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16. Jun (1/3)

L'humidité courait encore sur la peau de Jun, comme un horrible monstre qui se serait insinué sous son épiderme. Il levait les yeux en direction du bâtiment aux fenêtres brisées. Des filets d'eau coulaient encore des ouvertures défoncées. Du parking, les gyrophares des voitures de police et des camions de pompiers coloraient par intermittence la façade de l'immeuble et se reflétaient sur les zones mouillées.

Assis sur le rebord de l'arrière de l'ambulance, Jun envoya balader un urgentiste qui le suppliait de le laisser l'examiner. Ses blessures guériraient d'elles-mêmes bien assez tôt, et il n'avait pas la patience d'être poli.

« Occupez-vous plutôt de mon collègue. Et non, je ne veux pas de votre couverture de survie à la con. »

Il repoussa le carré d'aluminium d'un geste brusque, qui tomba lentement sur l'asphalte. Son interlocuteur secoua la tête, navré, et le contourna pour monter à l'arrière du fourgon. Jun se contorsionna pour apercevoir le brancard dans son dos, sur lequel reposait un Kitashi inconscient. Il était tombé dans les pommes alors qu'il descendait les escaliers de l'immeuble, sans crier gare. Jun avait tout juste eu le temps de le rattraper avant qu'il ne s'écrase au sol. Il était déjà bien assez amoché comme ça.

L'urgentiste retroussa la manche de chemise de l'inspecteur et, alors qu'il entourait son bras du brassard de tensiomètre, la main de Kitashi saisit brusquement son poignet. Le médecin tenta de reculer, mais son patient le tenait avec une force de dément. D'où se trouvait Jun, il put voir le sang quitter la main du pauvre soignant sous la pression exercée. Dans la seconde, Jun surgit aux côtés de Kitashi.

« Du calme, mon vieux. »

Kitashi, les pupilles écarquillées et la respiration si rapide qu'il embuait le masque à oxygène qu'il portait sur le visage, fouillait l'ambulance d'un regard affolé. Jun lui saisit la mâchoire et le força à planter ses yeux rouges de sang dans les siens. Son coéquipier sembla le reconnaître, car il prit une grande inspiration et son rythme cardiaque baissa, comme l'indiqua le moniteur auquel il était relié. Ses sourcils se froncèrent, signe qu'il réfléchissait. Jun le connaissait assez pour savoir qu'il tentait de remettre de l'ordre dans ses souvenirs. En espérant qu'il ne décide pas de laisser sa colère éclater en se rappelant que le mec devant lui, avec qui il avait passé la nuit, lui avait caché pendant toutes ces années qu'il était un yōkai.

« Lâche le monsieur, Kitashi », ordonna Jun d'une voix blanche.

Sans rompre le contact visuel, il s'exécuta. L'ambulancier, le visage pâle, s'écroula sur la banquette du fourgon.

« Vous pouvez nous laisser un moment ? »

Le soignant ne se fit pas prier pour accéder à la requête de Jun. Il décampa et les deux inspecteurs se retrouvèrent seuls, mais pas pour longtemps, Jun n'en avait que trop conscience. Il ne protesta pas lorsque les doigts de Kitashi s'enroulèrent autour du col de sa chemise pour le tirer à lui. Un fol instant, Jun lorgna sur ses lèvres et il crut que son coéquipier allait les écraser sur les siennes. Au lieu de cela, il sentit son souffle chaud sur sa peau alors qu'il s'adressait à lui d'un timbre rauque et lourd.

« Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

— T'es tombé dans les pommes.

— Je reformule : comment tu as su où j'étais ? »

Le dégoût qui transpirait de ses paroles fit grimacer Jun. Son attitude était à l'opposé du soulagement qu'il avait lu sur le visage de son coéquipier lorsqu'il l'avait sauvé in extremis d'une chute mortelle. Qu'est-ce qui avait changé ? Le cœur si serré qu'il pensa un instant vomir, il s'arracha à la prise de Kitashi sans pour autant s'éloigner. La surprise qu'afficha Kitashi de se faire si facilement repousser ne lui procura aucun plaisir.

« Je suis allé discuter avec Ashigaka. Si tu regardes les infos ce soir, tu y verras, en plus de l'attaque de ce soir, que l'hôpital psychiatrique de Kyoto a été inondé. Tu apprendras aussi qu'un certain patient a disparu depuis. »

Les pupilles de Kitashi se rétractèrent d'un coup.

« Ouais, moi aussi j'ai rencontré ce petit salaud qui joue avec l'eau comme un pyromane, expliqua Jun avec un haussement d'épaule.

— Ashigaka a disparu ?

— Ils l'ont emmené. Comme tous les descendants. Je suppose que tu sais de quoi je parle puisque tu étais collé aux basques de Takeda.

— C'est comme ça que tu as su où j'étais ? »

Jun acquiesça en silence. Il se redressa et fourra les mains dans ses poches. Le regard de Kitashi le balaya des pieds à la tête, et s'arrêta sur son abdomen.

« Tu es blessé ? »

Jun baissa à son tour les yeux. Pendant sa course contre le temps, sa blessure la plus profonde s'était rouverte, tachant la chemise volée de sang.

« C'est rien. J'ai sauté de quelques étages. La routine, quoi.

— Tu veux dire un peu comme échapper à une tentative d'assassinat d'un squelette ambulant et d'un gamin qui peut te noyer par la seule force de la pensée ? rétorqua un Kitashi pince-sans-rire.

— En parlant de ça, je préfère te prévenir, le gamin n'en est pas vraiment un. Vu sa puissance, il doit bien avoir plusieurs siècles. »

Le visage de Kitashi s'assombrit.

« Avant de rentrer dans l'immeuble, un adolescent du sanctuaire d'Itou m'est tombé dessus. C'est un exorciste. Il avait pour ordre de me tuer. »

Ce fut au tour de Jun de froncer les sourcils.

« Il ne s'appellerait pas Tobio par hasard ?

— Itou t'en a parlé ?

— C'est un petit con, trancha Jun avec une grimace.

— On est d'accord, mais le problème n'est pas là. Les prêtres ont une dent contre moi et ils ne plaisantent pas quand ils veulent faire taire quelqu'un. »

Jun réfléchit à toute allure. Si les temples des alentours de Kyoto étaient au courant que Kitashi avait en sa possession des informations sur la tête du Shuten-dōji, en quoi cela devenait une priorité pour eux de le faire taire ? Haruno, la guji d'Itou, devait forcément être au courant que les descendants des samouraïs de la légende du Roi Démon disparaissaient mystérieusement. L'artéfact était sous sa juridiction, elle avait donc pour mission de le protéger et sûrement d'empêcher quiconque, humain ou yōkai, de s'en approcher.

« Pourquoi s'en prendre à toi ? Il devrait chasser les yōkais qui veulent venger le Shuten-dōji. »

Sa question fut superposée à celle de Kitashi, qui sortit de ses propres pensées au même moment.

« S'il s'est attaqué à moi, il ne tardera pas à tenter quelque chose contre toi. »

Jun écarquilla les yeux. Abasourdi, il pointa un doigt en direction de son coéquipier, la mâchoire décrochée. Il voulut lui demander la raison de sa préoccupation, mais Kitashi le devança, les iris fuyants.

« Tu penses vraiment que leur but est de venger ce Roi ? Pour quoi faire ? Il est mort il y a au moins dix siècles.

— Humain ou yōkai, certains ont la rancune bien ancrée. »

Kitashi lança un regard noir à Jun.

« Tu n'étais pas forcément visée par mes propos, ajouta ce dernier. Mais pour en revenir à ce qui nous occupe, il y a encore beaucoup de choses que je ne m'explique pas.

— Comme quoi ? »

Ils se turent tous les deux un instant. Des voitures de police venaient de se garer à l'autre bout du parking. Des portières claquèrent. Jun grimaça, ils venaient sûrement pour eux. Vivement, il se pencha vers Kitashi. Ce dernier l'imita, lui aussi conscient du peu de temps de solitude qu'il leur restait.

« Pourquoi maintenant ? marmonna Jun d'un ton de conspirateur. Vu la facilité avec laquelle ils accèdent aux informations et exécutent leurs kidnappings, ils auraient pu agir bien plus tôt, mais ils ont préféré le faire dix mille ans plus tard.

— J'ai l'impression que c'est la fille au bonnet qui donne les ordres. Si seulement on pouvait la retrouver... On serait au moins fixés sur le sort d'Itou. Tobio m'a avoué qu'elle avait disparu alors qu'il tentait de la faire taire. Soit elle a réussi à s'enfuir et à se terrer quelque part, soit les yōkais l'ont trouvée. »

La gorge de Jun se serra douloureusement. Ses doigts entrelacés se resserrèrent jusqu'à faire blanchir leurs jointures. Il aurait eu tant de choses à ajouter. Des excuses, peut-être ? Mais des silhouettes familières s'approchèrent de l'ambulance. D'un même mouvement, Jun et Kitashi reprirent leurs distances. Le premier s'appuya contre la paroi du véhicule, tandis que l'autre se laissa retomber au fond du brancard.

« Messieurs, déclara Fushiguro Itachi de son habituel ton bourru, je vois que nous n'avons pas la même conception des jours de congés. »

Les deux inspecteurs s'inclinèrent comme ils le purent devant leur supérieur. Jun déglutit aussi discrètement que possible, mais la situation ne lui augurait rien de bon. Ils étaient dans de sales draps. Son rythme cardiaque s'emballa lorsque les agents Saito et Watabane se dirigèrent dans leur direction.

« Pitié, chef, se plaignit Jun, dites-moi que ce n'est pas ce que je pense. »

Fushiguro se retourna vers les deux agents de la brigade de recherche, les mains dans le dos. Les lumières des sirènes se reflétèrent sur les montures argent de ses lunettes.

« Je le crains, Iwasaki, car, d'après votre rapport verbal aux agents du koban qui sont arrivés sur place, un petit garçon a été kidnappé. Aux dernières nouvelles, vous ne vous occupez pas de ce genre d'affaires. Alors ? Qu'est-ce que vous fichiez là ? Avec une escouade d'intervention, qui plus est.

— Ne nous retirez pas l'affaire, chef. Nous avons une piste.

— Donne-la-nous. On va s'en occuper. »

Saito les toisa de son air supérieur, les bras croisés sur son tailleur impeccable. Un rictus sérieux s'invita sur le visage de Jun. Il ne pouvait vraiment pas la piffer, avec son attitude de pétasse. Il s'amusa à imiter sa pose, bras et jambes croisés, un faux sourire exagéré sur les lèvres et la tête penchée sur le côté. Quand elle s'en rendit compte, elle laissa ses bras tombés le long de son corps, ses yeux lançant des éclairs.

« Tu es un enfant, Iwasaki. C'est pour ça que si Minobe ne te mâche pas le travail, les enquêtes, on te les retire. »

Ses paumes de main s'enflammèrent. Que n'aurait-il donné pour la cramer sur place ?

« Très mature comme réflexion, en effet, Saito. C'est ton gamin qui te l'a soufflée ?

— Ça suffit, messieurs-dames, coupa Fushiguro. Minobe, qu'est-ce que c'est que cette histoire de piste ? »

Kitashi jeta un rapide regard à son coéquipier avant de répondre.

« Une secte religieuse shintoïste kidnappe les descendants d'une vieille légende. On pense qu'elle est liée aux meurtres du mont Ōeyama. Comme l'affaire était bouclée, on a préféré faire cavalier seul pour s'assurer de nos sources.

— Je suppose que vous retrouvez au même endroit qu'un bâtiment inondé où un enfant de six ans a été enlevé signifie qu'elles sont bien exactes.

— Oui, monsieur. Nous sommes sur la bonne piste. S'il vous plaît, laissez-nous résoudre cette affaire jusqu'au bout.

— Chef, vous ne pouvez pas faire ça, s'indigna Watabane aux côtés de sa coéquipière. Cette affaire doit nous revenir !

— Et depuis quand avez-vous le droit de me dire ce que je dois faire ou non, Watanabe ? »

Ce dernier s'empressa de s'incliner pour s'excuser.

« Qu'est-ce que vous savez exactement, Minobe ? Je veux des détails. »

Ce dernier se redressa avec une grimace sur son brancard. Jun retint un geste vers l'avant pour l'aider. Il se savait observer par Saito. Kitashi avait déjà assez de problèmes comme ça avec elle. Une rumeur sur un rapprochement homosexuel dans la brigade ne serait pas du meilleur effet. Autant ne pas lui donner des cartouches supplémentaires pour mettre son rival à terre.

« Nous avons établi la liste de ces prétendus descendants. Takeda Hikaru, qui travaille dans l'immeuble qui vient d'être attaqué, en fait partie. Enfin, c'est ce qu'on croyait. C'est un petit garçon qui a été enlevé. Il est arrivé sur les lieux avec M. Takeda et une autre enfant. »

Tachibana interrompit Kitashi d'une voix forte :

« D'après la déposition de M. Takeda, le garçon est son fils, Makoto.

— Pour être honnête, rétorqua Kitashi avec un signe de tête appuyé pour l'inspecteur Tachibana, je pensais au début que les ravisseurs allaient s'en prendre à son père. Quand je suis arrivé sur les lieux, l'immeuble était déjà inondé. J'ai à peine eu le temps de voir les suspects s'enfuir avec leur cible.

— Qui reste-t-il sur cette liste ? »

Les yeux de Jun rencontrèrent encore une fois ceux de son coéquipier. Il lui adressa un mouvement de tête, si discret qu'il douta même que Kitashi eut pu le voir. En tout cas, ils se comprirent sans même se parler, car Kitashi continua son mensonge teinté de la terrible vérité.

« Il ne reste qu'un seul nom, monsieur. Celui de Ichigō Hiro. »

Le visage de M. Fushiguro se décrispa sous l'effet de la surprise.

« Le patron du chemin de fer de Sagano Scenic Railway ?

— Vous le connaissez, chef ? demanda Jun en se penchant vers l'avant, poussé par sa curiosité.

— Un vieil ami, oui. Bien, voilà ce que nous allons faire, concernant cette histoire d'attribution d'enquête... »

Aïe. Jun planta ses ongles dans ses paumes. Si l'affaire revenait à ces demeurés de la branche des portées-disparus, Kitashi et lui devraient encore agir dans l'ombre. Sans compter que damner le pion à Saito et Watabane ne serait pas facile. Ils auraient le soutien de la police, contrairement à eux.

Le chef de la brigade criminelle fit peser son regard un long moment sur ses quatre agents. Iwasaki tenta un sourire de chiot lorsqu'il s'attarda sur sa personne, mais il ne reçut en retour qu'un roulement de pupille agacé.

« Cellule de crise dans une heure aux bureaux, tous les trois. Minobe, vous nous rejoindrez quand les médecins vous donneront leur feu vert. Vous vous chargerez de l'enquête tous ensemble. Non, Iwasaki, ne dites rien, par pitié. La journée a été assez longue comme ça. »

Jun ravala la plainte qu'il s'apprêter à pousser. Dans le dos du chef, Saito l'imita. Il la fusilla alors du regard, et elle le lui rendit bien. Sale rapace. Faire équipe ? Quelle bonne idée de merde.

Saito et Watabane repartirent en direction du commissariat central avec leur supérieur. Jun les regarda s'en aller dans l'une des voitures de patrouille. Une fois qu'ils furent hors de portée de sa vue, il laissa échapper un gros soupir.

« Ça ne va pas être une partie de plaisir de faire équipe avec ces deux-là. J'ai hâte d'arriver au moment où la bande à bonnet rouge va rappliquer... Eh ! Qu'est-ce que tu fais ? »

Kitashi avait arraché sa perfusion et se débarrassait de sa couverture de survie.

« Il faut que je réfléchisse à la suite. Je vais trouver un moyen de nous débarrasser de Saito et Watabane.

— Et tu ne peux pas faire ça à l'hôpital ?

— Certainement pas. Ils vont vouloir me garder en observation. Si Tobio veut ma peau, je préfère encore souffrir le martyre que d'être abruti par la morphine.

— Il ne t'arrivera rien, déclara Jun qui tentait tant bien que mal de le maintenir couché. J'y veillerai personnellement. »

Kitashi le repoussa mollement. Ses gestes étaient trop ralentis par les antidouleurs que lui avaient donnés les urgentistes pour aller où que ce soit, mais il paraissait très lucide. La preuve : il avait imaginé un superbe mensonge pour embobiner Fushiguro et leur permettre de poursuivre l'enquête sans avoir eu à placer une seule fois le mot « yōkai » ou « démon ».

« Lâche-moi, Iwasaki. J'ai des choses à faire.

— Ah oui ? À part t'assurer que tu ne fais pas une hémorragie interne en ce moment même, qu'est-ce que tu as tant à faire, mon petit Kitashi ? »

Il l'avait énervé pour de bon. Jun le constata à la façon dont il lui répondit. Sa voix baissa d'une octave et les mots s'échappèrent avec difficulté de ses dents grinçantes.

« Il faut que je dise à ma sœur d'ajouter Itou dans son résultat de recherches. Je veux que le chef pense qu'elle fait partie des descendants. Ça couvrira nos arrières et rendra notre histoire plus crédible encore. Si elle est sur cette liste, elle deviendra une victime prioritaire, comme le reste des kidnappés.

— On n'est pas certains qu'elle soit entre les mains de bonnet rouge...

— Ça, je m'en moque. Je préfère jouer la sécurité. D'ailleurs, on aura peut-être besoin de renfort. Je vais appeler... »

Mais il termina sa phrase par un rictus de douleur. Tout son corps se tendit et son visage se contracta dans un excès de faiblesse.

« Puisque je te dis que je me charge de tout ! s'emporta Jun, qui souffrait de le voir dans cet état. Au moins le temps qu'un médecin t'examine.

— Tu ne te charges de rien, au contraire. Je ne te fais pas confiance. »

Jun recula comme s'il venait de lui envoyer son poing dans la figure. Il garda une expression neutre lorsqu'il se leva pour se pencher au-dessus de son coéquipier. Il ancra ses yeux dans les siens, dont les pupilles se rétractèrent dans une forme féline. Kitashi ne put esquisser un mouvement devant ce spectacle. Lentement, Jun approcha ses lèvres des siennes. Kitashi ne le repoussa pas. Son souffle s'accéléra avant de s'échouer sur la joue de Jun. Son cœur s'emballa quand il aperçut le teint de Kitashi rougir.

« Tu sais quoi, tu as bien raison de ne pas me faire confiance. »

Il profita alors de son état de confusion pour attacher les poignets de Kitashi aux scratchs du brancard. Ce dernier écarquilla ses yeux sombres.

« Détache-moi tout de suite ! »

Jun se redressa. Il fourra les mains dans ses poches en hélant le conducteur de l'ambulance. L'urgentiste apparut au pied du fourgon alors que Kitashi fulminait, prisonnier de sa couchette.

« Vous pouvez y aller, déclara Jun d'une voix blanche. Faites attention quand même, ajouta-t-il quand il descendit du véhicule. Il mord. »

Le teint pâle, le secouriste referma les portes de l'ambulance sur un Kitashi qui se débattait de toutes ses maigres forces.

« Reviens ici, Jun ! Ou je te fais la peau !

— Oui, oui, j'entends bien. On verra ça tout à l'heure ! »

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