché. 

Quand il redescendit il faillit péter un câble. Ils étaient tous remontés, Harry le premier et jouaient avec les enfants. Le brun le salua avec un grand sourire et l'invita à s'asseoir à ses côtés. En représailles, il lui balança sa cape au visage mais son copain n'eut pas le temps de lui demander des explications car la partie reprenait. 

- Alors, Ron, dit Lilith et le rouquin à côté de Harry se redressa, entre Krum, la chanteuse des Bizzar'sister et Hagrid. 

- Wouah, dur, s'exclama Luc et le frère et la sœur se tapèrent dans les mains. 

Ron les regarda avec un lueur de défi.

- Je réponds seulement si vous me dites pourquoi je suis déguisé en Drago et qu'il a un chache œil !

Les enfants se regardèrent, tentant de peser le pour et le contre. 

- Ok, répondit la plus vieille fille de Harry, Lya et Erwan je vous en prie. 

- C'est simple mais hilarant, commença le plus jeune. Il y a quelques mois, Charlie a déménagé et par mégarde on a emporté un truc à lui qui est un doudou dragon donc tu as décidé de le lui rendre...

- Mais, reprit sa sœur, tu as voulu le nettoyer d'abord et tu l'as passé à la machine avec un sort puissant et quand il est sorti il était passé de rouge à orange et il lui manquait un œil et comme t'as jamais réussi à réparer ta bêtise et que tu voulais pas le dire à père, tu l'as rendu à oncle Charlie décoloré avec un bandeau et tu lui as fait croire qu'il avait toujours été comme ça.

Ils éclatèrent tous de rire puis poussèrent un Ron désemparé à répondre à la question. 

- C'est simple, kill la chanteuse, elle a essayé de ma droguer cet été au bar pour que j'aille dans sa chambre, j'embrasse Hagrid, désolé mais je peux pas plus et j'épouse Krum même si je demande le divorce le lendemain. 

Ses meilleurs amis le regardèrent, choqués.

- Comment ça drogué ? 

- Comment ça Krum ? 

- Attends, quoi ?!

Ron haussa les épaules et passa au suivant. 

- Lya, ton acteur préféré quel qu'il soit, Raisa, McGonagall. 

- Oooooh, ça c'est pas du jeu. Elle fronça les sourcils autant de réflexion que de défi, Je sais: kill, l'acteur, il y en a plein d'autres, kiss McGo et mary Raisa. 

Les deux cousines de cœur se firent un clin d'œil et Lya reprit:

- Lester: Hestia, Daphné, Hyacinthe. 

Et là, les demi-dieux se firent tout petit, comprenant exactement ce qu'elle venait de lancer. La salle se divisa en trois, ceux qui savaient et comprenaient, ceux qui n'en avaient aucune idée et les enfants qui, visiblement assumaient parfaitement, se redressant même. 

Apollon lui lança un regard noir et douloureux. Evidemment ce n'est qu'un jeu et rien n'est vrai mais comment pouvaient ils oser faire ça ?! Même Will les regarda mal, sachant pertinemment ce que cela signifiait pour son père. C'est comme si on demandait à Harry de choisir entre ses parents, Sirius et Rémus, à Neville si si on pouvait lui ramener ses parents il serait prêt à sacrifier sa grand-mère. A Percy, Annabeth et Nico de choisir entre Bob, Jason et Bianca.

Lester s'apprêtait à quitter la pièce mais Théodore le retint en attrapant par la main. Ca aurait été n'importe qui d'autre, il n'aurait pas accédé à la supplique mais devant le regard du brun, il se rassit et fixa Lya dans les yeux histoire de lui faire comprendre la situation. 

- Tu n'es pas obligé de répondre, répondit la sorcière en première, nous voulions juste faire une expérience. 

La partie reprit dans une ambiance lourde mais ils continuèrent de jouer jusqu'à ce que des petits coups se firent entendre . Ils relevèrent la tête pour voir une chouette trempée sur le rebord de la fenêtre. 

Hermione se leva en vitesse et la fit entrer. Elle s'envola à côté de la cheminée et s'ébouriffa les poils avant de sauter jusqu'à Harry pour lui remettre une lettre. 

- C'est le saut de Sainte Mangouste, s'exclama le brun en voyant le cachet vert. 

Il déchira l'enveloppe et lu rapidement les quelques lignes qui étaient inscrites. 

- C'est Sirius et Rémus, dit-il d'une voix joyeuse, ils se sont réveillés ! 

Super heureux, ils crièrent de joie et enlacèrent le brun ainsi qu'Eileen et Teddy avant de remercier une fois de plus Hazel et Nico. 

A l'écart de la scène, Blaise les observait, heureux pour eux jusqu'à ce qu'un pincement le fasse réagir. La chouette s'était approchée et lui mordillait la peau du dessus de la main pour attirer son attention. Elle avait une seconde lettre qui lui était apparemment destinée. 

Il l'a pris et reconnut le saut familial dessus. Il n'avait pas grand envie de lire un message de sa mère à cette heure mais puisque le petit animal s'excitait il décacheta l'enveloppe. 

Un peu plus loin, Ron le vit ouvrir une lettre alors il s'approcha, curieux de savoir de quoi il s'agissait à cette heure-ci. Cependant au fur et à mesure de la lecture du métisse il sentit que quelque chose n'allait pas.

Il fronçait de plus en plus les sourcils puis ses yeux se remplir de larmes et quand il arriva devant lui, au moment exact de la fin de sa lecture, son colocataire releva la tête, pour murmurer, bouleversé: 

- C'est ma mère. Elle est morte.