Chapitre 35 🎭
« I've been silent for too long.
I've been quiet for too long. »
Silence - Marshmello (feat. Khalid)
**•̩̩͙✩•̩̩͙*˚ ˚*•̩̩͙✩•̩̩͙*˚*
Est-elle morte ?
Je passe mon pouce sur le petit papier pour en ressentir les plis et la gravelure. Il m'est revenu ce matin, je l'ai aperçu dès que j'ai franchi le seuil de ma chambre. Cette fois ci, il était délicatement apposé sur mon bureau.
La réponse y est chancelante, prouvant les tremblements de la main qui l'a écrite.
Oui.
Mon coeur chute. Au fond, je m'y attendais. Mais c'est tout de même dur. Très dur. Quelqu'un est mort dans cette maison, et je n'en ai aucun putain de souvenir. Je me remémore les photos. Je devais être encore très jeune quand c'est arrivé, à peine un bébé. Ma tête tourne. Je pose mes paumes à plat contre le bois du bureau, et baisse la tête, les paupières closes, me protégeant de la clarté soudain trop vive de la pièce.
Quand je les rouvre, il y a toujours cette réponse. Insolente.
J'attrape un stylo avant de changer d'avis. La bille passe sur le papier dans un grincement désagréable tant je force dessus. Mes mots nouvellement tracés ont déchiré le papier sur un millimètre. Tant pis. C'est toujours lisible.
Quand ?
Je déambule dans le couloir pour atteindre sa porte. Pour une fois, mes pieds ne survolent pas le tapis. Non, ils se font entendre, et préviennent de leur présence. Les tremblements de ma main me font ralentir la cadence, un instant. Je respire. Puis me baisse, en faisant exprès de laisser mes vêtements se froisser comme ils le veulent. Le son, agressif, démange mes oreilles. Mais ça me rend visible. Pour une fois, je prouve que je suis là, que j'existe, que j'ai quelque chose à faire sur cette terre et que je ne mérite pas ce putain de silence ici.
Le papier glisse sous l'interstice, avec rage. Je me relève, et claque mes pas sur le parquet en retrouvant ma chambre. Je referme ma porte en faisant attention à bien appuyer sur la poignée, afin de faire entendre le cliquetis caractéristique de celle ci, que j'évite pourtant d'habitude par une manoeuvre que j'ai appris à maîtriser au fil des années.
Je tends l'oreille. Je perçois la sonorité d'un corps qui se redresse d'une chaise. Sana a vu le papier. Sana a entendu le papier. Elle m'a entendu. Je me suis fait entendre.
Je plonge dans mon téléphone pour calmer la frénésie qui traverse mon organisme entier. Comme si je venais de faire quelque chose d'interdit. Mais Taehyung me l'a dit. J'ai le droit de faire du bruit. J'ai le droit de vivre.
Putain.
Taehyung.
Un frisson m'assaille. Mes joues s'empourprent. Des fourmillements s'agitent dans mon ventre.
Je m'allonge sur mes draps défaits, en position étoile de mer, les yeux face au plafond, détaillant la petite tâche grisâtre qui accompagne toujours mes réflexions. J'attrape mon téléphone dans un réflexe.
Pourquoi je le dévérouille toutes les cinq minutes depuis que j'ai quitté Taehyung, ce matin ?
Mes pensées tergiversent et se perdent à nouveau dans les sensations que Taehyung m'a donné, dans l'intimité de sa chambre, de son lit, de ses draps, son odeur. Ses longs doigts habiles, sa voix enroué, ses prunelles fondantes de reflets nocturnes, mon corps tremblant contre le sien, au bord de l'implosion, ses soupirs comme des secrets, mon abandon et son assurance, puis la douceur du réveil.
Je ne fais que d'y penser.
L'imaginer. Revoir le regard qu'il avait, réinventer ses gestes tantôt rythmés, tantôt désorganisés, fabuler son souffle exalté contre ma peau sensible, mon dos qui ne fait que se tordre sous ses doigts. Dès que je ferme les yeux, les images m'apparaissent, et même si l'embarras fait tendre mes muscles parfois, je voudrais qu'il recommence et ne s'arrête jamais. Revivre cette nuit à l'infini.
Ses mains... Merde, ses mains.
Le soleil, affaibli par la fin de l'hiver, s'abattait sur nos corps quand j'ai ouvert un oeil. Immédiatement, je me suis liquéfié sur place, recevant par vagues de chaleur les souvenirs de la veille. J'ai voulu me relever, mais Taehyung a grogné et ne m'a pas lâché. Je me suis souvenu de ses mots, gravés dans ma peau plus profondément que l'encre ne pourrait jamais le faire.
"Ne m'échappe jamais."
Alors je suis resté à ses côtés, dans le creux de ses bras, le temps qu'il émerge complètement. Je mourrais de chaud au contact de son corps nu contre le mien. J'avais les mains moites et la peau bien trop réceptive à tous ses mouvements inconscients et ensommeillés.
Puis il s'est éveillé. Nous nous sommes éloignés pour nous rhabiller. J'avais du mal à cacher mon trouble. On a parlé de choses peu importantes, j'essayais comme je le pouvais de ne pas me braquer. Ses regards m'enflammaient. Et j'ai bien dû finir par partir.
Un plissement près de ma porte. Je me redresse.
Un papier. Je me lève.
Déjà ?
Peut-être que Sana est plus apte à communiquer avec moi que je ne le pensais. La boule au ventre, je le récupère, le déplie, plus assuré que la dernière fois. Néanmoins, mon coeur bat toujours aussi vite. Je veux connaître la vérité, c'est vrai. Je le veux, profondément. Mais j'ai peur de m'y engouffrer.
25/12/2008
Je me glace. Le froid s'invite dans mes orteils pour les fixer comme du gèle, puis ne se fait pas prier pour remonter et m'attaquer, jusqu'à frigorifier mes neurones.
Le jour de Noël.
J'avais cinq ans.
Soudain, je revois toutes ces fois, tous ces Noël où nous avons mangé des pâtes, avant de simplement aller dormir. Sans trop de cadeaux, sans artifices, sans bruit.
Médusé, je retourne à mon bureau, saisis le bic entre mes doigts qui ne font que s'agiter, fébriles. Ce n'est pas rien, d'apprendre ça, merde. Les larmes me viennent. Je ne me retiens pas, les laisse couler. Et c'est tellement plus facile que de contenir. Alors je me demande comment j'ai pu croire l'inverse au point de barricader mes pleurs, même lorsque j'étais seul.
Dans la vigueur, je m'apprête à demander Comment ?, puis je me rends compte que c'est trop soudain. Je réfléchis un instant, à mes mots, à ma façon d'aborder les choses. Puis ça me saute aux yeux. Çe me plante un couteau dans l'artère, cinglant.
Sana avait onze ans, elle. Sana était parfaitement consciente.
Elle a du mourir en même temps qu'elle, ce jour là.
Les larmes m'inondent. Pas qu'elles soient douloureuses. Ce sont seulement des larmes de réalisation, de choc, mélangées à celles que j'ai toujours retenu et fait rentrer de force jusqu'à me noyer de l'intérieur dans le sel, trop écoeurant.
Mes mots se font plus doux.
Parle moi d'elle.
Les orbes embuées, mes pas se rapprochent encore une fois de sa chambre. C'est évident, nous sommes tous les deux incapables de dire les choses à voix haute. J'espère que ça viendra un jour, mais j'ai du mal à y croire. Pour l'instant, je crois que ce contact me satisfait. Le contact de la soeur sur qui j'aurais aimé pouvoir me reposer. La soeur qui me fermait sa porte. La soeur dont j'ai souvent écouté la voix à une heure du matin, à travers le mur alors qu'elle était au téléphone, simplement pour sentir sa présence tant elle s'effaçait et tant ça me faisait peur.
Au fond, le vide ici m'a toujours effrayé.
Un papier glisse.
Ce n'est plus le même. Il est plus grand, plus épais, et cette fois ci, à découvert, et non replié sur lui même. L'encre épuise une grande partie de la feuille, la saturant de noir, de mots. Des mots coincés, qui ont sûrement toujours voulu déborder, se jeter au dehors de la rivière pour s'assécher ailleurs. Qui ont sûrement toujours voulu disparaître au soleil. S'évaporer à la lumière. Pour qu'enfin leur poids quitte un corps bien trop lourd.
Il me faut un temps avant de plonger dans ce poids. Une inspiration. Peut-être deux.
Ce poids là est si grand qu'il m'attire irrémédiablement.
Je me demande s'il peut exister, au même titre que l'attraction de la matière, une attraction des mots. Ça expliquerait mon attirance démesurée pour Taehyung.
Je reviens au papier, déchiffre les lettres, les range dans mon esprit, acceptant le flot de paroles de Sana. Le flot de réminiscences qui a dû lui éventrer le coeur à vif, la brûler de l'intérieur. Pourtant, elle l'a fait. Elle a bel et bien décrit cette Somi, me montrant que je ne suis peut-être pas rien dans cette maison, que j'ai peut-être la chance de comprendre enfin la teneur du drame qui l'a traversée.
Elle avait quinze ans.
Elle allait au même lycée que toi. Le même où je suis allée également. Elle parlait beaucoup, elle ne s'arrêtait jamais. Elle aimait attirer l'attention sur elle, et ne se lassait pas de montrer au monde qu'elle pouvait user de son éloquence. Elle bougeait sans cesse, elle aimait le changement, détestait les habitudes.
Elle renversait tout. Elle aurait pu changer le monde, j'en suis certaine.
Elle aurait pu déplacer des montagnes. Pour Papa. Pour Maman. Pour moi.
Pour toi.
Elle aimait lire, elle aimait les fêtes, les sorties entre amis. Elle aimait l'extravagance, l'excès. Toujours l'excès. Peut-être trop.
Quand elle est entrée au lycée Hongil, elle a découvert les options. C'est là qu'a commencé une passion qui la dévorait. Mais malheureusement, elle n'a pu l'exercer qu'une année à peine. Elle était douée.
Je laisse mon regard s'affaler sur la dernière ligne, le coeur coupé, les pleurs tranchés.
Comme toi, elle avait choisi le théâtre.
***
Lorsque je descends les escaliers, je suis encore sonné. Toutes ces découvertes m'ont refilé un vertige impressionant. Pas après pas, le salon se rapproche, ma famille se rapproche. Quand j'entre, pas grand chose n'a changé. Les acteurs sont à leur place, la réplique du silence ancrée dans les pages de notre pièce.
Puis-je déchirer ces pages ?
En réécrire de nouvelles ?
C'est la question que je me pose, lorsque je prends en compte des détails qui ne m'échappent pas. La façon dont Sana met la table est plus douce, plus avenante, et les quelques coups d'oeil sous sa frange, timides, qu'elle lance dans ma direction me font me sentir tout étrange.
Ensuite, mes parents. Eux, c'est moins perceptible, mais il y a quelque chose d'infime qui s'est métamorphosé dans l'ambiance habituelle. Ça me fait à la fois du bien, et à la fois, ça me fout la trouille.
Mais je suis loin de tout ça. Maintenant, je peux dire que je suis loin de tout ça. J'ai peur. J'ai tellement peur. Je suis mortifié par l'angoisse. Et pourtant, ça coule plus facilement sur moi. Ça m'effleure pour me prendre un frisson, une pensée effrayante, puis ça s'en va, aussi simplement que c'est venu.
Nous nous installons autour de la table circulaire. Je ne plonge pas mon regard dans mon assiette. Je préfère observer les gestes de ma mère, qui se lève pour nous servir, ceux de mon père, qui se gratte le nez, ceux de ma soeur, qui baisse la tête. Ça les perturbe tous, que je prenne autant de place tout à coup, je peux le sentir, je peux l'entendre.
Ma mère se rassoit. "Bon appétit" silencieux. Et nous commençons à manger. La nourriture est insipide. Le souvenir de mes cris du dernier repas pèsent sur la table en verre, la ferait presque tanguer et se briser sous le poids des non-dits.
Une bouchée de viande. C'est brûlant. J'avale une gorgée d'eau fraîche pour faire passer la douleur.
Puis il se passe quelque chose d'inédit.
Ma mère semble encaisser, déborder, comme si elle avait quelque chose au bord des lèvres, qui force et force pour sortir. Elle jette un léger coup d'oeil à mon père, qui à son tour ose relever le visage pour le lui rendre. Ce simple contact explose dans la pièce, si fort que mon coeur se met à battre bien plus vite.
Ma mère affiche un regard entendu, apeuré.
Mon dieu, je la comprends tellement.
Mon dieu, qu'est-ce que je lui en veux.
"C-comment s'est passée ta semaine, Jungkook ?"
Son bégaiement m'atteint en plein coeur. Je crois qu'elle tente d'instaurer quelque chose, même si ça lui fait mal.
"Bien." je réponds, sans savoir quoi dire d'autre.
Je cherche, fais tourner à plein régime mon cerveau pour trouver les mots, rebondir sur les siens.
Je veux que la conversation s'éternise.
Non, je veux qu'elle s'arrête.
Je la déteste de m'avoir posé une question pareille.
Mais en même temps... Maman, repose la moi encore une fois, et tous les jours qui suiveront, juste pour entendre ta voix, ton intérêt pour moi, aussi minime qu'il soit.
"Au théâtre, on a presque fini de s'entraîner sur le deuxième acte maintenant, ça va vite... Et les gens sont sympas là bas. Certains sont devenus mes amis."
Je ne mange plus. Je n'ai plus faim, plus maintenant. C'est tellement hors du temps, ce que je dis. Hors d'eux, complètement extérieur à ma vie d'ici. Les yeux de ma mère tréssautent. C'est la mention du théâtre, maintenant, je le sais. Ça aurait dû me sauter aux yeux bien avant.
"C'est bien." murmure t-elle, le souffle court.
Parler autant a l'air de l'épuiser. Pourtant, sous ma stupéfaction, elle continue.
"Ta pièce... enfin, la représentation finale, est-ce que je- est-ce que nous pourrons venir la voir ?"
Ma fourchette reste planquée sous le bord de mon assiette. Mes mains, elles, se cachent sous mes cuisses, puisque je ne sais pas quoi en faire. Mon collier pend contre le devant de mon pull en laine, et je meurs d'envie d'aller le triturer.
"Bien sûr." je réponds, peu sûr de moi.
Et pour la première fois, depuis sûrement des années, je vois ses yeux. Dans les miens. Ses yeux bleus, profonds, scindés de coupures indistinctes. C'est si dur d'y lire.
La discussion s'achève. Fin de la scène. Ses orbes m'échappent. Mon père replonge les siennes sur la table, et ma grande soeur s'agite sur sa chaise, se replaçant avant de ne plus bouger jusqu'à la fin du repas.
Pour la première fois dans cette maison,
J'aperçois une brèche.
***
Mes pas foulent le sol carrelé des couloirs de mon lycée. Ce serait mentir de dire que je n'ai pas hâte de revoir Taehyung. Je n'ai pas eu de nouvelles depuis ce matin là où j'ai passé sa porte, sentant le fil s'étirer entre nous plus je m'éloignais.
Je suis censé ne le voir que demain, au prochain cours de théâtre du mardi, mais je suis déjà complètement retourné à l'idée de trouver son regard au détour d'un couloir, le croiser entre les foules d'élèves. Malheureusement, ça n'arrive pas.
"Jungkook !!"
Je me retourne.
Un inconnu. Je comprends à l'instant même où son bras se pose sur mes épaules et où son sourire s'élargit pour laisser place à des traits avenants. Mon corps se contracte sur lui même, je rentre mes ongles dans mes paumes avant même de totalement réaliser ce qui va suivre, ce qui suit toujours, toujours, inlassablement.
"Ça te dit de te joindre à notre table ce midi ?" me demande t-il en jetant un coup d'oeil à ses amis, qui l'attendent un peu plus loin. Ils sont tous plus jeunes que moi, ils doivent être en première peut-être, et je suis étonné que même eux s'intéressent à la cause de ce jeu stupide.
Je veux rentrer en moi même, me fondre contre un mur et me dissoudre sur place pour ne faire plus qu'un avec ce sol froid, si froid. Sa fraîcheur semble soudain s'emparer de mes pieds pour les empêcher de faire un seul pas.
L'acide me prend à la gorge, les fourmis dévalent de mes coudes à mes doigts que je serre fort entre eux. Mes phalanges me piquent.
Plus jamais...
"Ça peut te sembler bizarre... Mais t'as l'air grave sympa, alors on s'est dit..."
Plus jamais.
"On s'est dit..."
Face à mon regard noir et mon manque de réaction, il semble plus mal à l'aise. Je vois ses amis au loin l'encourager de quelques cris et de rires gras et insouciants. Alors le garçon face à moi se reconcentre, passe une main sur sa joue pour la gratter.
"On s'est dit que tu pourrais venir. On mord pas, et-"
Plus jamais !
"Ta gueule."
Son attitude change, sa voix s'évanouit et ses doigts, grattant sa joue, retombent contre son corps. Je m'avance, un pas seulement pour qu'il se ratatine sur lui même. J'ai envie de chialer.
"C'est un pari débile que t'as perdu avec tes potes, c'est ça ?" je crache, fou de rage. "Quelque chose du genre, je parie que t'es pas cap d'aborder Jeon Jungkook et d'avoir son amitié pour gagner l'édition de l'année."
Le garçon recule. Il jette un coup d'œil à ses amis, un sourire en coin, l'air de leur dire ; oups les gars, désolé mais je crois que c'est foutu. Ses amis répondent en riant de plus belle.
L'un d'eux lance :
"T'es pas doué, t'aurais pu trouvé mieux comme approche !"
Plus jamais, plus jamais, plus jamais.
C'est vers cette bande que je m'approche maintenant. Les liens autour de mes chevilles ont lâché. Je suis libre de mes mouvements, et ça me fait bizarre tout à coup, tant que je sens mon corps se mettre à vaciller. Je fais tout pour garder la face. Me voyant me diriger dans leur direction, celui qui vient de crier à son ami me lance un regard torve.
"Qu'est-ce que tu veux ?" commence t-il, sur la défensive. "C'est toi, tu veux pas coopérer..."
"Coopérer ? Oh mais si, regarde bien, je coopère."
La colère me dicte. Elle écorche mes cordes vocales. Autre que la colère, je crois qu'il y a aussi la volonté. Ça, c'est nouveau.
"Je te parle, là, non ? J'espère que l'un de vous m'enregistre, ce serait dommage de rater ça. Tellement dommage de louper l'occasion de jouer les hypocrites pour faire de mes mots un coup dans mon dos."
Ils se taisent. Tous, sans exception. Pourtant, leur silence m'assourdit.
"Vous êtes pitoyables."
Ce sont mes dernières paroles, avant que je ne fasse demi-tour, le coeur dans la gorge, sur le point de me sortir par les lèvres.
Plus jamais je ne les laisserai définir la valeur de mes mots.
**•̩̩͙✩•̩̩͙*˚ ˚*•̩̩͙✩•̩̩͙*˚*
Bonjouuuur, j'ai du mal à croire qu'on en est déjà au chapitre 35, c'est beaucoup 😭
Que pensez vous de la famille de Jungkook, les infos sur Somi, ainsi que les paroles de sa mère ? Puis la façon beaucoup plus assurée et contrôlée avec laquelle Jungkook se défend contre ceux qui veulent ses mots ?
J'adore écrire ce Jungkook, celui qui guérit petit à petit <3
Chapitre sans Taekook après deux chap entiers où ils étaient ensemble 😭 Vous en faites pas, j'ai encore plein de choses pour eux pour après 👹🤭🚶♂️
Ily, à + <3
-Elise-
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro