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LE SYNDROME ÉOLIEN

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« Cher Minho,

Comment vas-tu ? Si Jisung savait mes lettres pour toi si formelles, il m'aurait tapé sur les doigts.

Maman m'a dis de te faire parvenir ces mandarines. Elle s'inquiète pour toi tu sais, tu devrais l'appeler pour prendre de ses nouvelles. Tu lui manques.
Ça me tue de dire qu'à moi aussi, tu commences à manquer. Appelle plus souvent s'il te plaît.
L'état de Papa ne s'est pas vraiment amélioré depuis ton départ, mais il est plutôt stable. Je sais qu'avoir de ses nouvelles t'importe peu mais je me sentais obligé de t'en donner quand même. C'est notre père après tout.

Je sais que tu es occupé avec ton installation, et que la vie que tu dois mener en ville est différente d'ici. J'ai hâte que tu me transmettes des photographies. L'université est-elle bien comme tu l'espérais ? T'es-tu fait des amis ? Ou mieux, pourquoi pas.
Je suis certain que tu as déjà succombé à l'envie de te teindre les cheveux, tu en rêvais ! Parle-moi de toi, cela fait si longtemps.

Reviens au moins pour les vacances, si tu en as l'argent et le temps bien sûr, nous attendrons avec impatience ta venue. La ville est-elle vraiment comme ce que l'on en dit ? Est-il vrai que les boulevards touchent l'infini et que les cris des machines et des hommes durent jusqu'à l'aube ? Et est-ce vrai que les smogs et nuages gris se substituent aux étoiles même la nuit ?
Je suis curieux, peut-être un peu trop. Excuse-moi. C'est que je n'arrive plus à ignorer ces montagnes de questions qui se mélangent dans ma tête.

Je repense souvent au jour où tu es parti.

La scène reste encore si nette dans mon esprit, je pense que le feu ardent qui fumait les collines a fini par me l'y engraver. Je suis brulé.
Ne t'avons-nous jamais raconté ce qu'il s'est passé ce jour-là ?

Maman en subit un traumatisme, et bien qu'elle m'ait fait jurer ne jamais t'en parler, je me dois de te le dire. J'avais croisé les doigts derrière mon dos ne t'inquiète pas, j'ai arrêté de promettre l'impossible.
Maman a peur que les délinquants qui ont profité de notre faiblesse viennent nous vandaliser de nouveau. Nous n'avions rien vu venir. Tu avais pris ton train et les crissements des rails m'avaient fait monter les larmes aux yeux. Je ne l'ai jamais avoué à personne, mais sur la banquette arrière de la voiture pourrie de Papa, après ton départ, j'ai laissé deux trois larmes couler dans un élan de panique.
Peut-être parce que je me doutais que tu ne nous reviendrais pas avant longtemps. J'ai eu peur que tu nous oublies, j'ai eu peur que tu m'abandonnes moi, dans ce trou à rat dans lequel j'ai vécu toute ma vie.
J'étais si heureux quand nous avons reçu ta lettre, si tu savais. Mais je m'éloigne du sujet principal...

Ici, tout est habituellement bleu et vert. Les étendues d'herbe craquante crèvent sous le soleil de plomb, qui réchauffe la surface alors qu'il se noie lui-même dans l'océan du ciel aqueux.

Et bien vois-tu Minho, quand nous avons remonté les collines jusqu'à notre village, ce jour-là... Quand nous avons rebroussé chemin jusqu'aux confins des falaises, là où notre maison a toujours siégé, le sol était noir et le soleil était gris. L'air puait.
Ouais, l'air puait, c'est le premier détail qui m'a marqué.

J'avais largué ma tristesse contre la vitre poussiéreuse et en silence, d'un coup, j'avais vu le soleil gris faire neiger les cieux sur le toit de la voiture. Tu es parti en fin d'été, ça n'avait pas de sens.
Pourtant, le plafond semblait nous tomber dessus et on semblait piégés dans l'humeur épouvantable qui brûlait mes poumons et faisait pleurer mes yeux.
J'ose te dire avec témérité que les larmes suivantes n'ont pas été à cause de toi.

Maman a eu un hoquet étranglé, si fort que Cassy a commencé à geindre, une grimace déformant ses petites joues bouffies. Elle avait tendu haut les bras depuis son siège de bébé à la place du mort, et Maman a précipitamment éteint la voiture. Elle avait pris le bébé gracié dans ses bras et je m'étais enfui de la machine épave.

Voir notre moulin brûler, c'était un spectacle sanglant. Je n'avais pu détourner mes yeux du spectacle, et je me rappelle m'être approché. Beaucoup, bien trop près. Maman m'avait crié de m'arrêter. Le feu a un pouvoir hypnotisant pourtant, et le vent soufflait si fort qu'il ne pouvait s'éteindre. La roue éolienne tournait à n'en plus pouvoir, on aurait cru qu'elle allait se briser tellement elle roulait. Le moulin pleurait une épouvantable et bruyante cacophonie. Et puis, lentement, j'avais regardé les flammes avaler le toit d'ardoises centimètre par centimètre, jusqu'à ce qu'elles viennent calciner les pâles de toiles jaunâtres en rotation. De tourner, les hélices s'étaient bien vite arrêtées et derrière les cris de Cassy et les sanglots de Maman, il m'avait paru que même les ombres pleuraient. Ne les as-tu pas entendu, toi aussi ?

Il n'avait pas fallu longtemps pour que le moulin s'enflamme totalement.

Rassure-toi, la maison n'a pas été touchée, et aussi étrange que cela puisse paraître rien n'a été volé.

Pour ce qui est du moulin, il ne reste qu'une part des murs, et un encastrement de poutres en bois brûlé. C'est peu. La meule de granit est inutilisable, mais de toutes manières, depuis que Papa est alité, personne n'est à même de faire marcher cette foutue machine.
J'ai maudis la planète entière ce jour-là. Ouais, c'était un « putain de jour à chier » comme aurait maugréé Jeongin. Je sais que si tu avais été là, tu lui aurais fait une millième remarque sur son langage. Il t'aurait souri avec les pupilles qui pétillent et il aurait recommencé, juste pour avoir le plaisir d'être ton centre d'attention. Tu le savais pas vrai ? Tu savais qu'il t'aimait.

Je comprends que tu ne lui aies rien dis, pour ne pas blesser mon meilleur ami. Lui dire que tu partais.
Je n'ai jamais réussi à savoir si tu l'aimais à sa manière, je ne t'en aurai pas voulu tu sais. Même si je doute que ses sentiments soient réciproques.

N'entends-tu vraiment pas les ombres pleurer ?

Il fait de son mieux tu sais. Il fait comme il peut, comme nous tous depuis que tu es parti, je dirais même depuis le tout début. On n'a jamais fait que notre mieux. Il t'aimait beaucoup, peut-être un peu trop. C'était mal, il n'aurait pas du. Pour lui, vous deux, c'était une évidence. Pour moi, votre histoire n'aurait jamais pu finir autrement. Et quelle histoire ! Quelle histoire ? oserai-je dire.

Je n'ai jamais réussi à comprendre comment tu fonctionnais Hyung. Deviner ce que tu pensais, ou même assurer avec certitude ton futur avis. Tu restes un mystère Minho. Pour tout le monde, je crois bien.

Maintenant que tu sais ce qui est arrivé, je ne sais plus quoi te raconter d'autre.

Ah ! Voilà qu'une idée me vient. Je n'ose pas encore en parler à Maman, mais si tu es d'accord, j'espérais pouvoir emménager avec toi l'année prochaine. En ville.
Je suis en dernière année de lycée comme tu le sais, alors si je suis pris à la faculté, tiens ta promesse. Je t'en prie, reviens me chercher. Je t'attends. Je t'attendrais.

J'en ai parlé à Ji'. Il a été si compréhensif... Je ne le mérite pas. Il compte partir lui aussi, il ira dans une autre université. Il croit dur comme fer qu'il pourra réaliser son rêve, et je le lui souhaite de tout mon coeur. J'espère qu'on pourra se voir souvent...
Tu sais qu'il m'a promis qu'une fois que nous aurions amassé suffisamment d'argent, on se prendra un appartement ensemble ? J'en rêve parfois le soir, face à la lune. Le vent ne porte plus l'odeur nauséabonde de la fumée alors je peux ouvrir la fenêtre. C'est agréable.

Jeongin l'a mal pris en revanche. Il me fait un peu la tête, mais il a été réaliste. Il était évident que je n'aurai pu rester dans cette campagne perdue plus longtemps. Je rêve de grand. Je pense qu'au fond, il est jaloux. Nous avions toujours grandi ensemble après tout.
M'enfin, il ne lui restera qu'un an à survivre sans moi, sans nous. C'est un grand garçon, il y parviendra. Pas comme s'il avait jamais le choix.
Néanmoins, je suis content qu'il ne s'y soit pas totalement opposé. Mais tu sais à quel point il peut être câlin lorsqu'il est triste. Il ne me lâche plus d'une semelle.

Tu devrais le voir quand il s'agrippe à moi comme un koala parfois, je suis sûr que ça te ferait rire toi aussi.

Voilà, cette lettre s'éternise. Tu ne dois pas avoir que ça à faire, lire mes mots.

Je te fais parvenir ci-joint la lettre que Jeongin a écrit pour toi. Je ne l'ai pas lue mais au vu de ses joues et oreilles pourpres lorsqu'il me l'a donné pour te la transmettre, je ne doute pas de ce qu'il y a d'écrit.

Répond lui je t'en prie, ne le laisse pas patauger dans l'espoir facétieux de voir un jour ton amour lui revenir.

N'oublie pas d'appeler Maman. Et mange les mandarines avant qu'elles ne pourrissent.
Prend soin de toi, rentre vite.

Ton bien-aimé petit frère,
Seungmin

Ps : Le gribouillis moche qui ressemble à une vache est de Cassy. C'est sensé te représenter, désolé Hyung. »

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« Cher Minho-Hyung,

J'espère que tu vas bien. De mon côté, plus rien ne va. Depuis que tu es parti, ma vie est si triste...
Reviens vite Hyung, tu me manques !

Tu as vu, j'ai fait des efforts. J'apprends peu à peu à m'habituer à exprimer mes sentiments avec retenue. Es-tu fier de moi Hyung ? Tu auras intérêt à me féliciter quand on se reverra !
Sache en tous cas que si tu ne rentres pas bientôt, c'est moi qui viendrai à ta rencontre.
Tu le sais, tu le sais Hyung que je ne peux pas vivre sans toi.

Est-ce que ça sonne brutal ?

Sûrement ahah, désolé !
Je t'avoue que j'ai beaucoup hésité à t'envoyer cette lettre, ou du moins, à la coupler avec celle de Minnie. Je n'ai jamais écrit de lettre de ma vie, c'est un peu bizarre. Je ne vais pas te mentir, j'ai fait au moins cinq brouillons avant de réussir. Et encore, je suis entouré de boulettes de papier parce que je me foirais dans le copiage dès la deuxième phrase.

J'ai beaucoup de choses à te dire, à t'avouer. C'est plutôt gênant, mais je ressens le besoin de te montrer à quel point tu as été important pour moi, dès le tout début.

Te souviens-tu de notre rencontre Hyung ? Tu sais, au lac.

J'étais parti jouer avec Minnie. Pour tout dire, j'avais dévalé les collines de blé sous les hurlements de ma mère qui espérait de moi que je range ma chambre avant de sortir. Evidemment, je n'avais rien écouté et on avait roulé dans les champs. Nos vêtements avaient été couverts d'herbes collantes mais nous nous étions bien amusés.

On était gamin, on riait de rien à cette époque. On avait rejoint les autres garçons du village et on avait joué à la guerre avec des bouts de bois qu'on avait trouvé dans la forêt à l'Est. Plus on s'enfonçait entre les arbres et les ombres brunes, plus on s'approchait du lac.
On était jeune, on était curieux et moi j'étais têtu comme une mule. Ne ris pas, je sais que tu sais que je sais que tu sais que ça n'a pas vraiment changé.
L'un d'entre nous s'était exclamé d'un coup : « Venez ! On va espionner les filles ! Maman m'a dit qu'elle les emmènerait au lac cet après-midi. »

Ce jour-là, le soleil tapait vraiment fort. Les filles, je m'en foutais pas mal — ça non plus, ça n'a pas vraiment changé — mais j'avais très envie de me baigner alors j'avais suivi notre petit groupe de combattants sur les bords des rives. On s'était tous accroupis dans les buissons dans le secret le plus total, et même si parfois, nos rires surpassaient l'écho des clapotis du lac, les branchages feuillus avaient jusque-là réussi à nous tapir dans l'ombre.

Aucune fille ne vint.

Et même si mes copains avaient été déçus de constater que le soleil éclatait ses reflets sur la peau matte du grand frère de Seungmin, à mes yeux tu avais pris les couleurs de l'astre brûlant. Adieu les filles aux corps de coeur et aux rondeurs délicates. Dans l'ombre, je m'étais effacé de tout, il n'y avait plus que toi Hyung. Je n'ai plus jamais vu que toi.
Ce fut comme si ma propre existence n'avait plus de sens. Sans toi, je ne pouvais plus respirer, plus exister.

J'ai crevé d'agonie de te savoir si loin de moi, et toi tu connaissais à peine mon nom.

J'étais le meilleur ami de ton petit frère, pour peu que tu en avais à faire. Moi, je suis resté hypnotisé par le solaire. Tu n'imagines pas à quel point l'image de ce jour-là ne peut quitter mon esprit.

Tu étais... mystique. Mystique et mystérieux.
Le corps nu englouti jusqu'à mi-cuisses alors que lentement, tu te laissais emporter par les rares remous qui secouaient la vase. Le fond avait beau être d'un vert boueux, l'eau était claire et ondulait sous la lumière autour de toi. Parfois, les vagues glacées venaient frapper ta peau flamboyante à la naissance de tes fesses. Puis dans la courbe piquée de ta chute de reins quand tu t'es finalement laissé couler. La ligne creuse de ta colonne, autour de laquelle étaient parsemés quelques grains bruns, disparaissait lentement à son tour jusqu'à ta nuque dont les trapèzes tendus et épais attestaient déjà de l'aide que tu apportais à ton père au moulin. J'étais un gamin en taille un peu trop grand, mais toi, tu étais déjà adolescent.

Tu vois Hyung, je me souviens de tout. Je me souviens de toi. Tes cheveux noirs avaient même semblé s'éclaircir sous les rayons lumineux qui filtraient entre le ciel de feuilles.
Tes beaux cheveux noirs, les as-tu toujours de cette couleur ? Me voilà curieux.

Tous les temps après, tu n'as pas cessé de briller.

Te souviens-tu de la chute rocambolesque que j'avais faite ?
Déçus, les autres garçons avaient commencé à rebrousser chemin et remonter les collines. Derrière mon buisson j'étais figé, et incapable de pouvoir détacher mes yeux de toi.
C'était Seungmin qui m'avait donné un coup sur l'épaule. J'avais sursauté et j'avais basculé vers l'avant grâce à — ou cause de — ma maladresse légendaire. Traversant les buissons épineux, j'avais glissé sur les fesses jusqu'au lac en contrebas.
Mon short avait fini si sale qu'on avait du le frotter au sel bien six fois pour que la terre et la vase s'en décollent.

Sur le cul, je m'étais retrouvé face à toi. J'avais perdu tout sens. Puisque j'étais une ombre qu'on avait projeté face au soleil, il ne fallait pas m'en vouloir d'être devenu fébrile et vacillant.

J'étais attiré par toi. De la manière pure comme de la manière mécanique. J'étais attiré.
Tu le savais, pas vrai ? Cela fait longtemps que tu as deviné que je suis indéniablement et désespérément attiré par toi. Attiré.

Parfois, j'ose encore croire que les mots plus forts ne conviennent pas à qualifier ce que je ressentais. Ce que je ressens encore malgré ton départ.
Tu le sais, pas vrai ? Que je n'aime que toi. Que je n'ai jamais aimé que toi. Que je n'aimerai jamais personne d'autre que toi.
Tout le monde le sait Hyung. Seungmin, Jisung, nos parents, mes anciens amis, et même les tiens.

Je m'embrouille dans mes mots, tu dois commencer à le percevoir. Désolé Hyung !
En temps normal, je suis plutôt « pas normal » justement. Est-ce que ce côté-là de moi te plait ?

Hyuuuung, dis-moi que tu m'aimes !

Ça y est, j'ai sorti les grands mots. Accepte ton amour pour moi Hyung, je sais que ton coeur bat aussi fort que le mien.

Je sais que tu adorais les nuits où je quittais la chambre de Seungmin et son propriétaire ronflant pour me glisser près de ton corps ardent. Dormais-tu vraiment, toutes ces nuits ? Ou faisais-tu seulement semblant ?
Ne répond pas, j'en connais les réponses. Je sais que tu appréciais les baisers dont je couvrais tes lèvres, ton visage, ton cou, ton corps. Je sais que tu te délectais en silence de mes caresses, de mes doigts que je laissais courir sur ta peau incendiée. J'inspirai l'odeur de tes cheveux, de ta peau, et quand certains soirs, terrassé par la fatigue tu reportais le bain au lendemain, plus qu'une humeur salée et puissante, c'est le goût même de ton corps qui devenait addictif et enivrant.
Tous ces soirs, sous la couette et dans l'ombre, je me collais à toi.

As-tu gardé l'habitude de dormir nu Hyung ?

Tu consolais mes maux sans le savoir. Rien que ta présence suffisait à faire s'emballer les milliers d'étincelles de mon coeur. Près de toi, j'ai découvert le bonheur et la joie de sentir mon intérieur s'embraser. Tu as accueilli mes élans d'amour, et à mi-mots, sans que tu ne m'entendes, je te récitais à quel point je t'aimais.

Je t'aime alors reviens-moi. Reviens, parce que je sais que tu m'aimes aussi.

C'était une évidence. Nous deux, c'était une évidence. Je le sais, je l'ai bien vu. On était beau, mais ça toi, tu n'as jamais su le voir. Ça ne m'a pas empêché d'y croire et d'insister. Je suis quelqu'un de têtu, tu m'en as suffisamment fait la remarque. Tu étais beau, on était parfait. Tu me souriais, c'était si doux, si clair, et je me mettais à espérer être le seul à qui tu souriais comme ça. Je t'admirais tellement.

Dans ma tête, c'était nous deux contre le reste du monde. Ensemble, on aurait pu vaincre la misère, on aurait pu quitter les grandes vallées de collines et les champs jaunissants dont les épis plient sous les battements du vent.
On était beau pourtant.

Pourquoi es-tu parti ?

J'ai l'air d'un désespéré, j'ai fait n'importe quoi. J'ai perdu la tête. J'ai perdu la tête à cause de toi.

Ne peut-on pas jouer comme avant ?

Je ne suis pas dupe, tu es parti. Tu me fuis, c'est ça ? Ou bien prends-tu de l'avance pour préparer notre futur ? Va-t'en ! Tu reviendras un jour, j'y crois ! Tu me reviendras !
Ce ne sont que quelques années, je te rejoindrai. Alors attend-moi !

Redevenons deux gens heureux.

J'ai pleuré. J'ai pleuré. Quand j'ai compris que tu étais parti. Quand j'ai accouru chez toi, au début du bout du monde. Quand j'ai toqué à la porte de bois, quand j'ai frappé aux fenêtres. Vide. La maison était vide et tu n'y étais pas. Trop tard. C'était trop tard.

J'ai tourné. J'ai tourné. Je suis tombé dans l'herbe à côté du grand moulin. Dévasté, je me suis allongé. Dans son ombre, je me suis évaporé. Comme toi, mon amour. J'ai regardé le ciel et l'énorme soleil de plomb qui dans mon coeur avait disparu.

Il faisait chaud. J'avais froid.

Les pâles avaient tourné si vite. Si vite, ça tournait, ça tournait. L'hélice en hachant le vent hurlait. Ça tournait, ça tournait. J'avais si mal à la tête. Anxiété. Vertiges. Ça tournait, j'en étais malade. Ça me donnait la nausée. J'ai détesté. Mon nez s'est mis à saigner. Ça m'a rendu fou.

Mon monde tournait autour de toi.
Comme le moulin, je tournais, je tournais.

Tu es parti. Oh Hyung, j'ai fait n'importe quoi.

Mais nous sommes sauvés désormais. Nous sommes sauvés et je suis guéri.

Plus rien ne pourra jamais s'opposer à notre amour maintenant que le géant de pierre qui me détruisait est réduit à néant.
Ravagé par la douleur de ta perte, j'ai ramené un peu de ta hargne flamboyante aux confins du bout du monde.

Mon amour, mon soleil, reviens-moi. Je ne suis rien sans toi.
Je n'ai que de belles promesses à t'offrir, je sais que tu les comprends. Dis-moi que tu m'aimes Hyung, je sais que c'est le cas. Dis-le-moi puisque sans toi, je suis rien. Je n'existe pas.

Pour toujours, je t'attendrai.
J'attendrai que pour l'éternité, ensemble, nous soyons parfaits.

Avec tout mon amour,
Yang Jeongin »

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Le Syndrome Éolien a été décrit par des riverains proches d'installations éoliennes comme se traduisant par des troubles du sommeil, des maux de tête, des acouphènes, des troubles de l'équilibre ou des saignements de nez.

Ici, outre le 1er degré, la métaphore vise à placer Minho comme le centre de rotation de la vie de Jeongin. De la même manière que la terre gravite autour du soleil, et de la même manière que les pâles de l'éolienne (moulin) tournent autour du moyeu.
Amour toxique, syndrome toxique.

Le reste n'est qu'un amoncellement de...
Side Effects.

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Ps : La mention de Cassy est placée volontairement pour bluebunny404 uwu

En espérant que ça vous ait plu, et que j'ai su respecter (au moins un peu) les attentes du destinataires !
Souvenez-vous : ne soyez pas dupe, doutez de tout.

Prenez soin de vous et ne restez pas seul, je vous aime.
Ash (:

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