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Chapitre 44 🎭

"But i gotta be careful,
Gotta watch what I say,
God I hope it all goes away."
Bittersuite - Billie Eilish

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Dans l'expression d'une bonne entente, il y a la notion d'entendre.

Je ne pense pas qu'elle soit là par hasard.

Il ne suffirait pas de connaître l'autre, ni de l'aimer, pour qu'une relation fonctionne, pour que les âmes fusionnent. Mais il faudrait entendre, capturer tous ces sons que l'on tait. Il faudrait tendre l'oreille, déchiffrer le moindre mot, en comprendre le sens. Rien n'est jamais laissé au hasard dans le bruit, ou dans le silence qu'on laisse paraître.

Et je crois bien que Taehyung m'entend.

Il m'entend.

Et je l'entends.

Je ne me suis jamais senti aussi proche de quelqu'un. D'un cœur qui chuchote. D'une âme qui crie.

Il est parti, ce matin. Des dizaines d'appels manqués de Seokjin, et de Jimin, alerté par ce dernier, encombraient son téléphone. Il a décidé de se rendre chez son meilleur ami pour lui expliquer, le rassurer. Je l'ai laissé m'échapper, en sachant pertinemment que je le retrouverais toujours. Au théâtre, dans quelques jours, par exemple.

J'ai hâte.

La hâte n'est pas quelque chose que j'expérimentais, avant. Cette douce appréhension qui tord et apaise le ventre à la fois, qui fait gigoter les sentiments dans tous les sens. Avant, mon seul empressement était la fin des cours, puis une fois chez moi, je voulais le retour des cours. C'est un cercle vicieux, lorsqu'on n'a ni maison à l'intérieur, ni à l'extérieur.

Dès que Taehyung est parti, je me suis écroulé sur mon lit, les bras écartés, et je fixe maintenant la tâche noire, qui garde encore tous les secrets de cette nuit. Ça doit être dans ma tête, mais il me semble qu'elle s'est agrandie. Je décide de m'en détourner quand je me souviens de la présence d'une boîte marron au fond d'un tiroir.

J'attrape mon collier sur ma table de chevet, que je n'ai toujours pas pu enfiler depuis mon réveil, et l'accroche autour de mon cou, afin de le saisir.

Ça me démangeait.

Comme cette boîte, à quelques mètres de moi, qui ne fait que m'appeler, d'une force d'attraction si puissante que je me dis qu'il n'y a peut-être pas qu'une gravité des mots, mais sûrement aussi une gravité des êtres. Et l'être, le souvenir de Somi, enfermé dans ce si petit espace, m'attire comme un aimant.

Je me lève, reviens sur mon lit avec la boîte tout contre mes jambes, en tailleur. Je compte bien dix secondes avant d'en soulever le couvercle.

Ce n'est pas comme si je n'en avais pas déjà vu, des photos d'elle. Et pourtant, mon cœur bat toujours à un rythme effréné lorsque j'y repense. L'idée de plonger encore une fois dans les souvenirs de cette fille inconnue à mes yeux me lance dans la poitrine.

Je découvre un tas de photos, de tailles différentes, mais aussi, à mon étonnement, quelques objets. Je les saisis un par un, avec la plus grande minutie, comme s'ils pouvaient fondre entre mes mains, et s'évaporer dans la seconde qui suit.

Une carte d'identité, une sorte de torchon, qui devait être auparavant un doudou usé par le temps, et un bracelet en perles mauves.

Mon dieu, c'est cruel, d'avoir tout ça en face de moi. Une vie aussi importante et fulgurante que la sienne, enfermée dans une si petite boîte.

Je suis persuadé que si elle était encore là, je l'aurais aimé à en mourir.

Mon cœur se presse dans ma cage thoracique qui semble se resserrer, se resserrer, se resserrer. Un étau comprime mon corps. J'ai envie de hurler.

Puis il y a les photos. Beaucoup plus que dans le tiroir de Sana. J'éventre les clichés à plat sur mon lit, les contemple dans une morbidité assommante. Il y a d'elle et de Sana partout, il y a de moi, de mes parents, des poses devant des monuments, des vacances, des Noëls en famille. Du tout. Du plein.

Somi a tout emporté avec elle. Une tempête comme elle, ça aspire, ça fait virevolter les mots entre ses coups de vent et les emporte loin, loin, lorsqu'elle disparaît.

Aujourd'hui, il n'y a plus que du vide.

Une photo attire mon attention. Elle est plus grande que les autres, plus imposante. Et puis, il y a bien plus de monde dessus.

Une photo de classe.

Je fais balayer mon regard sur les visages des étudiants. Ils semblent presque avoir mon âge, c'est effrayant. Peut-être quelques années de moins. Je regarde au dos, où il est inscrit qu'il s'agit de la seconde 4, de l'année scolaire 2007-2008. Je reconnais aisément les traits de Somi. Mais quelque chose me frappe. Ici, elle n'a pas le même sourire, pas le même entrain, ni la même attitude.

Il lui manque quelque chose, sur cette photo. C'est glaçant.

Je remarque une maigreur plus prononcée, une peau un poil plus pâle. Je me penche au point de me faire mal au dos, et c'est là que je perçois cette longue trace, là, dans son cou, qui semble partir de la mâchoire et s'échapper dans le col de son pull. Je recule, déconcerté. Je n'arrive pas à savoir si c'est un effet de lumière, un défaut de la photo, ou bien... ou bien une profonde cicatrice, indélébile. Impitoyable.

Mes yeux s'écarquillent bien plus encore lorsqu'à l'opposé de cette photo de classe, j'aperçois un autre visage familier.

Seokjin.

Kim Seokjin, le frère aîné de Taehyung.

Mon sang ne fait qu'un tour. Je n'en peux plus. Je ne résiste plus. Je crève de savoir, de comprendre, d'enfin mettre des mots sur les non-dits qui ont ruiné ma vie, et ont porté disparues ma capacité à communiquer.

Quel enfer, d'être privé de cette capacité, dans un monde où elle est requise partout.

Absolument partout.

Je me munis de mon téléphone, m'aventure sur le compte de Taehyung lui-même. Je me fais la réflexion que c'est dingue, comme le nombre de ses abonnés augmente de jour en jour... Je trouve rapidement dans ceux-ci le compte de son frère, en recherchant Seokjin dans la barre de recherche.

Je mets du temps à rédiger un message. Écris, efface, réécris, supprime, et recommence. Puis la formulation parfaite me vient. Je l'envoie aussitôt, peureux de changer d'avis.

Jjk_1 : Salut, c'est Jungkook. Est-ce qu'on pourrait se voir, pour parler de Somi, dans un café ou autre ? J'ai besoin de savoir, de comprendre, d'entendre quelqu'un me parler d'elle, mais je ne t'en voudrais pas si tu refuses. (Ps : Je ne veux pas forcément que Taehyung soit au courant, pour l'instant.)

Je n'ai aucune idée de si ce que je m'apprête à faire est bien ou non. Tout ce que je veux, c'est crever l'abcès, enfin révéler au grand jour de mon esprit l'histoire de cette sœur que je n'ai pu connaître qu'à travers le silence qu'elle a laissé derrière elle.

La réponse ne tarde pas. Dix minutes plus tard, elle s'affiche déjà clairement sur mon écran.

Seokjin : Salut, Jungkook. Déjà, merci d'avoir pris soin de Taehyung cette nuit. Il vient de me donner des nouvelles, tu ne peux pas savoir l'importance de tout ce que tu fais pour lui.

Mes joues prennent feu. Puis un autre message s'affiche.

Seokjin : Après le théâtre, mardi. On se rejoint au café près de votre lycée ?

J'envoie une réponse positive, puis me rallonge sur le dos, mon téléphone contre ma poitrine. Je n'ose plus regarder les photos, ni les objets. Je ne fais que fixer le plafond, sentant l'inquiétude s'incruster dans mes pensées à l'idée de cette entrevue.

Peu importe ce que j'y apprends, je sais que ce sera éprouvant.

***

Deux minutes de retard.

Il est fidèle à ses habitudes.

Chaeyoung me parle, je crois, mais je n'entends plus trop ce qu'elle me raconte. Quelque chose en rapport avec sa professeure d'art, qui devient de plus en plus folle au fil de l'année.

Moi, je suis seulement concentré sur ce corps qui franchit la barrière de la porte, et s'avance le long de la première rangée de sièges en velours. La lumière des projecteurs le garde dans l'ombre, en contrebas. Assis au bord de la scène, aux côtés de Chaeyoung et Jimin qui imitent mes ballotements de jambes incessants, je l'observe s'avancer. Namjoon, Soojin et Hoseok discutent dans leur coin, sur la scène.

Derrière Taehyung, une petite poignée d'élèves, qui attendaient sagement devant la porte quand je suis arrivé, le suivent. Ce sont les figurants qu'il a réussi à dégoter. Aujourd'hui, nous nous entraînons avec eux.

Ce professionnalisme, de plus en plus marqué durant nos séances, ne fait que me rappeler que la date de la représentation finale approche dangereusement. Je préfère ne pas y penser, et me focaliser seulement sur les mèches de Taehyung qui retombent sur son front. Les bagues qu'il révèle en passant une main dans celles-ci. Puis ses vêtements, toujours aussi droits, sa chemise rentrée dans son pantalon, sa taille marquée, le détail de son unique boucle d'oreille, révélée seulement lorsque ses cheveux daignent bien se pousser.

Seokjin est là, également. Je baisse le regard pour ne pas me faire remarquer. J'ai du mal à assumer le message que je lui ai envoyé ce week-end, et encore plus de mal à me dire que nous allons nous rencontrer après ce cours, dans le plus grand secret d'un café, pour discuter de Jeon Somi.

Taehyung a son calepin sous le bras, un stylo entre les doigts, son sac sur l'épaule, et un air contrarié, sérieux, perfectionniste. Je comprends que cette séance ne sera pas de tout repos. Quand il a ce regard, c'est qu'il ne nous lâchera pas tant que tout ne sera pas au summum de la perfection. Je commence à m'y faire. Et étrangement, cette expression autoritaire, directive, imposante, me fait agréablement frissonner. Elle me rappelle celle qu'il a parfois avant de m'embrasser.

Je l'entends plus que ne le vois me lancer une oeillade appuyée, avant qu'il ne rassemble tout le monde au bas de la scène, pour nous expliquer les instructions d'aujourd'hui.

"Ok, très bien ! Bonjour à tous. Aujourd'hui, on accueille les figurants qui ont bien voulu nous donner un coup de main pour finaliser la pièce. On va travailler avec eux afin de peaufiner les détails, et d'organiser pleinement la mise en scène. Pour ce qui est des décors, la plupart devraient arriver la semaine prochaine, faits par les spécialités art qui ont bien voulu participer."

Je jette un coup d'œil à Chaeyoung, et lui souris. C'est elle qui a réuni les personnes nécessaires à ce projet, et qui en a été à la tête.

"Nous essayerons aujourd'hui de jouer les trois premiers actes avec l'aide des figurants, qui incarneront les personnages minimes manquants. Et il a été décidé que Seokjin remplacerait le rôle de Jackson. Pour celui de Mina, une figurante a bien voulu prendre la relève. Je vous présente Hinata, qui jouera donc à partir de maintenant un des rôles principaux, celui de la princesse de Vérone."

La dénommée Hinata s'avance parmi les autres. Ses cheveux noirs au carré font rebondir la lumière. Un sourire timide s'affiche sur ses lèvres, avant qu'elle ne s'incline.

Tout ce nouveau monde me perturbe, mais je tente de chasser l'angoisse mécanique qui se loge au fond de mon cœur. Peut-être y a t-il, dans ce lot de figurants, quelqu'un qui n'a que pour objectif de me voler, de m'arracher ma parole. Je vérifie automatiquement les poches, les mains, les téléphones qui pourraient dépasser, enregistrer, me dépouiller.

Je saisis mon collier, en proie à une bouffée de chaleur incontrôlable. Je hais cette sensation. Cette impression qu'on va venir me réduire au silence, encore une fois.

Qu'on va me punir.

Me punir pour mon silence.

Encore et toujours.

Taehyung ne s'arrête pas dans son monologue. Il semble pressé. L'ordre et le calme s'échappent de ses mots. Il n'a aucun scrupule à attacher les syllabes ensemble, pour en former une eau si claire qu'elle s'écoule dans les oreilles avec une facilité déconcertante. En quelques secondes, les consignes sont comprises, prêtes à être exécutées.

Je me place dans les coulisses, attendant mon tour. La première scène -une scène de querelle-, requiert un petit nombre de figurants déjà. Taehyung les place, leur expliquer les mouvements à suivre, les expressions à adopter. Et c'est fascinant de voir toutes ses idées qu'il explicite, qui prennent forme, et se transforment en une scène concrète devant nos yeux.

Derrière les rideaux noirs des coulisses, j'admire son sérieux, ses sourcils froncés, les conseils qu'il balance avec précision. Je le remarque plus encore aujourd'hui, mais chaque fois qu'il ouvre la bouche, qu'une directive s'échappe d'entre ses lèvres, son interlocuteur devient particulièrement docile.

Il inspire un profond respect. Je me dis qu'il ferait un très bon professeur. C'est le genre de personne dont l'ambition peut l'emporter sur tout. C'est quelqu'un qui ose, qui se jette dans le vide, qui n'a pas peur d'échouer, de choquer, de provoquer. Quelqu'un qui se battrait pour vivre de sa passion jusqu'au bout du monde.

Il ira loin. Si loin.

Je ne peux empêcher un sourire d'apparaître au coin de mes lèvres.

Chaeyoung, à mes côtés, se balance d'un pied sur l'autre.

"Jouer devant vous, ça va. Mais là, devant ces figurants qui s'attendent sûrement à ce qu'on soit super doués, je stresse. Tu stresses pas, toi ?"

Taehyung s'approche d'un garçon. Il lui explique où il doit se tenir, prend son bras dans sa main pour lui montrer les gestes de combat qu'il va devoir effectuer. Je remarque la délicatesse de ses doigts qui n'hésitent pas à le replacer. Et je regretterais presque de ne pas être à sa place. Je ne sais pas vraiment ce que c'est, mais il me semble qu'un sentiment vient gratter le fond de ma gorge. J'aimerais séparer ce garçon de Taehyung, lui dire de s'éloigner un peu plus. C'est nouveau. Et c'est... c'est brûlant.

"Jungkook, tu m'écoutes ?"

Je me tourne vers Chaeyoung. Un bandeau blanc, presque transparent, retient ses cheveux blonds en arrière, qui tombent en cascade dans son dos. Son chemisier, duquel une fleur sort de sa poche, me fait sourire. Elle ne peut jamais s'empêcher d'en cueillir, et de les assembler à ses tenues.

"Hein ?"

"Tu fais qu'observer Taehyung depuis tout à l'heure. Je vois bien comment tu le regardes." lâche-t-elle, avec amusement.

J'entrouvre la bouche, puis la referme, pris au piège.

"Il se passerait pas quelque chose d'un peu plus qu'amicale entre vous, par hasard ?"

Je hausse les épaules, sentant les battements de mon cœur s'accélérer. Je sais que Chaeyoung remarque beaucoup de choses, bien plus qu'elle ne le laisse pas paraître. Elle ne me parle pas souvent de Taehyung, parce que je n'en initie jamais la conversation. Mais elle voit.

Elle m'entend, elle aussi.

Je fuis son regard.

"Si s'embrasser quasiment à chaque fois qu'on se voit et dormir ensemble c'est plus qu'amicale, alors peut-être que-"

"Attends." m'arrête-t-elle, une main sur mon épaule, pour m'empêcher de me défiler. "Oh mon dieu, t'as intérêt à tout me raconter ! J'étais certaine que y avait quelque chose, mais je ne pensais pas que ça allait déjà aussi loin. Je crois qu'on a gravement besoin d'une mise à jour, là."

Je ris.

"Parle pas trop fort-"

"Jungkook."

Je suis coupé dans mon élan par une voix qui vient faire lézarder un frisson le long de ma nuque. Je suis doué pour différencier les timbres. Mais le sien, je crois que c'est d'un autre niveau. Je pourrais le reconnaître entre mille.

Taehyung, sur scène, m'appelle. Sa concentration ne s'échappe pas une seconde. Sa voix ne s'ébranle pas même un peu, si bien que j'en suis troublé.

Déconcentré par ma discussion avec Chaeyoung, j'en ai oublié de suivre ce qu'il se passait sur scène et de faire mon entrée au bon moment. Embarrassé, je m'avance, au devant de tous.

Taehyung met un temps, peut-être une nanoseconde de plus à me contempler. Je vois ses yeux passer de mon visage à mon collier, de mon collier à ma taille, de ma taille à mon visage, avant qu'il ne se retourne vers Hoseok, qui joue Benvolio, pour lui parler.

Je me sens soudain bien plus petit, bien plus intimidé. Il n'est pas du tout le même lors des séances que dans le noir de ma chambre, ce qui me fait sourire.

Les minutes qui suivent, et jusqu'à la fin de la séance, je mets toute mon âme à mon jeu, me concentre sur les entrées et sorties de scène, répète mes répliques en boucle dans les coulisses afin de m'assurer que je les connais bien par cœur.

Taehyung organise le tout, tel un chef d'orchestre, tout en incarnant le rôle de Julian. Lorsque nous nous retrouvons face à face, à s'échanger ces mots aussi doux et attentionnés écrits par Shakespeare, je fais tout mon possible pour ne pas laisser percevoir mes orbes peut-être trop brillantes, mes joues peut-être trop rouges, ma respiration peut-être pas assez bien contrôlée. Taehyung n'en tient même pas rigueur. Et à travers quelques-uns de ses regards, ou encore de ses mots, je peux presque voir un certain amusement à me voir dans cet état.

Pourtant, il ne faillit jamais à son rôle de professeur, et garde son expression ferme et d'ordre jusqu'à la dernière minute de cours. J'en suis retourné, de cette sorte d'attention qu'il me donne, même à travers l'indifférence.

Les figurants commencent à partir. La plupart ont l'air satisfait, ne regrettent pas d'être venus. Taehyung sait lier sympathie et professionnalisme, amusement et contrôle. Ça plaît toujours.

Ça me plaît.

Chaeyoung s'éclipse avec un à demain. Seokjin me lance un regard plus accentué en sortant, l'air de dire ; j'y vais, tu me rejoindras. J'acquiesce, effrayé à l'idée de l'échange que je vais devoir avoir avec lui.

Taehyung discute avec Namjoon. Je m'apprête à sortir également, mais je suis coupé dans mon élan.

"Attends, Jungkook, reste là."

Je m'arrête, et attends sur le côté qu'il ait fini de parler avec son ami. Je me demande ce qu'il me veut. J'espère seulement qu'il ne voudra pas qu'on reste ensemble après le cours, sinon, comment lui expliquer qu'un rendez vous avec son frère m'en empêche ?

Namjoon finit par partir, et alors Taehyung centre son attention sur moi, et seulement moi. Je me sens fondre immédiatement, à la même vitesse que son masque d'enseignant s'effondre. Il s'approche. Je saisis mon collier.

Peut-être que je le fais exprès.

Parce que, pour une fois, je n'en ressentais pas le besoin.

Sa main empêche la mienne de me torturer, en l'écartant. J'apprécie le contact de ses doigts contre les miens, n'en perdant pas une miette. Mes cinq sens se focalisent en ce point précis pour ne rien en manquer.

"Tu es libre ce week-end ?" me demande t-il.

Sa main lâche la mienne. Je n'arrive pas à détourner mon regard de son visage. J'acquiesce, sans comprendre où il veut en venir.

"Alors on a un cours particulier à tenir. Samedi, à 16h. Je serai devant chez toi. Ce sera en extérieur. Rien à amener, juste ta présence..."

Taehyung s'approche un peu plus, au point où j'ai du mal à garder le contact visuel sans flancher. Un agréable frisson me parcourt quand son souffle effleure la peau de ma joue.

"...et ta jolie voix."

**•̩̩͙✩•̩̩͙*˚ ˚*•̩̩͙✩•̩̩͙*˚*

HELLO

Qu'en pensez vous ? La boîte des souvenirs de Somi ? Qu'est-ce que Seokjin va bien pouvoir révéler ? Et qu'est-ce que prévoit Taehyung d'après vous ? (Moi je sais 🤭👀)

Il y a un gros problème de gestion du temps qui passe dans cette ff, mais j'ai trouvé le moyen de le régler en réécriture 😭 Parce que comme vous pouvez le voir, je fais en fonction du système scolaire français même si ça se passe en Corée, et ils ont eu que une période de vacances pour l'instant et pourtant ils approchent déjà de la représentation finale (qui se fait en Mars, ce sera dit plus tard) donc c'est pas trop logique. Mais bref juste pour dire que ce détail sera réglé dans la réécriture et c'est normal si dans cette version c'est confus !

MERCI INFINIMENT POUR LES 30K sérieusement je ne pensais jamais atteindre autant de lectures, purée si vous saviez comme ça compte pour moi, que ma plume soit entendue sur cette histoire plus particulièrement... <33
Je vous aime, profondément

À + 💕

-Elise-

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