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➢ 𝙲𝚘𝚗𝚟𝚎𝚛𝚜𝚊𝚝𝚒𝚘𝚗 𝚎𝚗𝚝𝚛𝚎 𝚌𝚘𝚞𝚜𝚒𝚗𝚜

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CHAPITRE 9

Conversation entre cousins

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Le survivant était bien conscient que ce qu’il apprendrait au sujet de Dumbledore changerait radicalement sa vision du monde sorcier mais du monde en général. Il savait que la vérité sur le passé de son oncle et de l’homme qu’il avait longtemps estimé comme un grand-père le ferait basculer dans un monde étranger où il trouverait difficilement sa place mais il avait besoin de connaître la vérité. Il en avait marre des secrets et des mensonges. Il n’était plus un enfant dès lors qu’il s’était retrouvé propulser au rang de héros alors qu’il ne savait même pas encore parler.

Il remarqua l'échange silencieux entre Astoria et Daphné et pendant quelques secondes, il se sentit jaloux de la complicité qui semblait régner entre les deux jeunes sœurs. Il n’aurait pas dû éprouver un tel sentiment mais il ne put s’empêcher de convoiter une telle proximité, une telle fusion et relation fraternelle. Il avait toujours envié Ron mais son meilleur ami s’était toujours moqué de lui lorsqu’il lui avait, un jour, avoué qu’il aurait voulu, lui aussi, avoir des frères et sœurs. Ron, comme à son accoutumée, n’avait pu comprendre son désir et l'avait raillé en pensant qu’il était fou de vouloir vivre dans une famille nombreuse.

Lorsqu’il sortit de ses pensées, il constata que les deux sœurs le regardaient d'un air étrange. Avait-il raté quelque chose ? S’était-il perdu trop longtemps dans ses pensées ?

— Tout va bien ? le questionna Astoria.

— Euh…oui…oui, bien sûr, répondit-il surpris par la question. Pourquoi cela n'irait pas ?

Il se gratta la tête en lâchant un rire qui sonnait creux à ses oreilles et ses cousines le remarquèrent car leurs mines s'assombrirent brusquement.

Astoria le couvait d’un regard empli d’inquiétude tandis que Daphné semblait tenter de le percer à jour et de découvrir ses secrets les plus enfouis en le sondant d'un regard indéchiffrable.

— Tu sais, on comprend que tu sois attaché à Dumbledore et nous ne voulons certainement pas que tu penses que nous sommes en train de lancer des calomnies à tort et à travers parce que je te promets que ce n’est pas le cas, dit Astoria.

Harry hocha la tête, compréhensif. Bien qu’il n’ait pas l’intelligence et la vivacité d’esprit d'Hermione, il n’était pas idiot. Il avait fini par comprendre au cours de son bref séjour au 12, Square Grimmaurd que les choses n’étaient pas aussi simples qu’il pouvait le croire. On lui cachait beaucoup de choses, à commencer par Voldemort mais pour l’instant, il n’avait aucune envie de se concentrer sur le seigneur des ténèbres. Il voulait en apprendre un peu plus sur sa famille ainsi que sur ses proches parents. Il voulait savoir pourquoi personne n'avait eu la jugeote d’esprit de l'informer qu’il avait un oncle et qu’il était toujours en vie mais aussi désireux de prendre soin de lui ?

— Je veux juste la vérité, Astoria.

La brune échangea un nouveau regard avec son aînée et c’était comme si, d’un commun accord tacites, elles avaient décidé que ce serait Astoria qui raconterait toute l’histoire à Harry.

— L’histoire va être un peu longue car que pour que tu puisses mieux comprendre ce qui se passe, il faudrait que tu connaisses l’histoire de nos parents, ébaucha-t-elle.

— D’accord.

— Papa, comme tu l'as récemment appris, était le frère aîné d'oncle James. Après la mort de son père, il a été élevé par Fleamont Potter, le mari de notre grand-mère.

— Fleamont Potter ?

— Euh oui, ton grand-père, le papa de ton père, dit Astoria.

— Je…je ne connaissais pas son…son nom, avoua-t-il, embarrassé. En fait, je ne sais pratiquement rien de mes parents et encore moins de mes grands-parents.

— Quoi ? s'écrièrent les deux filles, abasourdies.

— Tu ne connaissais pas le nom de ton grand-père ?! s’exclama Astoria, ahurie. Personne ne t'a jamais parlé de ta famille ?

Harry secoua la tête.

— Tout ce que je sais, c’est que j’ai les yeux de ma mère, que mon père était brave et courageux, un parfait gryffondor en somme et qu’ils m’aimaient beaucoup, cracha-t-il avec amertume.

— Personne ne t'a jamais parlé d’eux ? fit Astoria, toujours choquée.

— Non, répondit-il. Comme je l’ai dit, je ne sais pratiquement rien d'eux que sauf ce que tout le monde sait déjà à leur sujet. Qu’ils m’aimaient beaucoup et qu’ils s’aimaient aussi.

— Je n'arrive pas à y croire, murmura Astoria, stupéfaite.

— Eh bien, il faut croire que ces Gryffondor de pacotille auront merdé jusqu’au bout, lâcha la blonde avec dédain.

— On sait que papa n'aime pas vraiment parler d'oncle James car il se sent quelque part responsable de son décès mais je suis certaine qu’il te raconterait plein d’histoires sur lui. Bien que maman l'ait brièvement connu, elle a plusieurs photos d'oncle James…

Puis Astoria s'interrompit brusquement en plein milieu de sa phrase et Harry la regarda, intrigué.

— Qu’est-ce qui se passe ? demanda-t-il, confus.

— Je reviens !

Astoria se leva à la hâte du lit et quitta la chambre de sa sœur aînée en claquant la porte derrière elle. Harry qui l'avait suivi des yeux, parut éberlué.

— Tu devrais commencer à t'y faire. Elle peut passer d'un sujet à un autre puis revenir à la conversation du départ en un claquement de doigts, l'informa la blonde d’un ton détaché.

— Où est-elle partie ? demanda-t-il.

Daphné n’eût guère le temps de répondre que la cadette de la famille Greengrass refit son apparition, tenant dans ses mains un immense album photo. Elle croisa le regard du survivant et lui sourit.

— J’ai quelque chose, qui, j’en suis sûre, te permettra de mieux connaître Oncle James, dit-elle.

Elle prit la main du gryffondor et le tira brusquement sur ses pieds avant de le pousser vers le lit.

— Allez ! Installe-toi aux côtés de Daphné.

— Je…

— Plus vite que ça, Potter, le coupa sèchement Daphné.

Harry grommela dans sa barbe mais fit comme il lui avait été ordonné et s'installa confortablement sur le lit de sa cousine tout en mettant une certaine distance sécuritaire entre lui et la blonde mais Astoria qui s’était jetée sur le lit, le poussa vers Daphné et il se retrouva coincé entre les deux jeunes sœurs.

Astoria posa l'album photo sur les jambes d'Harry puis elle l'ouvrit et son regard s’illumina un peu plus lorsqu’ils posèrent leurs yeux sur un jeune garçon qui semblait être âgé de cinq à six ans tenant dans ses bras un bébé de plusieurs mois.

Harry posa ses doigts sur la photo et caressa affectueusement l'image de l’enfant qui était fermement tenu par un petit garçon qui semblait peu sûr de lui mais pourtant protecteur dans son comportement envers son cadet.

— Papa, murmura-t-il, la voix rauque, les larmes aux yeux.

— Je pourrais te raconter chaque événement derrière chaque image mais je pense que je laisserai ce rôle à maman et à papa, dit Astoria. Ils pourront mieux te transmettre les émotions cachées dans chaque photo puisque cela fait partie de leur histoire.

— Merci.

Astoria posa sa main sur la sienne, la pressant gentiment comme signe de réconfort et de soutien.

— Papa adorait Oncle James et cette adoration était réciproque mais la relation qu’ils entretenaient tous les deux a commencé à se détériorer lorsque papa est entré en septième année et qu'oncle James faisait son entrée à Poudlard, poursuivit Astoria d’un air sombre.

— Pourquoi ? Que s’est-il passé ? demanda Harry, intrigué, quittant des yeux la photo.

— Quelques mois après son arrivée à Poudlard, oncle James a brusquement développé une aversion envers les Serpentard qui s’est rapidement transformée en haine au fil des années.

— Mais votre père…je veux dire…euh…oncle… bafouilla le survivant.

— Tu n’es pas obligé de donner un titre à papa si tu ne le veux pas, tu sais, l'interrompit Astoria avec un sourire indulgent. Tu peux l’appeler Andros ou Greengrass, qu’importe le nom avec lequel tu te sens à l’aise, nous comprenons.

— Désolé, fit-il, embarrassé.

— Ne t’en fais pas. Nous n'attendons pas de toi que tu sois soudainement attaché à nous alors qu’on ne se connait même pas. On sait tous que cela va prendre du temps alors inutile de t’excuser à chaque fois.

— Ouais. Merci pour ça.

Astoria hocha la tête, ravie de pouvoir mettre à l’aise son cousin tout en le rassurant sur leur relation familiale.

— Cette année, papa commençait aussi à devenir distant envers oncle James, continua Daphné dont la voix fit sursauter sa sœur ainsi que le gryffondor.

Ils se tournèrent vers elle, surpris de l'entendre prendre la parole alors qu’elle avait été silencieuse au retour d'Astoria.

— Ses notes avaient commencé à chuter et son état physique semblait se détériorer.

Elle prit l'album des mains d'Harry et le feuilleta quelques secondes avant de tomber sur une photographie qui montrait un jeune Andros, vêtu de l'uniforme de Serpentard, adossé contre un arbre. Il semblait flotter dans sa tenue scolaire et son regard paraissait éteint, pratiquement hanté.

— Était-il malade ? questionna Harry.

— Malade ? On peut certainement le dire, cracha Daphné. C’est cette année que tout a commencé et que ce connard de Dumbledore a pu piéger mon père. Il s’est servi de l’affection de papa pour obtenir ce qu’il voulait ! Ce bâtard !

Daphné quitta brusquement son lit et se tourna vers Harry et Astoria, posant un regard empli par la haine sur chacun d’entre eux.

— Il a dit à père combien il serait facile de faire du mal à oncle James s’il ne lui donnait pas ce qu’il voulait. Dumbledore était un pervers, un homme qui ne devrait même pas s’approcher d’enfants tant il est malade ! hurla la jeune fille.

— Daphné...

— Tu veux savoir à quel point l’homme que tu admires est autant haïssable et peut-être même pire que le seigneur des ténèbres ? Le veux-tu Potter ? Veux-tu que je te confie le secret de ma naissance ? susurra la blonde d'un ton narquois.

— Daphné !

Les trois adolescents sursautèrent et ils se retournèrent comme une seule personne vers la voix qui venait de s’élever sèchement dans la pièce.

La blonde rencontra le regard furieux de son père et elle affronta ce dernier sans jamais baisser les yeux, le défiant ouvertement.

— Daphné, l'avertit-il d’une voix froide.

— Il a le droit de savoir, déclara-t-elle, non intimidée par le regard de son père.

— Qu'essaies-tu de prouver ? Que tu es meilleure que moi ? Penses-tu que t'acharner sur moi te fera te sentir mieux ? Que veux-tu au juste, Daphné ? Tu veux me faire payer des fautes que je n’ai pas commises ?

— J’essaie de réparer le mal qu’on t'a fait ?! hurla-t-elle en larmes. Je veux qu’ils sachent tous combien tu as souffert ! Je veux que l’on te rende justice !

— Me rendras-tu justice en faisant du mal à ton cousin ? répliqua Andros.

— Il…il doit connaître la vérité.

Le regard d’Andros s'adoucit et il se tourna vers son neveu, un sourire triste au coin des lèvres.

— Je sais que tu es un enfant intelligent, Harry, et que tu as dû deviner ce qui se passait donc je te demande simplement de m'accorder du temps pour te révéler, avec mes propres mots, ma version de l’histoire. Uniquement à ce moment-là, tu pourras te forger ta propre opinion. Est-ce acceptable et juste pour toi ? proposa Andros.

— Oui, monsieur, répondit Harry.

— On a dû certainement te le répéter à plusieurs reprises, que tu ressembles à ton père et que tu as les yeux de ta mère. Cela est vrai mais tu dois aussi te rappeler que tu n’es ni James ni Lily et que nous n'attendrons jamais de ta part que tu puisses ressembler ou imiter tes parents. Tu es Harry, pour nous, uniquement Harry. Compris ?

Harry sentit des larmes couler sur ses joues et hocha la tête, la gorge nouée. Il ne s’en était jamais rendu compte mais c’était tout ce qu’il avait voulu entendre depuis qu’il avait découvert le monde des sorciers et qu’il avait appris la vérité au sujet de ses parents. Il y avait bien longtemps que personne ne l'avait considéré comme rien d’autre qu'Harry. Pour les Dursley, il avait soit été le garçon soit il avait été l’anormal et pour la communauté magique, il avait été le survivant.

Andros s’avança dans la pièce et prit Daphné ainsi qu'Harry dans ses bras.

— Je vous demande de me pardonner, pour n'avoir pas su être un bon père et un bon oncle mais je vous promets que je ferai tout pour racheter mes erreurs, promit-il.

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