Chapitre 3
Je me retrouve en face d'un homme. Il caresse un chat, probablement le sien, avec sa main gauche, l'un de ses doigts orné d'un tatouage de serpent. Le roux l'observe en silence.
— Qui est-il ? lui demande-t-il en prenant une bouffée dans sa cigarette
— Pete, monsieur. Il a protégé Jennie
— Ramenez-moi Jennie, de suite ! ordonne le fumeur
Il retire sa main du chat et lève. Il contourne le bureau avant de nous faire signe d'avancer. Je m'approche en gardant un visage neutre, pas surpris ni impressionné. Il prit le menton du rouquin avant d'approcher sa tête de celui-ci.
— Bon travail Félix. Maintenant, casse-toi
Il lâche le dénommé Félix tandis que ce dernier le salue puis part aussitôt. Je me sens moins à l'aise.
— Qu'est-ce qui t'amène ici Pete ?
Il pose sa question en étant quasiment collé à moi. Heureusement que mon patron m'a donné la liberté comme excuses. Seul un truc est sûr, officiellement, je suis recherché par la police.
— Honnêtement ? Je voulais juste boire, pas à taper un vieillard un peu con
— Mais pourquoi ici ?
— Je cherchais un endroit où on ne me chercherait pas
— Tu me rends curieux
La porte s'ouvre, nous observons tous les deux la porte et je croise à nouveau le regard de Jennie qui me reconnaît aussitôt. Elle s'approche de nous.
— Merci encore
— Ce n'est rien
— Jennie, explique-moi ce qu'il s'est passé ?
— Pete, si je ne me trompe pas, venait d'arriver. Le vieux, vous savez, celui que vous avez retiré de ses fonctions après un viol, est arrivé moins d'une minute après Pete. Monsieur, vous savez très bien qu'à l'exception de vous et de vos bras droits, je sers d'abord le premier arrivé
— Et ensuite ?
— Le vieux a commencé à lui demander son prénom, Pete a répondu et il m'a fait une première réflexion
— Laquelle ?
— Je ne me souviens plus trop
— C'était "T'a vu Jennie, la jeunesse n'est pas meilleure que ta génération débile"
Je remercie ma bonne mémoire.
— C'est ça
Jennie continue le récit et puis j'observe le tatoué. Il prend une bouffée dans une nouvelle cigarette avant d'attraper brusquement mon menton.
— Alors Pete, cela fait quoi d'être impuissant à présent ?
— Rien
Il croise mon regard, un peu surpris de ma réponse.
— Rien ? Tu es sûr de toi ? Je vais te faire goûter ce qui arrive quand on ne me satisfait pas
— Monsieur, ne faîtes pas ça s'il vous plaît. Tout est de ma faute
— Menteuse ! Namjoon, Seokjin, préparer la salle
Là, je commence à stresser mais je dois rien laisser paraître.
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