Chapitre 4 - ...et tous les jours d'après
Guillaume déroula le préservatif sur son sexe et retira tous ses vêtements.
« Ce serait égoïste de ma part de te laisser comme ça... »
Aurélien vit quelque chose dans sa main briller. Ce qu'il vit le stressa. Un couteau. Un couteau qu'il utilisa pour couper les cordes qui le maintenaient immobile.
« Tu as le droit de bouger. Et de me toucher. »
Suite à cette dernière phrase, Aurélien lui agrippa le visage avec ses deux mains et déposa...non...entrechoqua leurs bouches. Ce qui ne manqua pas de surprendre Guillaume. Il était maintenant sur le dos, contre le matelas, avec un Aurélien bouillonnant de luxure à califourchon sur ses hanches. Ce dernier ne perdit pas de temps et saisit son sexe en le positionnant contre son entrée.
« AH ! » - gémit le plus vieux en sentant son membre pénétrer son partenaire – « T'es...t'es vraiment intrépide...AH ! » - Aurélien s'enfonça sur son sexe sans briser le contact visuel avec l'autre jusqu'à être complètement empalé.
Quand son membre disparût entièrement en lui, il se pencha au-dessus de son visage et grogna dans un ton obscène : « Baise-moi. »
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Aurélien était toujours sur le bassin de Guillaume, il bondissait sauvagement et lui griffait le torse par moment. Ses gémissements firent leurs effets sur le plus vieux. Lui, ses mains le tenaient par les hanches et l'aidaient à accélérer les mouvements de va-et-vient.
« Putain...putain, Aurél...continue...Continue ! Plus vite ! »
Aurélien n'avait pas l'air de l'entendre. Il semblait perdu dans un autre monde. Il était au septième ciel. Sa bouche était grande ouverte, ses yeux clos et sa respiration pourait se confondre avec une hyperventilation.
« Gui...Guillaume ! Prends-moi ! Marque-moi ! Griffe-moi ! Frappe-moi ! BAISE-MOI ! RAVAGE-MOI ! DÉTRUIS-MOI ! »
« Ok...OK ! » - il l'attrapa par ses épaules et le força sur son ventre, contre le lit et le cambra avant de le repénétrer violement.
« AAAH ! Oui ! OUI ! » - cria Aurélien.
Ses mains agrippèrent les draps tandis que celles de son dominant le frappaient, le griffaient, lui tirait les cheveux.
« T'aime ça, sale catin ! »
« Oh ! OH OUI ! AH ! »
« Dis à qui tu appartiens ! »
« AH ! JE...JE T'APPARTIENS ! JE T'APPARTIENS...À TOI ! RIEN QU'À TOI ! »
« C'est bien, Aurél... *CLAQUE* C'est bien ! Tu es à moi ! *CLAQUE* Et à personne d'autre ! Jouis pour moi ! »
« Oui ! OUI ! GUILLAUME ! J'Y SUIS PRESQUE ! »
« Moi aussi ! Oh putain, moi aussi ! »
Ils jouirent ensemble quelques secondes plus tard. C'était bien la première fois qu'une séance de sexe fatiguait Guillaume. Comme si le plus jeune lui avait carrément aspiré toute son énergie vitale. Malgré le manque de réveil qu'il avait, il sortit du lit par reflexe pour se rhabiller...mais Aurélien lui agrippa son bras.
« Reste. » - demanda-t-il faiblement.
Guillaume aurait bien pu refuser...mais non. Il n'arrivait pas à lui dire non. Comment dire non à un être si adorable...
« D'accord. Je reste. »
Il se rallongea à ses côtés, sur les draps imbibés de leurs sueurs. Le plus jeune posa son bras autour de sa taille et chuchota – « Je t'aime... » - avant de s'évanouir.
*Le lendemain*
Aurélien se réveilla avec des douleurs dans tout le corps. Mais sourit en les sentant car elles le lui rappelaient leur performance de la nuit dernière. Son sourire disparu aussitôt quand il remarqua l'absence de son partenaire. La main qu'il avait glisser sur l'autre côté du lit ne trouva que du vide et des draps froids...et une autre texture. Une feuille blanche avec une note...
« Désolé pour mon absence, Aurélien. Ce n'est pas contre toi. J'ai juste des trucs à faire et des choses à régler. Je te jure qu'une fois tous ces détails corrigés, je ne garderai plus jamais de distance entre nous deux. Car oui, Aurélien : les sentiments sont réciproques. Je t'aime aussi. »
*3 jours plus tard*
« Guillaume ! » - s'exclama Aurélien en voyant son amant devant la porte de son immeuble. Il descendit les marches 4 par 4 et lui sauta dans les bras.
« Je ne trouvais plus ton nom sur le site...j'ai cru que tu étais parti... »
« Chuuut...Ne dis pas de sottises. Je ne t'aurais jamais laissé. J'ai juste abandonné ce concept. » - il passa une main dans ses cheveux – « Je suis prêt à vivre une nouvelle vie avec toi, Aurélien... Je n'ai jamais ressenti cela pour n'importe qui d'autre... De tous les hommes et femmes avec qui j'ai pu coucher, tu es la seule qui m'a donné l'impression de ne pas être juste utile pour la baise. » - il l'embrassa délicatement sur les lèvres – « Je t'aime vraiment, Aurél. Est-ce que...tu accepte vraiment de partager ta vie avec moi ? »
« Quelle question...bien sûr, imbécile. Bien sûr que oui. »
*Quelques jours plus tard*
Les deux amants étaient devenus un couple plutôt...atypique. Enfin...comme si ce n'était pas déjà le cas...
En public, ils ressemblaient à n'importe quel couple : ils sortaient ensemble, mangeaient dans des restaurants, allaient au cinéma, s'arrêtaient dans les boutiques, se donnaient des surnoms ridicules, etc. Mais à la maison, à l'abris de tous les regards, ils devenaient les conjoints les plus sauvages du monde. Les baisers délicats se transformaient en galoches humides et violentes, les câlins gentils et doux se changeaient en prises contre les murs et le sol et leur amour se manifestait de façon très charnelle. Guillaume laissait toujours des marques de morsures derrière la nuque d'Aurélien et des suçons sur le corps entier pendant que son sexe le faisait gémir comme un vulgaire animal.
Les draps étaient les seuls témoins de leurs séances presque quotidiennes. Ces derniers qui, au début, contrastaient avec la température de leurs anatomies ne purent échapper à leurs chaleurs mutuelles et finissaient toujours bouillants comme de la lave.
Leurs sueurs et salives se mélangèrent presque chaque nuit. Sinon, seuls leurs corps s'enlaçaient pour faire place à leur simple moment d'intimité innocente et sans luxure.
Ils partageaient désormais, tous les deux, le même secret. Un secret inavouable à personne d'autre. Un secret dont t'ils n'avaient pas honte. Un secret qui représentait leur complicité presque malsaine : ils s'aimaient à la folie. La folie pure et dure. Ce genre de folie qu'on croit néfaste mais qui pour les concernés ne représentait qu'une preuve de plus de leur amour.
Un amour sincère et complètement barjot.
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