Chapitre 40 🎭
Je me relève en m'appuyant sur la main de Taehyung. Je serre fort, beaucoup trop fort. Mais il ne se plaint pas. Je l'entends vaguement parler avec Jimin, lui dire qu'il peut rejoindre les autres pour manger, qu'il va s'occuper de moi.
J'ai toujours du mal à happer l'air, mais c'est mieux depuis qu'il est là.
Mon index se faufile sur son poignet, juste à cet endroit où je peux percevoir son pouls. Je ne sais pas pourquoi ça me semble aussi vital, de le sentir, de le compter, d'entendre ce coeur battre dans ses veines. Je tente de me concentrer dessus, alors qu'il me tire à sa suite. Il fait attention à rester devant moi. Je comprends qu'il garde mes larmes et mon état cachés des yeux des autres du mieux qu'il le peut, et je veux fondre dans son ombre.
Parce que le couloir n'est pas, ou n'est plus vide. Un petit groupe d'élèves s'est rassemblé ; des têtes curieuses, des yeux qui fouillent, des chuchotements qui se questionnent.
Occupez-vous de vos affaires.
Je les déteste, tous, un par un.
Taehyung m'entraîne dans la cage d'escalier, et si je m'attends à ce que nous descendions, ce n'est pas le cas. Nous montons les marches, et je n'ai aucune idée d'où il m'emmène. J'ai chaud, j'étouffe de chaleur suite à ma crise et j'aurais presque envie de m'allonger. Je pourrais clore les paupières et m'endormir, tant je suis épuisé.
Je me secoue la tête pour sortir de ma léthargie. Je compte aussi bien les pulsations sur le poignet de Taehyung avec la pulpe de mon doigt, que les marches que nous grimpons à un rythme régulier. Les étages défilent, et c'est de plus en plus désert. Je ne suis jamais monté aussi haut, je crois. Je n'en ai jamais eu besoin ; je n'ai pas cours ici.
Arrivé à un certain étage, les escaliers sont barrés d'un sens interdit, mais Taehyung le contourne, et me tire toujours derrière lui.
"On ne peut pas... ici..."
Je suis essoufflé. Pas par les marches. Mais par mes pleurs, par la fatigue, le contrecoup de ma crise.
"Ne t'en fais pas, Jungkook. Je sais où je vais."
Sa voix me berce, me dorlote, et je me laisse faire. Je réalise que je lui fais aveuglément confiance, qu'il pourrait m'emmener à l'autre bout du monde sans que je n'aie à réfuter ni qu'il ait à se justifier. Je réalise aussi que je n'ai pas honte de mes larmes exposées. Je n'ai pas honte qu'il voit ma détresse. Sa présence me rassure.
C'est un peu comme rentrer à la maison. Une maison que je n'ai jamais eu.
L'escalier débouche sur une unique porte, lourde. Il y trône un verrou et un cadenas à code. Je perçois la pancarte incrustée sur le fer ; Accès réservé au personnel.
"Tu es sûr qu'on peut aller ici ? C'est fermé, il faut un code, et-"
Un doigt contre mes lèvres me coupe la parole. Immédiatement, je me tais, et cherche ses yeux. Ceux ci me trouvent et je fonds sous leur éclat. Pendant bien cinq secondes, son index reste collé à mes lèvres, et nous nous regardons seulement. Je cligne des yeux. Une larme vient rouler sur ma joue, et s'écouler en diagonale sur ma pommette jusqu'à atteindre son doigt. Mais je ne pleure plus. C'était la dernière.
Il fixe la traînée d'eau, l'air peiné. L'intérieur de sa joue se fait mordre alors que je reste stoïque.
Il se détourne enfin, manipule le cadenas, plaçant des chiffres les uns en face des autres. Un cliquetis se fait entendre.
"Comment...?" je demande, effaré.
Il me jette un clin d'oeil par dessus son épaule, avec un fin sourire, fier de lui.
"Les avantages à être prof. Évidemment, tu ne le répéteras pas."
"Évidemment..." je confirme, alors qu'il pousse la porte. Celle ci grince avant de s'ouvrir sur la lumière. Les rayons m'aveuglent, et pendant un instant, je ne vois que la silhouette de Taehyung en contre-jour. Je m'avance et passe la porte après lui. C'est là que je découvre où nous sommes.
Le toit.
"On sera tranquilles ici."
Il referme derrière nous, prenant soin d'enfoncer le cadenas dans sa poche de manteau.
L'endroit n'est pas vraiment charmant. Le sol, de béton, est assez sale et humide par endroit. Les barrières de sécurité donnent vue sur l'ensemble du lycée, ses bâtiments et sa cour. Les murs des immeubles sont encrassés et si gris, si fades.
Mais Taehyung a raison. Ici, le bruit et les voix des élèves en contre-bas sont atténués, il n'y a que le doux chant des oiseaux et la brise dans mes cheveux clairs. Taehyung s'avance vers un coin sec, s'assoit à même le sol. C'est un endroit assez reculé du bord pour que personne ne puisse nous voir, d'en bas. Je le rejoins et m'assois à ses côtés. L'air est glacé mais ma précédente crise m'a presque fait transpirer et j'apprécie les bourrasques sur mon visage.
Mes larmes sèchent sous le vent.
"Dis moi ce qui n'allait pas."
Je me tourne pour l'observer. Comme d'habitude, il y a ces cernes sous ses yeux. Je m'inquiète de plus en plus, mais je n'ose jamais lui en parler. Je détaille les cheveux sur son front qui se battent à cause du vent, puis la boucle à son oreille qui suit le mouvement, s'échappant vers l'arrière. Je descends sur sa chemise, toujours ces chemises, puis ses jambes qu'il a étendues devant lui. Ses bras partent derrière lui pour le soutenir.
Il est vraiment, vraiment beau.
J'avise ses jambes encore une fois. Puis je me décide à lui tourner le dos. Mais c'est seulement pour me permettre d'allonger mon dos de sorte à ce que ma tête repose sur ses cuisses. Il me regarde faire, sans un mot, mais j'aurais juré voir ses yeux s'écarquiller et ses membres se crisper. Je ne sais pas ce que je dégage pour lui faire cet effet dès que je le surprends... mais je crois que ça me plaît.
En réalité, ça me rend dingue.
Il s'est redressé pour me regarder de haut. Ça m'intimide bien trop, alors je l'évite pour me concentrer sur les nuages d'hiver. On dirait presque qu'ils sont gelés, là haut. Ils ne bougent pas d'un millimètre, abordant une couleur bleue épurée.
"C'était des participants du jeu. Il y en a beaucoup, mais eux... C'est ceux qui me font le plus souffrir. L'un d'entre eux s'appelle Heechul. Il est le pire de tous. C'était le gagnant de l'année dernière."
Je continue de fixer le ciel. Mes yeux sont lourds. Mes paupières me tirent vers le bas. Je n'aime pas cette sensation.
"Je sais."
Je fronce les sourcils. Taehyung s'explique.
"J'ai toujours gardé un oeil sur ce jeu. Je... Si je l'avais pu, j'aurais tout arrêté. L'année dernière, j'en ai parlé à un professeur, il m'avait dit qu'il allait regarder ça plus en profondeur, et il n'a jamais rien fait."
Mon coeur s'autorise un bond dans ma poitrine. Alors même avant de me connaître, Taehyung avait déjà tenté de me sauver. L'encouragement dans ses orbes, recouvertes de mèches désorganisées, m'incite à approfondir mes aveux.
"Donc ce Heechul... Il vient souvent pour me prendre mes mots. Je déteste ça, c'est le pire de tous parce qu'il n'essaie même pas d'être gentil. Il m'a déjà forcé à parler, à lire des textes, à... à passer des oraux, à me pousser à bout et tout un tas de choses..."
Inspirer. Expirer.
"Il est venu tout à l'heure. Cette fois ci, je lui ai dit ce que je pensais. Je lui ai dit que c'était l'intimidation qui l'intéressait et pas mes mots. J'étais vraiment, vraiment énervé. Je crois que j'ai réussi à le faire taire et à le surprendre, mais pour combien de temps avant que ça ne recommence encore ? Pour combien de temps avant que tous mes efforts ne soient effacés ? Je suis fatigué d'être fatigué, Hyung... Et je-"
Ma voix meurt quand je sens de douces caresses dans mes cheveux. Mes yeux se ferment sous son toucher. C'est régulier, apaisant...
"Continue." souffle t-il.
"Je suis fatigué d'avoir à lutter sans cesse. Fatigué de ce jeu, de ces adultes dans ce lycée qui ne prennent rien en considération. Je déteste le monde d'être aveugle face aux victimes seulement pour ne pas avoir de problème. D'ailleurs avec Heechul tout à l'heure, il y en avait trois autres... dont Mina."
Je rouvre un oeil, appréhendant sa réaction. Sa mâchoire se contracte. Sa main effectue toujours des gestes lents dans mes cheveux. Et c'est drôlement étrange, cette sensation dans mon coeur.
Ça picote, ça s'enflamme.
Il m'électrise.
Taehyung apporte le courant à ma lumière.
"J'aimerais mettre fin à tout ça. J'en peux plus de me lever tous les matins avec l'impression que ma journée va encore être gachée par mon silence. Alors je lui ai dit ses quatre vérités, à ce Heechul, mais ça m'a pris tellement d'effort que- que je me suis retrouvé dans cet état, et tu es venu. Tu viens toujours, tu es toujours là. Toujours quand il faut, avec les gestes qu'il faut et les mots qu'il faut pour moi je- j'aime ça."
Je plante mes yeux dans les siens.
J'aimerais qu'il comprenne.
Qu'il comprenne quoi ? me souffle ma conscience.
"J'aime vraiment ça. J'aime beaucoup de choses quand... quand je suis avec toi, en fait. J'aime quand tu parles, j'aime quand tu m'apaises, j'aime quand tu me regardes toujours en premier par rapport aux autres, quand tu passes une main dans tes cheveux, quand tu m'empêches de triturer mon collier, quand tu m'enseignes le théâtre, j'aime q-quand... j'aime quand tu m'embrasses, j'aime quand tu me touches..."
Ma parole se perd après ça. Je redeviens silencieux, et me contente de déchiffrer ses expressions ; le sourire qui se dessine au coin de ses lèvres, la taquinerie qui chemine dans le creux de ses pupilles, la dextérité de sa main qui caresse mes mèches en continu.
Je ne veux pas m'arrêter de parler.
C'est nouveau, ça.
J'ai envie de faire couler, couler, couler hors de moi en un flot discontinu. Plus je le fais, et plus mon coeur se repose, plus la lourdeur dans mes muscles s'allège. Plus l'engourdissement s'évapore et vient rejoindre les nuages là haut.
Il suffit de la chaleur de Taehyung pour que le glacier de mes mots fonde. Il est plus facile de s'exprimer sans avoir quelque chose de compact au fond de la gorge.
Je jalouse ceux qui n'ont pas besoin de se faire fondre.
"Moi aussi je te regarde toujours en premier. Je veux dire, tu n'es pas comme les autres. Tu n'es pas comme Chaeyoung, par exemple... Alors... je me pose des questions."
Ses lèvres s'entrouvrent de surprise.
Son sourire se dessine. Le soleil est haut à cette heure ci, et, dans cette position, j'ai du mal à le discerner, puisqu'il est à contre-jour. Une de mes jambes vient se replier sur elle même.
"Ah bon...?" fait-il.
Il me taquine. Je le sais à son ton. Mais il redevient soudain plus sérieux.
"Pourtant, avec Chaeyoung, vous êtes très proches. Je vous vois toujours collés l'un à l'autre."
Il y a quelque chose de réprimé dans sa voix.
"C'est vrai."
"Tu penses qu'elle t'aime ?"
Là, je précipite profondément mon regard dans le sien, étonné.
Alors c'était pour ça, cette remarque. Je contiens un sourire d'envahir mes lèvres.
"Pas dans ce sens là." je le rassure. "On est que des amis, je ne ressens rien pour elle, elle non plus, et puis, elle- je crois qu'elle préfère les filles, elle me l'a dit."
Taehyung acquiesce, songeur. Puis il approche son visage, avant de me susurrer :
"Et toi...?"
Je frissonne. Je n'arrive pas à savoir si c'est le froid qui me rattrape. Je réponds dans un murmure.
"Je crois que je préfère les garçons..."
Je crois que je préfère un garçon.
J'ai du mal à soutenir son regard, si bien que je finis par me redresser, et me rasseoir correctement à ses côtés. J'aimerais lui dire à quoi je pense, en avoir le courage.
Ta présence, elle me détend de partout. Et dès que tu es là, c'est le bazar et je ne comprends pas. Partout, dans mon cerveau, dans mon coeur, dans mon ventre. Tu t'immisces partout.
Son visage tourné vers moi, je rejoins son regard. Il me faut peu de temps pour me perdre dedans.
Une sonnerie nous parvient en écho. On ne l'entend pas bien, d'ici, mais elle est là. Elle est là et elle nous appelle.
"Tu te sens prêt à y retourner ?"
"J-je sais pas."
"Tu n'as pas mangé ?"
Je secoue la tête.
"Alors n'y allons pas. Juste pour cet après-midi. On peut aller s'acheter un truc à manger après."
J'acquiesce. Je n'ai étrangement pas peur de sécher. Pas avec lui. La réaction de mes parents m'importe peu. Celle des professeurs encore moins. Celle de Heechul... elle m'est la plus futile. Je ne veux pas y penser.
Ma main monte quand même, malgré moi, à mon pendentif pour le prendre entre mes doigts. Vieille habitude. Je le fais passer entre mon index et mon pouce, fais bouger la chaînette de gauche à droite.
Je continue de le maltraiter, jusqu'à ce qu'une main recouvre la mienne. Je lâche doucement l'objet d'argent, en inspirant, pour laisser tomber mollement ma main au sol. Le contact chaud de sa peau sur la mienne fait taire les menaces de ma pensée.
"On pourrait réessayer d'en parler à un adulte, pour le jeu, tu ne crois pas ?"
Il parle, mais je ne l'entends qu'à moitié. Je suis hypnotisé par ses yeux et la manière dont ses lèvres s'étirent et se meuvent pour former des mots. Il a une façon de bouger la mâchoire quand il parle drôlement attirante, envoûtante.
"On pourrait." je réponds plus bas, sans trop comprendre moi même ce que je suis en train d'accepter, perdu dans la contemplation de ses pupilles. Elles ne font que se contracter et se rétracter en fonction de la luminosité ambiante. Quand les nuages cachent le soleil, alors elles se dilatent.
Taehyung sourit.
"C'est mon regard, qui te perd à ce point ?"
Je sens le rouge me monter aux joues en réalisant mon comportement. Mais je ne le quitte pas des yeux. Je n'ai pas envie d'échapper à la prison de ses prunelles. Son corps s'avance vers le mien. Ses mains se posent sur le béton pour se soutenir près de moi, alors que son buste s'avance vers mon propre corps. Ses lèvres viennent se loger tout juste à mon oreille. Je frémis en écoutant son chuchotement.
"Et si j'y ajoute ma voix...?"
J'intercepte un frisson qui me parcourt des pieds à la tête. Et soudainement, je prends conscience.
Je réalise quelque chose que j'aurais dû réaliser depuis bien longtemps maintenant. Mais cette réflexion, cette révélation, elle est effrayante. C'est la plus bruyante de toutes celles qui ont pu me transpercer par le passé. Pourtant, sa mélodie contient une part d'allégresse, me pousse à me laisser aller.
La voix de Taehyung se faufile à nouveau contre ma peau, sous ma respiration qui s'accélère malgré elle. Mes cinq sens se concentrent sur lui, uniquement lui. Je l'écoute, complètement distrait.
"Et si j'y ajoute mes mains...?"
Deux mains viennent s'engager sous mon pull pour caresser la peau de mes hanches, de mon ventre puis de mon dos. Je m'accroche à ses épaules comme j'ai l'habitude de le faire, passant mes pouces sur les zones bien trop tendues pour que ce ne soit normal.
Pourquoi ne se détendent-elles pas ?
Ses mains sont froides. Ça me fait frissonner.
Je réalise.
"Et si tu y ajoutes tes lèvres...?" je murmure, avide de lui.
Oui, je réalise aujourd'hui...
Il me fait basculer. Mon dos se plaque au béton, son visage vient caresser le mien. Nos nez se frôlent, mes pommettes s'embaument.
"Mes lèvres ?"
...ce que je vis, depuis le début, je crois que c'est de l'amour. Ces papillons qui s'affolent sous ma peau, ma hâte de le revoir juste après l'avoir quitté, ses mains qui se réchauffent sur mes hanches, son nez qui vient chercher le mien, son âme qui se colle contre la mienne à chaque étreinte.
Je suis en train de tomber amoureux de Kim Taehyung.
À la fois silencieusement et bruyamment.
Avec lui, de toute façon, il ne réside plus que les extrêmes. Il y a tout à prendre. Je veux ce tout comme je voulais auparavant le rien.
"Oui."
Ses lèvres frôlent les miennes. Ma main plonge dans ses cheveux pour l'abaisser un peu plus. Mais il se redresse avant même que sa bouche n'entre totalement en collision avec la mienne. Une lueur éclaire son regard. J'ai envie de rire pour aucune raison. Il y a ce sentiment envahissant qui gonfle dans ma poitrine. Taehyung m'étouffe de son ombre, me bloque la vue du soleil. Pas tant que ça, puisqu'en réalité, il le remplace.
Après tout, le soleil est une étoile.
La lumière contourne tout son corps, formant un halo presque irréel. Et ses deux billes, si brunes qu'elles en paraissent noires, ne me lâchent pas. Elles me détaillent comme une étoile garde un oeil sur tout son système.
"Tu es de plus en plus audacieux."
J'ignore ses mots qui créent un chaos sans nom dans mon coeur et dans mon corps.
"Pourquoi tu joues avec moi comme ça ?" je me renfrogne faussement.
Il réduit la distance entre nous, effleurant à nouveau mon nez du sien. Ce dernier se déplace vers ma joue.
"Parce que j'aime te voir frustré."
Un frisson vif me traverse. Puis un sourire illumine mon visage. Je n'arrive pas à le réprimer, et je sens deux fossettes naître dans le coin de mes lèvres, relevant mes joues que Taehyung cajole de ses lèvres.
"J'ai tout le temps envie de toi." m'avoue t-il entre deux respirations. "Je pense tout le temps à toi."
Je tente tant bien que mal de contrôler les battements affolés de mon coeur.
Je veux lui répondre, mais sans que je ne m'y attende, il saisit ma joue rebondie par mon sourire entre ses dents, et mord légèrement. Une douleur aiguë vient la faire picoter. Mes yeux s'arrondissent.
"Hyung !"
Un rire le prend.
"J'y peux rien. T'es à croquer."
Son rire.
Il résonne.
Si bien que je le rejoins.
Je vais exploser. J'ai envie de lui dire un tas de choses. À la place, c'est ma main qui vient déposer une lente caresse le long de sa joue. Sa peau est douce sous mon toucher, et je voudrais passer mes doigts partout sur lui.
On ne se lâche jamais des yeux.
C'est interminable.
Et enfin,
Doucement,
Tout en souriant,
Taehyung se penche pour m'embrasser.
**•̩̩͙✩•̩̩͙*˚ ˚*•̩̩͙✩•̩̩͙*˚*
CHAPITRE QUARANTE WTF ?? C'EST BEAUCOUP ??
Que pensez vous de la relation de plus en plus évidente entre le Taekook et de leur dynamique ? Et que pensez vous des épaules tendues de Taehyung 😃 ? Des théories ?
Vous inquiétez pas on saura bientôt tout :)
Après 40 chapitres, Jungkook se rend enfin compte qu'il est in love 🕴 (y a que lui qu'était pas au courant vraiment...)
MERCI POUR LES 18K, purée j'y crois pas vous êtes complètement dingo <33
Merci à toutes les nouvelles personnes que je vois récemment sur SDTM, ça me fait trop plaisir qu'elle continue d'attirer encore plus de gens, merci de laisser une chance à mon univers
À + ♥︎♥︎♥︎
-Elise-
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