Hubert, jeune marin guitroll de quatre centimètres, courait le long d'une branche vers le port aérien. Parvenu au faîte du chêne, il découvrit avec fierté un imposant navire sylvestre de quinze centimètres. Avant d'embarquer, il fit ses adieux à sa famille puis, enfin, offrit ses voiles au vent. Alors qu'il décollait, Hubert vit avec horreur son arbre se mettre à vibrer, à trembler de toutes ses feuilles sous l'assaut d'une tronçonneuse. Il pleura et à travers ses larmes, il aperçut l'arbre tomber et ses habitants périr, comme dans tous les arbres-villes de la forêt.