➢ 𝙻𝚊 𝚛𝚎́𝚙𝚊𝚛𝚝𝚒𝚝𝚒𝚘𝚗
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CHAPITRE 21
La répartition
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Amaury se trouvait au milieu des élèves attendant leur tour pour être répartis dans les différentes maisons de Poudlard. Son cœur battait rapidement dans sa poitrine, mélange d'excitation et d'anxiété. Il tentait de repousser les pensées concernant son père qui était là, assis, à la table des professeurs, mais cela restait difficile.
Il fixait le Choixpeau magique avec une certaine appréhension. Son cœur battait la chamade alors qu'il attendait que son nom soit appelé. Il avait toujours été réparti à Gryffondor dans son passé, mais maintenant, en tant qu'Amaury de Martel, il savait que tout serait différent. Il était déterminé à s'adapter à sa nouvelle identité, peu importe où il serait réparti.
Enfin, son nom fut prononcé.
— De Martel, Amaury !
Le silence s'abattit dans la Grande Salle alors que tous les yeux se tournaient vers lui. Amaury se leva et se dirigea vers le tabouret avec autant de grâce qu'il pouvait rassembler. Il prit une profonde inspiration et posa le Choixpeau sur sa tête, sentant la texture rugueuse du tissu contre sa peau. Soudain, une voix retentit dans son esprit.
— Hmm, intéressant... Un esprit vif, un cœur empli de courage et une soif de connaissance. Tu es plein de contradictions, jeune De Martel. Où donc te placer ?
Amaury avait du mal à rester immobile, son esprit était en ébullition. Il savait que le choix de sa maison était crucial, non seulement pour son identité nouvellement forgée, mais aussi pour son objectif ultime de protéger son porteur et de changer la destinée de son double, Harry Potter.
— Tu possèdes des qualités propres aux Serpentard, la ruse et la détermination, mais ta soif de savoir et ta curiosité sans bornes te portent davantage vers les Serdaigle. Ah, quel dilemme...
Amaury attendit anxieusement la décision du Choixpeau, conscient que son avenir à Poudlard en dépendait. Finalement, après une brève hésitation, l'artéfact magique annonça :
— SERDAIGLE !
Le Choixpeau avait à peine fini de prononcer ces mots que la Grande Salle éclata en applaudissements. Un mélange d'applaudissements et de murmures d'approbation accueillit cette répartition inattendue. Amaury sentit un mélange d'euphorie et de soulagement l'envahir. Serdaigle lui offrirait un environnement intellectuellement stimulant, propice à la poursuite de ses objectifs personnels.
Il balaya la salle du regard, à la recherche de visages familiers. Il rencontra le regard onyx de son porteur et il y put lire la fierté d'un parent qui venait d'assister à la répartition de son enfant. Il ignora, sciemment, son père qui applaudissait encore plus fort que les élèves de Serdaigle.
— Bravo, fiston ! Bravo ! Tu viens juste de me faire perdre un demi million de gallions mais félicitations ! cria Tristan.
Amaury baissa la tête, embarrassé par le français qui se donnait en spectacle devant toute l'école.
— Je vous remercie pour la petite victoire que vous venez de m'octroyer, Monsieur De Martel, lui murmura le professeur McGonagall, toute enjouée. Maintenant, allez rejoindre vos camarades de classe afin que votre père se taise enfin !
Amaury hocha la tête et se précipita à la table des aigles, impatient de mettre fin au cauchemar.
En rejoignant la table des bleus et bronze, Amaury repéra Cho Chang, qui lui adressa un sourire chaleureux. Il se sentit instantanément le bienvenu au sein de sa nouvelle maison. À côté de Cho, il remarqua une jeune fille aux cheveux bruns et soyeux qui encadraient délicatement son visage. Sa peau était d'un ton caramel doux, mettant en valeur ses grands yeux noisette vifs et expressifs. Elle avait un air confiant et curieux qui se reflétait dans son sourire accueillant.
Cho s'écarta quelque peu pour lui faire de la place. Ainsi, Amaury prit place entre Cho et la fille à la peau caramélisée.
— Bienvenue à Serdaigle ! l'accueillit avec enthousiasme Cho. Je suis certaine que tu vas adorer notre maison. Je te présente, Garance Ollivander, ajouta-t-elle en désignant la fille assise à la gauche d'Harry.
— Merci, Cho, répondit Amaury avec un sourire reconnaissant. Enchanté de faire ta connaissance, Garance. Je suis Amaury de Martel.
Garance le regarda avec curiosité.
— Ton père est intéressant. Es-tu aussi amusant que lui ? demanda Garance.
Amaury fut décontenancé par la question de la serdaigle et ne sut quoi y répondre. Il ne trouvait aucune qualité humoristique à son père et n'avait aucune envie d'être assimilé à cet homme éhonté.
— Je tiens plus de mon porteur que de mon père, répondit finalement Amaury.
— Ta réponse me fait dire que ce serait plutôt l'inverse, dit-elle en souriant. Tu pues la mort tout comme lui.
Garance ne laissa pas le temps à Amaury d'assimiler sa dernière phrase, qu'elle se plongea dans une discussion animée avec Cho sur les propriétés magiques des différentes essences de bois utilisées dans la fabrication des baguettes.
Amaury écouta avec intérêt, absorbant chaque détail. Il se sentait reconnaissant d'avoir trouvé des camarades aussi passionnés et doués dans leur domaine respectif.
Alors que le festin de bienvenue commençait, Amaury prit une bouchée de son repas, l'esprit tourné vers les défis qui l'attendaient à Poudlard. Il devait rester discret sur son véritable objectif, mais en même temps, il savait qu'il devait trouver des alliés pour mener à bien sa mission.
La salle résonnait de conversations joyeuses et animées, mais Amaury se sentait toujours préoccupé par la présence de son père à la table des professeurs. Il devait trouver un moyen de faire partir habilement l'homme car il était certain que le français était venu à Poudlard pour y rester et cette perspective ne l'enchantait guère.
Il remarqua néanmoins que Dumbledore était absent du banquet de bienvenue et que Dolorès Ombrage qui aurait dû être le nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal n'était pas non plus présente. Il ne savait pas s'il devait s'en réjouir ou non car il n'aurait pas à trouver un moyen de se débarrasser rapidement d'elle avant qu'elle ne fasse du mal à son double.
— Avez-vous remarqué que Dumbledore était absent ? questionna un serdaigle non loin d'Amaury.
— J'ai entendu dire qu'il serait malade, chuchota un autre en jetant un coup d'œil à la table des professeurs.
— Pour être malade, il l'est, dit Luna, lisant le Chicaneur à l'envers. Il l'a toujours été.
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