Chapitre 50 🎭
Les particules dans l'air sont en suspension. Sana n'ose pas me regarder. Moi, je n'arrive pas à m'en empêcher. Je veux observer chaque détail, chaque émotion qui transparaît, chaque mot qui flotte encore autour d'elle et la recouvre de toute cette vitalité que je ne lui avais jamais vue. Ou du moins, pas que je m'en souvienne.
C'est étrange, mais depuis que Sana a enfin posé des mots sur mon enfance, un déclic s'est opéré dans mon cerveau. J'ai l'impression de percevoir quelques bribes de réminiscence. Quelques effluves, quelques sensations, quelques images vives, floues, incertaines. Mais elles sont là. Je ne sais pas si c'est la parole de Sana qui les a délivrées, mais il me semblerait presque pouvoir me faire l'image d'une Somi en mouvement dans mes souvenirs.
Ou peut-être que mon cerveau copie automatiquement ce que Sana m'a conté et le superpose à ces semblants de souvenirs que je n'ai pas.
Je n'en sais rien.
Mais ça fait du bien.
Ça comble un vide.
Je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi... violent. J'aurais dû m'en douter. Un silence aussi grand, ça se construit autour de choses tout aussi puissantes pour pouvoir rivaliser.
Alors... Alors c'est moi qui...
"C'est moi qui ai découvert le corps de Somi." je laisse échapper.
Sana hoche la tête. Cette dernière est baissée. Je ne peux pas voir ses yeux, mais ses cils gorgés d'eau ne m'échappent pas. Surtout lorsqu'une goutte s'évade pour éclater contre son genou.
"Et pendant toutes ces années, tu as porté toute la culpabilité du monde." je résume, sentant mon cœur s'affoler alors qu'elle acquiesce encore une fois.
Ma main agrippe machinalement le pendentif à mon cou. Je le presse entre mes doigts. Je baisse le regard pour le contempler un instant. Je ferme les yeux pour ne pas laisser ma respiration s'emballer.
Sans même le savoir, depuis tout ce temps, je portais sur moi le cadeau de Somi.
Mon cœur se réchauffe autant qu'il se contracte à cette pensée.
"Est-ce que..." je commence, hésitant. "Enfin, est-ce que vous saviez... que je n'avais aucun souvenir ?"
Sana reprend sa respiration et passe une manche sous ses yeux avant de relever le regard.
"Non. Non, mais on s'en doutait, tous les trois. Tu... tu ne parlais plus d'elle. Et je suis certaine que tu l'aurais fait si tu avais gardé des souvenirs. On pensait te confronter à une discussion sérieuse autour du sujet quand tu serais assez mature pour comprendre, assez mature pour pas que ça t'empêche de grandir correctement. Sauf que les années sont passées. On pensait au fond de nous ; l'année prochaine, tu seras prêt, sans savoir qu'en fait, c'était nous qui n'étions pas prêts. Jusqu'à ce qu'il soit trop tard pour faire demi-tour, et qu'on soit tous scellés sous silence par cette sorte de bombe qui ne pouvait plus débarquer comme ça parce que tu avais trop grandi, à présent."
Elle inspire.
"Mais avec du recul, c'était idiot. Plus que ça, même. Je crois que... c'était quelque chose de si dur à raconter, à revivre, que nous n'avons jamais sauté le pas. Pour ne pas... souffrir. C'est terriblement égoïste. Il y a..."
Elle inspire encore une fois, comme pour se donner du courage.
"Il y a beaucoup de choses que je regrette. Concernant Somi. Te concernant."
Le silence lui répond.
Mais ce n'est pas un blocage de ma part. C'est volontaire. Parce que je ne veux pas l'enfoncer dans sa culpabilité plus qu'elle ne l'est déjà. Parce que je sais qu'elle a compris ses erreurs, et que malgré la colère refoulée que j'ai toujours ressenti pour ma famille et leurs non-dits, je crois qu'il y a une part de moi qui arrive à la comprendre.
Puis parce que je ne veux pas non plus lui lancer des mots de réconfort. J'en suis incapable. Je crois que je n'en ai pas envie.
Néanmoins, le cœur serré, je veux quand même agir.
Faire quelque chose qui, au fond, est plus un acte de guérison envers moi même qu'envers elle.
Je me lève, calmement, empoigné par une émotion violente. Je ne retiens pas les larmes qui dévalent avec tranquillité mes joues. Elles seraient presque agréables. Je peux les sentir rouler contre ma peau.
Elles sont rassurantes, parce qu'elles me murmurent ;
Demain, ça ira mieux.
Je m'approche de la chaise sur laquelle Sana est assise. Elle relève la tête quand j'arrive à sa hauteur. Ma main se tend pour qu'elle la saisisse. Lorsqu'elle le fait, je lui indique de se lever.
Puis je la prends dans mes bras.
Elle ne répond pas tout de suite à mon geste, surprise. Mes mains sont dans son dos. Cette étreinte, aussi pure soit elle, fait véhiculer dans mon corps entier un sentiment d'apaisement immense. Celui que l'on ressent lorsqu'une page se tourne. Lorsqu'un millier de nouvelles opportunités s'offrent à nous. Lorsque la vie est soudain un gigantesque terrain dans lequel on a envie de s'aventurer jusqu'à se perdre et se perdre encore.
Sana m'encercle également après un moment. Ses sanglots se raffermissent sur mon épaule. Les miens sont silencieux, plus discrets.
Cette étreinte, c'est pour tout le temps perdu à jouer au roi du vide. C'est pour tout ce qu'elle a vécu en silence et que je n'ai pas su déceler. C'est pour tout ce que j'ai vécu en silence et qu'elle a su déceler sans pour autant rien y faire.
La pluie sur mes joues ne s'arrête pas.
Mais elle le fera.
Demain, ça ira mieux.
***
Aucune minute.
De retard, je veux dire.
Il est là pile à l'heure. C'est sûrement l'approche affolante du spectacle qui joue sur sa ponctualité inhabituelle.
Aussitôt est-il arrivé que la tornade se propage. Le groupe qui s'est formé sous la scène et dont je fais partie se tourne vers lui.
Un coup d'œil suffit à savoir qu'aujourd'hui, nous n'aurons pas une seule minute de répit.
Durant toute la séance, je tente de me concentrer au maximum, de ne pas me laisser déconcentrer par Taehyung en lui-même, ses mèches rebelles qu'il essaie de discipliner de sa main toutes les deux minutes, ses bagues qui s'accrochent parfois à celles-ci alors qu'un râle lui échappe discrètement.
Je tente aussi de ne pas me laisser déconcentrer par un enregistrement audio qui est très certainement en cours. Mes yeux cherchent de partout les deux filles de la dernière fois. Et lorsque je les observe en coin, leur regard ne me dit rien qui vaille.
Mes poings se serrent. Je fais tourner en boucle mes propres répliques dans ma tête pour me défaire de ce pressentiment qui me mord les entrailles.
***
Taehyung annonce la fin de la séance, et je soupire de soulagement. Celle-ci a été épuisante.
Lorsque tous les figurants sont partis, et qu'il ne reste plus que notre petit groupe habituel dans la pièce, mes épaules se détendent immédiatement. Mon souffle se fait plus fluide et ma gorge plus détendue, comme plus apte à laisser échapper une flopée de mots si je le souhaitais.
"On fait ça chez toi, Hobi, comme d'habitude ?"
Je sors de mes pensées à l'entente de la voix de Jimin.
"De toute façon toujours vous vous invitez chez moi sans ma permission. Juste parce que j'ai la plus grande baraque." se plaint faussement celui-ci.
"Fais pas genre, je sais que t'adores préparer cette soirée à chaque fois." le taquine Jimin.
"Quelle soirée ?" je demande.
Je vois dans ma vision périphérique que Taehyung, qui était en train de ranger son calepin dans son sac, détourne son attention vers moi. Son regard me fait du bien.
Soojin, postée à côté de Jimin, me répond.
"Tous les ans, il y a une fête organisée après la représentation finale, pour tous se féliciter. C'est pas un truc si gros, mais pas un truc si petit non plus, c'est pour ça qu'on a besoin de la maison de Hoseok." Elle lui jette un regard, ce dernier lui répond par un soupir en souriant. "On invite toutes nos connaissances, et ça va peut-être te paraître bizarre, mais même nos parents sont présents. De base, c'est les parents de Namjoon et ceux de Jimin qui ont organisés ça la première fois pour faire une surprise à la troupe, du coup depuis, c'est un peu la tradition. On fait un repas tous ensemble. C'est vraiment sympa."
"Ouais." acquiesce Hoseok. "Mais du coup on ne peut pas vraiment boire." se plaint-il.
Namjoon ricane.
"C'est tout ce qui importe pour toi..."
"Bah oui !"
Je ris, amusé.
Soojin s'adresse à moi à nouveau.
"Toi et Chaeyoung, c'est la première fois que vous participez. Chaeyoung ramène déjà ses parents, n'hésite pas à ramener les tiens. Enfin, si c'est possible. Plus on est, mieux c'est. En plus, ce sera la dernière année ou on pourra faire quelque chose comme ça..."
À la mention des parents, je me crispe. Taehyung me jette un coup d'œil, je le vois bien. Mais je l'ignore. Lui n'a jamais dû emmener ni sa mère, ni son père à cet évènement. À cette idée, mon cœur se serre.
La conversation dévie sur une note assez mélancolique. Soojin relate doucement que c'est bientôt la fin d'une aire. Que certains de nous vont sûrement partir l'année prochaine pour nos études, et que ce ne sera plus jamais pareil. Les regards se baissent. Aucun de nous ne veut quitter ces rendez-vous du soir et ce théâtre grandiose.
Je crois que, pour une raison ou une autre, chacun de nous a trouvé un réconfort dans cette discipline.
Je préfère ne pas y penser, et chasser cette nostalgie qui me prend à la gorge.
Le groupe se dissipe. Chaeyoung me rappelle que nous avons un contrôle de mathématiques le lendemain avant de s'éclipser. Je vois du coin de l'œil que Taehyung prend son temps. Et lorsqu'il m'envoie un léger coup d'œil, je comprends immédiatement.
Il veut que je reste. Il a quelque chose à me dire.
Je m'adosse à l'accoudoir d'un des sièges rouges, attendant patiemment. Je ne sais pas quoi faire de mes mains, alors je les fourre dans les poches de mon sweat à la place de manipuler mon collier.
J'aime l'idée que la trace de Somi soit toujours restée rattachée à moi, d'une certaine façon, même sans que je m'en rende comtpe. Comme si une part de mon inconscient avait compris, et me chuchotait de m'y accrocher pour ne pas flancher lorsque le bruit m'angoisse de trop.
Jimin parle à Taehyung. Il me semble qu'il tente de le rassurer, sûrement par rapport à la représentation finale qui arrive bien trop vite, et au stress incessant que le metteur en scène se met sur les épaules. Jimin finit par m'apercevoir, en retrait. Il me sourit et fait un signe à Taehyung avant de partir, nous laissant seuls.
Dès qu'il est hors de vue, c'est moi qui m'avance. Moi qui prend les devants. Moi qui ose prendre la parole.
"Ça sera parfait." j'assure, en m'avançant d'un pas.
Il me dévisage, passe son regard sur mon corps entier puis sur chaque pore de la peau de mon visage, ce qui me fait certainement rougir. Puis l'incompréhension prend le pas sur sa contemplation.
"Ta pièce." j'explique. "Celle que tu as construite. Celle que tu as revisitée. Elle sera parfaite."
"Parce que je vous ai vous." répond-il.
"Et parce que c'est toi qui nous guide." j'ajoute.
Il sourit, enfin, et cela fait immédiatement fondre toutes mes barrières. Mes mains dans mes poches me démangent, mon regard se fait plus fuyant, comme pour échapper à cette source trop génératrice d'émotions, face à moi.
"J'ai besoin de ton avis sur quelque chose." m'avoue t-il.
Soudain, il sort quelque chose de son sac. Il se met de dos pour cela, alors je ne vois pas bien. Mon regard se concentre sur ses mèches bicolores qui deviennent de plus en plus longues, chatouillant sa nuque. Un frisson me parcourt en détaillant sa taille, marquée par son t-shirt noir qui disparait dans son pantalon. Je ne sais pas pourquoi ce détail, en particulier, me rend si pantelant. Ça me donne envie d'y passer mes mains.
Je relève les yeux avant qu'il ne puisse me prendre sur le fait, tandis qu'il me tend un objet.
Je fronce les sourcils en reconnaissant le carnet que je lui ai offert.
"J'ai commencé à réécrire ma pièce. Je crois que ton cadeau m'a donné le courage nécessaire pour m'y remettre. Je me souvenais de quasiment tous les dialogues, puisque je les connaissais sur le bout de mes doigts tant je les avais travaillés. Alors ce n'était pas si compliqué de refaire le tout presque à l'identique. Mais j'ai changé des détails, j'ai amélioré ma plume et... et je crois que je suis vraiment satisfait, pour une fois. J'aimerais que tu lises le premier acte. Je n'ai pas encore travaillé sur les autres, mais je m'y mettrai bientôt. En fait, j'aimerais beaucoup monter cette pièce un jour, mais euh... Enfin, si je veux te demander ton avis, c'est que... Fin bref, tu comprendras peut-être pourquoi. Parce que je-, mon inspiration vient en grande partie de toi, alors-"
Il se tait quand je prends le carnet de ses mains, les yeux brillants. Mes doigts frôlent longuement les siens dans mon geste, ce qui lui a coupé la parole.
Je crois que je le fais exprès.
"Mais ne lis pas devant moi." ajoute t-il. "Tu peux l'emporter chez toi. Et me le rendre au prochain cours."
Ses mots, aussi emmêlés soient-ils, me donnent l'impression d'exploser. Je serre le carnet entre mes doigts. Mes phalanges doivent en blanchir.
Mon inspiration vient en grande partie de toi.
Des étincelles fusent dans mes veines, atteignent mon cerveau et déclenchent un sourire imparable sur mon visage.
"D'accord." je réponds, amusé.
Mon avis compte pour lui.
Bordel.
C'est la première fois, je crois, que je le vois aussi vulnérable. Il ne me cache rien, et il y a chez lui en cet instant une timidité nouvelle que je ne lui connaissais pas. Je sais que cette pièce compte pour lui, qu'elle est tout ce à quoi il s'accrochera après la représentation finale de Roméo et Julian. Il ferait n'importe quoi pour monter sa troupe et mettre en scène ses propres écrits.
Ce n'est pas seulement une passion pour lui, je l'ai compris, c'est une nécessité.
Et il me laisse saisir sa nécessité entre mes mains.
Je n'ai plus qu'une seule hâte :
Plonger dans son univers.
***
"Parlez-moi d'elle."
Les têtes se lèvent devant chaque assiette après ma déclaration. Mon ventre grouille d'angoisse à s'en déchirer, mais je garde le cap.
Mes parents sont au courant. Que Sana est venue me parler. Je l'ai compris. Je l'ai entendu. Dans cette manière un peu moins silencieuse de se déplacer, dans cette souplesse au niveau de leurs épaules. Comme si un poids leur avait été enfin enlevé après toutes ces années. Bien que physiquement, quelque chose ait changé, le mental néanmoins suit plus doucement, lui.
Je ne sais pas si Sana leur a annoncé sa visite dans ma chambre. Ou s'ils ont simplement deviné en écoutant les voix à travers les murs si fins de cette maison.
Non, rectification. Les murs ne sont pas fins. Nos tympans le sont, eux.
Mais si seulement cela pouvait devenir un atout, et pas quelque chose qui nous traîne dans la boue.
"N'importe quoi." je murmure plus bas. "Sa couleur préférée. Des anecdotes. Drôles. Tristes. Même les mauvais côtés de sa personnalité. Tout ce qui la constituait et auquel j'étais attaché avant que je n'ai plus la capacité de m'en rappeler."
Mon ton est presque suppliant. Mais je n'en ai pas honte.
Sana prend la parole en premier.
Pour une fois, les mèches droites de ses cheveux sont coincées derrière ses oreilles. Elle ne les ramène pas en avant.
Je crois que ce toc là, chez elle, est l'équivalent de mon besoin irrépressible de presser mon collier contre mon index et mon pouce. Quelque chose pour pallier. S'effacer. S'oublier.
Supporter.
"Le rouge. C'était sa couleur préférée."
J'acquiesce. Ça ne m'étonne pas tant que ça. Le rouge ; la couleur de l'amour, du théâtre, de la passion, mais aussi du drame. Je souris.
"Elle détestait manger chaud, lorsqu'elle était bébé. On... On avait l'habitude de faire refroidir ses aliments, sinon, elle n'acceptait rien."
C'est mon père qui a parlé. Ma mère, elle, pince ses lèvres. Sana repose sa fourchette pour continuer sur sa lancée.
"On se chamaillait beaucoup, elle et moi. Mais c'était jamais bien méchant. Et on faisait presque exprès parce que ça nous faisait rire de nous poursuivre l'une après l'autre. Ça finissait toujours en bataille de coussins."
Je les imagine toutes les deux, debout sur un lit, à se balancer des oreillers dans la tête.
C'est ma mère qui continue, la voix tremblante.
"Elle voulait toujours s'occuper de toi. Tu l'appelais Maman, parfois, tant elle était sans cesse à tes côtés."
Je mords mes lèvres pour retenir le flot d'émotions qui menace de me faire fondre.
Je m'attends à ce que le silence retombe, mais à ma grande surprise, ce n'est pas le cas. Pour la première fois, le repas se mange à une vitesse bien plus lente, à cause de ces prises de parole nouvelles, et ça brise complètement notre horloge interne.
Ça me fait un bien fou de voir ces têtes levées, et non baissées. Ces regards qui s'affronteraient presque, sous l'oeil bienveillant du souvenir que j'ai décidé de faire revivre ce soir.
"Pourtant, pendant ma grossesse, au début, elle n'aimait pas l'idée d'avoir un petit frère. Elle disait qu'elle détestait les garçons parce qu'ils étaient trop bêtes..."
Mon sourire s'élargit tandis que je serre ma cuisse d'une main. Je ne sais pas pourquoi, cette réflexion de sa part ne m'étonne pas.
Et alors que le repas avance, je me fais petit à petit l'idée de qui Somi était. Je reconstruis ce portrait oublié, l'agrémente du maximum de détails possible.
Les souvenirs affluent, se déversent entre nous comme des secrets balancés hors du temps.
Une trêve dans le silence.
Juste pour ce soir.
Et peut-être une ouverture également,
Pour tous les soirs d'après.
**•̩̩͙✩•̩̩͙*˚ ˚*•̩̩͙✩•̩̩͙*˚*
HEYYYYY, comment allez vous ?
Que pensez vous de de chapitre ? On avance vraiment du côté de la famille de Kook. Et la pièce de théâtre de Taehyung parle de quoi à votre avis djhdjshs ?
(Je sais plus si je l'ai déjà dit mais peut-être que non alors tant pis si je me répète 😭 ; y a un problème de temps dans SDTM, j'ai oublié de mettre des vacances, donc là on pourrait croire qu'ils en sont à encore tôt dans l'année mais ils sont en réalité en Avril/Mai (je verrai à la réécriture pour ces problèmes de temps mdr), ce qui fait qu'ils ont bientot le spectacle final (qu'ils font assez tôt parce que après y a les examens) Voili voilou)
JE
VOUS
AIME ♡
Merci pour tous les messages que je reçois sur SDTM ᥫ᭡.
À +
-Elise-
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