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~ Chapitre 2 ~


Tu Refugio ~~ Pablo Alborán.

*****

Aline sortit entourée d'une serviette, elle pensa au jour où elle dû quitter sa demeure, parce que sa mère s'obstinait toujours à vouloir la mariée... Depuis ce jour, elle n'arrêtait pas de penser que peut-être, sa mère finirait par changer d'avis une fois mieux réfléchie par sa fugue, sinon elle devait donc commencer une nouvelle vie, et oublier si elle avait une famille... Au moins Aline savait que sa sœur serait toujours de son côté quoi qu'il se passait. Si seulement elle n'avait pas entraîné sa sœur avec elle, c'était son combat et sa vie, Martine n'avait rien à faire dans cette histoire... Mais hélas, sa sœur pouvait être têtue quand il le fallait, et Dieu seul savait comment elles sortiraient de cette lutte.

Elle soupira avant de mettre une robe jaune et une veste en cuir, accompagné de ses bottines, pourquoi a-t-elle fallut se rebeller contre sa mère ? Pensa-t-elle. Elle avait passé la majeure partie de son temps à l'obéir et maintenant c'était tout le contraire, est-ce que c'est parce qu'elle n'était qu'une petite fille enfermée dans sa chambre à passer des journées entières à lire des romans et qu'à présent elle voulait vivre sa vie librement, sans personne pour la dictée ce qu'elle devrait ou ne devrait pas faire... Qu'est-ce qui avait pu changer ? Aucune réponse à ses nombreuses questions, Aline descendit alors dans la cuisine.

— Bonjour, dit-elle.

— Bonjour la belle au bois dormant.

— Je comprends pourquoi mère te sermonnait pour tes cheveux, mes yeux commencent à en avoir marre.

— Et mes oreilles ne veulent plus t'entendre.

— Bon vous n'allez pas vous chamaillez encore aujourd'hui, dit la jeune femme souriante en déposant devant elles une assiette de pommes de terres frites, un sandwich au poulet et une petite salade de tomates, j'ai passé suffisamment de temps à vous écoutez, maintenant vous vous taisez.

— Mais c'est vrai...

— À moins que tu veuilles faire la vaisselle Martine ?

— C'est bon je laisse tomber.

— Tu me parles de tout le temps me coiffer et toi tu fais jamais la vaisselle.

— Je ne veux pas abîmer mes beaux ongles.

— Je fais exactement pareil.

— Aline tu t'entends ?

— Oui, je ne veux pas aussi abîmer mes beaux cheveux.

— Nom de Dieu ! Candy tu l'as entendu ?

— Non, d'ailleurs vous ferez la vaisselle...

— Mais je ne suis pour rien.

— ... Toute les deux et point final, finit Candy en terminant de boire son verre de jus.

— Dit, tu as déjà trouvé l'employer que tu cherchais ?

— Non, pas encore.

— Tu n'as pas compris que parce que finalement tu l'as déjà devant toi.

— Ali...

— Je ne vais pas rester ici sans rien faire...

— Tu vas m'aider à faire la vaisselle, dit Martine, c'est pas rien ça.

— Je peux t'aider au restaurant, continua-t-elle en ignorant sa sœur, ça m'aidera à ne pas penser s'il te plaît. Ne me traite pas comme si j'étais une princesse, contrairement à d'autre, je sais cuisiner, d'ailleurs c'est pas d'une cuisinière dont tu as besoin ? Il te manque un personnel, et moi je t'offre une opportunité.

— Je suis toujours là, si tu crois que je ne t'entends pas.

— Oui bien sûr, répondit Candy, mais tu es mon invité, je ne veux pas...

— Si tu crois que tu m'embêtes juste parce que je veux t'aider à ton restaurant, c'est que nous on t'embête aussi, n'est-ce pas Martine ?

— Évidemment.

— Ali je n'ai pas dit ça.

— C'est moi qui m'y suis porté volontaire pour t'aider, et de toute façon ce n'est pas vraiment une aide, j'aurai un salaire, non ? Alors ne va pas croire une seule seconde que tu m'embêtes.

— T'es un ange.

— Et moi alors ?

— C'est évident, tu restes ici à faire la vaisselle.

— Je m'adressais à Candy, pas à toi ?

— C'est mon amie d'enfance, dit Aline en lui tirant l'oreille.

— Aïe, ça fait mal.

— Donc tu t'adresses aussi à moi.

— Je ne savais pas que tu t'appellais Candy-Line.

— Qu'est-ce que je ferais sans vous ? Dit Candy en riant, vous m'avez apporté la joie.

— Et dire qu'elle nous avait traité de démon avant.

— Parce que vous vous chamaillez trop souvent. Et puis à quel moment vous vous êtes devenu si proche toute les deux ?

— Le jour où Martine m'a entraîné dans sa folie.

— Je t'ai sauvé la peau, sois pas si ingrate avec moi.

— Non ma poulette, tu t'es juste servit de moi.

— Je ne suis pas ta poulette, si on est ici toute les deux c'est pour une raison délicate, non ?

— Non, moi je cherche des réponses et toi tu es ici pour ton soi-disant prince charmant que tu avais l'habitude de discuter sur les réseaux. Et si c'était un psychopathe déguisé en un charmant docteur pour t'attirer dans son filet, tu  avais pensé à ça ?

— Arrête d'être aussi dramatique Aline, c'est un docteur.

— Ah oui ! Simplement parce qu'il te l'a dit et toi tu lui crois ?

— Oui je le crois.

— On dirait que tu es plus naïve que moi.

— Pas plus que toi en tout cas. Contrairement à toi je ne m'imagine pas des choses qui n'arriveront probablement jamais, répond Martine en colère, avant de quitter la cuisine et se rendit dans sa chambre.

— Ça finit toujours comme ça vos chamaillerie, soupira Candy.

— C'est pour son bien.

— Arrête de la protéger autant Ali, tu sais comment on est lorsqu'on est amoureuse, folle et insouciante, et parfois même inconsciente de ce que l'on ressent vraiment, on écoute même pas les conseils qu'on nous donne.

— C'est stupide, et je ne dirais pas amoureuse mais plutôt une folie, elle ne le connait même pas, il se peut qu'il a mentit sur ce qu'il faisait réellement et même pire.

— Je crois que ton chagrin d'amour te fais complément délirer.

— Je ne délire pas Candy, c'est peut-être vrai, lança-t-elle sèchement.

— Allez ne dramatise pas les choses de cette manière. Je comprends que tu essaies de la protéger des malheurs qui peuvent lui arriver, mais elle est assez grande et ne t'écoutera pas, c'est comme une ado en pleine crise d'adolescence, laisse-la.

— Je n'aurais jamais dû accepter qu'elle vienne avec moi.

— Oui peut-être, mais elle est avec toi et tu peux rien y faire, alors arrête, assez de regret pour aujourd'hui. Efface-moi cette tristesse sur ton joli visage. Et si on allait au travail, proposa soudainement Candy, histoire de voir comment tu te débrouilles, et je verrais par la suite si je dois t'embaucher ou pas.

— Tu me fais vraiment peur.

— N'ai pas peur ma chérie, je ne vais pas te manger.

— Tu sais que t'es folle ?

— Oui je sais, tu me l'as souvent dit et tu continues encore de le faire.

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