Chapitre 37 🎭
On dit souvent que la solution à un problème est d'en parler. Mais comment faire si le problème en question est justement l'incapacité de le faire ?
Le comble.
Je repense souvent à la proposition de Chaeyoung, puis de tout le groupe. D'aller voir quelqu'un, un adulte, un professeur, ou même le proviseur. Tout expliquer, du début jusqu'à la fin, dans les moindres détails. Me faire entendre, et éclater ma voix contre les murs de ce lycée pour tout faire cesser. Mais la vérité, c'est que j'ai beau m'exprimer plus facilement aujourd'hui, replonger dans l'enfer par les mots m'aiguillonne le coeur.
Ces réflexions laissent un goût insipide sur ma langue alors que mes pas foulent le couloir.
Je prie pour ne pas croiser Heechul. Je n'ai pas eu de cours avec lui aujourd'hui, et il n'a pas encore pu voir mes cheveux blonds. D'autres élèves, dans ma classe, l'ont vu. Certains ont eu des regards étonnés, ont vu l'occasion de m'approcher et de me faire parler, d'autres ont chuchoté sur mon passage, ou encore m'ont dévisagé avec surprise, admiration, puis avec mépris.
Je voulais m'enterrer, m'effacer. Et à la fois, je voulais me déterrer, m'exposer.
Toujours cette violente contradiction qui m'étreint tantôt avec sympathie, tantôt avec dédain.
Je suis en direction de la salle de théâtre. Pour une fois, je ne suis pas tant en avance que ça. Je pense arriver une ou deux minutes après dix sept heures, mais ça m'est égal. Je plonge dans l'océan de mes pensées, navigue entre les bonnes et les mauvaises, celles qui s'accrochent, visqueuses, et celles qui coulent, fluides.
Taehyung est une pensée à la fois visqueuse et fluide. Dans le sens où il s'accroche, ne quitte pas mes pensées, mais où il n'écorche pas les limbes de mon cerveau. Il ne fait que les caresser.
Dans quelques minutes, je le verrai. Il sera devant moi, et alors mes pensées se matérialiseront face à mes yeux. Je tente de calmer mon pouls effréné. Une part de moi s'extasie à chaque pas qui me rapproche de la grande porte, et l'autre me chuchote que je ne devrais pas me réjouir si bruyamment.
Je me demande s'il va me saluer, venir me voir à la fin du cour, ou s'il va me traiter comme il traite tous les autres, me donner chacun de ses conseils de sa voix professionnel, pour ensuite me congédier sans aucun regard plus profond. Je me demande aussi pourquoi je me demande autant. Et puis-
Je me fige à l'intersection d'un couloir.
Un garçon aux cheveux bruns et aux quelques mèches blondes déboule de droite, et je manque de lui rentrer dedans.
Je sursaute.
Taehyung.
"Jungk-"
Sa propre voix se coupe, meurt quelque part entre nous, alors que la presque-collision nous a drastiquement rapprochés.
"H-hyung..." je murmure, surpris de le croiser, lui aussi en route pour la salle de théâtre. "Salut."
Je m'attends à ce qu'il me réponde en retour, mais non. Il n'y a que son corps, face au mien, et son regard, surpris. Ce dernier plonge dans mes cheveux.
Mes gestes deviennent maladroits. Je viens replacer une de mes mèches derrière mon oreille, mais elle est trop courte, et se détache immédiatement pour revenir embêter mon visage et le chatouiller. Ça me fait cligner l'oeil. Taehyung ne me lâche pas du regard, immobile dans ce couloir, vide puisque la plupart des étudiants quittent l'établissement à cette heure ci.
Pour empêcher ma respiration de n'en faire qu'à sa tête, je me concentre sur autre chose que son visage et ses yeux qui me détaillent. Je contemple sa chemise, noire cette fois ci. Je me focalise sur les boutons de ses manches, dont un est enlevé sur l'une d'elle mais pas sur l'autre. Ça me stresse, et j'ai envie de le remettre. Son sac sur l'épaule, il ne prononce pas un mot, et c'est si peu habituel de sa part que je commence à me questionner.
"Je..." je commence, peu sûr de savoir par où commencer. "On devrait y aller, on est en retard."
Les yeux de Taehyung ne me quittent pas, et j'ose les affronter. Il passe son regard du mien à mes cheveux, glissant sur chaque recoin de mon crâne, et je fonds sur place, soudain flageollant.
Bien sûr.
Bien sûr que j'ai envie de lui demander ce qu'il en pense.
Ses iris descendent sur mon visage, puis viennent se loger sur mon cou, mes épaules, puis à nouveau sur mes cheveux, que j'imagine éclairés par la lumière du soir. Je me balance d'un pied sur l'autre, sentant une drôle d'appréhension remonter mon corps à une vitesse impressionnante.
La lumière des fenêtres murales se répercute dans le couloir par tranches de poussière surélevée, en suspension. Tout comme le temps. Peut-être même que mon cerveau s'est mis sur pause. Peut-être même ma respiration.
Pourquoi ne me répond-il pas ?
Pourquoi reste t-il planté ici ?
Cinquante centimètres peut-être. C'est la distance probable qui s'étend entre lui et moi. Un instant, je détourne le regard, perturbé par une fille qui passe par là, nous dépasse sans un regard pour nous, écouteurs vissés dans ses oreilles. J'entends le son étouffé de la mélodie trop forte jusqu'à ce qu'elle s'évapore et que le silence revienne se planter dans le couloir.
Soudain, Taehyung esquisse un mouvement. Mes sourcils se froncent quand il glisse ses doigts autour de mon poignet. Je l'interroge du regard, mais il ne fait que fixer mes cheveux maintenant. Puis il regarde autour de lui, avant de m'attirer pour le suivre à travers le couloir que je pensais emprunter seul il y a deux minutes à peine.
Bien que le contact de sa main me trouble, et que je ne sache pas quoi en faire ni comment l'interpréter, je me dis qu'il s'est enfin décidé à se rendre au cours de théâtre. Nous en prenons le chemin, alors que je n'ose pas dire un mot de plus. Taehyung est tout autant silencieux, m'entrainant seulement à sa suite.
Mais à une autre intersection, il bifurque, prenant un couloir différent.
Mon coeur s'affole.
"Hyung ?" je demande. "Tu t'es trompé de chemin, je crois bien."
Il ne me répond rien, et je commence à m'inquiéter. Peut-être que ça ne va pas. Je veux lui demander, mais rien ne sort. Son silence ne m'insupporte pas tant que ça. Je voudrais bien m'y égarer, ou alors le faire fondre au mien, pour le comprendre, et qu'il puisse me comprendre en retour, découvrir chaque parcelle de moi, celles qui sont joyeuses et osées, et même les autres, celles qui s'éparpillent et se brisent comme du verre.
ll s'arrête subitement pour ouvrir une porte et me le faire suivre à l'intérieur. À la vue des lavabos et des cabines, toutes éventrées et vides, je prends conscience que ce sont des toilettes.
Pourquoi m'emmène t-il dans les toilettes ?
C'est là qu'il lâche mon poignet, doucement, comme il le fait chaque fois, laissant le temps de faire courir ses doigts sur ma peau. La porte se ferme délicatement derrière nous, et je réalise que c'est l'un de ses pieds qu'il l'a poussée jusqu'à la faire cliqueter au mur.
Son regard me retrouve.
Et je tombe. Mentalement, je veux dire.
Je suis pris d'un violent frisson, qui part de ma nuque pour venir s'effondrer dans le creux de mes reins.
Il s'approche.
Beaucoup.
Et tandis que je recule, mon dos rencontre le lavabo derrière moi.
"On va être en retard." je souffle, la respiration hachée.
"Jungkook."
Sa voix, sans appel, me rappelle celle qu'il a à chaque fois qu'il s'apprête à m'embrasser.
Et soudain, être en retard est un problème tellement minime. Mon silence est un problème tellement minime. Ma famille est un problème tellement minime. Tout est minime.
Et Taehyung, son aura, ses orbes, ses lèvres, ses cheveux, sa tenue, ses mots, ils sont tout. Ils pourraient faire disparaître le néant, et ne faire de moi que le chaos.
Deux mains se faufilent contre mes hanches et je me surprends à frissonner de manière visible. Je ne peux m'empêcher de le dévisager, lui, et malgré la lueur brillante dans ses yeux, je remarque les poches de cernes en dessous, et les muscles de ses épaules qui semblent prêts à craquer, comme s'il portait du plomb à longueur de journée. C'est à cause de son père, toute cette lourdeur endossée sur son corps ? Je veux lui demander, lui hurler. J'ai envie de dégager ce plomp pour ne laisser que des plumes.
Mes propres mains se posent sur ces épaules. J'appuie un tout petit peu dessus. J'aimerais qu'elles se baissent, s'arrachent de tout malheur. Mon attention se focalise à nouveau sur l'expression de son visage.
Taehyung fixe en alternance mes yeux, puis mes cheveux. Mes yeux puis mes cheveux.
Mes yeux, puis mes cheveux.
Mes yeux...
... puis mes lèvres.
Ça m'étourdit. Je sens ses doigts se raffermirent dans le bas de mes hanches, jusqu'à ce qu'il exerce une pression assez forte pour me faire monter assis, sur le bord de l'évier, quelques centimètres plus haut seulement. Nos visages sont toujours face à face.
Je peine à rester lucide. Je suis complètement chamboulé, retourné, extasié. Je n'ai même plus envie de lui poser de questions. Je veux juste qu'il le fasse.
Je veux juste qu'il arrête de me fixer comme ça. Qu'il arrête de passer ses orbes sur mes lèvres. Parce que ce n'est pas ce que je veux.
Je ne veux pas seulement qu'il regarde, je veux qu'il touche.
Ses mains se retrouvent dans mon dos, alors qu'il se fraie un chemin entre mes jambes pour me rejoindre enfin au bord du lavabo, au bord du précipice. Elles glissent de mes omoplates à mes côtes, jusqu'à fondrent dans le bas de mon dos. Mon coeur bat à tout rompre.
Il ralentit la cadence, ne bouge plus d'un millimètre, alors que je serre un peu plus ses épaules. C'est toujours pareil, il me fait perdre tous mes moyens. Pourquoi, dès qu'il est à mes côtés, je me sens si... si... si tout ? Si audacieux, si vivant, si spontané ?
Je détaille le grain de beauté au coin de ses lèvres. Et je crois que c'est ce qui lui fait perdre ses moyens à son tour.
Puisqu'il s'avance pour déposer sa bouche contre la mienne.
Il laisse échapper un soupir qui me monte à la tête, embrouille mes idées et disperse l'excitation dans chacune de mes cellules. Ma peau devient sensible, son toucher fulmine contre mes lèvres, alors que ces dernières cherchent les miennes. Elles ne font que se frôler.
Puis ses mains remontent. Ses doigts passent dans mes cheveux. Encore et encore. Alors que la danse de ses lèvres sur les miennes me fait lourdement soupirer, il ne fait que toucher mes cheveux. Mes mèches tournent et tournent entre ses doigts, se font choyer, caresser et palper. Je peux sentir ma chevelure blonde entre ses mains et comprendre à quel point il l'aime.
Sa réaction...
Elle est mieux encore que tout ce que j'espérais.
Ses lèvres s'appuient un peu plus sur les miennes, et je me demande pourquoi ça me plaît autant. Être assis là, contre lui, entre ses gestes qui me répondent à la place de mots, et mes sens qui dérivent au loin, ne laissant que l'intemporalité du moment.
Je crois que je pourrais m'y perdre.
Entièrement. Pas comme on se perd dans un labyrinthe, cherchant la sortie en vain, mais comme on se perd dans une émotion ou dans un regard, sans retour en arrière, et avec la conviction que la sortie même se trouve dans cette perdition.
Sa langue se fraie un chemin entre mes lèvres, et je ferme définitivement les yeux. J'imite ses mouvements. Son odeur me parvient, chaude et diffuse. Je me rapproche encore, faisant glisser mon bassin à l'extrême bord du meuble. Son corps est si proche que je ne crains pas de tomber. Sa bouche apprend à la mienne comment danser, peut-être même comment vivre. Je ne retiens même plus les sons que me dérobe le plaisir, et qui le font serrer mes cheveux un peu plus brusquement.
Je découvre, entame des mouvements de langue que j'ai envie de supprimer la seconde d'après, envahi par l'embarras. Mais je continue, parce qu'à chaque fois que je tente de prendre une initiative, une expiration incontrôlée lui échappe.
J'en oublie le théâtre. J'en oublie les autres, qui doivent attendre, se demander où est leur professeur. J'en oublie les simples choses qui font le quotidien, et peut-être même les éléments de l'univers.
Je m'éloigne pour reprendre mon souffle, et aussi pour calmer la flamme ardente qui a pris possession de mon être. Je rouvre les yeux, dans un autre monde. Taehyung passe son index contre le coin de ma bouche, essuyant l'humidité qui s'y est logée après notre échange.
Je le regarde faire, ébahi.
Galvanisé.
Son autre main, féline et grisante, continue d'effleurer mes mèches.
Ça ne cesse pas.
Alors je demande.
"Tu aimes ?"
Je sais qu'il sait. Je parle de ma nouvelle couleur.
"Tu rigoles, j'espère." souffle t-il, un sourire en coin, et entendre sa voix me fait un bien fou. Je voudrais qu'il parle encore.
Je voudrais qu'il ne s'arrête jamais de parler.
"Jimin m'avait dit que t'avais fait du blond. Je l'ai imaginé. Mais putain, en vrai, c'est encore mieux que tout ce que je pouvais voir dans ma tête."
Je frissonne.
"Hyung... Tu-"
Il revient vers moi, plus proche, plus proche, et je me sens si bien, dans notre intimité. Ça efface chacune de mes peurs. Peut-être même que si je me risquais à regarder autour de nous, je pourrais apercevoir la texture flottante et liquide d'une bulle. Notre bulle.
Notre propre silence.
Notre propre bruit.
"Je...?" susurre t-il.
Je peux sentir son souffle contre mes lèvres, ainsi que la chaleur de son corps entier qui se diffuse sur tous les recoins de ma peau. J'ose placer mon regard face au sien, pour énoncer mes prochaines paroles.
"Tu me fais ressentir... beaucoup, beaucoup de choses. V-vraiment beaucoup."
Il ne recule pas. Son sourire s'agrandit, et se faisant, je peux voir apparaître ses dents, le plissement infime de ses yeux, ses pupilles qui se dilatent et les deux minuscules faussettes, à peine perceptibles, qui creusent ses joues. Une de ses mains caresse toujours mes cheveux, jouant avec une mèche en l'enroulant autour de son index. Les néons des toilettes du lycée se reflètent dans ses yeux et laissent une impression tamisée dans la pièce.
"Moi aussi, Jungkook." Son ton est sérieux, contrairement à ses lèvres qui s'étirent. "Tu peux pas savoir l'effet que tu me fais."
C'est à mon tour de sourire.
Puis soudain, il se recule entièrement, sans éclater la bulle pour autant. Il fait un pas en arrière et me tend une main. Je la saisis pour m'y appuyer et descendre de mon perchoir. Mais même après, il ne la lâche pas.
"On y retourne ? Ils vont se demander ce qu'on fait, et faudrait pas que je montre une mauvaise influence en étant en retard..."
Il a toujours ce sourire évocateur aux lèvres. Je suis certain que le rouge me monte aux joues.
"C'est de ta faute."
Il ouvre la porte, et on se retrouve dans le couloir, désert. Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés là dedans, et j'ai honte de faire attendre tous les autres.
"Ma faute ?" rit-il.
J'acquiesce, ce qui le fait rire un peu plus.
"C'est pas moi qui te traîne dans les toilettes pour t'embrasser alors qu'on était déjà en retard." je lance.
Et ses pas ralentissent, avant qu'il ne me regarde complètement. Sa main dans la mienne, il cajole ma paume de son pouce, me transperçant de ses orbes.
"J'aime bien quand t'es comme ça, tu sais ?"
Frissons.
Plus confiant, je devine.
"J'ai cru comprendre." je fais, repensant à ses doigts qui s'accrochaient à mes cheveux dès que j'essayais de prendre le dessus sur notre baiser.
Un bruit se fait entendre derrière nous. Des petits pas, un manteau qui frotte. On se retourne en même temps. Ce n'est qu'une étudiante comme une autre, qui passe par là. Mais en y regardant bien, je reconnais cette fille, Eunjin, dans ma classe. Machinalement, je retire ma main de celle de Taehyung, et il ne fait aucun commentaire. Mais elle a vu. Elle a suivi le mouvement des yeux, avant de repiquer dans son téléphone, désintéressée. Je suis soulagé, mais à la fois, j'ai peur. Je sais qu'elle connait un peu Jennie et Junghwan, et je prie pour qu'elle n'aille rien leur dire, au cas où je serais foutu.
Eunjin finit par disparaître alors qu'on prend un chemin différent du sien. La grande porte se dresse pour nous accueillir. Je repense à la première fois que je suis venu ici, celle où j'avais l'impression que cette porte allait m'engloutir et me traîner dans le pire des enfers. Aujourd'hui, il grouille presque une sensation de douceur et d'habitude à sa vue.
"Tu as appris les répliques des premières scènes du troisième acte ?" m'interroge Taehyung alors que nous approchons.
"Oui." je réponds, sûr de moi.
Il me jette un coup d'oeil avec un petit sourire que je lui rends. C'est simple, comme attention, mais ça échauffe chaleureusement le sang dans mes veines. Taehyung, avec moi, c'est comme la sensation d'un chocolat chaud en plein hiver. D'une lumière en plein noir. D'une étoile chaotique, flottant dans le vide.
Il ouvre la porte. Immédiatement, l'attention se faufile jusqu'à nous. Je dois faire tout mon possible pour ne pas rougir et me mettre à balbutier lorsque Soojin vient à notre rencontre.
"Enfin là ! Ça fait quinze minutes qu'on vous attend. On s'est amusés à réviser un peu le début de l'acte trois sans vous. Mais Nam est trop rigide comme prof."
"Je suis juste organisé." réplique ce dernier, croisant ses bras contre son torse.
Du coin de l'oeil, je peux voir Chaeyoung m'adresser un regard suspicieux, et je le lui rends en tentant de faire comprendre je te raconterai après. Malgré moi, j'attrape mon collier entre mes doigts, mais ce n'est pas frénétique, je ne fais que le passer entre mon index et mon pouce, délicatement.
Je suis nerveux. Surtout lorsque Jimin prend à son tour la parole.
"Taehyung ? Plus de deux minutes de retard ? C'est du jamais vu !"
C'est vrai.
C'est quelque chose que j'ai remarqué très tôt. Taehyung a toujours une ou deux minutes de retard, pas plus. Si lui brise mes règles sans cesse, peut-être que je brise aussi un peu les siennes.
Hoseok s'amuse de la situation, se place entre moi et Taehyung, un bras autour de chacune de nos épaules.
"Qu'est-ce qui vous a retardé de si important pour mettre en retard le grand Kim Taehyung ?"
Ses traits sont espiègles, et je ris nerveusement.
Je m'apprête à répondre, à trouver n'importe quelle justification, mais soudain, une voix que je n'ai jamais entendu s'élève parmi les autres. Un timbre étrangement ressemblant à celui de Taehyung, mais en plus agité. Mes yeux analysent pour trouver son origine, alors que je tombe sur un jeune homme, à peine dans la vingtaine, habillé d'une manière excessivement classe et des lunettes rondes sur le nez. L'inconnu me regarde puis se tourne vers Taehyung, un sourire contagieux aux lèvres.
"Taetae ! Tu fais attendre ton frère adoré ?"
**•̩̩͙✩•̩̩͙*˚ ˚*•̩̩͙✩•̩̩͙*˚*
À votre avis, qui est cet inconnu ? 🚶♀️
Qu'avez vous pensé de ce chapitre ? De la scène des toilettes lol ? De ce que fait son frère ici (lequel ?🤭) ?
Vous pouvez pas savoir comme toutes ces scènes Taekook je rêve de les écrire depuis le tout début, et d'y arriver enfin ça me fait quelque chose.
Pas de rapport, mais j'ai jamais dit ici que j'avais un comtpe insta, jsuis con mais y a sûrement des gens qui me lisent sur wattpad sans le savoir
Donc c'est juste pour le dire parce que dessus je préviens des updates (parfois) et je parle aussi d'autres fanfictions, je fais des memes dessus (ma passion), des edits etc... Donc si ça vous tente 🕺
C'est le même pseudo qu'ici, jeshipledouchien :)
(Ils sont in love aaaaaah, j'aime tellement écrire l'amour)
(Update giga rapide par rapport à d'habitude, je suis Usain Bolt 🕴)
(Je sais pas pourquoi je kiff autant les parenthèses)
-Elise-
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