Chapitre 7 🎭
La lettre est sous mon oreiller.
Peut-être que je veux la garder rien que pour moi. Je ne veux pas que ma soeur ou quiconque puisse la trouver.
Je l'ai lu plusieurs fois. Non, plusieurs fois est un mensonge. Si je veux être totalement honnête, je l'ai lu un nombre incalculable de fois. Et le plus frustrant, c'est de ne pas être capable d'en tirer une conclusion satisfaisante.
C'est comme si on écartelait un fil par chacun de ses bords. Tout est dualité et je n'arrive pas à me faire un avis concret de ses intentions.
Se paie-t-il de ma tête ?
Heechul m'envoyait ce même genre de lettre, avec des mots tout aussi beaux, trompeurs, dans lesquels j'avais plongé sans réflexion. Je m'étais laissé aller au doux courant de douces paroles. Mais les paroles de Taehyung ne sont pas si douces. Elles ont ce goût de vérité, et la vérité ne peut pas être mièvre. Ses paroles sont pleines de hargne, de la hargne enfermée dans un calme étouffant.
Peut-être est-ce seulement une technique plus développée pour m'attirer dans ses filets.
Cette fois ci, c'est différent.
Si le jeu s'est développé au fil des années et que les joueurs sont devenus de plus en plus doués, il en est de même pour moi.
Au fond, je suis un joueur aussi. Avec un rôle un peu divergent de celui des autres.
Tant est il que je ne me fais plus avoir aussi facilement. Si Taehyung n'a pas de mauvaises intentions, je veux pouvoir m'en assurer pleinement.
Une idée me traverse l'esprit soudainement. Je me redresse difficilement de mon lit et ma main frôle le papier sous mon coussin. Je m'empare de mon téléphone sur la table de chevet. La légère lueur du soir passe à travers ma fenêtre haute et m'éclaire faiblement. J'ai un frisson de froid. J'ouvre l'application instagram, et me mets à y chercher un pseudo bien particulier.
C'est en passant de comptes en comptes que je finis par le trouver. Je le parcours des yeux, et je ne sais plus où donner de la tête. J'ai rarement vu un compte instagram autant agrémenté. Des centaines de publications, une bio et des stories à la une pleines à craquer. Mes yeux s'aventurent sur sa page, bien trop remplie à mon gout. Elle m'angoisse.
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Je respire profondément.
Ok, c'est beaucoup. Vraiment beaucoup. Surtout pour un simple étudiant.
Je fais défiler les publications en premier. La plupart sont des photos de lui, avec ses amis, sans ses amis, avec un chien ravissant dans les bras, lui sur scène, lui dans les coulisses, lui au lycée, lui à la salle, lui à la plage... Toujours ces même cheveux bicolores, ce même sourire scotché au visage, le même grain de beauté sous son oeil, juste sur la joue gauche, la même manie subtile de fermer un oeil plus que l'autre face à la caméra. Les commentaires sont affluants et tous ces likes me font peur.
Je quitte la page d'une publication selfie avec Jimin et Soojin, pour m'intéresser à sa bio. Un compte instagram y est mentionné.
@ThéâtreGwangju_Officiel
Me doutant déjà de ce qu'il contient, je ne clique pas dessus. Le reste m'intéresse bien plus. Sa bio est enjouée, avec des emojis et des mentions d'amis. Tout est tant parfait que ça en paraît étrange.
Mais quelque chose attire mon attention.
Une petite phrase, prenant sa place à la toute fin, en décalage avec le reste.
Le monde entier est un théâtre, et tous, hommes et femmes, n'en sont que les acteurs.
La citation est éloignée du reste, seule au monde, comme un trésor qu'on cache. Mais c'est un trésor observable à l'oeil nu seulement si on y fait vraiment attention. Autrement, on passe dessus sans réfléchir. On l'oublie la seconde qui suit.
Mon coeur se met à battre plus vite pour une raison que j'ignore. Cette phrase résonne en moi et se bat dans ma poitrine. Elle contraste avec le reste. J'ai comme l'impression qu'elle me frappe, qu'elle ne devrait pas être là.
Ou plutôt que je ne devrais pas la voir.
Réellement la voir.
Je descends pour observer les stories à la une. Elles regorgent de clichés qui capturent le passé. Un passé comblé de joie et d'amour, de festivité et de lumière. Une vie de soleil jusqu'à en être saturée. Trop de bon devient écoeurant.
Certaines photos sont prises en vacance, dans différents pays, d'autres dépeignent ses amis, puis sa propre personne. Certaines montrent des représentations théâtrales auxquelles il a assisté ou qu'il a lui même réalisé. Je m'arrête sur une vidéo, où je peux apercevoir Soojin se mouvoir sur scène.
Mon dieu, qu'elle joue bien.
Puis la toute dernière story à la une est seule au monde. Elle s'intitule Poème. Lorsque je clique dessus, un seul texte apparait.
Je prends mon temps pour me préparer à ma lecture. Je ne savais pas qu'il écrivait des poèmes. Le tout est rédigé sur un fond qui attire mon oeil. Une image astrologique, représentant des étoiles toutes plus brillantes les unes que les autres, dans un vide infini.
Mes yeux sillonnent les vers à une vitesse affolante.
Toi, maudite étoile.
Toi qui dévore le coeur jusqu'à la folie
Étreint la joie et la hargne jusqu'aux larmes
Toi qui bouffe les idées, de ta mélancolie
Peint les heureux souvenirs de sang et d'armes
Dans un sommeil profond, j'entends ta mélodie
Les quelques harmonies d'un piano en flammes
La lumière m'aveugle comme tu m'as menti
Ma haine grandit, c'est pour elle que je blâme
Elle éclate de rire mais ce n'est qu'un leurre
Tu es si belle vêtue de doucereux mensonges
Ce qu'elle déforme détruit et se meurt
Tu m'ennivres de remords, et de sombres songes
Donne moi les astres, laisse moi halluciner
Sur la grandeur de l'univers, et celle du passé
Ne la couvre de ton voile noir, ou je vais saigner
Ne lui enlève sa couleur, d'un filtre errodé
Pourquoi Diable aimez vous les étoiles ?
Vous ne contemplez que ce qu'elles dévoilent
Aveugles, qu'en est-il de leurs brûlures ?
Elles se sacrifient pour votre désir pur
Liesse et vide dans une même casserole
Sais tu la douleur dans la contradiction ?
Allégresse et vide dans un même bol
Sais tu la douleur dans la contradiction ?
La douleur dans l'heureux chaos.
L'heureux chaos de mon étoile maudite.
Mon sourire fane. Il se décompose tel une feuille d'automne, ne laissant qu'une structure squelettique frêle. Je quitte la story à la une, le cerveau en ébullition. Que veut-il dire ?
Tout dans son compte semble regorger de simplicité. Une vie adolescente bien remplie, des fous rires, des photos plus banales les unes que les autres. Pourtant, il y a ces détails, ces détails dans l'écriture qui contrastent avec la simplicité.
Comme quelque chose qu'on dissimule au monde entier. Sauf peut-être à un oeil aiguisé.
Quelqu'un qui saurait lire entre les lignes.
Quelqu'un qui comprendrait le vide.
Qui saurait décrypter les silences.
Qu'est-ce que tu caches, Taehyung ?
Je reprends mes esprits lorsqu'un frisson me parcourt. Il fait si froid, ici. Je me couvre de mes draps, enveloppant mon corps d'un peu de chaleur.
Déterminé à ne plus me laisser marcher dessus, gardant mon objectif initial en tête, mon doigt glisse sur l'icône s'abonner. J'observe le nombre changer en un clin d'oeil, suivant le mouvement du léger tremblement qui m'anime.
5487 abonnés.
***
Les habitudes sont une habitude dans notre famille. Chacun a son propre rythme de vie, calé sur celui des autres, s'encastrant avec perfection pour que personne ne se croise jamais.
Moi, c'est ma sortie du Samedi après midi. Tous les week-ends, je passe la deuxième partie de la journée hors de chez moi. Généralement, je ne fais pas grand chose. Je me pose quelque part où personne ne passe jamais et je ferme les yeux en écoutant la vie autour de moi. Une vie sans constituants humains. Le vent, le soleil sur ma peau, ou bien la pluie, les odeurs fruitées, les oiseaux ou encore le bruissement de l'herbe au sol. Chacun des brins chlorophilliens qui s'inclinent légèrement en symphonie, guidés par le vent.
Aujourd'hui c'est différent. J'ai pris une décision, et je commence à le regretter. L'endroit où je suis est tout sauf vide, et il regorge d'une foule compacte.
Je suis au centre commercial.
Mais je n'ai pas d'autres choix, la seule librairie aux dix kilomètres alentours se trouve ici. J'ai en tête de faire mes achats rapidement et de disparaître sans demander mon reste, comme un bandit.
Je me perds dans cette dense fourmilière. Rien que sur le grand parking, le monde afflue de toute part. Je n'imagine même pas à l'intérieur.
Ce n'était pas vraiment une bonne idée de venir le jour où l'activité humaine est la plus importante, mais je n'ai pas d'autres moments pour le faire. Et je ne peux faillir à mes habitudes. Si je sors de chez moi un autre jour, ça ébranlerait tout, et j'aurais peur que les règles silencieuses imposées par les murs de notre maison s'écroulent.
Donne moi les astres, laisse moi halluciner
Sur la grandeur de l'univers, et celle du passé
Je ballade mon regard au ciel. En ce mois de Septembre, il est gris et fade, mais il reste gigantesque. Puis je baisse les yeux et observe tous ces passants qui fixent leurs chaussures en marchant, comme si leur univers ne se résumait qu'au bitume du gigantesque parking. On est si obnubilé par le sol qu'on en oublie sans cesse le vide effrayant mais fascinant, inquantifiable dans lequel nous vivons.
Est-ce le cerveau qui décide d'ignorer que nous sommes la taille d'un quart d'atome dans le monde ? Que nous sommes constitués à quatre vingts dix neuf pour cent de vide ?
J'aimerais regarder le monde comme le font ces géantes de feu là haut. Je brûle de connaître un état d'esprit dans lequel le bout de ses chaussures n'est plus si important.
Ne la couvre de ton voile noir, ou je vais saigner.
Je m'engouffre dans le magasin comme un voleur, me faufilant entre tous ces corps. Je fouille des yeux, il me faut un instant avant de trouver l'objet de ma visite.
Théâtre.
Il n'y a pas grand monde ici. Seulement quelques personnes âgées, et ça fait drôlement cliché. Je ne me sens pas trop à ma place lorsque je parcours les rangées du regard. Je cherche une lettre en particulier. Que m'avait-il dit déjà ? Molière ?
Je reconnais Tartuffe, et le retire de sa rangée, coincé entre deux pièces qui parlent de médecins ou je ne sais trop quoi.
À côté, toujours dans les M, je vois du coin de l'œil Marivaux, et je me souviens des paroles de Taehyung. Il l'avait évoqué aussi, je crois bien. Rapidement, je trouve la fameuse l'Île des esclaves.
Puis j'essaie de faire fonctionner mes méninges à nouveau.
... Onesco ?
Je cherche dans les O, mais je ne trouve rien. Pas une seule pièce d'un auteur qui se nommerait ainsi. À moins que ce n'était pas ça, son nom ?
Je suis tant absorbé dans mon exercice de mémoire que j'en oublie tout autour de moi. J'essaie de me souvenir des paroles de Taehyung, mais sans cesse, des fragments de son poème viennent s'entremêler au reste.
Pourquoi Diable aimez vous les étoiles ? Onesco, je dois chercher Onesco. Une pièce qui parlait d'animal, non ? Vous ne contemplez que ce qu'elles dévoilent. Quel animal, déjà ? Des taureaux ? Non, ce n'était pas ça... Aveugles, qu'en est-il de leurs brûlures ? La brûlure des étoiles ? Ou les tiennes ? Elles se sacrifient pour votre désir pur. Parles-tu réellement des étoiles ? Je devrais peut-être chercher ailleurs que dans les O, et il commence à faire vachement chaud dans cette librairie foisonnante.
"Oh, salut Jungkook ! Comment tu vas ? Tu cherches quelque chose ?"
Cette voix, pourtant posée et réfléchie, me fait sursauter. Je me retourne avec empressement, et dans le mouvement, Molière et Marivaux tombent au sol. Enfin, pas à proprement parlé...
Je fais face à un des élèves du théâtre. Je ne me souviens plus de son nom, mais il a des yeux singuliers, un peu comme ceux d'un dragon, qui lui donnent un air réfléchi et perspicace. Des cheveux bruns et lisses retombent en droites parfaites sur son front, tandis qu'une fossette s'invite sur le bord de ses lèvres.
"Excuse moi ! Je ne voulais pas te faire peur, c'est juste que je t'ai vu et- Oh attends, je vais t'aider à ramasser."
Il se baisse pour ramasser mes affaires, tandis que moi, je suis figé. Pour ne pas dire tétanisé. J'esquisse à peine un mouvement alors qu'il repose les deux livres sur mes paumes tendues.
"Tu comptes lire ces deux pièces là ? Tu as bien raison. Ce sont des classiques, un peu vieilles, mais ça reste de bonnes pièces. D'ailleurs, ce sont les deux que nous avons joué les dernières ann-"
Il fronce les sourcils, et son regard s'éclaire.
"Oh, tu veux te renseigner sur les pièces qu'on a déjà joué, c'est ça ? C'est parce que Taehyung a dû t'en parler, vu comment il jacasse celui là."
Il rigole nerveusement face à mon manque d'interaction.
"Mais si tu veux savoir, ces pièces là ne sont pas vraiment ressemblantes à ce qu'on a joué. Comment dire... Taehyung aime beaucoup... changer les choses, casser les codes. D'une manière parfois très provocante. Il réinterprète, si tu veux."
J'acquiesce sans trop savoir où me mettre. J'ai les mains pleines de mes livres, de mon porte monnaie et de mon sac. Impossible de torturer mon pendentif.
"Il me l'a dit, oui..."
Un silence gêné s'installe durant lequel il se gratte l'arrière de la tête, le regard fuyant.
On reste l'un devant l'autre comme deux merlans fris.
L'angoisse me noue les tripes, mais je décide de saisir ma chance.
"Tu connais Onesco ?"
Il semble réfléchir à toute vitesse, fouillant dans les moindres recoins de sa mémoire. Je peux presque sentir ses pensées fuser.
Ce jeune homme se casse bien trop la tête. C'est la première chose qui me saute aux yeux. Il songe à mille à l'heure.
"Onesco ? Ça ne me dit rien. Mais tu es sûr que tu ne parlerais pas d'Eugène Ionesco ?"
J'acquiesce frénétiquement, honteux. Je me disais bien, qu'il manquait une lettre.
"J'imagine que Taehyung t'a recommandé Rhinocéros, pas vrai ?"
Je hoche la tête, un sourire au coin des lèvres.
"Rah... il ne s'arrêtera donc jamais d'en parler. Je ne vois vraiment pas ce qu'il lui trouve, à cette pièce. Elle est tellement enfantine."
Je hausse les épaules. Je ne pourrais pas le savoir tant que je ne l'aurais pas lu.
"Merci pour ton aide." je murmure.
En me dirigeant vers les I, je trouve enfin la pièce en question. Je pense m'en être sorti, et déguerpir à toute vitesse, mais un voix stridente me tétanise sur place.
À l'entente de ce timbre particulier, je cristalise.
"Namjoon !! On a dit qu'on venait juste acheter les mangas pour mon frère et tes écouteurs, qu'est-ce que tu fous dans ce rayon ?"
Taehyung.
Dans mon coin, entre deux rangées de pièces de théâtre, je tréssaille.
Je n'y ai pas cru au début. Mais je ne suis pas idiot, et je reconnaîtrais sa voix entre mille depuis que je l'ai entendu hurler des mots tranchants.
Je crois pouvoir l'éviter. Je rassemble mes trois bouquins sous mon bras, baisse la tête et fonce. Je passe à côté d'eux en espérant être invisible, fondre dans le décor.
"Tiens d'ailleurs Jungkook, en parlant du loup, Taehyung est là." Namjoon s'exclame.
Il a l'air soulagé que Taehyung soit arrivé pour prendre la relève avec moi, comme si mon silence l'avait mis dans une situation délicate.
Taehyung se tourne vers moi, et affiche un air surpris. Mais j'ai du mal mal à le décrypter, aujourd'hui.
Il me dévisage longuement, mais il ne dit rien.
Taehyung ? Ne rien dire ?
"J'vous laisse deux minutes, je dois acheter mes écouteurs et c'est juste à côté !"
Je maudis Namjoon et son envie d'écouteurs. Je m'attendais à revoir Taehyung. Mais pas ici. Pas comme ça.
Et pourquoi son poème me revient soudainement en tête ?
La douleur dans l'heureux chaos.
J'aperçois Namjoon filer au loin, et seul le brouhaha monstrueux du magasin nous encadre. Mais même cette cacophonie n'est pas aussi bruyante que nos non dits.
L'heureux chaos de mon étoile maudite.
"Ça va ?" il finit par me demander, d'une voix naturellement enjouée. Mais elle me paraît un peu plus faussée que d'habitude.
Je hoche la tête, et il fronce les sourcils. Je crois déceler une certaine déception à mon manque de réponse. Puis il penche sa tête pour déchiffrer les pièces que je tiens sous le bras.
"On dirait que tu m'as écouté finalement. J'espère qu'elles te plairont."
Je suis incapable de détourner le regard, je plonge dans le sien et ma gorge se bloque. Comme pour me punir, être obligé de l'affronter et de voir la déception dans ses prunelles alors que le vide lui répond.
Puis je repense à mon idée d'hier soir.
Je sors mon téléphone devant ses yeux ébahis.
"Jungkook, si tu te mets à m'ignorer comme la dernière fois j-"
Mais il est coupé par la vibration du sien, dans sa poche gauche. Il me lance un drôle de regard, alors je fixe sa poche. Comprenant, il finit par sortir son appareil.
Jjk_1 : Je préfère parler comme ça.
Il relève la tête, et cette fois ci, je suis obligé d'échapper à ses orbes.
"Tu te fous de moi ?"
Je tape à toute vitesse.
Jjk_1 : Non.
Jjk_1 : Ce sera le cas tant que je ne pourrai pas être sûr de tes intentions.
Je suis surpris de voir un sourire en coin remplacer sa déception. Et surpris de recevoir un message à mon tour.
Kim_Taehyung : Très bien. Ça me va.
Puis son sourire s'élargit.
À la place d'écrire, il s'avance, se rapproche. Je l'observe avec incompréhension, jusqu'à ce qu'il me dépasse, et ne saisisse une pièce sur l'étagère derrière moi. Il l'ajoute à ma pile de livre, puis souffle :
"Alors crois moi, je te le prouverai."
**•̩̩͙✩•̩̩͙*˚ ˚*•̩̩͙✩•̩̩͙*˚*
Ce chapitre m'a donné tant de fil à retordre mais le temps que j'ai pris à me torturer a finalement donné un résultat dont je suis fière mdr
Si y a bien un truc que je ne veux jamais faire, c'est publier quelque chose dont je ne suis pas satisfaite.
La citation "Le monde entier est un théâtre, et tous, hommes et femmes, n'en sont que les acteurs." provient d'une oeuvre de Shakespeare ; Comme il vous plaira. (As you like it)
Les traductions divergent vu que c'est de base en anglais, et j'en ai choisie une parmi d'autres, mais le sens de la phrase reste la même :)
Merci pour les 100 votes et les 500 vues, mais surtout pour vos commentaires, et à bientôt <3
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