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Chapitre 29 🎭

Il est tard.

Je n'ai pas ouvert les yeux, mais je peux le sentir. J'ai dormi plus longtemps que d'habitude, et je me sens étrangement calme.

Encore dans les vapes, je tente de me retourner pour m'étirer.

Mais quelque chose me bloque.

Sur ma jambe.

J'entrouve une seule paupière, puis la seconde suit le mouvement, alors que mon coeur, lui, loupe un battement.

Face à moi, le visage de Taehyung est enfoncé dans l'oreiller. Les mèches de ses cheveux retombent mollement autour de son visage, dans ce mélange de blond et de brun. Ses yeux sont clos, et sa bouche pâteuse.

Et surtout, il est proche. Beaucoup trop proche pour la place immense que nous avons dans ce lit deux places. Je réalise qu'une de ses jambes est par dessus la mienne, ce qui me complique alors tout mouvement pour m'échapper.

J'ai peur de le réveiller.

Je crois que je reste immobile pendant de longues minutes, à détailler la perfection de sa peau, son minuscule grin de beauté sous la lèvre, la courbure de son nez, ses cils qui bordent ses joues. J'entends sa respiration, sereine, régulière, et sa jambe sur la mienne est lourde de sommeil. Mon organisme s'emballe.

J'ai peur de briser l'instant. Je voudrais le photographier sur ma rétine, mettre en pause le temps et capturer son immobilité, son insouciance.

Taehyung a l'air moins rude, moins stressé. Et c'est là que je me rends compte que comparé à son corps endormi, celui que je vois en marche tous les jours est rongé, sous pression en permanence. Le voir ainsi, apaisé, me fait quelque chose.

Les rayons passent au travers de l'interstice des volets, et baignent le lit d'un faible éclat lumineux. Je capte les bruits matinaux ; le sèche linge qui tourne, les oiseaux dehors, le faible vent contre les murs de la maison, ainsi que le passage régulier de voitures.

Je tente de me dégager du corps de Taehyung. Ma jambe glisse sous la sienne, et je m'éloigne, de peur qu'il ne se réveille et que cela ne créer un sentiment de malaise.

Je veux me lever, direction la salle de bain, mais des froissements dans mon dos m'arrêtent.

"... kook ?"

La première syllabe de mon prénom était si basse que je ne l'ai pas perçue. Ou peut-être ne l'a t-il pas prononcée. Je me retourne lentement. Taehyung s'étire, passe sa langue sur ses lèvres sûrement sèches. Pourtant, ses paupières restent scellées.

"Oui ?"

"Hm..."

Je fronce les sourcils. Sa voix est faible, lointaine. Il s'immobilise à nouveau et replonge plus profondément dans les draps. J'en conclus qu'il s'est rendormi. Je passe ma main sur mes lèvres pour faire taire un sourire grandissant, mais rien n'y fait.

Je décide d'aller me changer. Lorsque je reviens, Taehyung est cette fois ci bien réveillé. Assis sur le lit, les cheveux en désordre, la couette autour de lui et les paupières à demi-soulevées, je me force encore à ne pas sourire trop grand.

Bordel, c'est quoi ça ?

Taehyung est... attachant.

"J'ai pas été trop envahissant ?" sa voix s'élève et se faufile jusqu'à moi. "J'ai tendance à prendre un peu de place ou à être trop tactile quand je dors."

Je repense à notre proximité ce matin, sa jambe au dessus des miennes et son visage face au mien, formant une symétrie parfaite.

"Non. Ça a été."

J'ouvre les volets, laissant entrer les rayons. Ils éclatent sur les murs, sur la poussière dans l'air et sur la peau hâlée de Taehyung.

"Toi tu as dit quelque chose quand tu dormais."

Mon sang ne fait qu'un tour.

"Ah- Ah bon ?"

Taehyung lâche la couette pour rassembler ses vêtements d'hier, posés sur la table de chevet.

"Oui. Tu répétais un nom, comme si tu l'appelais. Mais j'étais trop ailleurs pour m'en souvenir."

J'agrippe mon pyjama replié entre mes mains, et le dépose au bout de mon lit.

"Ah... désolé. Je ne vois pas qui j'aurais pu appeler."

Bien sûr que je sais.

C'est étrange, cette sensation d'être conscient de quelque chose sans l'être. Évidemment que je l'ai remarqué ; je fais souvent des cauchemars. Mais je les range dans un coin de ma tête, je les scelle, les cache, les dissimule pour leur donner un intérêt moindre.

Ce sont des cauchemars où une silhouette, plus grande que moi, s'éloigne, et s'éloigne toujours plus loin. Je n'arrive jamais à savoir si c'est une fille ou un garçon, une femme ou un homme.

Ce n'est qu'une silhouette.

Mais dans ces cauchemars là, je tente toujours de la rattraper. Je cours après, je me démène et tends mon bras vers l'avant, mais rien n'y fait, elle m'échappe. Et d'une façon ou d'une autre, elle finit toujours pas mourir, s'effaçant et se fondant dans le décor.

Et il y a un prénom.

Ce prénom.

Que je répète en boucle et dont je ne comprends pas le sens. Je ne sais pas d'où il vient.

Et lorsque je me réveille, de toute manière, il n'a plus de valeur. Il s'efface entre les limbes de mon esprit et je sais qu'il ne reviendra que la nuit.

Là, concrétisé par la parole de Taehyung, ce prénom devient un peu plus réel. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi je déteste qu'il ait pu l'entendre.

Je me mords les lèvres, embarrassé.

Et nous n'en reparlons pas.

***

"Salut Yoongi !"

Je branche mon casque, et gigote un peu sur ma chaise avant de trouver la bonne position, une de mes jambes repliée sous ma cuisse. J'ai pris l'habitude de m'installer comme ça. Je me sens plus en boule sur moi même, plus protégé.

Taehyung est parti ce matin. Je l'ai accompagné à la porte, qu'il a franchi avant de me lancer un dernier regard, qui m'a perturbé. Il semblait hésiter. Mais je suis resté de marbre, et il a fini par s'éclipser avec un simple aurevoir.

Je repense à notre soirée d'hier, et je gigote encore sur ma chaise.

"Wow Jungkook ! T'as l'air vachement enjoué."

Mince. Je disais être bon acteur avec Yoongi, et pouvoir tout lui cacher tant qu'il ne voit pas mon visage. Et pourtant, je me trompais. Enfin, je ne me trompais pas. Avant, c'était le cas. Mais récemment, j'ai de plus en plus de mal.

"... Ah bon ?"

"Carrément. Ça sent quelqu'un." fait-il en reniflant pour souligner son propos.

"Comment ça ?" je réponds, un peu paniqué.

"Y a quelqu'un dans l'histoire, pas vrai ?"

Je réfléchis à toute vitesse. Je ne m'attendais pas à cette question. D'habitude, nous ne faisons que jouer, nous ne parlons pas d'autres choses. Mais en réalité, c'est moi, seulement moi qui impose cette distance. Yoongi n'est pas un être de silence, lui, et j'ai tendance à l'oublier.

À bien y penser, ce n'est pas désagréable. Mes doigts sont tremblotants, mais ça, c'est normal.

Je tremble toujours un peu lorsque je dois parler de moi.

Je fais passer sa question dans les recoins de mon cerveau. Je songe à la laisser en plan, la faire flotter dans un vide de réponse, mais quelque chose de plus grand me force à ne pas le faire.

C'est le même sentiment qu'hier, celui que j'ai ressenti à table.

Celui d'être quelqu'un.

"Euh... Oui, peut-être."

Je perçois le sourire de Yoongi à travers l'appel vocal. Ça se remarque facilement, ce genre de chose, quand on écoute bien. Ça fait un petit bruit, et ça affecte les paroles, les mots, les syllabes. Les sourires offrent une légère inflection dans l'intonation.

"Elle s'appelle comment ?"

Silence.

Mon attention s'oriente vers la porte de ma chambre, pour m'assurer qu'elle soit bien fermée. C'est un réflexe parce que de toute façon, je sais que ça ne change rien. Le son se répand comme une traînée de poudre ici.

"... Taehyung. Enfin... il s'appelle Taehyung."

"Oh..."

Mes doigts tremblent un peu plus.

"C'est un problème ?" je souffle, avec la peur bleue de le perdre.

Yoongi a été mon seul ami pendant si longtemps. Et bien que je ne connaisse rien de lui comme il ne connaît rien de moi, il a une place particulière en moi. Il a été le seul à mes côtés pendant si longtemps.

"Non, pas du tout. Je m'y attendais pas, c'est tout. Mais je suis content pour toi Kook, vraiment."

Je suis mal à l'aise. Jamais nous n'avons eu de discussion comme celle là auparavant. Comment on fait, merde ? Je suis censé retourner le sujet, m'intéresser à sa vie aussi ? Qu'est-ce qu'on doit faire, dans ce genre de situation, lorsque votre ami depuis bientôt quatre ans vous pose pour la première fois une question personnelle ?

"On joue ?" je finis par lâcher.

Je m'en veux immédiatement.

Ce n'est pas que j'aurais dû entamer des questions tout aussi personnelles sur lui, c'est que j'en avais envie. J'ai du mal à faire le tri, à savoir si c'est bon au mauvais.

C'est dur d'avancer avec une perception du monde aussi brouillonne et déchirée.

***

"Les gars, on va commencer !"

L'attention se focalise sur Taehyung. Ce dernier se tient droit, face à nous. Il porte une chemise habituelle avec l'un de ses jeans qui collent à la peau. Ça lui donne à la fois un air classe et décontracté. L'or et le rouge velours du théâtre l'entourent. On dirait presque qu'il sort d'un film, aux décors grandioses.

Ses cheveux en bataille me renvoient à ceux que j'ai vu s'échouer sur mon propre oreiller. Et ses lèvres qui se meuvent sous ses mots me rappellent celles qui m'ont découvertes. Et puis ses doigts bagués qui scintillent face aux projecteurs, ses boucles d'oreille qui pendent discrètement, ses pupilles et-

"C'est quand qu'on passe au deuxième acte ?" réclame Soojin, coupant ma contemplation. "Je meurs d'envie de le jouer."

Taehyung la fait taire d'un regard, bienveillant.

"On va faire autre chose avant. Un exercice."

"De l'impro ?" espère Mina, les yeux brillants.

"Non." tranche Taehyung. "Un exercice de diction. C'est primordial de savoir parler haut et fort, mais aussi d'articuler pour que les répliques soient les plus claires possibles. On ne s'en rend pas compte, mais dans la vie de tous les jours, on a tendance à ne faire que le minimum pour articuler parce qu'on se comprend très bien comme ça. Mais au théâtre, c'est différent. Il faut apprendre à exagérer, à insister."

Comme d'habitude lorsqu'il nous dicte les instructions avant une séance, nous sommes dans cette espace plus sombre entre la scène et la première rangée de sièges. Les lumières tamisées du théâtre se reflètent sur les grins de peau, fait briller l'émotion des visages tout en les plongeant dans une part d'ombre.

Taehyung passe une main dans ses cheveux, et ses mèches retombent n'importe comment. J'ai envie de les ordonner.

"J'ai choisi des poèmes, un pour chacun d'entre vous."

Taehyung se déplace sur le côté et nous montre du doigt un bol noir au milieu de la scène.

"Là dedans, il y a des émotions sur des petits papiers que j'ai confectionné. Il vous faudra en piocher une, et réciter le poème en fonction de celle-ci. Mais le plus important est de se concentrer sur l'articulation. Il faut paraître sûr de soi." explique t-il.

"Des poèmes ? J'adore !" rebondit Chaeyoung.

Taehyung nous donne des explications supplémentaires, et nous nous installons sur les fauteuils bordeaux du premier rang, en ligne, tandis que chacun notre tour, nous devrons monter seul sur scène pour réciter un poème que nous ne connaissons ni d'Ève ni d'Adam.

Namjoon commence et s'impose sur la scène. Interdiction de dire l'émotion que nous piochons. C'est à l'audience de la dénicher. Namjoon récite les vers en accentuant son articulation et l'émotion de la peur transparaît entre les sonorités et les silences.

Ensuite, l'indifférence monte sur scène, puis le dégout, puis la tristesse, puis la joie, ou encore la nostalgie. C'est fascinant d'essayer de deviner ce que chacun tente de représenter, en ayant pour seul indice le ton de la voix et les rides du visage, qui choisissent de fléchir ou de rester à l'abandon.

Viens mon tour. Mon coeur s'accélere, une petite boule dans mon ventre grossit. Je ne pense pas que ça disparaîtra un jour. Mais une chose est sûre ; contrairement à avant, je suis maintenant capable de m'adapter, d'y faire face.

Je monte sur scène et la lumière jetée, plaquée contre la plateforme noire sur laquelle je me tiens me fait tourner la tête. Là, devant tous les autres, je brille. Je brille et on m'observe dans l'ombre.

Je pioche dans le bol et déchiffre l'écriture italique et minutieuse de Taehyung.

Fascination.

Je déglutis. Ce n'est pas la plus facile. Mais je vais tenter. Je vais me lancer. Me jeter. Voilà, depuis le début, il suffit de se jeter. Il y a une chance pour que je retombe sur mes deux pieds.

Et une autre pour que je m'écrase.

Mais c'est ça le problème.

Ce n'est pas vivable de se priver de vivre par la peur même de ne pas réussir à le faire.

Je déplie le poème que Taehyung m'a remis entre les mains lorsqu'il a prononcé mon nom. La même écriture, fine, gracieuse, s'immisce sur une page froissée. Il aurait pu l'imprimer, mais non, il a préféré réécrire les poèmes. Comme pour leur rendre honneur.

Le mien est de Pablo Neruda.

Je me concentre.

Et clame alors la première phrase.

Mais...

"Ton silence m'enchante et ce semblant d'absence
Quand tu m'entends de loin, sans que ma voix ne t'atteigne."

... Je m'attendais à tout sauf à ça.

Les mots m'alourdissent. Leur pesée a une valeur incommensurable, qui me transperce de toute part. Ça m'aspire.

J'avale de travers, et toussote. Je relève la tête du papier et essaie de voir les visages dans la pénombre du public, mais les projecteurs m'aveuglent. Je ne vois que du noir. Face à moi, il n'y a que ça. Du vide. À l'infini.

Au moment où je pense perdre mes moyens, je sens quelque chose sur moi, sur mon corps, sur ma personne entière.

Je ressens des regards encourageants.

Un regard encourageant.

Alors je me ressaisis, et plonge dans le poème à nouveau. Je laisse les mots couler, les imprégnant d'une fascination évidente. Ce n'est pas difficile, puisque que je suis réellement fasciné.

Il l'a fait exprès ?

De choisir ce poème, il l'a fait exprès, pas vrai ?

"Ton silence m'enchante et cet air d'être loin.
Tu te plains, dirait-on, roucoulant papillon.
Et tu m'entends de loin, sans que ma voix ne t'atteigne :
Laisse moi faire silence dans ton silence."

Ma voix tranche la quiétude.

Je disais que les mots avaient leur cible.

Et je crois que ceux là sont des flèches à mon coeur. Des flèches lancées par Taehyung et qui m'atteignent au point où je commence à sentir mon cerveau fumer. De tout. De trop. De sa percée en mon être. Comment fait-il ?

"Laisse moi te parler aussi par ton silence
Simple comme un anneau et clair comme une lampe.
Tu es comme la nuit, constellée, silencieuse."

Je termine ma lecture en me concentrant sur ma diction. C'est ardu, alors que ma concentration vise plutôt les tournures de phrase, les intentions entre les lignes. Je tente de décrypter le poème comme on tenterait de décrypter quelqu'un.

Je me suis habitué aux projecteurs aveuglants, et je peux apercevoir les silhouettes sur les sièges et les brefs traits de visage. Lorsque je m'aventure du coté de Taehyung, une émotion vive m'emprisonne dans ses orbres. Ses yeux sont observateurs, sa mâchoire légèrement serrée, son crayon en suspension au dessus de son bloc note.

"Ton silence est d'étoile." je murmure, clôturant mon passage.

Des applaudissements m'accueillent. Taehyung est le seul à ne pas lever les mains, mais le seul à vraiment m'observer. Je sais que les mots de ce poème, écrit par un autre que lui, sont en réalité les siens, ceux qu'il voulait me faire passer. Et il essaie d'avoir une réponse ou une résonnance à ceux ci en m'analysant.

Je me rassois. Les élèves restants récitent leur poème, et les applaudissements fusent à la fin de chaque allocution, tandis que je reste inactif, chamboulé.

Puis Taehyung se lève et nous informe que nous devons nous changer, pour tester la pièce avec les vrais costumes et qu'il puisse voir ce que ça donne, visuellement. Il y a des loges pour ça, derrière la scène. Je ne suis jamais allé m'aventurer là bas.

Au fond des coulisses, des escaliers descendent et mènent à un long couloir derrière la scène, contenant plusieurs portes : les loges. L'espace est épuré et me fait penser à un passage secret. Dire qu'il y a quelques mois, je ne connaissais l'existence ni de ce théâtre au coeur du lycée ni de tout le professionalisme et sérieux qu'il pouvait contenir.

Je serre entre mes doigts le sac dans lequel j'ai rangé mon déguisement. Taehyung nous a demandé à tous, par instagram, de les amener.

Tous entrent dans des loges. Je reste planté un instant dans le couloir, ne sachant pas où aller, ni quoi faire. Taehyung semble le remarquer, puisqu'il se dirige vers moi.

"Tu viens ?"

J'acquiesce, et comme si c'était une évidence, il m'emmène dans une des loges vides en sa compagnie. Il n'y en a pas assez pour être seul dans chacune, alors ça ne m'étonne pas tant que ça. Et pourtant, le savoir seul avec moi, ici, sa présence aussi proche et ses mots prêts à m'atteindre à tout moment, ça me fait bouillonner.

La pièce est toute petite. Un grand miroir se trouve au fond, derrière un évier et un espace dédié au maquillage. Il y a également un portant, vide, et un canapé dans un coin.

Nous n'échangeons ni une parole ni un regard. Taehyung se contente de se changer et de revêtir son déguisement.

Et ça me frustre.

Je fais de même, m'enveloppe du bas noir, de la chemise que je rentre dans mon pantalon. Viens le moment d'accrocher les boutons. Je les manipule un à un.

Taehyung a fini, il se recoiffe en se laissant tomber sur le canapé, les bras écartés et étalés sur le dossier. Conscient que je le fixe, il finit par se détourner et m'interroger du regard.

"Tu as besoin d'aide ?" me demande t-il.

Je ne réponds rien.

Je repense au poème.

En boutonnant ma chemise, je repense également à son instruction ; ne pas la refermer jusqu'au bout, auquel cas cela me sert bien trop la gorge.

Alors sans le quitter des yeux, je fais tout l'inverse, et attache chacun des boutons avec précaution jusqu'au dernier.

**•̩̩͙✩•̩̩͙*˚ ˚*•̩̩͙✩•̩̩͙*˚*



Bah, Jungkook?? 🤨

Que pensez vous de ce chapitre ? Des cauchemars jusque là inconnus de Jungkook (il semble être dans le déni de quelque chose ou d'un souvenir ? 🤔), de Yoongi, du poème donné par Taehyung ? Et de cette petite scène à la fin ?

Le poème de Pablo Neruda, je l'ai découvert en cours. Et dès que je l'ai lu ça m'a fait un truc puissant, j'avais le cerveau qui bouillonnait et j'écoutais absolument plus mon prof mdr. Je voulais absolument l'intégrer, parce que ces mots sont tellement... waw... et ils correspondent parfaitement à mes personnages

À + :) <3

-Elise-

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